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Het Punt vzw - Steunpunt Vrijwilligerswerk Brussel présente 'Vollenbak Volontaire'

​Le 5 décembre, Journée Internationale du Volontariat, se tient cette année sous le signe des innombrables initiatives de bruxellois. Toutes sont des événements, projets et collectifs rassemblant des gens et contribuant à la durabilité d’un Bruxelles où il fait bon vivre ! 

Permets à ton initiative de bénéficier d’un accompagnement gratuitement et professionnel d’une durée d’un an.

Comment ça marche ? Infos et critères de participation.

Fais la promotion de ton initiative sur le site web dès maintenant et à Muntpunt le 5 décembre.

BRAL est un mouvement urbain qui se bat en faveur d’un Bruxelles durable. Dans le cadre de son activité de développement urbain, Bral mise sur une urbanisation sociale et écologique, étayée par une forte participation des riverains. Nous formulons des avis au politique, sommes présents sur le terrain et collaborons avec des Bruxellois ainsi que d’autres associations.

Description de la fonction                 

Vous faites partie d’une petite équipe aussi sympathique qu’enthousiaste. En collaboration avec vos collègues, des membres et des administrateurs du Bral, vous défendez et développez la vision que notre association porte sur l’urbanisme et l’aménagement du territoire.

Vous informez, soutenez et mobilisez des Bruxellois, des groupes de riverains et des partenaires dans le but d’améliorer la qualité des projets urbains et de quartier au centre-ville et alentours (Tour & Taxis, Schaerbeek-Formation, Heysel, quartier européen, zone du canal, région métropolitaine, etc.).

Vous conseillez le gouvernement de manière constructive et assertive en vue d’une urbanisation transversale et participative de qualité.

Missions                                                                                               

  • Soutenir et sensibiliser les riverains à une urbanisation de qualité et à une participation fructueuse
  • Démarrer et cultiver des collaborations – en votre qualité de collaborateur urbanistique, vous discutez avec des personnes de tous horizons : habitants de différents quartiers, autres associations et groupes d’intérêts, politiques, experts, etc.
  • Concevoir une stratégie et un discours de lobbying
  • Analyser les textes politiques et formuler un point de vue ambitieux réalisable

 

Qualités exigées          

  • Vous êtes passionné(e) par Bruxelles, vous comprenez la manière dont la ville se développe et vous y habitez de préférence.
  • Par votre formation, votre engagement ou votre expérience, vous êtes sensibilisé(e) aux défis d’une urbanisation durable.
  • Vous êtes familiarisé(e) avec les projets bruxellois et leur mise en œuvre.
  • Vous avez l’esprit d’initiative et une réflexion stratégique.
  • Vous aimez travailler de manière autonome mais fonctionnez aussi au sein d’une équipe.
  • Vous vous intéressez à l’opinion d’autres personnes et à la manière dont elles se forgent cette opinion.
  • Vous pensez, parlez et écrivez aussi bien en néerlandais qu’en français, la maîtrise de l’anglais constitue un atout important.
  • Vous parlez et rédigez avec aisance.
  • Vous avez de l’expérience dans l’organisation d’actions et d’événements.
  • Vous faites preuve de créativité dans l’utilisation des divers canaux de communication (texte, image, vidéo, médias sociaux, etc.).

 

Notre offre

  • Un travail motivant et varié
  • Une véritable latitude pour étoffer votre réseau personnel
  • Une liberté d’initiative et la possibilité de laisser parler votre créativité
  • Du respect pour l’équilibre entre travail et vie privée
  • Des horaires de travail flexibles avec des rencontres prévues régulièrement en soirée et plus sporadiquement le week-end
  • Un contrat à durée indéterminée, à temps plein ou à temps partiel (au moins 80 % d’un ETP)
  • Un salaire conforme aux barèmes du secteur socioculturel (B1c de la CP 329.01), toute ancienneté pertinente sera prise en compte
  • Le remboursement des trajets travail-domicile en transport en commun ou une indemnité vélo

 

Intéressé(e) ?         

Envoyez votre CV accompagné d’une lettre de motivation pour le 4 novembre 2016 au plus tard.

par e-mail : an@bral.brussels

par courrier : An Descheemaeker (coordinatrice), BRAL, place du Samedi 13, 1000 Bruxelles

Des questions ?

