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Les espaces ouverts situés dans la périphérie flamande autour de Bruxelles et en périphérie bruxelloise subissent une pression énorme. Impossible dès lors de faire l’impasse sur des solutions à long terme. La situation est à l’étude de part et d’autre de la frontière régionale. En coulisse, pensent certains, mais en fait tout ce processus est bien présent et donne des résultats concrets sur le terrain. Luc Vander Elst, chef du projet « Vlaamse Rand » de la Vlaamse Landmaatschappij (VLM), et Frank Vermoesen, responsable du Maillage vert pour Bruxelles Environnement (IBGE), deux hommes dépourvus d’œillères, collaborent régulièrement l’un avec l’autre.
Ils conjuguent leurs efforts, poussés non pas tant par leur hiérarchie que par le bon sens, et obtiennent des résultats. La VLM et l’IBGE ont par exemple collaboré pour une étude sur le futur de Neerpede (Bruxelles) et de quelques parcelles de Sint-Anna-Pede et de Vlezenbeek (Leeuw-Saint-Pierre et Dilbeek), le corridor écologique à la limite entre Anderlecht et le Pajottenland. Avant d’entrer dans les détails de leur collaboration organique ou de la transposition de leur travail en direction des habitants et des politiques, commençons par quelques questions qui ne dépareraient pas sur un site de rencontre.
Quand et comment vous êtes-vous rencontrés ?
Luc: "Les premières discussions informelles entre nos administrations respectives doivent remonter à 7 ou 8 ans. Nous nous croisions à des réunions sur des dossiers communs, et notamment à l’occasion de la concertation sur le "ruimtelijk uitvoeringsplan Vlaams Strategisch Gebied rond Brussel" (GRUP VSGB – Plan d'exécution spatial Zone stratégique flamande dans la Périphérie de Bruxelles). Parallèlement, la VLM est une administration dont l’action dépasse son cadre particulier. D’autres administrations flamandes ("Wegen en Verkeer" ou "Natuur en Bos" par exemple) ont un champ d’action limité couvrant des secteurs bien précis alors que la VLM a au contraire l’occasion de jeter un œil au-dessus du mur de séparation. Travailler de manière multifonctionnelle fait en outre partie des missions qui nous sont dévolues. Nous impliquons le plus grand nombre possible de secteurs et de partenaires dans le but d’aboutir à une vision partagée. Impossible de faire quoi que ce soit sans consensus, a fortiori dans le cadre de l’aménagement rural. Il faut d’entrée de jeu établir un lien avec Bruxelles et organiser des concertations.”
Frank: “Toute collaboration est un atout pour les administrations, dans quelque domaine politique que ce soit. Pourtant, rares sont celles qui finissent par se trouver. Un grand nombre de contacts et de coopérations ont vu le jour parce que la VLM et l’IBGE ne sont pas des administrations comme les autres. L’environnement est un thème au caractère transversal bien marqué, qui rend impossible toute tentative de nous ranger dans la case "mobilité" ou "habitat". Cet état de fait nous met davantage en interaction et nous incite par définition à réfléchir hors des sentiers battus.”
Comptez-vous mettre en place une collaboration structurelle ?
Frank: “Je pense que l’environnement est un domaine très spécifique où règne une plus grande tolérance vis-à-vis des démarches transfrontalières. Le mode de fonctionnement que nous avons adopté pour Neerpede prouve que la concertation avec la VLM conserve un caractère extrêmement informel et organique. Dans ce dossier, notre ministre de l’Environnement, Évelyne Huytebroeck, voulait depuis longtemps déjà mettre sur pied une action concrète. La crainte est que si rien ne se passe, les espaces ouverts soient petit à petit grignotés au fil des ans. Et dans ce cas de figure, Neerpede risquerait de perdre pas mal de plumes dans la bataille. Notre administration a donc donné son feu vert à une étude du quartier de Neerpede à Anderlecht. Peu de temps après, j’ai rencontré Luc à une autre réunion et la VLM a pris le train en marche.”
Luc: “Auparavant, nous avions invité l’IBGE à une concertation sur le projet d’aménagement "Molenbeek-Maalbeek" à Asse. Au terme de ce projet, Frank nous a présenté les plans concernant Neerpede. Nous avons très vite accordé nos violons. Si bien que l’été dernier, j’ai reçu un appel du cabinet Huytebroeck pour la première fois de ma vie. Depuis, la VLM et l’IBGE ont signé un accord de coopération et un cahier des charges a été élaboré pour une étude transfrontalière de Neerpede, une zone de 1300 hectares, dont 600 situés à Anderlecht et 700 en Flandre.”
“D’un point de vue administratif, l’IBGE endosse l’entière responsabilité administrative du projet et la VLM prend en charge la partie de l’étude qui porte sur la Flandre. Nous avons rejoint le projet parce qu’il concerne l’environnement mais s’intéresse également à l’agriculture et au récréatif. Le suivi s’effectue en commun au sein d’un groupe de pilotage. Chacun assure l’aménagement sur son propre territoire naturellement.”
Frank: “Il aurait été stupide de ne pas tenir compte du territoire flamand entourant Neerpede. Morphologiquement parlant, il s’agit d’une zone d’un seul tenant, considérée comme la porte du Pajottenland. Par conséquent, nous avons analysé ensemble les actions transfrontalières envisageables. En Flandre, la zone entourant Neerpede a la réputation d’être un lieu d’une extrême "douceur". Il est donc tout à fait logique de vouloir étendre cette douceur à Bruxelles. Les deux zones s’en trouveraient renforcées. Nous avons également dû convaincre notre arrière-ban dans les différents cabinets concernés. Bien que la responsabilité administrative repose entre nos mains, la VLM n’est en aucun cas un partenaire de deuxième rang. Nous nous situons au même niveau en matière de droit de décision et de contenu. Au niveau opérationnel, nous ambitionnons de parvenir à des fiches de projet communes, y compris des calculs, ce qui permettrait aux gouvernements de se mettre au travail presque immédiatement.”
Luc, la VLM joue un rôle de régie. Votre rôle d’« intermédiaire » entre les régions ne devrait-il pas être étendu ? Dans « Over de Rand », une publication récente de la VLM, vous évoquez un nouveau type de cadre décisionnel destiné à favoriser et à lancer des initiatives. Pourrait-il s’agir d’un cadre interrégional ?
Luc: “Nous avons principalement besoin d’un lent changement de mentalité à l’échelon politique le plus élevé. Nous pensons avoir effectué une petite percée avec notre étude sur Neerpede. Mais n’oubliez pas que la route est encore longue. Lorsque j’annonce, à l’occasion de diverses présentations en Flandre, qu’une collaboration avec Bruxelles est en préparation, je détecte pas mal de froncements de sourcils dans le public. Il règne en Flandre la même crainte qu’à Bruxelles. Des initiatives spécifiques amorcent petit à petit un renversement de tendance. Bruxelles Environnement est désormais représentée dans tous les groupes d’accompagnement des projets d’aménagement d’un territoire flamand jouxtant Bruxelles. Ses représentants participent à la gestion de ces projets d’aménagement. La voix de Bruxelles doit s’y faire entendre d’une manière ou d’une autre.”
Que pensez-vous d’une sorte de « facilitateur », chargé de garder une vue d’ensemble ?
Frank: (dubitatif) "Un point de contact aussi concret fait penser à certaines structures métropolitaines, avec lesquelles peut ensuite être créée une plate-forme de concertation sur des sujets spécifiques.”
