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Nieuw meetpunt van de Tienerschool in Anderlecht / Nouveau point de mesure du Tienerschool à Anderlecht.
Nieuw meetpunt van de Tienerschool in Anderlecht / Nouveau point de mesure du Tienerschool à Anderlecht.

 

Après avoir expliqué le matériel de mesure, les enfants ont été autorisés à se retrousser les manches. Des Airbeams ont été utilisés pour mesurer les poussières fines à différents endroits : la cour de récréation, le couloir, les rues (très fréquentées) et les intersections, etc. Ce qui a été immédiatement remarqué, c'est que les valeurs étaient les plus élevées lorsque la circulation automobile s'arrêtait aux feux de signalisation. Grâce à cette forme directe de mesure, l'impact a été très fort sur les enfants, qui ont immédiatement compris pourquoi la circulation automobile est si coupable en matière de pollution de l'air.

 

Luchtkwaliteit meten met een Airbeamer.
Luchtkwaliteit meten in Schaarbeek met een Airbeamer / Mesure de la qualité de l'air à Schaerbeek avec un Airbeamer.

 

Motivés par ces mesures, les enfants se sont montrés très intéressés par les résultats obtenus dans leurs propres rues et quartiers. Ils ont pu les consulter sur notre carte CurieuzenAir. Beaucoup d'entre eux se sont demandé comment améliorer la qualité de l'air. "Que faire si l'air est illégal ?", a même demandé l'un d'entre eux.

Créez vos propres affiches

Enfin, l'atelier s'est terminé par un travail créatif. Les enfants ont réalisé leur propre affiche ou poster sur le thème de la pollution de l'air. Les enseignants ont également montré leur engagement en accrochant les affiches dans l'école. 

L'enthousiasme des élèves et des enseignants montre que l'importance d'un air sain tient à cœur à tout le monde, surtout dans une ville comme Bruxelles. Il est motivant de voir que des projets comme ExpAIR peuvent contribuer !

 

Posters ExpAIR-atelier

Satisfaire à la vision de la Région

Force est de constater que le projet Move Hub se place complètement à contre-courant des plans, avis, et notes d'intentions formulés par les pouvoirs publics que ce soit pour le quartier Midi ou la Région. Il enfreint même la législation avec une tour de 16 étages culminant à 77m ! En effet, le RRU stipule que la hauteur de la façade avant est déterminée en fonction de celle des constructions voisines de l'îlot, lesquelles présentent des gabarits de l’ordre de 8 à 10 étages. Dans son avis, la Commune de Saint-Gilles a d'ailleurs fortement insisté sur l'irrecevabilité d'une tour dans le projet. Cette dernière génèrent de nombreux impacts négatifs sur le confort des espaces publics environnants (ombre, vent, effet canyon) et privent les voisins de lumière.

Move Hub est pourtant cadré aujourd’hui par des balises gouvernementales adoptées suite à la mise au frigo du PAD Midi, lesquelles exigent que le projet soit conforme au Règlement Régional d’Urbanisme (RRU) et qu’il ne contienne pas de tours/immeubles plus hauts que les hauteurs du quartier. Ces divers éléments sont d’ailleurs repris dans l’avis de la première Commission de concertation rendu fin décembre 2023. Au vu de tout ceci, on pouvait légitimement s’attendre à un avis négatif de la part de la Commission pour non respect flagrant des balises dont le gouvernement s’est lui-même dotées il y a à peine quelques mois (mars 2023).

Comment ça, une gare habitante ? 

Par ailleurs, le concept de "gare habitante" défendu par la Région pour l'urbanisation des abords de la gare du Midi ne cadre pas avec un projet immobilier essentiellement consacré au bureau. Un de plus dans le quartier, alors que de nombreux autres sont projetés ou en cours (notamment les sièges de la SNCB et d’Infrabel cumulant plus de 100.000 m² de bureaux neufs). 