Contactez An Descheemaeker (coordinatrice BRAL) : an@bral.brussels ou 02 217 56 33

Brussels Studies fête ses 10 ans. Retour sur les publications phares et discussions avec les auteurs.

Toujours le vendredi/ altijd op vrijdag, 10:00-12:00, Maison des Cultures Molenbeek (Rue Mommaertstraat 4, 1080 BXL)

Jeudi, le 24/11, de 12h30 à 13h30, nous vous invitions à une visite guidée par Roeland Dudal van Architecture Workroom Brussels (AWB) à l'expo 'A good city has industry'.

Intéressé(e)? Inscrivez-vous info@bral.brussels (+ nombre de personnes).

Rendez-vous à 12h20 à l’entrée principale de BOZAR.

À bientôt. 

Mesurer la pollution de l’air et ses effets est une demande fréquente des Bruxellois, mais les moyens scientifiques de la Région restent limités.  De par le monde, différentes initiatives apparaissent pour développer un “smart meter” de la pollution de l’air, sous contrôle citoyen.  Le Bral s’est penché sur la question lors d’une table ronde d’experts et porteurs de technologies: évaluons la validité scientifique des appareils utiles à la “citizen science”, et leurs avantages mobilisateurs.

En connaissons-nous assez sur l’air que nous respirons?  Au Bral, nos membres et les groupes citoyens rencontrés se soucient de la toxicité de l’air, mais reçoivent une information complexe, spécialisée, et très peu vulgarisée.  Dans leur vécu ou pour leur famille, ils souhaitent connaître leur exposition quotidienne aux polluants dangereux, comme le NO2 et les microparticules, entre autres.

Connaître des valeurs moyennes régionales et s’inquiéter lorsque les seuils d’alerte sont atteints, ça n’est pas suffisant pour nourrir la réflexion, apprendre à éviter la pollution, et finalement réclamer un changement sociétal pour résoudre ce danger.  De plus, le NO2, par exemple, est un polluant très localisé près de sa source (à Bruxelles il semble que les trois quarts sont causés par le trafic auto).  Une collecte mobile de données mesurant l’exposition subjective des Bruxellois est donc une donnée essentielle pour compléter les données scientifiques très robustes offertes par les 11 stations fixes régionales.  Bruxelles Environnement mesure l’exposition personnelle par campagnes avec ses 8 appareils mobiles géolocalisés, dans le cadre du projet ExpAIR en collaboration avec le Bral.

Mais serait-il possible d’aller plus loin en confiant aux citoyens une “low-tech” mobilisée en nombre, parcourant tous les jours nos rues, nos écoles et lieux de vie pour monitorer la qualité de l’air respiré?  Le 18 novembre dernier, le Bral a organisé un double événement autour des mesures de qualité de l’air effectuées par les citoyens.

Centre ville, comme un air de changement

Ce soir-là, l’association a communiqué les résultats 2015 de l’enquête participative ExpAIR pour le centre ville.  Ils concernent l’exposition des habitants qui ont mesuré le Black Carbon, une microparticule 2.5µm issue de la combustion du diesel et du mazout, qui est étudié comme excellent traceur de la pollution automobile. Un focus a été fait sur l’évolution avant/après la piétonisation des boulevards centraux:

Sur Anspach et Bourse, la situation est globalement bien meilleure: amélioration de 35 à 55%, en considérant la contribution de fond de la pollution de l’air urbain. Les parties rues aboutissant au piétonnier ont généralement connu une amélioration de leur qualité de l’air.

Mais plusieurs rues composant le “mini-ring” (Empereur, Pacheco, Alexiens, Van Artevelde, Six-Jetons) et quelques rues adjacentes ont souffert d’une aggravation sensible de la pollution due report de trafic.

Les personnes présentes ont réagi avec une étonnante compréhension du phénomène, étant déjà sensibilisées par la problématique du report de trafic entre le mini-ring et la petite ceinture. Ils ont exprimé la nécessité d’un monitoring fin de la pollution localisée, ce qui donne du vent dans les voiles de la table-ronde tenue l’après-midi, en faveur d’une mesure participative de l’air. Enfin, les citoyens ont exprimé beaucoup d’inquiétudes sur la valeur des mesures actuelles du Plan Régional Air-Climat-Énergie, et des effets attendus sur le dioxyde d’azote en particulier de sa mesure-phare, la Low Emission Zone.