Luc: “Je pense qu’à l’heure actuelle, nous faisons d’ores et déjà office de facilitateur. Une autre personne peut également assumer cette fonction, bien sûr. Nous sommes présents dans environ huit communes autour de Bruxelles. Nous coopérons également avec Wezembeek-Oppem et Kraainem, des communes à facilités réputées "difficiles", qui généralement sont à tout le moins réticentes à l’idée de collaborer avec des administrations flamandes. Nous remplissons donc, à notre niveau, une fonction de facilitateur.”
“La VLM doit par ailleurs faire preuve d’une grande prudence avec des termes comme structures métropolitaines. Je veux une politique VLM pour la périphérie flamande qui reste vendable à tout moment. Pour moi, il s’agit d’accords pratiques et de situations concrètes pour lesquels nous recherchons des solutions. Lorsqu’on sort de Bruges ou de Gand pour rejoindre la campagne, on est confronté à deux mondes. Dans notre contexte, il faut encore ajouter une dimension administrative, une dimension linguistique mais aussi de la peur. Coopérer simplement, point par point, et montrer que nous obtenons de bons résultats devrait nous aider à faire peu à peu évoluer les mentalités.”
Multiplier les bonnes pratiques, donc. Force est de constater que le top-down ne fonctionne pas, malgré toutes les déclarations gouvernementales et tous les plans politiques destinés à mettre en place une collaboration structurelle. Il est visiblement impossible d’imposer une telle structure. Avez-vous également le sentiment que le mouvement doit partir d’en bas ?
Luc: “Prenez le cas de Neerpede. Si nous voulons un jour parvenir à un résultat, il faut tenir compte du fait que Bruxelles y est déjà confrontée à un niveau communal et à un niveau régional. De son côté, la VLM est en contact avec la commune, la région, la province, et parfois aussi le fédéral. Il serait peut-être plus judicieux de faire disparaître un niveau plutôt qu’en ajouter un.”
En ce moment a lieu une mise à jour du Maillage vert à Bruxelles. Des collaborations structurelles sont-elles en cours dans ce contexte ?
Frank: “Tout n’est pas prévu avec autant de précision. Il s’agit simplement de prendre un peu de hauteur. Il y a des continuités, c’est sûr. Nous gardons à l’esprit qu’une collaboration avec la Région flamande s’impose dans ce domaine, mais nous n’avons rien couché par écrit dans nos notes. Du côté de l’IBGE, nous allons de toute façon tout mettre en œuvre pour développer cette coopération très logique. J’espère que les autres administrations bruxelloises et leur direction politique nous emboîteront le pas.”
L’objectif de l’IBGE est-il dès lors de désigner une personne chargée plus spécifiquement d’étudier ces liens avec la Flandre ?
Frank: “Zo gedetailleerd is alles niet uitgeschreven. Dat is louter vanuit de hoogte bekeken. Die continuïteiten lopen door. Dat er hiervoor moet samengewerkt worden met het Vlaams Gewest zit in ons achterhoofd maar staat niet uitgeschreven in onze nota’s.”
S’agit-il alors d’une occasion manquée pour la VLM ?
Luc: “Je ne vois pas pourquoi. Ils ont déjà fait du beau travail en indiquant ces liens. Lorsqu’on emprunte la Promenade verte au départ de Bruxelles et qu’on pénètre en Flandre, on a parfois l’impression de quitter la campagne pour entrer en ville. Prenez par exemple le Boulevard de la Woluwe qui nous fait passer sans transition du moulin de Lindekemael perdu au milieu des prés aux gigantesques bâtiments des entreprises situées côté flamand. Dans ces parties de Bruxelles, nous devons nous efforcer de mettre en place des prolongements de nos propres projets. Nous espérons pouvoir apporter notre aide dans la réalisation d’une série de liaisons à partir de la Promenade verte en région de Bruxelles-Capitale. Il est crucial que nous réussissions petit à petit à convaincre des acteurs des secteurs dits durs comme la SNCB, Infrabel, W&Z (Waterwegen en Zeekanaal), etc., de collaborer avec nous.”
Quand allez-vous franchir ce pas et passer de fonctions douces (espaces verts…) à des fonctions plus dures (infrastructures routières…) ?
Luc: “De notre côté, il n’y aura jamais aucune demande spontanée en ce sens. Quelle est la situation chez vous, Frank ?”
Frank: “La communication entre les différentes administrations bruxelloises ne coule pas toujours de source non plus. Pourtant, j’entrevois des opportunités grâce aux discussions en cours sur l’extension du terme "espace vert" aux structures vertes et aux services écosystémiques. S’y rattachent également d’autres fonctions comme le stockage d’eau, le récréatif, la qualité de l’air ou le microclimat. N’oubliez pas non plus le caractère attrayant d’un environnement vert pour les entreprises qui cherchent un endroit où s’implanter. Qui a quelque chose à perdre si l’environnement devient plus sain et plus agréable ? Personne ! Ce qui explique pourquoi nous parvenons à faire bouger les choses des deux côtés.”
Le changement de mentalité concernant les espaces verts peut donc être un adjuvant pour attirer des fonctions dites dures ?
Luc: “Nous réfléchissons en effet dans cette optique. Mais le problème est que la qualité de l’environnement n’est pas mesurable. Mais si c’était le cas, on remarquerait clairement la différence selon qu’un projet d’aménagement est finalisé ou non.”
Frank: “Le point névralgique, ce sont les moyens. La concurrence entre les villes fait rage, toutes veulent garder les familles de la classe moyenne. À Bruxelles, nous multiplions les espaces verts, en partie dans l’idée que "nous ne voulons pas que la situation empire encore". En périphérie flamande, ils ne veulent plus que "Bruxelles déborde". Ce qui accélère naturellement cette verdurisation. Mais où devraient alors déménager les milliers de personnes concernées chaque année ?”
Luc: “Le Breughelbroek à Zellik a fait peau neuve en 2011 : une plaine de jeux naturelle y a été aménagée. Celle-ci attire même certaines écoles de la capitale.”
Frank: “Dans certains quartiers de Bruxelles, la situation est catastrophique en matière d’espaces verts de qualité. Ce qui explique pourquoi leurs habitants préfèrent de temps à autre prendre le bus et sortir de la ville plutôt que de chercher un équivalent en ville. Le nouveau parc du Breughelbroek à Asse en est un exemple. Il attire régulièrement des écoles bruxelloises. Ce phénomène montre clairement à quel point la frontière de la ville peut être inexistante pour certains.”
La langue est souvent un obstacle. Que faites-vous pour inciter les personnes à se parler ? Votre dernière publication « Over de Rand » n’aurait-elle pas dû être bilingue ?
Luc: “On sera toujours confronté à des non-néerlandophones en périphérie flamande. Ce point établi, faut-il traduire ces publications uniquement en français ? Une traduction anglaise s’avèrerait tout aussi opportune. Par ailleurs, la VLM doit appliquer strictement la législation sur l’emploi des langues. "Over de Rand" ne pouvait être publié qu’en néerlandais. Mes collaborateurs ne peuvent faire aucune exception.
Dans un contexte informel, la situation est différente bien sûr, mais dans toutes les communications formelles et les concertations, nous respectons strictement la législation sur l’emploi des langues. Il s’agit de la situation la plus évidente pour tout le monde."
