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Depuis 50 ans, le BRAL travaille sans relâche pour une Bruxelles vivable. Ce qui a commencé comme un mouvement de citoyens, basé sur la nécessité d'arrêter le développement urbain rapide et souvent incontrôlé de Bruxelles, s'est transformé en une plateforme puissante qui a rassemblé les résidents urbains et les décideurs politiques dans la lutte pour une ville vivable, juste et durable. Le BRAL s'engage en faveur d'un développement urbain inclusif et démocratique, de la protection des espaces verts, d'une mobilité plus durable, de la défense du logement abordable et de l'amélioration de la qualité de l'air. Toujours avec la conviction qu'une ville appartient à tout le monde et doit le rester.

L'exposition « Verbeelding aan de macht » marque 50 ans d'activisme urbain, au cours desquels le BRAL a été pionnier dès le début en mobilisant les habitants, en influençant les politiques urbaines et en défendant l'idée d'une ville vivable pour tous. Au cours de ce demi-siècle, le BRAL a montré à maintes reprises que l'imagination des citoyens peut être la clé d'un changement structurel. Le BRAL reste attachée au principe selon lequel les idées novatrices et la collaboration entre les habitants sont la voie vers un avenir meilleur. L'imagination au pouvoir symbolise cette vision permanente : une Bruxelles où les rêves d'une ville inclusive et verte façonnent la réalité.

Programme

L'exposition se déroule du 8 au 24 novembre 2024 à l'AMVB (Archives et musée de la vie flamande à Bruxelles). Tous les jours de la semaine de 9h à 17h, le week-end de 14h à 18h.

Outre l'exposition, de nombreuses activités sont prévues :

  • Ouverture officielle de l'exposition, le vernissage : jeudi 7 novembre à partir de 17 heures à l'AMVB.
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  • Une balade à vélo dans Bruxelles le long des étapes historiques de la BRAL : samedi 9 novembre à la gare de Schaerbeek.
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  • Sofatalk' sur 50 ans d'activisme urbain, avec la faculté d'architecture de la KU Leuven : jeudi 14 novembre à 18h à l'AMVB.
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  • Drink & Draw sur la citoyenneté active et l'art de l'affiche, avec GRAFIK : mercredi 20 novembre à 18h30 à l'AMVB.
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Résultats d'ExpAIR  

Sur les 24 points de mesure, situés dans les endroits les plus pollués de Bruxelles, quatre sont au-dessus du seuil européen de 40 µg/m³. Ils sont situés avenue de la Toison d’Or (51 µg/m³), Porte de Flandre (46 µg/m³), Sainctelette (40 µg/m³) et rue Piers à Molenbeek (46 µg/m³). En outre, les 24 points de surveillance dépassent tous la nouvelle valeur limite européenne proposée de 20 µg/m³, qui entrera en vigueur avant la fin de l'année 2024. Pire encore, nous ne respectons nulle part la ligne directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de 10 µg/m³. Selon l'OMS, le dépassement des 10 µg/m³ par an nuit aux personnes vulnérables telles que les enfants, les personnes âgées et les asthmatiques. À partir de 20 µg/m³, c'est tout le monde qui est concerné. Le fait que les chiffres d'ExpAIR montrent que nous sommes bien au-dessus de cette limite est inquiétant pour la santé de tous les Bruxellois.

 

ExpAIR resultaten

 

lien vers les résultats.

 

Le report de la LEZ signifie deux années supplémentaires de résultats décevants

Le 1er septembre, le MR, Les Engagés et le PS ont annoncé leur intention de reporter de deux ans le renforcement de la LEZ bruxelloise, prévu pour 2025. Ceci alors qu'avec ExpAIR, nous constatons que la qualité de l'air dans quatre endroits de Bruxelles est illégalement mauvaise. 

Selon Bruxelles Environnement, les concentrations de NO2 à Bruxelles ont diminué de 30% depuis l'introduction de la LEZ en 2018. Une étude des Mutualités Libres montre que la pollution de l'air (suie, dioxyde d'azote, particules) diminue plus fortement à Bruxelles que dans les 17 villes testées sans LEZ. Cette étude confirme également que les quartiers défavorisés de Bruxelles sont les plus touchés par la pollution de l'air. Néanmoins, même dans ces quartiers plus pollués, la LEZ a contribué à une diminution plus rapide de certains polluants, tels que la suie et le dioxyde d'azote, avec une baisse allant jusqu'à 23 %.

Grâce aux mesures d'ExpAIR, nous mettons en évidence cette même inégalité sociale. Nous mesurons dans les endroits les plus pollués de Bruxelles, qui sont également liés aux quartiers les plus vulnérables. Par exemple, la rue Piers à Molenbeek est une rue résidentielle caractérisée par des concentrations excessives de pollution de l’air avec une moyenne annuelle de 46 µg/m³. C'est illégalement mauvais, et presque 5 fois plus élevé que ce que l'OMS autorise. Le report de la LEZ signifierait donc que les habitants qui vivent dans une rue comme la rue Piers devront vivre avec cette mauvaise qualité de l’air pendant encore au moins deux ans. La pollution de l'air est aussi avant tout un problème social, c'est pourquoi il est nécessaire de renforcer la LEZ afin d'améliorer les endroits qui absorbent le plus de pollution de l'air.