Les résultats des mesures des polluants toxiques de l’air du centre-ville, et le comparatif avant-après l’instauration du piétonnier, peuvent être consultés sous ce lien. Un rapport général sur la qualité de l'air du Pentagone est disponible sous ce lien.

Smart-citizen Air Quality Meter?

Le dispositif ExpAIR, utilisé par Bruxelles Environnement en partenariat avec le Bral, fournit certes des données fiables et très utiles à émettre des recommandations environnementales aux Communes et à la Région; mais l’expérience montre qu’avec seulement 4 appareils de mesure, il est difficile d’obtenir un nombre de mesures suffisant pour couvrir un territoire pourtant réduit tel que le pentagone; or les citoyens demandent un monitoring rue par rue, et ceci pour l’ensemble du territoire régional.

De plus cette approche est assez peu interactive: pas d’affichage, traitement des données à posteriori et rapport de généralisation sur base annuelle, pas de carte interactive… au final peu d’informations récompensent le bénévole qui opère patiemment sa collecte de données.

En recherche d’un dispositif qui, en parallèle des données officielles, permettrait d’informer largement les citoyens au travers d’app mobiles et de cartographies en ligne, le Bral souhaitait jeter un regard vers l’avenir, pour explorer les possibilités de “citizen-science” via des “smart technologies” qui, un jour peut-être, permettront un monitoring permanent des données de pollution de l’air à Bruxelles.

Au Bral nous estimons qu’une telle collecte de données, impliquant des citoyens en nombre suffisant, constituerait un excellent levier de savoir et d’action collective pour sensibiliser et mobiliser les citoyens à large échelle, afin qu’ils puissent réclamer des mesures effectives qui limitent cette pollution.

Le Plan Air Climat Énergie adopté par la Région Bruxelloise en juin 2016 mentionne une majorité de mesures d’information et de sensibilisation. Au Bral, nous défendons que faire participer les citoyens à un monitoring dynamique et très largement communiqué, serait la meilleure manière de faire adhérer la populations aux mesures décisives qui restent à prendre pour protéger l’environnement et la santé de tous.

Présentations de la table ronde “A smart citizen Air Quality Meter?

  • Mot d’introduction: Céline Vanderborght (Smart City Manager CIRB) nous montre les possibilités offertes par le portique opendata de la Région bruxelloise
  • Sofie Van Bruystegem (City Mine(d)) focalise sur l’utilité d’inclure différents acteurs, dans leur projet de mesure participative Pacco-test (qualité de l’eau - Bruxelles)
  • Joris Van den Bossche (UA, VUB) explique la méthode participative de Curieuzeneuze, un projet de citizen-science qui a impliqué près de 2000 citoyens Anversois, début 2016
  • Martine Van Poppel (VITO) présente AirQmap, un projet comparable à ExpAIR initié par VITO pour la Région Flamande. VITO partage également son expérience de test en labo des différents capteurs et informe des points d’attention de ces technologies légères.
  • David Gillot (Communithings) fait part de son expérience de développeur de “Sense and The City”, solution de smart-monitoring mobile des polluants à l’usage des gestionnaires communaux (Ixelles, Anvers)
  • Laurent Pirotte (Greenfab) présente le “Smart Citizen Kit”, initiative de Barcelone qui s’internationalise entre différents fablabs, dont son équipe à Bruxelles.   le SCK est un sensor opensource en développement capable de mesurer et géolocaliser des données environnementales, comme la concentration du NO2 en un lieu.
  • Une autre initiative opensource, AirCasting.org (USA) est présentée avec une emphase sur ses finalités d’empowerment pour des communautés inquiètes pour leur environnement.
  • Yves Thomas (CIRB) conclut la séance en présentant les possibilités concrètes offertes par le portail régional d’open-data, afin de rendre accessible et de cartographier des datasets issus d’un “crowdsourcing” citoyen.

La salle était remplie de spectateurs, chercheurs, membres d’administrations, d’ONG ou encore quelques citoyens intéressés par la démarche de citizen-science au travers des smart-technologies.