Frank: “La fructueuse collaboration de nos administrations sur certains points s’explique par le fait que ce sont surtout des Bruxellois néerlandophones travaillant pour Bruxelles Environnement qui ont tissé des contacts interrégionaux.”
Luc: “En effet. Si l’IBGE avait été une administration exclusivement francophone, ces contacts n’auraient peut-être jamais vu le jour. Grâce à eux, certains obstacles sont désormais aplanis et nous avons pu être introduits auprès de fonctionnaires francophones.”
Frank: “Neerpede est appelé à devenir un très bel exercice pratique. La VLM devra également rencontrer des francophones au sein du comité d’accompagnement. Un monde nouveau s’ouvrira à certains d’entre eux. Ce qui pourrait conduire à des échanges et créer une certaine dynamique. Certaines administrations bruxelloises ont déjà entendu parler de la VLM mais n’ont pas la moindre idée de ce qu’elle fait .”
Luc: “Vlaamse Luchtvaartmaatschappij” (lacht)
Quelles sont vos expériences en matière de communication avec les citoyens pour tout ce qui touche à vos actions ? Constatez-vous un changement au niveau de la participation ou une absence d’intérêt ?
Luc: “Nos projets ont un fonctionnement participatif. L’aménagement rural requiert un consensus. Nous n’allons pas gagner l’adhésion des communes si nous n’avons pas celle de leurs habitants. Nous organisons notamment des séances de discussion avec les citoyens. Les échanges favorisent l’éclosion de nouvelles idées, mais aussi le développement de projets plus réalistes.”
Quand le travail d’étude effectué à Neerpede sera-t-il répercuté vers les habitants ?
Frank: “Pour l’instant, nous n’avons pas joué la carte d’une plateforme participative très poussée. Ce projet porte sur une surface de 1300 hectares qui compte de nombreux habitants et des acteurs originaires de multiples horizons. Dans le cas présent, nous cherchons plutôt à avoir une vue d’ensemble de la manière de transposer ce projet dans la pratique. Du reste, nous n’en sommes encore qu’au stade de l’étude. L’objectif n’est absolument pas de générer des frustrations en suscitant des attentes trop élevées à ce stade. Nous analysons d’abord tous les éléments présents dans cette zone. Définir ce que nous voulons conserver et la direction que nous allons prendre se fera à un stade ultérieur.”
Bruno Depover
Joost Vandenbroele
Au cours de l'été 2011 le Bral a démarré le projet « Bruxelles à la périphérie ». Il s’agissait principalement d’ une sorte de reconnaissance, dans laquelle le Bral voulait ouvrir un débat proactif avec des personnes et des groupes des deux côtés de la région frontalière. Nous n’ avons pas évoqué nos opinions propres , mais nous voulions surtout être curieux et constructifs.
Beaucoup de gens-les politiciens en tête-, déclarent qu'il faut accroître la coopération entre Bruxelles et sa périphérie, mais comment pouvez-vous y parvenir : une collaboration structurelle ? Et qui devraient alors réellement collaborer avec qui ? Et pourquoi cela se passe-t ’il si peu souvent ? Et avec quels arguments convaincrez-vous ces personnes des avantages d'une coopération de grande envergure ?
On constate qu'il existe déjà un certain nombre de collaborations : Des groupes de travail interministériels au sujet de la mobilité, une plate-forme de mobilité interrégionale des travailleurs indépendants, des organisations syndicales et environnementales , la région métropolitaine de Bruxelles (BMR) des organisations d'employeurs, une vision commune des administrations en Flandre et à Bruxelles au sujet des espaces verts de la région frontalière, le travail , d’étude autour du RER-vélo, les échanges entre le VDAB et le Forem ....
Actuellement, ces collaborations demeurent fragmentées et restreintes. Peu de gens sont au courant. Et même si les politiciens crient sur tous les toits qu’il devrait y avoir une plus grande interaction, une véritable réponse politique à toutes ces initiatives ne vient pas.
Les élus régionaux de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie doivent tout d'abord s’assurer que la communauté métropolitaine de Bruxelles, nouvel organe consultatif transfrontalier ,mis en place après la sixième réforme de l'Etat, reste en dehors des domaines communautaires. Le tout est de mettre en évidence que les défis sont différents et plus grands que le purement communautaire. Mais un tel accord de coopération politique ne se mettra pas en place uniquement avec de bonnes intentions. Après des années de palabres, il est temps que ça se matérialise par du concret. Cette communauté métropolitaine pourra proposer un cadre et inspirer d'autres collaborations.
Par exemple, cela pourrait se produire entre les acteurs au niveau local, où les défis sont vraiment palpables. Les conseils communaux et municipaux devraient s’asseoir autour de la table au sujet de la mobilité, des problèmes de logement ou des perspectives partagées sur l'urbanisation ou la protection des espaces verts. Mais les administrations, les habitants, les associations, les mouvements de jeunes, les écoles,... doivent aussi jouer leur rôle et concrétiser la consultation et la coopération.
Pourquoi ? Eh bien, avec cette publication le BRAL donne une impulsion vers une solution. En outre, nous regardons comment cela peut se produire et qui faire participer au mieux. *
Sarah Hollander
présidente du BRAL
Point de vue du BRAL sur les évènements récents à Saint-Josse
La saga autour du Walking Madou – le petit bout de la Chaussée de Louvain à circulation limitée, entre la place Madou et la place Saint – pris fin de façon peu élégante à la mi janvier 2013. A la fin de la réunion avec les habitants, présents en grand nombre, le nouveau bourgmestre de Saint-Josse déclara de nouveau de façon catégorique qu’il « écoute les habitants et qu’aussi longtemps qu’il sera bourgmestre il n’y aura pas de bus dans la rue piétonne et commerciale à circulation réduite ! ». Sur quoi se basait-il pour décider ainsi ? Les habitants n’allaient-ils pas être questionnés ? Et pourquoi le gouvernement bruxellois reste-t-il silencieux ?
Le bourgmestre voulait, en organisant la réunion des habitants, répondre au nombre croissant de plaintes des riverains autour de la place Saint-Josse. Les nuisances autour de la chaussée de Louvain avaient augmenté, les embouteillages deviennent plus longs, les commerces perdent une grande partie de leur chiffre d’affaire, le nombre de sans-abris et des faits criminels augmente considérablement, les riverains étouffent dans les gaz d’échappement, ... ça résonnait. Pas de chiffres, ni de recensements.
La conclusion du bourgmestre semblait donc tout-à-fait justifiée pour la plupart des participants. La majorité avait parlé et le bourgmestre l’avait écouté. La commune n’accepterait pas tel quel le dictat de la Région. Mais le bourgmestre avait-il donné une chance honnête au Walking Madou ? La réponse est non.
En effet, pas tout-le-monde se prononce sans plus pour ou contre un réaménagement en semi-piétonnier. Tous veulent une approche globale de la mobilité pour Saint-Josse. Tous sont d’accord que la pression de la circulation doit diminuer à Saint-Josse. Dans les petites rues de Saint-Josse trop de circulation passe qui n’y a pas sa place : les navetteurs qui essaient de rejoindre la petite ceinture venant de la place Meiser, les bus touristiques en route vers le centre...
Il est regrettable que tous les yeux soient fixés sur le Walking Madou, comme s’il s’agit de la seule et unique source de toutes les difficultés de mobilité. Avant le réaménagement temporaire la commune connaissait déjà de grands soucis d’embouteillages. Déjà en 2001 les comités de quartier se sont mobilisés contre la circulation de transit dans leur commune. Le collège des échevins n’a jamais pris s mesures suffisantes.