On soulignera aussi que le type de logements prévus par Move Hub n'est pas en adéquation avec les besoins du quartier et que, ici encore, les balises du gouvernement ne sont pas respectées puisqu’elles visent un objectif de 25 % de logements sociaux et assimilés. Certes, grâce aux remarques des associations en Commission de concertation, le projet a été adapté pour accueillir plus facilement du logement social, mais rien ne le garantit. Et ce, alors que les quartiers voisins n’offrent que 4 % de logements sociaux et que leur forte densité bâtie laisse peu de place à la création de nouveaux immeubles sociaux. 

Enfin, le quartier du Midi a grandement besoin d'espaces publics qualitatifs et d'espaces verts. Le projet immobilier Move Hub ne donne que l'illusion d'y répondre : avec un jardin intérieur étriqué et privatisé. Dans son avis du 17 mars 2022 sur le PAD Midi, la Commission Régionale de Développement (CRD) insistait sur la création d’un espace vert suffisamment grand comme pendant indispensable à la densification du quartier. Elle demandait d’examiner les possibilités de créer un parc accessible et de taille suffisante. La Commission de concertation fait l’impasse bien trop vite sur cette opportunité. 

Bref, pour Midi Moins Une !, IEB, le BRAL, le CRU et l’ULAC, Move'Hub est incompatible avec la qualité de vie du quartier et est en contradiction avec les objectifs formulés par la Région. Il est trop dense, trop massif, trop bureau, trop privé !

 

La première phase du projet a permis d'élaborer quatre scénarios exploratoires sur l'avenir de la mobilité dans la capitale d'ici 2050. Actuellement, VUB Mobilise développe des paquets politiques qui aideront à répondre à l'incertitude de la mobilité future.

Dans cette phase du projet, ils évalueront l'impact de ces paquets politiques pour les différentes parties prenantes à Bruxelles. Pour cela, ils ont besoin de votre aide ! Pour l'évaluation, une courte enquête (max. 5 minutes) a été créée afin de connaître les critères qui sont importants pour les différentes parties prenantes.

La date limite pour répondre à l'enquête est le 5 juillet.

Vous pouvez participer à l'enquête via le lien suivant : cliquez ici
 

En mai, le gouvernement flamand a approuvé le plan régional d'aménagement du territoire (GRUP) Ring Nord. À première vue, il s'agit d'un bon plan, enveloppé dans toutes sortes de belles robes d'autoroutes cyclables, d'écoducs et de cours d'eau. Pourtant, au fond, le problème reste que l'on va encore couler du béton pour créer des voies supplémentaires.

L'association de protection de la nature Dryade a donc décidé d'attaquer ce GRUP devant le Conseil d'État. Dryade est une association bruxelloise qui utilise le pouvoir de la loi pour protéger la nature et l'environnement. Le BRAL et l'IEB soutiennent Dryade dans son action en justice contre l'élargissement du Ring. Nous appelons à contribuer au crowdfunding mis en place par Dryade. Pour notre part, nous marquons notre soutien par une action de protestation ludique.

Une action ludique ?

On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. Surtout au tribunal. Bien que le BRAL lui-même contribue déjà à une partie des frais de justice, il faut faire plus. C'est pourquoi nous lançons une campagne de collecte de fonds avec Dryade. Cela nous permettra de contester ce GRUP devant le Conseil d'État. 

Et ce n'est pas tout. Pour renforcer ce crowdfunding, nous l'associons à une action. Pendant la semaine de la mobilité (du 16 au 22 septembre), nous ferons le point sur ce que le crowdfunding a permis de récolter.

Si nous atteignons 1 500 euros à ce moment-là, nous organiserons une promenade le long du Ring dans la forêt de Laarbeek. Nous discuterons de l'impact sur la nature, du sens et du non-sens des écoducs, du problème de l'azote, etc. Avec quelques slogans et tracts supplémentaires, ce sera une marche ludique contre l'élargissement du Ring.

À partir de 3 000 euros nous mettons en place une mini-campagne de citizen science. Pendant un ou deux jours, nous mesurons l'air, l'eau, le sol et le bruit. Nous dressons ainsi la carte des véritables problèmes du périphérique, problèmes pour lesquels ce GRUP n'offre aucune solution. 