Conclusions

Deux chercheuses de SMIT-VUB ont émis des conclusions orales en fin de la table ronde. Elles soulignent tout d’abord l’importance de mettre les différents partenaires (Etat, académiques, start-ups privées, groupes citoyens et fablabs, …) autour d’un projet, et de clarifier leurs attentes en toute transparence.  Après avoir bien évalué leur fiabilité, les mesures participatives et leur caractère subjectif devront être intelligemment extrapolés vers des rapports ayant une valeur scientifique généralisatrice.

Rêvons un peu: un traitement de ces flux de données permettra-t-il de nourrir une cartographie en temps réel des émissions polluantes?

Enfin, il nous semble qu’un tel dispositif peut avoir un effet potentiellement puissant de mobilisation et de prise de conscience large au sein de la population.  Cet apport décisif de “citizen science” peut encourager la prise de mesures politiques concrètes qui limiteront pollution, et assurer en même temps leur large acceptation auprès de toute la population.

L'alimentation durable est depuis des années un des thèmes prioritaires de la Région de Bruxelles-Capitale.

L'appel à projets s'adresse à toutes les associations actives en Région de Bruxelles-Capitale qui désirent mener un projet en rapport avec l'alimentation durable.

L'objectif de cet appel à projets vise à soutenir des initiatives dans le domaine de l'alimentation durable qui ont un lien direct avec des actions sur la stratégie Good Food. Le but étant que les projets touchent certains groupes cibles et abordent certains thèmes, considérés comme prioritaires pour la Région de Bruxelles-Capitale.

Avec cet appel à projets, Bruxelles Environnement veut soutenir un large éventail de projets: aussi bien les petits projets (à partir de 2.000 euros) que les projets de plus grande envergure, avec un maximum de 50.000 euros.

Vous trouverez la description complète de l'appel à projets et les conditions à remplir dans le document "Les modalités de l'appel à projets".

Depuis 2012, le Fablab de Barcelone développe le Smart Citizen Kit, un capteur de données environnementales opensource. Outre des données sur la qualité de l’air (concentrations en CO & NO2) cet objet connecté mesure le bruit, la luminosité, la température ainsi que le taux d’humidité toutes les minutes et publie ces données sur une plateforme web accessible en opendata. La nouvelle version (1.5), disponible début 2017 permettra d’étendre les mesures à d’autres paramètres (les particules fines, par exemple).

A Barcelone, Pristina et Amsterdam, des projets pilotes d’encapacitation citoyenne ont démarré début octobre 2016. Ces expériences sont suivies de près et documentées dans l’objectif de faciliter leur essaimage. C’est tout l’enjeu du projet Making-Sense.

Un premier point de mesure a été installé à Bruxelles par l’asbl greenfab.brussels il y a déjà quelques mois. Le Bral – mouvement urbain pour Bruxelles va acquérir 2 capteurs, Les deux asbl toruvent qu’il serait intéressant de multiplier les points de mesures bruxellois en impliquant des citoyens-acteurs de cette collecte de « citizen-science ». Il peut être intéressant de l’acquérir en groupe : comité de quartier, école, groupe de collègues, association locale, afin de s’informer collectivement de  l’état de notre environnement.

Le capteur coûte 200€ HTVA. Il comprend l’électronique, une batterie et le boitier. Les frais de port dépendront de la quantité commandée, c’et pourquoi Greenfab regroupe les commandes.

Si vous êtes intéressés par l’acquisition d’un tel capteur, contactez-nous dès à présent : info@greenfab.brussels ; Nous vous feront parvenir un formulaire de commande début 2017. AU plus nous serons nombreux au plus cette donnée AIR pourra être exploitée par des académiques, des citoyens et des activistes. Pour savoir, comprendre et agir pour rétablir notre droit à un air propre.

Contact BRAL: lievin@bral.brussels

 

Objectivons les besoins ! Soirée info avec: Alice Romainville, Docteur en géographie (IGEAT), Pierre Marissal, Metrolab. 

Brussel, 14 februari 2017 — Céline Fremault, Brussels Minister van Leefmilieu, heeft vandaag 32 burgerprojecten in het zonnetje gezet. Deze werden geselecteerd in het kader van de recente projectoproep van de stichting Be Planet. De projecten betreffen een wijde waaier aan thema’s: mobiliteit, energie, duurzame voeding, consumptie, biodiversiteit… Deze innovatieve projecten werken mee aan de ecologische verandering, maken het mogelijk reeds een glimp te zien van hetgeen een inclusieve, participatieve en milieubewuste economie is. 