Perception contre réalité
La perception que les problèmes des files ont agrandi depuis le Walking Madou vit chez beaucoup d’habitants. C’est en effet le cas – provisoirement – dans la rue parallèle, la rue Scailquin et dans les rue avoisinantes. Mais les chiffres contredisent que la pression dans le quartier ait augmenté. Globalement la circulation de transit a diminué de 35 à 40% dans les rues autour de la chaussée de Louvain.(1)
Une grande partie s’est retrouvée dans rue de la Loi, qui est officiellement un chemin d’accès à la Petite Ceinture. La chaussée de Louvain est une rue inter quartier. Une autre partie a en effet cherché de transiter dans d’autres rues avoisinantes. C’est une conséquence du fait que les mesures accompagnantes n’ont pas été pris dans les délais utiles. Il n’a jamais été l’intention d’installer le Walking Madou de façon permanente et sous sa forme (et couleur) actuelle (limitée). D’autres mesures, nombreuses, étaient prévues afin de diminuer la circulation de transit à Saint-Josse.(2)
Mais rien ne s’est passé de tout ça. Le dossier arrive dans l’impasse, suite à des disputes politiques et des bras de fer entre la commune et la région. Walking Madou se dégrade et la communauté se tourne contre le projet. Le projet n’a pas eu une chance honnête de réussite.
Aucune chance pour un projet innovateur
Le projet est pourtant indispensable parce qu’il s’inscrivait dans l’ambition du plan IRIS II de la Région (3), notamment de réduire de 20% la pression automobile à Bruxelles pour2018. Ceci est essentiel si nous souhaitons que Bruxelles reste une ville viable.
Libérer la chaussée de Louvain à la hauteur de Madou de la circulation automobile est également important visuellement. Un signal clair est donné aux passagers: “Vous arrivez dans un quartier où les habitants et les passagers sont rois.” Maintenant le risque qu’elle redevienne une route de circulation, où l’espace sera partagé de façon injuste entre la voiture, les cyclistes et les piétons.
Dans sa note de politique générale 2012-2018(4) le bourgmestre déclare qu’il s’appliquera à la consultation et la participation des citoyens: “Le Collège entend consulter en début de législature la population et les acteurs concernés en vue d’évaluer toutes les actions de mobilité menées depuis 2002 sur le territoire de Saint-Josse-ten-Noode.”
En attendant ce plan la commune demande à la Région de rouvrir la chaussée de Louvain à la circulation. La commune n’attend donc pas les résultats des quatre tables de discussions avec les habitants qui sont en cours en ce moment. La commune n’a pas voulu entendre les arguments de tous les habitants? Que se passe-t-il par exemple avec les arguments des quelques 2.500 piétons qui passent par la chaussée de Louvain chaque heure? La chute du chiffre d’affaires des commerçants est-elle vraiment due uniquement au Walking Madou?(5)
Il est regrettable que le collège communal n’attache aucune importance aux discussions de groupes, à leur dire par manque de représentativité. La population Saint-Jossoise entière était par contre représentée à la grande réunion des habitants… Une chose qui est très importante dans la participation citoyenne est de donner la chance à tous d’apporter leurs idées, ce qui est seulement possible si plusieurs moyens de consultation sont combinés. Une consultation populaire avec un bourgmestre tendancieux comme modérateur n’est en tout cas pas un bon moyen.
Bruxellois victime de jeu politique
Tout ceci montre de façon pénible la grandeur du gouffre entre les dirigeants régionaux et communaux. La plus grande victime étant le bruxellois, qui voit son droit à l’air pur et des rues viables enlevé.
Le bourgmestre devra montrer de l’audace et devra choisir lui-même les priorités. Il est impossible de satisfaire les souhaits de tous les Saint-Jossois.(6) Ses décisions devront être beaucoup mieux fondées s’il veut préparer Saint-Josse au 21ème siècle. Et la Région devra à son tour prendre la responsabilité et ne pas affaiblir un projet à cause d’un bourgmestre. Celui-ci sert aujourd’hui principalement les intérêts de courte durée.
Bral accentue être fondamentalement insatisfait avec cet état des choses et la décision du nouveau collège, mais est néanmoins prêt à collaborer de façon constructive pour trouver des solutions pour bannir le trafic de transit de Saint-Josse. Bral soutient ainsi toutes les alternatives et suggestions qui seront proposées par un groupe de Sant-Jossois progressifs, réunis dans le groupe Avance ST JOSSE Vooruit!.
Joost Vandenbroele - Chargé de mission urbanisme BRAL
An Descheemaeker - coordinatrice BRAL
(1) L’étude d’incidences montre que, bien que la circulation dans la rue Scailquin augmente (logique car actuellement la circulation y passe dans deux sens), la circulation dans la zone (rue Scailquin + chaussée de Louvain)a fort diminué. Pendant l’heure de pointe du matin 2.636 d’équivalents de voitures passe à 1.700 (une diminution de plus 35%). Pendant l’heure de pointe du soir 2.331 d’équivalents de voitures passe à 1.419 (une diminution de presque 40%).
(2) Timing prévu:
-> Le projet de démarrage du Walking Madou était établi début janvier 2012.
-> La décision d’installer le projet est prise mi janvier.
-> 15 février 2012: première réunion de coordination avec toutes les personnes impliquées dans l’installation
-> le 14 avril le Walking Madou est inauguré par le Ministre et le Bourgmestre.
-> Il était prévu que l’installation serait maintenu pendant 3 mois minimum, délai prolongeable à 6 mois.
-> Après le démontage de l’installation un test “bus” était prévu. Il était planifié pour septembre 2012.
(3) Iris 2- 9 septembre 2010
(4) Note de politique générale sur http://www.stjosse.irisnet.be/index.php?id=1&tx=fr janvier 2013 - (Note de politique générale 2012-2018)
(5) Chiffres STIB
(6) “L’amélioration de la mobilité est un enjeu majeur pour le bien-être des tennoodois(es) quelque soit leur mode de déplacement (piétons, cyclistes, usagers des transports en commun ou automobilistes). Le Collège privilégiera une politique de mobilité cohérente et coordonnée avec les communes voisines et la Région pour le bénéfice de l’ensemble de la population tennoodoise en vue de leur garantir une mobilité plus sûre, fluide et respectueuse de l’environnement.
L’objectif du Collège sera la mise en place d’un plan de stationnement qui rencontre les attentes des
tennoodois(es) et qui s’inscrit en droite ligne du Plan régional de stationnement.”
Les loyers grimpent, descendons dans la rue !
À Bruxelles, la crise du logement frappe de plus en plus durement les plus pauvres mais aussi les classes moyennes.
Le 25 mai, plusieurs organisations bruxelloises appellent à manifester pour demander la mise en oeuvre urgente de solutions telles que la construction massive de logements publics, notamment sociaux, et l’encadrement des loyers sur le marché privé.
Afin de porter cette parole dans l’espace public, avec détermination et bonne humeur, nous mettrons en scène le parcours du combattant auquel se confrontent nombre de Bruxellois en recherche d’un logement : la disparité entre l’offre et la demande, les listes d’attente, les obstacles et les discriminations, et bien sûr les loyers trop chers...
N'hésitez pas à amener avec vous un bibelot ou tout autre ustensile d'intérieur. Et rassurez-vous, la manifestation n'aura rien de sportif : à l'image de la vitesse actuelle de construction des logements publics à Bruxelles, le marathon sera lent !