Rêvons. Imaginez que nous soyons assez fous pour récolter 6 000 euros ! ?!! Une somme folle et presque ce dont Dryade a besoin pour l'ensemble du processus. Nous voulons récolter quelque chose de fou en retour ! Nous réfléchissons encore, mais pourquoi ne pas passer à l'action sur le Ring ? Quelqu'un a rêvé à voix haute de faire du vélo sur le Ring. Et pourquoi pas ?  

Mais nous n'en sommes pas encore là. En attendant, il reste important de résister à la logique de croissance concrète qui prévaut encore souvent dans ce type de dossiers.

Un Ring de pollution

En effet, une fois de plus, ce permis ne tient pas compte de la loi sur la congestion : « plus de béton entraîne plus de trafic » :

  • La construction de grands complexes de bretelles d'accès et de sortie sur les voies d'accès à Bruxelles menace d'augmenter le trafic.

  • Des mesures insuffisantes ont été prises pour contrer le trafic de contournement.

  • L'augmentation du trafic automobile crée également des émissions d'azote supplémentaires qui menacent notamment le Bois du Laerbeek et la Forêt de Soignes.

  • L'élargissement du Ring augmentera les émissions de CO2, ce qui est contraire aux ambitions climatiques. 

Tout cela a été soigneusement énuméré dans notre objection à ce GRUP, mais a été une fois de plus balayé d'un revers de la main. Ainsi, même à l'avenir, le périphérique restera une énorme source de pollution de l'air, de l'eau et du sol et d'autres nuisances environnementales. Nous en sommes donc là où nous craignions d'en être au début de ce processus en 2018. Malgré toutes les belles ambitions concernant un meilleur cadre de vie et 0 % de béton supplémentaire, nous nous retrouvons toujours avec un Ring avec des voies supplémentaires. Même si cela est camouflé par un grand nombre de mesures sympathiques telles que des pistes cyclables, des transports publics supplémentaires, des écoducs, des cours d'eau, etc.

Le BRAL continue donc à dire « non » à ce béton supplémentaire, à son trafic supplémentaire et à son impact sur Bruxelles et le Rand. Allez Dryade, pour contester cela !

 

Ici vous pouvez déposer pour le crowdfunding 'Stop élargissement du Ring'.

 

Le BRAL, ainsi que de nombreuses autres organisations, ont écrit une lettre ouverte qui a été publiée dans De Standaard le 15/07/2024.

Nous sommes à un tournant. Depuis juin 2023, chaque mois dans le monde a été le plus chaud jamais enregistré. Le professeur de climatologie Wim Thiery (VUB) parle d'une "urgence climatique". Nous ne cessons également de battre des records de congestion : selon le Centre flamand de la circulation, mai 2024 a été le mois le plus encombré sur les autoroutes flamandes depuis le début des relevés. Dans le même temps, les transports publics sont en proie à des turbulences. La ponctualité à la SNCB reste inférieure à la norme et De Lijn lutte violemment contre les conséquences d'années de réductions. Résultat : une infrastructure ferroviaire littéralement rouillée, des tunnels de métro délabrés, un parc de véhicules trop vieux qui peine à être renouvelé, des bus et des trams bloqués dans un trafic de plus en plus dense, ...

La politique de mobilité est trop fragmentée dans notre pays, si bien qu'il faut chercher une vision cohérente, durable, ambitieuse et audacieuse de la mobilité comme une aiguille dans une botte de foin. Malgré la déclaration commune des partenaires sociaux sur la mobilité au début du mois de juin, la campagne électorale n'a accordé que très peu d'attention à la mobilité en général et aux transports publics en particulier.