 

Le BRAL est un mouvement urbain qui œuvre au développement durable de Bruxelles. Le lien entre la mobilité, la qualité de l’air et la santé est un point central de notre attention pour les années qui viennent. Nous nous investissons tant dans le conseil aux décideurs politiques qu’au travail de terrain en stimulant l’expression citoyenne sur ces enjeux. Nous collaborons avec d’autres Bruxellois et un réseau d’organisations et d’universités. N’hésitez pas à consulter notre site web.

Description de fonction

Comme collaborateur mobilité, vous êtes d’une part chargé(e) du projet Européen Looper (voir ci-dessous), d’autre part vous contribuez au travail structurel du BRAL en mobilité.

Dans le projet LOOPER, le BRAL vise, en collaboration avec la VUB, à lancer un processus de co-création où des citoyens (habitants et usagers) entrent en dialogue avec d’autres parties prenantes et pouvoirs publics afin d’améliorer la qualité de vie dans l’espace public concerné.

Vous êtes responsable du travail de sensibilisation communautaire local pour une recherche-action innovante (Living Lab) où les différentes parties prenantes mesurent les nuisances du trafic dans leur quartier, imaginent des solutions, proposent et mettent en œuvre des mesures concrètes dans l’espace public ; ils évaluent ensuite les changements, pour ensuite chercher à améliorer la situation durablement.

Au niveau du travail structurel en mobilité, vous contribuez au soutien des groupes d’habitants, à l’analyse des textes et plans politiques, et formulez avec eux des avis ; Pour nourrir nos positions vous pratiquez la concertation permanente avec nos membres et citoyens, organisations partenaires, pouvoirs publics, experts, etc.

Tâches                                                                         

Vous faites partie d’une petite équipe sympathique et motivée. En concertation et collaboration avec les autres collègues, vous devrez: 

  • informer, soutenir et mobiliser les Bruxellois, les groupes d’habitants, partenaires et dialoguez avec d’autres stakeholders ;
  • dans le cadre du projet Looper vous prenez en charge la mobilisation et la participation égale des différentes parties prenantes dans la recherche-action. Vous accordez une attention spécifique aux groupes plus précaires et vous veillez à ce que chaque voix soit entendue dans le processus de co-création ;
  • transmettre, discuter et approfondir la vision du BRAL en matière de mobilité ;
  • conseiller les pouvoirs publics de manière ingénieuse, proactive et assertive ;

 

Qualités requises 

  • vous pensez, parlez, écrivez et rêvez tant en Français qu’en Néerlandais. Fluency in English (readings, conversation) is an important asset. La connaissance, même partielle, d’une autre langue de notre société multiculturelle est un atout valorisé ;
  • vous avez une bonne expérience d’animation des groupes sur la terrain et un regard engagé sur cette pratique ; dans une approche d’émancipation,  d’éducation populaire, d’opbouwerk (travail social communautaire) ou d’empowerment (capacitation citoyenne) ou un parcours similaire, en milieu urbain ;
  • par votre formation, engagement et/ou expérience professionnelle, vous pouvez rassembler des personnes de profils et opinions différents dans un débat constructif qui envisage pragmatiquement la mobilité du futur ;
  • par votre formation, engagement et/ou expérience professionnelle, vous êtes en confiance avec le débat bruxellois relatif à la mobilité. Vous pouvez défendre l’importance de chaque mode de transport durable tout en respectant les autres utilisateur de la voie publique ;
  • la communication est un de vos points forts, autant par écrit, oralement que graphiquement. Vous avez des idées créatives pour sensibiliser et mobiliser des publics cibles distincts et diversifiés ;
  • vous avez un certain réseau à Bruxelles, dans les secteurs citoyen, institutionnel ou non-marchand ;
  • vous prenez des initiatives, pensez stratégie et travaillez de manière indépendante ;
  • vous vous intéressez à l’opinion des autres et à leur manière de penser, notamment quand elle vous était étrangère, vous la considérez comme importante ;
  • vous habitez, ou avez habité longuement Bruxelles ; vous êtes à l’aise dans sa sociabilité et connaissez quelques-uns de ses recoins les plus significatifs.