Rendez-vous le samedi 25 mai à 14h sur la place Rouppe
Télécharger : l'affiche | le flyer
Plus d’info : http://www.woning-marathon-logement.be/les-loyers-grimpent-descendons-dans-la-rue/ | Facebook
À l'initiative de : Brusselse raad voor het leefmilieu, CSC-Bruxelles, Equipes Populaires-Bruxelles, FEBUL, Inter-Environnement Bruxelles, Ligue des droits de l'homme, MOC-Bruxelles.
Avec le soutien de : Bonnevie, Chez nous - Bij ons, Rassemblement bruxellois pour le Droit à l'Habitat, Syndicat des locataires, Union des Locataires du Quartier Nord, Union des Locataires d'Anderlecht-Cureghem,…
Cher Bruxellois, Cher membre du Bral, Cher sympathisant du Bral,
Affirmer que Bruxelles doit relever d’importants défis revient à enfoncer des portes ouvertes. Que pouvons-nous y faire ? Dans la perspective des élections régionales, le moment est aujourd’hui venu de remettre notre propre rôle en question. Que voulons-nous réaliser dans les 5 années à venir ? Sous quels aspects Bruxelles doit-elle changer ?
En qualité d’association représentant la société civile bruxelloise et des groupes de riverains, nous voulons nous fixer des objectifs audacieux mais réalistes afin d’être prêts à nous retrousser les manches le moment venu. *
Le Bral veut que sa vision de la mobilité à Bruxelles, de l’aménagement du territoire et de l’environnement se retrouve autant que possible dans la politique menée. C’est la raison pour laquelle nous nous attelons aujourd’hui à l’élaboration de notre planning pluriannuel pour 2014-2018.
Chaque jour, nous prêtons l’oreille à ce que vous dites, chers Bruxellois engagés, mais nous aimerions entendre votre avis de vive voix. N’hésitez pas à nous rejoindre pour une discussion à bâtons rompus, une conversation, un verre et un délicieux repas lors de notre prochain atelier, « Bral in en voor Brussel 2018 ».
L’équipe du Bral a besoin de votre inspiration, de votre feed-back et de votre expérience !
**** La soirée se déroulera essentiellement en Néerlandais, vous pourrez évidemment parler votre propre langue, mais une connaissance de base du Néerlandais est néanmoins nécessaire pour le bon déroulement de la soirée *****
vendredi 21/6 – de 16h à 21h
Au programme :
- Qu’avons-nous réalisé au cours de la période 2009-2013 ? Où le Bral se positionne-t-il à Bruxelles?
- Quels sont les grands défis qui attendent Bruxelles dans les années à venir ? Quels sont les grands défis pour le Bral ? Où se situent les priorités ? Où et comment faire la différence ?
Avec qui ? Tous les membres et autres sympathisants du BRAL, ainsi que l’équipe et les administrateurs du BRAL.
L’avenir de Bruxelles vous préoccupe ? Estimez-vous que le Bral est sur la bonne ou la mauvaise voie ? Souhaitez-vous nous le dire de vive voix ? Avez-vous un conseil à nous donner ? Avez-vous des idées intéressantes pour une action à mener dans les prochaines années ? D’après vous, où le Bral peut-il et doit-il faire la différence ? Venez-vous exprimer ! Nous serons heureux de vous rencontrer !
* La soirée se déroulera essentiellement en Néerlandais, vous pourrez évidemment parler votre propre langue, mais une connaissance de base du Néerlandais est néanmoins nécessaire pour le bon déroulement de la soirée.
En pratique :
· Vous souhaitez des explications supplémentaires sur la méthode ? Envoyez un e-mail en indiquant en objet « Merci de m'envoyer des informations sur le BRAL pour Bruxelles 2018 » à An ou appelez-la au 02 217 56 33.
· Les ateliers se tiennent au Seniorencentrum-Brussel (centre des seniors, l’avenir de notre ville se forge partout !), à côté des bureaux du BRAL, place du Samedi 6, 1000 Bruxelles.
· Nous préférerons que vous assistez à l’ensemble de la séance, de 16 h à 21 h, mais si vous ne pouvez vraiment pas arriver à temps ou rester jusqu’au bout, faites-le savoir à An : an@bralvzw.be ou 02 271 56 33.
· Nous prévoyons un délicieux petit repas et des boissons !
Dans l’espoir de vous rencontrer le 21 juin,
L’équipe du BRAL
An (coordinatrice), Steyn, Piet, Joost, Hilde, Joost, Jeroen, Muriel, Ingrid et Marianne
Et les administrateurs du BRAL – Sarah (présidente), Thierry, Jean-Pol, Sofie, Lewis et Gaëtan.
Anspach… Le boulevard traversant l’hyper-centre de Bruxelles évoque beaucoup d’associations: frontière entre est et ouest, mur, autoroute urbaine. Grandeur perdue et nuisance sonore. Artère, pour le trafic routier. Et axe commerçant, plein de magasins sombres. C’est ce qu’en pensent beaucoup de gens.
Pourquoi n’entend-on jamais parler d’Anspach dans d’autres termes ? Pourquoi pas de mots comme ‘promenade’, ‘flâner’, ‘un petit banc au soleil’ sur des ‘places vivantes’ ? Pourquoi les automobilistes font l’association entre Anspach et ‘artère’ alors que ce lien avec le sang et le coeur disparaissent une fois qu’ils ont quitté leur voiture ?
Téléchargez la publication sur les boulevards centraux de Bruxelles ici!
Avec l’appel à idées ParcAnspachPark, l’asbl Bral et ses partenaires veulent stimuler les gens à imaginer ce boulevard symbolique différement. Pour ne pas le voir que comme voie de transport mais comme un espace public où on peut se promener, faire les magasins, se rencontrer. Un boulevard pour vivre au ‘coeur de Bruxelles’. La Ville de Bruxelles doit montrer l’ambition qu’on attend d’une capitale. Elle doit montrer le bon exemple et commencer par la transformation de notre espace public en véritable espace de vie.
En mettant la notion de ‘Parc’ dans le titre, nous voulons donner un autre signal : il nous faut de la verdure pour vivre. Et qu’idéalement, un espace de…vie est un espace vert. Parce que le vert nous apporte le calme et accroît notre bien-être.
Seize groupes, amateurs et professionnels, du quartier ou d’ailleurs, ont répondu à notre appel et nous ont fait parvenir leur vision sur le ‘Parc Anspach’. Il s’agit de projets avec beaucoup d’imagination, de savoir-faire et d’attention pour le détail. Il est surprenant que certaines idées reviennent aussi souvent. Cette publication donne un aperçu des projets et des leçons à apprendre.
À tous ceux qui ont participé à cet appel, merci pour votre motivation et créativité. Nous sommes persuadés que votre travail a fait évoluer la conception du boulevard, que Anspach et tous les espaces publics changeront grâce à vous. Pas pour être plus chics ou plus prestigieux, mais plus humains, avec une meilleure qualité de vie pour tout le monde autant pour ceux qui y habitent déjà que ceux qui visiteront.…
Sarah Hollander,
présidente du Bral
Les jeunes du centre-ville connaissent bien le quartier et ses besoins. Si le boulevard Anspach est transformé, ces jeunes en seront les usagers. Ils seraient heureux de jouir d’un parc sur le boulevard Anspach. Mais à quoi ressemble le parc Anspach dans les rêves de ces jeunes ? Un piano géant, des arbres de fruit, un étang, des tables de ping pong... Nous vous proposons d’aller faire un petit tour dans leur imaginaire pour répondre à cette question dans l'annexe ci-dessous.