Faire les bons choix

Pourtant, il ne fait aucun doute que l'empreinte écologique des piétons, des cyclistes et des usagers des transports publics est d'innombrables fois inférieure à celle d'un automobiliste. Pour réduire les émissions liées à notre mobilité, nous devons donc développer l'infrastructure cycliste, réinvestir dans les transports publics - surtout s'ils deviennent plus écologiques encore plus rapidement - et opter résolument pour un transport de marchandises durable. Cela demande beaucoup d'argent. Mais si les bons choix sont faits, cet argent sera là.

Selon le tableau de bord belge de la mobilité, les coûts de la congestion - ce que les embouteillages coûtent directement et indirectement à notre société et à notre économie - s'élevaient à 5,1 milliards d'euros en 2023, soit 1,08 % du PIB. Si les records de congestion continuent de baisser, ce montant augmentera encore en 2024. Le problème n'est pas seulement la perte de temps et la dévaluation de la productivité économique, mais aussi la détérioration de la qualité de l'air, les risques pour la santé et la lourde charge spatiale qui pèse sur les résidents locaux. Cette situation est socialement inacceptable, économiquement injustifiable et humainement très malsaine. Un renversement de tendance est donc souhaitable.

On ne peut réduire les embouteillages ou, mieux encore, les faire disparaître qu'en investissant de manière cohérente et intelligente dans la mobilité durable. C'est exactement le message de l'UE. Dans son rapport national 2024 sur la Belgique, la Commission européenne recommande de "s'attaquer à la congestion du trafic en réformant le système fiscal, notamment par le biais d'une tarification routière intelligente, et en développant des solutions de mobilité active et de transport public". Selon l'UE, l'amélioration des transports publics de banlieue contribue à réduire la congestion. Mais notre pays doit investir judicieusement dans les transports publics.

Des transports publics abordables

Les transports publics sont un mélange de trains, de trams et d'autobus. Cette combinaison devrait et peut devenir beaucoup plus attrayante si les différents niveaux politiques travaillent ensemble de manière constructive et complémentaire dans un système de transport public intégré construit autour de nœuds bien choisis. Cela permet non seulement d'attirer de nombreux nouveaux passagers, mais aussi d'offrir au fret ferroviaire des voies de circulation supplémentaires.

D'autres pays, dont la Suisse et l'Autriche, entre autres, nous montrent depuis longtemps la voie à suivre. Les trains, trams, bus et métros doivent circuler plus souvent, plus tôt et plus tard aussi, ponctuellement grâce à un flux durable sur une infrastructure bien entretenue et avec des correspondances fiables. Cela suppose une tarification intégrée, socialement juste, car des transports publics abordables doivent garantir la participation de chaque citoyen à la vie sociale.

Les gouvernements belges n'ont pas besoin de dépenser plus d'argent pour la mobilité, mais ils doivent utiliser ces ressources de manière très différente. D'où notre appel aux nouveaux gouvernements : travaillez ensemble et faites entrer nos transports publics dans le 21e siècle. Réaliser un véritable modal shift en doublant le nombre de passagers et en rendant le transport de marchandises plus durable. Avec plus d'avantages pour les citoyens, la santé publique, le climat et donc l'économie.

 

Cette lettre ouverte a été signée par :
Tim Buyse (Mora, in persoonlijke naam), Naomi Cambien (Bond Beter Leefmilieu), Tim Cassiers (BRAL), Heidi Degerickx (Netwerk tegen Armoede), Marijke Dheedene (Vlaamse Ouderenraad), Matthijs Driesen (ACV), Guy Hendrix (project Integrato), Michel Hubert (Université Saint-Louis), Barbara Janssens (Netwerk Duurzame Mobiliteit), Cathy Macharis (VUB), Sylvie Meekers (Canopea), Peter Meukens (TreinTramBus), Willy Miermans (UHasselt), Koen Peeters (Okra), Kris Peeters (Hogeschool PXL), Erik Quisthoudt (ACLVB), Stan Reusen (ACOD-TBM), Joeri Thijs (Greenpeace België), Miranda Ulens (ABVV), Danny Van Assche (Unizo), Els Van den broeck (Mobiel 21), Hugo Van Dienderen (Grootouders voor het Klimaat), Peter Wouters (Beweging.net).