 

Nous offrons 

  • un job intéressant et varié grâce auquel vous contribuerez de manière visible et concrète au développement écologique et social de la ville en Région bruxelloise.
  • du respect pour l’équilibre entre travail et vie privée ;
  • un contrat à durée indéterminée, à temps plein, ou temps partiel d’au moins 80% ETP ;
  • salaire d’après les barèmes du secteur socio-culturel (B1c de la CP329); l’ancienneté pertinente pour la fonction est prise en compte ;
  • remboursement des déplacements domicile-lieu de travail en transport en commun, ou de l’indemnité vélo ;
  • Important : horaires flexibles (prévoir, certaines semaines, 1 à 2 réunions en dehors des heures de bureau avec des bénévoles et habitants).

 

Ce job vous intéresse ?

Envoyez alors votre CV et lettre de motivation au plus tard le 28 mars 2016 par mail à: an@bral.brussels ou par courrier à An Descheemaeker (Coordinatrice), Bral, Place du samedi 13, 1000 BRUXELLES 

Des questions?

Contactez An Descheemaeker (Coordinatrice) via an@bral.brussels ou 02 217 56 33

 

Aujourd'hui se clôture l’enquête publique sur le Plan régional de Développement durable (PRDD), le projet de ville tant attendu par les Bruxellois.e.s. Tant attendu parce que la mouture précédente date d'il y a quinze ans (PRD, 2002) et que son actualisation dure depuis six ans. Dans l'attente, de nombreux plans et réformes, parfois réglementaires, qu'il aurait dû précéder ont avancé sans lui... au point qu'il a perdu sa fonction élémentaire qui est de donner à la Région une vision claire à long terme dans laquelle doivent s'inscrire ses politiques de développement durable.

Sous la précédente législature, en 2011, la société civile a été baladée d'ateliers en ateliers pour plancher sur le projet d'actualisation du PRD de 2002. En janvier 2014, un site (www.prdd.be) présentait la version adoptée par le gouvernement en invitant qui voulait à donner son avis, tout en annonçant, dans le même temps, par la voix de son Ministre-Président qu’il serait « impossible d'adopter le PRDD définitivement sous cette législature. »

Le manque de temps n'a cependant pas empêché le même gouvernement d’adopter au pas de charge, au nom de l’urgence d’un boom démographique (aujourd'hui quelque peu relativisé), un nouveau PRAS dit « démographique » qui bouleverse profondément les affectations du sol. Les conséquences ? Un relèvement global des valeurs foncières dans les quartiers populaires qui bordent le canal où les anciennes zones industrielles sont reconverties en logement sous la houlette de la promotion immobilière privée. Le sol s’est dérobé sous les pieds des Bruxellois.e.s sans que la digue du PRDD n’ait été construite, malgré les alarmes émises par nombre d’acteurs de la société civile[1].

Depuis lors, le projet de ville qui aurait dû cadrer plans et réformes et donner l'élan d'un projet de ville renouvelé est resté en rade, laissant les Bruxellois.e.s démuni.e.s devant l'accumulation des difficultés : crise du logement (social), dualisation sociale et précarisation, pénurie de crèches, d’écoles, d’équipements sociaux, disparitions d'espaces (ou)verts au profit des intérêts privés, crises environnementales...

Une inversion planologique antidémocratique

Depuis juillet 2014, début de nouvelle législature, alors que la société civile s’attend à la mise à l'enquête publique du PRDD, elle assiste abasourdie à des réformes en chaîne : nouvelle gouvernance urbaine à travers la structuration de nouveaux organismes d’intérêt public placés sous la tutelle du Ministre-Président (BBP, SAU,...), nouvelle ordonnance pour la rénovation urbaine (contrats de rénovation urbaine, contrats de quartier), réforme du Code Bruxellois de l'Aménagement du Territoire (CoBAT),... vidant peu à peu de son sens l’adoption d’un PRDD, en dépit des demandes répétées des habitants, des associations et des conseils d’avis régionaux de procéder dans l’ordre des choses non par maniaquerie procédurale mais par éthique démocratique.