La platform Jeunes Natuurlijk est coordonnée par Good Planet asbl. Voir http://www.jeunesnatuurlijk.be/nl/intro.htm & http://www.jncarte.be
Pour la troisième fois déjà, Bral lance l’appel à projet ‘8m² pour tous’. Pour cette édition-ci Bral collaborera avec le projet dreamStart, une initiative émanant de microStart qui soutient des micro-entrepreneurs n’ayant pas accès aux crédits bancaires classiques.
Par cet appel à projet Bral tient à démontrer que l’espace public vaut bien plus que de servir uniquement et simplement de place de parking aux voitures, et peut notamment remplir une fonction sociale mais aussi économique …
Par le biais de cette édition spéciale de l’appel à projet, Bral et MicroStart offrent l’opportunité à de jeunes entrepreneurs en herbe de tester leur micro-entreprise sur un espace de parking de 8m².
Bral et microStart partent du constat qu’un espace public attrayant et la proximité d’une activité commerciale dynamique sont des conditions essentielles pour garantir la qualité de vie d’une ville. En outre, la proximité garantit une meilleure mobilité : quand un commerce ou un magasin se situent dans le quartier cela encourage les gens à se déplacer à pied ou en vélo plutôt qu’en voiture.
Hélas, les loyers et les prix exhorbitants au m² des locaux commerciaux entravent sérieusement la rentabilité des petits commerces à Bruxelles et représentent une pression d’autant plus forte pour les entrepreneurs débutant leur petit commerce. Pour eux, cela peut constituer un obstacle quasi insurmontable.
Utiliser les m² d’espace public disponible pour mettre en selle les commerçants et entrepreneurs locaux débutants au lieu de les investir comme place de parking peut, selon Bral, contribuer à diminuer le trafic et à augmenter la qualité de vie de la ville.
Bral veut également souligner que le nombre de clients utilisant la voiture est souvent largement surestimé par les commerçants. Une enquête commandée par la Région de Bruxelles Capitale en 2010 révèle que les commerçants estiment que 48% de leur clientèle se déplacent en voiture alors qu’un sondage auprès de ces clients montre qu’il ne s’agit seulement de 18%. Les commerçants pensent aussi que 62% de leurs clients voient le fait de garer leur voiture comme un problème et que 52% d’entre eux trouvent les tarifs trop chers, alors que l’enquête révèle que seul 9% y voient un problème et 6,5% trouvent les tarifs trop chers. Bral nous rappelle chaque année que 35% des familles bruxelloises ne possède pas de voiture.
D’après Bral, c’est une erreur de pousser les commerçants locaux à s’engager dans la concurrence avec les centres commerciaux en périphérie sur base de l’idée que la disponibilité des places de parking améliorera la vente. Pour soutenir le commerce local c’est au gouvernement de viser à garder les prix des espaces commerciaux abordables et ceci en élaborant une politique de gestion du sol ambitieuse et dynamique.
Contact
Si vous êtes sur le point de vous lancer à Bruxelles mais ne trouvez pas d’espace approprié ni le financement pour le faire, une adresse : www.dreamstart.microstart.be
Ou prenez contact avec Ludo Moyersoen de Microstart par mail : ludo.moyersoen@microstart.be
Si vous voulez participer sans vous insérer dans le trajet d’accompagnement de Microstart, prenez contact avec Jeroen Verhoeven du Bral vzw par mail Jeroen@bralvzw.be
Pour la troisième fois déjà, Bral lance l’appel à projet ‘8m² pour tous’. Pour cette édition-ci Bral collaborera avec le projet dreamStart, une initiative émanant de microStart qui soutient des micro-entrepreneurs n’ayant pas accès aux crédits bancaires classiques. Par cet appel à projet Bral tient à démontrer que l’espace public vaut bien plus que de servir uniquement et simplement de place de parking aux voitures, et peut notamment remplir une fonction sociale mais aussi économique …
Par le biais de cette édition spéciale de l’appel à projet, Bral et MicroStart offrent l’opportunité à de jeunes entrepreneurs en herbe de tester leur micro-entreprise sur un espace de parking de 8m².
Bral et microStart partent du constat qu’un espace public attrayant et la proximité d’une activité commerciale dynamique sont des conditions essentielles pour garantir la qualité de vie d’une ville. En outre, la proximité garantit une meilleure mobilité : quand un commerce ou un magasin se situent dans le quartier cela encourage les gens à se déplacer à pied ou en vélo plutôt qu’en voiture.
Hélas, les loyers et les prix exhorbitants au m² des locaux commerciaux entravent sérieusement la rentabilité des petits commerces à Bruxelles et représentent une pression d’autant plus forte pour les entrepreneurs débutant leur petit commerce. Pour eux, cela peut constituer un obstacle quasi insurmontable.
Utiliser les m² d’espace public disponible pour mettre en selle les commerçants et entrepreneurs locaux débutants au lieu de les investir comme place de parking peut, selon Bral, contribuer à diminuer le trafic et à augmenter la qualité de vie de la ville.
Bral veut également souligner que le nombre de clients utilisant la voiture est souvent largement surestimé par les commerçants. Une enquête commandée par la Région de Bruxelles Capitale en 2010 révèle que les commerçants estiment que 48% de leur clientèle se déplacent en voiture alors qu’un sondage auprès de ces clients montre qu’il ne s’agit seulement de 18%. Les commerçants pensent aussi que 62% de leurs clients voient le fait de garer leur voiture comme un problème et que 52% d’entre eux trouvent les tarifs trop chers, alors que l’enquête révèle que seul 9% y voient un problème et 6,5% trouvent les tarifs trop chers. Bral nous rappelle chaque année que 35% des familles bruxelloises ne possède pas de voiture.
D’après Bral, c’est une erreur de pousser les commerçants locaux à s’engager dans la concurrence avec les centres commerciaux en périphérie sur base de l’idée que la disponibilité des places de parking améliorera la vente. Pour soutenir le commerce local c’est au gouvernement de viser à garder les prix des espaces commerciaux abordables et ceci en élaborant une politique de gestion du sol ambitieuse et dynamique.
VOIR TOUT LES PROJETS 8m² ICI (googlemaps):
Plus d' info
Si vous êtes sur le point de vous lancer à Bruxelles mais ne trouvez pas d’espace approprié ni le financement pour le faire, une adresse : www.dreamstart.microstart.be
Ou prenez contact avec Ludo Moyersoen de Microstart par mail : ludo.moyersoen@microstart.be
Si vous voulez participer sans vous insérer dans le trajet d’accompagnement de Microstart, prenez contact avec Jeroen Verhoeven du Bral vzw par mail jeroen@bralvzw.be
Frederik Serroen et Julien Tregarot ont étudié le phénomène de l’inoccupation d’espaces bâtis dans Bruxelles et ses alentours ainsi que les stratégies utilisées ailleurs pour lutter contre celui-ci. Ils en ont tiré des enseignements pour la capitale belge.
Une rapide addition des surfaces de patrimoine vacant (maisons, appartements, bureaux, ateliers et dépôts, étages au-dessus d’un rez commercial, etc.) donne un total d’environ quatre millions de mètres carrés d’espaces inoccupés et sous-exploités. Une approche créative de ces espaces constituerait dès lors une des clés pour gérer l’essor démographique à venir.