Si le gouvernement a pour mission d’arbitrer et trancher, il doit être aussi le garant du cadre démocratique que nous nous sommes donnés. Ce cadre exige que le projet de ville soit débattu de manière approfondie avec le tissu social puis défini AVANT de mettre en œuvre d’éventuelles réformes réglementaires. Or en ce début 2017, le gouvernement invitait habitants et associations à se prononcer en deux mois sur un texte flou et peu opérationnel. Pire, un texte qui dans l’ensemble ne fait qu’avaliser les réformes opérées préalablement par le gouvernement, réformes menées sans débat public. Autrement dit, la version du PRDD qui nous est présentée aujourd’hui est en totale déconnexion avec les constats mis sur la table et les revendications avancées en 2011. Il n'a donc fait l'objet d'aucune discussion avec la société civile.

Une très mauvaise parade à la crise du système socio-économique et institutionnel

Les modifications substantielles du PRAS avant l’adoption du PRDD ont bouleversé non seulement les logiques de la hiérarchie planologique régionale mais ont aussi affaibli la capacité de la Région à articuler entre elles l'ensemble des problématiques territoriales.

Sans entrer ici dans le détail de nos craintes quant au contenu du PRDD, nous voulons souligner le risque réel qu'il fait courir à Bruxelles de voir se réaliser de manière prioritaire, voire exclusive, les fonctions les plus fortes de la ville, plus rentables pour les promoteurs, au détriment des fonctions faibles, celles, fondamentales, qui répondent aux besoins actuels de la population : logements sociaux, espaces verts ou libres, équipements (écoles, crèches, structures communautaires...), activités productives (génératrice d'emplois pour les peu qualifiés), etc.

A l’instar de la logique qui préside à la réforme du CoBAT, le PRDD se présente finalement comme un plan d’investissement immobilier qui valide le PRAS pour nous fournir plus de tours, de logements haut de gamme, d'infrastructures de prestige (nouveau stade, centre de congrès), et autres giga centres commerciaux, sans compter un métro coûteux...

Ce que nous voulons

Les associations veulent que le gouvernement s'engage dans un processus démocratique digne de ce nom et prévoie une large consultation qui laisse un temps suffisant aux habitants et aux autres acteurs de la société civile ainsi qu’aux différents conseils d'avis régionaux.

Ce nouveau processus doit hiérarchiser les besoins des Bruxellois.e.s en les définissant et en les chiffrant à partir des données objectivées notamment en termes de besoins en logements sociaux, en équipements de proximité, en crèches et établissements scolaires, en espaces verts et de biodiversité, en transports publics de surface et en activités productives pourvoyeuses d’emplois,... Ce nouveau projet devra être en concordance avec les constats et les recommandations issus d’un rapport d’incidences environnementales réactualisé et présenter des garanties de réalisation en déterminant conformément au CoBAT « les moyens à mettre en œuvre de manière transversale et sectorielle pour atteindre les objectifs définis ». 

Nous ne sommes pas les seuls à penser qu’afin de mériter l’adjectif de « durable », ce Plan régional de Développement doit inverser, enfin, la vapeur et, plutôt que de livrer des friches ferroviaires ou industrielles aux appétits des promoteurs, doit mettre en exergue sur l’ensemble du territoire des objectifs, des critères, des indicateurs et des processus d’évaluation des politiques publiques qui visent concrètement à répondre aux besoins réels des Bruxellois précité.e.s.

 

Contacts presse 

ARAU : Isabelle Pauthier - isabelle.pauthier@arau.org / 0477 33 03 78

Bral : Hild Geens - hilde@bral.brussels  /  0472 83 45 74

Inter-Environnement Bruxelles : Claire Scohier – claire.scohier@ieb.be / 0473 66 75 05

RBDH : Werner Van Mieghem / 02/502 84 63

Réseau Habitat : Marilène De Mol - mdemol@reseauhabitat.be / 0473/83 03 99

Bruxelles Nature : Mario Ninanne :  mario.ninanne@gmail.com   /  0473/66 75 05

Natagora : Amandine Tiberghien : amandine.tiberghien@natagora.be  /   02/893 09 25

[1]Lire notamment le communiqué conjoint de l’ARAU, du BRAL, d’IEB et du RBDH en juillet 2011: PRAS démographique : hold up sur le PRDD ! : http://www.ieb.be/PRAS-demographique-hold-up-sur-le.

 

Mardi dernier, les requérants dans le recours contre le centre commercial Docks Bruxsel recevaient un recommandé du Cabinet Frémault leur notifiant la décision du conseil des Ministres de la Région du 20 avril 2017 retirant, pour la deuxième fois, au centre commercial son permis d’environnement… alors que son exploitation a commencé… En pratique, il  aurait dû fermer ses portes. Deuxième recommandé reçu le mercredi 3 mai : la Région prenait le même jour un nouvel arrêté confirmant un nouveau permis d’environnement  rajoutant quelques conditions. Rassurant ?

Les associations requérantes et la Plate-forme Interrégionale pour une Politique économique durable ont de longue date dénoncé la façon cavalière avec laquelle Equilis, le promoteur du projet, avait obtenu ses différents permis après maints atermoiements. Permis annulés, permis retirés, permis périmés…  Et pour cause : depuis sa naissance, le projet fait couler de l’encre : il prend place dans une zone d’industries urbaines, sans clientèle proche, a détruit un patrimoine inestimable (les anciennes poêleries Godin), est peu accessible en transport public (surtout pour le public visé venant de la Flandre) et regroupe des enseignes classiques déjà présentes pour l’essentiel à Bruxelles.

Le permis d’urbanisme, le permis socio-économique et le permis d’environnement ont été contestés devant le Conseil d’Etat. Tant et si bien que le gouvernement régional a retiré le 20 avril dernier, pour la seconde fois, le permis d’environnement afin d’essayer de mieux motiver formellement celui-ci et éviter son annulation. Le site n’est sauvé de l’illégalité que par une pirouette juridique par laquelle la Région réaffirme un permis d’environnement contestable et annulable.

Le nouvel arrêté soumet désormais le demandeur à la rédaction d’un rapport annuel de mobilité incluant la problématique du stationnement. Ce rapport, qui devra être transmis à l’IBGE et à l’Observatoire de la Mobilité, pour la première fois dans la première quinzaine après les 12 premiers mois d’ouverture, devra indiquer l’évolution des parts modales de déplacement ainsi que l’ensemble des mesures mises en place afin d ‘atteindre les objectifs fixés.

Cette situation était prévisible dès lors qu’un promoteur fonce dans son projet sans garantie suffisante de son acception par toutes les parties prenantes et que le gouvernement s’acharne à justifier des développements de centres commerciaux périphérique, gaspillant un foncier précieux et générant d’importants flux automobiles. Cette stratégie du fait accompli mène à des situations d’exploitation illégale et à la concrétisation de problèmes annoncés de longues dates par les détracteurs du projet (en termes d’offre commerciale ou de mobilité notamment).

Devant cette situation, le gouvernement bruxellois ferait bien mieux d’imposer des conditions d’exploitation qui permettent une mobilité durable autour du site. Comment garantir que la part de clients qui se rendent dans ce centre commercial en voiture soit de maximum 50 %, comme exigé par le permis d’environnement ? Il faudrait à tout le moins une hausse des tarifs de parkings et des investissements supplémentaires dans les transports en commun et les infrastructures cyclistes.

Rappelons que le projet a été autorisé sur la base de promesses non tenues tant concernant la mobilité que l’offre commerciale alternative. Il est temps que le gouvernement prenne des mesures qui garantissent une bonne mobilité autour du site et tire les enseignements pour les décisions à venir concernant un projet de centre commercial supplémentaire situé un peu plus loin, NEO, qui provoque des craintes similaires. Le troisième projet de centre commercial dans la zone au nord de Bruxelles (Uplace à Machelen) vient de voir son permis d’environnement suspendu par le Conseil d’Etat… pour des problèmes de mobilité.

Contacts presse :

ARAU : Isabelle Pauthier,
0477 33 03 78

IEB : Claire Scohier, 0473 66 75 05

BRAL : Steyn Van Assche, 0498 13 25 86

BBL : Erik Grietens,  0474 40 63 94  

ACV-CSC Brussel : Benoît Dassy, 0498 51 89 15

UCM : Antoine BERTRAND, 0494 25.44.78

UNIZO Vlaams-Brabant & Brussel : Anton Van Assche 0478 44 41 19

Beweging.net Brussel-Halle-Vilvoorde : Pieter-Jan Mattheus, 0474 84 96 72