Des évolutions positives
Fort heureusement, on assiste depuis quelques années déjà à une recrudescence de l’intérêt porté à la réaffectation des bâtiments inoccupés ou sous-exploités. Des efforts sont consentis en vue de réduire le trop-plein de bureaux et d’en convertir une partie en logements. Une réflexion est également menée sur la mixité du développement des zones qui étaient jusqu’à présent réservées à l’activité économique. En parallèle, des expérimentations concernant de nouvelles formes de maîtrise d’ouvrage (le Community Land Trust par exemple) sont mises en place.
Une autre évolution peut être résumée sous l’appellation « habitat groupé » : des personnes décident d’habiter ensemble et de partager des équipements collectifs présentant de nombreux avantages susceptibles de compenser l’envie d’un logement individuel. Par ailleurs, la recherche de solutions collectives favorise également une utilisation écologique et parcimonieuse de l’espace et une plus grande implication de l’utilisateur, elle renforce le tissu social et permet, dans la plupart des cas, de réaliser des économies.
Utilisation collective des bâtiments inoccupés
Il est évident que tout espace inoccupé au sein d’une zone bâtie représente un potentiel constructif dont il convient de tirer profit avant d’investir de nouveaux espaces en périphérie de la zone. Cet aspect revêt une certaine importance dans le cadre d’une politique d’utilisation durable de l’espace. Les bâtiments vides sont généralement d’un type qui ne convient pas à l’habitat traditionnel (trop profond, trop haut, trop grand, etc.). Une recherche architecturale montre toutefois que nous pouvons exploiter l’inoccupation structurelle de manière créative et innovante pour introduire des solutions alternatives de logement.
Mais pour y parvenir, nous devons nous mettre en quête d’endroits revêtant un intérêt unique au sein de la métropole bruxelloise et comprenant de surcroît un certain type de bâtiments inoccupés : (étages surplombant un rez commercial, ateliers et dépôts, bureaux, bâtiments publics inoccupés ou fermes agricoles dans la zone non urbanisée entourant Bruxelles). Ces lieux ont besoin d’un « coup de pouce », et peuvent servir d’exemple à des zones confrontées à des défis semblables, ils sont donc à même d’infléchir la tendance dans la production de logement à Bruxelles. La rue Neuve en est probablement l’exemple le plus célèbre, mais on peut également mentionner le Business Park de Diegem ou l’île d’Aa à Anderlecht (voir illustrations).
'Eiland van Aa' à Anderlecht et 'NDSM-werf' à Amsterdam. © Bewoonbaar verklaard
La réutilisation d’infrastructures inoccupées par le biais d’un programme de logement collectif est par définition une forme de construction flexible et modulable. L’approche proposée pourrait déboucher sur une offre complémentaire en logements financièrement abordables et permettre de répondre aux desiderata de logements individuels en réduisant les charges et les coûts pour la société.
Entre rêve et réalité
Les récentes initiatives de la Région de Bruxelles-Capitale – cellule régionale « Logements inoccupés », professionnalisation des agences immobilières sociales, contrats d’occupation temporaire, etc. – constituent un pas dans la bonne direction. La mise en œuvre de ces mesures n’en est toutefois qu’à l’état embryonnaire, et l’on est en droit de se demander si elles suffiront. En effet, la politique d’aménagement du territoire connaît principalement deux niveaux : le régional, qui définit les grandes lignes de l’aménagement du territoire dans le plan de développement et d’affectation du sol, et le communal, qui gère l’application des dispositions et réglementations en matière de construction. Si ces deux niveaux pouvaient se concerter davantage, des perspectives d’avenir s’ouvriraient et des programmes urbains plus cohérents pourraient voir le jour. La mise en place d’une régie adaptée est nécessaire.
Dans les projets de rénovation urbaine de petite et de grande envergure, le développement de formes d’habitat collectif en mode de production à part entière constitue un terrain inexploité. Il est évident que les prix devront rester abordables au moment de concrétiser l’approche proposée. Il conviendra de cibler différents profils socioéconomiques grâce à une offre diversifiée en logements (taille, organisation) et en constructions qui permettront une multitude de formes d’utilisation et de propriété. Les conditions de base sont tellement spécifiques que l’intervention d’intermédiaires comme celle d’une équipe motivée de fonctionnaires des services de l’urbanisme, d’une régie communale autonome ou d’une société de logement dynamique s’avère essentielle.
Les projets de rénovation urbaine à Bruxelles doivent trouver une résonance dans l’expérience et la méthode de travail d’autres grandes villes européennes. L’approche de l’Agentur für Baugemeinschaften à Hambourg, du Baulückenmanagement à Berlin, de la Bouwblokkenteam à Anvers et des projets « klushuizen » ou « samen verbouwen » à Rotterdam constituent certainement des sources d’inspiration à prendre en considération.
La majorité des terrains et bâtiments appartiennent à des particuliers auxquels la Région ou la commune doivent s’adresser. Grâce à des quotas de « bâtiments groupés » (cf. logements sociaux), à un fonds réservé aux communes pour permettre une offre de sites abordables ou à des charges d’urbanisme, le gouvernement sera en mesure, plus qu’aujourd’hui, de jouer son rôle sur le terrain.
La transformation de bâtiments inoccupés et sous-exploités n’est évidemment pas envisageable partout, mais elle est possible dans un nombre de cas plus élevé qu’on ne pourrait le penser. Elément clé du développement du logement collectif dans un projet d’urbanisme ou d’habitat, ces opportunités peuvent aider à créer un nouveau marché du logement. Pourtant, il est globalement peu question de ce potentiel dans le discours de planification concernant Bruxelles. Un plan d’avenir pour la capitale doit aujourd’hui comprendre une stratégie ainsi que des instruments utilisables afin de piloter la future urbanisation à court terme.
Le présent article et l'étude correspondante entendent alimenter le débat et la dynamique qui seront nécessaires à cet effet.
Frederik Serroen, Julien Tregarot (étudiants du master SteR* (Erasmus Hogeschool Brussel))
Het verenigingsleven speelt een belangrijke rol in het leven van heel wat Vlamingen. Maar heeft het middenveld nog iets te zeggen over de samenleving waarin wij leven? De Verenigde Verenigingen richtte een Werktank Middenveld op en hield een verkenning langsheen bedreigingen en opportuniteiten.
Het middenveld in Vlaanderen is een bonte verzameling van verenigingen die groepen, meningen en belangen vertegenwoordigen. Ze ontstaan omdat burgers zich vrijwillig verenigen om een hoger doel of belang te realiseren. Natuurpunt verenigt bijvoorbeeld mensen die zich inzetten voor natuurbehoud; ensembles of groepen die vocale muziek brengen kunnen zich aansluiten bij Koor & Stem, en de vakbond verdedigt de belangen van de werknemers.
Deze verenigingen vormen traditioneel een brug tussen burger en overheid. Middenveldorganisaties geven een stem aan de achterban en werken actief mee aan de totstandkoming van beleid. Zo zetelt Natuurpunt in de Milieu- en Natuurraad van Vlaanderen en is het Forum voor Amateurkunsten betrokken bij de totstandkoming van cultuurbeleid.
Een gevoel van onbehagen waait door het middenveld
Welnu, deze verenigingen worden vandaag geconfronteerd met een aantal bedreigingen. Traditioneel vertrekt dit middenveld vanuit de burger en positioneert het zich tussen markt en overheid. Deze verenigingen vertrekken vanuit maatschappelijke waarden en missies, eerder dan vanuit politieke motieven of winstgedrevenheid. Ze zorgen voor sociale ontmoeting, cohesie en democratische betrokkenheid. Daarnaast laten veel verenigingen een kritische stem horen in het maatschappelijke en politieke debat, of werkten ze door de jaren heen aan maatschappelijke dienstverlening. Deze laatste twee rollen komen meer en meer in de tang van markt en overheid.
De regelgeving waar verenigingen en vrijwilligers mee geconfronteerd worden neemt explosief toe. Veel verenigingen werken deels met overheidsmiddelen en moeten zich daarom soms tot in de kleinste details verantwoorden. Dit zorgt voor administratieve last en leidt de aandacht af van de basiswerking. Het lijkt haast alsof de overheid het middenveld niet meer vertrouwt.
Het wordt ook steeds moeilijker om een kritische stem te laten horen. Neem bijvoorbeeld actievoeren. Rechtszaken worden aangespannen tegen ludieke acties, een staking wordt met een kortgeding ingedamd of Villanella, een Antwerps kunsthuis voor jongeren, krijgt een GAS-boete voor haar protest tegen GAS-boetes. Deze inperkingen herleiden burgerschap tot het slaafs volgen van wetten en regels, beknotten grondrechten als vrije meningsuiting en doen creativiteit die ontstaat vanuit burgerlijke ongehoorzaamheid verdampen als sneeuw voor de zon. Sois sociable et tais-toi lijkt wel het motto.
Omgekeerde wereld
Besparingen, groei, efficiënt werken en begrotingsdiscipline domineren elke maatschappelijke discussie. Ook het middenveld ontsnapt daar niet aan. Dat verenigingen zorgen voor sociale cohesie, vrijwilligerswerk en democratisch burgerschap wordt niet meegerekend in het Bruto Binnenlands Product. Ondanks het feit dat de inkomsten van sociaal-culturele verenigingen voor minder dan de helft uit subsidies komen, leeft toch de perceptie van een overgesubsidieerd verenigingsleven. Hoeveel maatschappelijke meerwaarde moeten we nog creëren om serieus genomen te worden?
Die besparingslogica legt voornamelijk een zware druk op een maatschappelijke dienstverlening, waar heel wat organisaties sterk op bouwden. Waarom moet het ziekenfonds de ziekteverzekering organiseren, en Natuurpunt de natuurgebieden beheren? Nochtans bevestigen ledenpeilingen en onderzoek keer op keer dat noch markt noch overheid deze diensten aan lagere kostprijs kunnen aanbieden. Bovendien dreigt een potentiële ‘vermarkting’ ook de waardengedrevenheid van de dienstverlening onder druk te zetten. U zou als private aanbieder toch ook vooral geïnteresseerd zijn in dat deel van de koek die het meeste winst kan opbrengen? Als ziekteverzekeraar voornamelijk de bevolkingsgroep tussen 18 en 40 jaar onder je hoede nemen bijvoorbeeld. Uitgangspunten als toegankelijkheid, solidariteit en universaliteit komen al snel onder druk te staan.
Een warme oproep
Genoeg aangeklaagd. Wat kunnen we hier vanuit de verenigingen samen als middenveld aan doen?
In de eerste plaats dienen we in dialoog te gaan met beleidsmakers en maatschappelijke actoren. Uit de ‘thinks & drinks’ die De Verenigde Verenigingen met partijvoorzitters, fractieleiders, parlementsleden en ministers organiseert, blijkt dat een aantal eigenheden van het middenveld in gedachten wat ondergesneeuwd zijn geraakt. Elkaar naar waarde schatten en wederzijdse erkenning en respect kweken is al een begin om aan zaken zoals overregulering te werken.
Ten tweede moet het middenveld haar positie terug opeisen. Het middenveld zal niet alleen aaibaar of participatief zijn maar ook kritisch. Die kritische stem vloeit vaak voort uit verontwaardiging. Als De Morgen op zaterdag 8 februari een kaart publiceert met een bloedrode Brusselse ring, vergeven van het fijnstof, dan gaat dat over de gezondheid van onze kinderen. Als uit onderzoek blijkt dat één op drie zieke leraars thuis zit door psychische problemen (stress, burn-out, ...), moeten we ons vragen stellen over de verschroeiende prestatiemaatschappij waarin we leven. Als de gemiddelde jeugdwerkloosheid van de afgelopen tien jaar in Brussel afklokt op 35 procent, is dat onaanvaardbaar.
Door maatschappelijke uitdagingen, verontwaardiging én thema’s te politiseren onstaat er een scherp maatschappelijk debat waaruit duidelijke keuzes moeten worden gedestilleerd. Deze politisering is best zo opgebouwd dat er van onderuit een beweging op gang komt. Zo slaagde Pic Nic the Streets in Brussel er in om het centrum verkeersvrij te maken.
Positief discours
Tot slot, en misschien is dat wel het belangrijkste, zetten we ons gezamenlijk gevoel van onbehagen en verontwaardiging om in een gezamenlijk engagement voor een hernieuwd en positief maatschappelijk discours. Dit onbehagen is gebaseerd op een gevoel dat onze samenleving steeds harder en kouder wordt.
Dit is met andere woorden een pleidooi voor een vernieuwd verhaal, waarin de kracht van het verenigingsleven speelt. Een positief verhaal dat vertrekt vanuit het geluid van mensen en verenigingen die dagelijks ijveren voor een samenleving waarin ‘hart boven hard’ gaat. Want enkel in zo’n samenleving is op lange termijn de welvaart, het welzijn en vooral het geluk van de mensen vandaag én morgen verzekerd.
Anton Schuurmans
Projectcoördinator De Verenigde Verenigingen
Comment rendre son quartier plus viable et plus vivable, en un mot plus "durable"?
En mettant en œuvre des projets avec ses voisins bien sûr! Mais aussi avec l’école, le centre culturel, les commerçants, la Commune, l’association du coin etc…Car la solution aux problèmes environnementaux, sociaux et économique est forcément collective!
L’appel à projets "Quartiers durables citoyens" vise à soutenir, accompagner et valoriser ces initiatives citoyennes collectives durables à l’échelle des quartiers.
Dans les Quartiers durables citoyens, les habitants et usagers du quartier apprennent à travailler (mais aussi passer de bons moments!) ensemble pour mener des projets autour de plusieurs enjeux: économiser l’énergie, diminuer et valoriser les déchets, se déplacer autrement, développer et préserver la biodiversité, mieux réfléchir l’utilisation de l'espace public, valoriser le patrimoine naturel, renforcer la cohésion sociale et la solidarité,…
Les quartiers lauréats bénéficient d’un dispositif d’appui méthodologique, technique et financier afin de les accompagner dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs projets.
» Depuis 2008, de nombreux quartiers sont devenus des Quartiers durables citoyens.
» La vidéo des Quartiers durables citoyens
» Les actualités des Quartiers durables citoyens sur le site du le site du Réseau des Quartiers durables
Les expériences, les apprentissages et les bonnes pratiques pour l’appel à projets quartiers durables ont été capitalisés dans un vade-mecum.
Le vade-mecum s’adresse, en premier lieu, aux quartiers sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets de Quartiers durables, afin d’éclairer leur processus d’élaboration de projet. Mais il intéresse aussi tout quartier qui souhaite lancer une dynamique de durabilité urbaine.
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