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Le BRAL se bat pour une Bruxelles solidaire, saine et respectueuse de l’environnement. De la mobilité à l’urbanisme, nous plaçons les Bruxellois au coeur de notre action. Comment ? Nous les soutenons grâce à nos connaissances et les aidons à prendre eux-mêmes des initiatives. Ensemble, nous défendons nos intérêts auprès des pouvoirs publics. Autour de la table quand c’est possible, sur des barricades quand il le faut. Nous sommes critiques mais constructifs, un brin rebelles mais toujours nuancés.
Nous recrutons
Le BRAL recrute uncoordinateur qui fera en sorte que l’équipe, les membres et les administrateurs continuent de collaborer dans le cadre d’une lutte ambitieuse et exemplaire en faveur d’un Bruxelles durable. Le pilotage du BRAL se fait à tous les niveaux qui le composent ; en votre qualité de coordinateur·rice, vous veillez à ce que tous ces maillons s’enchaînent sans heurt et se poussent mutuellement à avancer.
Description de la fonction
En tant que coordinateur, vous êtes responsable du fonctionnement quotidien. Le coordinateur de BRAL doit veiller à ce que l’association dispose de tous les moyens (humains, financiers et matériels) pour réaliser sa mission et concrétiser sa vision. Vous concevez les méthodologies nécessaires à cet effet et surveillez la stratégie politique pour atteindre cet objectif. Pour ce faire, vous pouvez compter sur la collaboration et l’appui d’une équipe de collaborateurs et d’administrateurs.
Serez-vous le prochain coordinateur du BRAL ?
La motivation étant le moteur le plus important pour le BRAL, a fortiori pour son coordinateur, nous serons heureux de lire votre CV et votre lettre de motivation. Vous pouvez l’envoyer à Tom Lootens, président du conseil d’administration, t.lootens@skynet.be. Des questions ? N’hésitez pas à appeler Tom (0476 83 77 14) ou Raf Pauly (0487 31 94 20) entre 18 h et 20 h.
Vous pouvez trouver la description complète en annexe.
Depuis quelques mois, cette envie d’écrire sur la qualité de l’air bruxellois. Pourquoi? Certainement, à cause de ma délicate santé. Sans elle, la question de l’air à Bruxelles aurait été pour moi un problème abstrait, un sujet complexe parmi d’autres. Je n’y aurais sans doute doute guère prêté attention, si je n’en étais pas moi-même affectée, physiquement, quotidiennement, dans mes déplacements en ville. Début janvier, j’ai décidé d’en parler autour de moi, et transformer mon inquiétude personnelle en un engagement citoyen. J’ai pris contact avec le BRAL, puis j’ai rencontré l’équipe de Bruxsel’air …
Depuis la naissance, je souffre des voies respiratoires. J’ai un traitement assez contraignant : de la kiné quotidienne, une aérosolthérapie, des cures fréquentes d’antibiotiques. Monter plusieurs volées d’escaliers, courir pour attraper le bus, c’est à chaque fois un exploit sportif. Au test de marche – outil d’évaluation des kinés – j’obtiens systématiquement des résultats inférieurs aux moyennes obtenues par les personne de mon âge. Dès 1992, j’ai commencé à avoir de gros problèmes de souffle ; les gens qui me soignent m’ont expliqué que c’était dû entre autres à l’air vicié que je respire ici à Bruxelles : les pics d’ozone en été, le smog le reste de l’année, la trop forte concentration de particules fine dans l’air (PM10, PM2,5). Les taux de PM2,5 – matières en suspension de moins de 2,5 microns de diamètre – dépassent en effet régulièrement les seuils autorisés. En cause : le trafic automobile et le chauffage.
Pour moi, certains jours, respirer en ville devient … difficile. Dès que j’entends « qualité de l’air médiocre niveau 5 », j’annule mes rendez-vous, je m’enferme chez moi plusieurs jours. Si je dois sortir, pour des démarches urgentes, nécessaires, je prends un taxi. Ce qui me surprends, c’est que je reçois très peu de recommandations des personnes qui me soignent. Mon impression c’est que beaucoup de Bruxellois vivent dans le déni ou la résignation par rapport à cette question de la pollution de l’air.
Rencontre avec le BRAL
Début novembre 2016, je reçois via le BRAL – association située dans le centre ville et qui soutient des actions citoyennes – une invitation à assister à une conférence sur le thème de « la qualité de l’air et la santé ». Dans un premier temps, j’y vais pour moi, pour m’informer, en avoir enfin le coeur net. J’arrive maison de quartier Malibran, rue de la digue, à Ixelles. Il y a 70 personnes dans la salle, beaucoup de jeunes. Ils sont là pour écouter Catherine Bouland – directrice de la section ‘santé environnementale’ de l’école de santé publique de l’ULB. Son verdict est sans appel : l’air bruxellois est néfaste pour la santé, notamment à cause de la présence d’une quantité infime de particules fines qui suffit à perturber notre organisme (0,04%).
J’y apprends ce que j’imaginais déjà : la pollution de l’air impacte la vie des Bruxellois. Elle réduit leur espérance de vie de 7 mois en moyenne et implique pour certains une perte de liberté et de qualité de vie : car, lors des alertes au smog ou des pics d’ozone, les enfants, les personnes âgées et les insuffisants respiratoires sont priés de rester chez eux, de réduire tout effort physique. Pourtant, la pollution atmosphérique c’est l’affaire de tous. Elle nous touche tous à des degrés divers, quel que soit notre mode de vie, notre moyen de locomotion : que l’on soit en bagnole, à pied, à cheval, à vélo, blancs, noirs, jaunes.
Or, le gouvernement se préoccupe peu de ce problème de santé publique, et cela malgré les sanctions et les mises de garde de la Commission Européenne, qui surviennent toutes les fois où les seuils de pollution sont dépassés. Le changement ne viendra vraisemblablement pas d’en haut. Alors, que faire ? Une évidence : nous devons nous mettre au travail, il y a là un défi citoyen de taille. Il faut se concerter, adopter des solutions systémiques qui tiennent compte du problème dans sa globalité. Le problème est, on le sait, aujourd’hui planétaire, c’est pour nous tous un véritable défi écologique, également humain, urgent et crucial.
Ma participation au projet ExpAir
20 Décembre 2016 : rencontre avec Liévin Chemin, responsable du projet « air et mobilité » au BRAL – association qui veille à faire entendre la voix des citoyens bruxellois, en incluant des personnes qui ne sont pas forcément sensibilisées aux questions d’environnement. Le projet ExpAIR, lancé en 2015 par le BRAL et l’IBGE – consiste aujourd’hui à nourrir la connaissance sur la pollution de l’air, à sensibiliser des citoyens à cet enjeu de santé publique et à les pousser à l’action. Concrètement, Liévin s’est occupé de faire le tour des maisons de quartier – place Annessens, les Marolles, rue Rempart aux Moines – pour encourager différents groupe de citoyens à participer à une action de mesure de la qualité de l’air. Le but est de proposer une cartographie qui signalerait les lieux les plus pollués de la capitale. Avec le principe du « Savoir & faire savoir »
Le projet ExpAIR former des groupes cibles, qui apprendront, puis pourront à leur tour partager leurs connaissances. Le fait de construire ensemble des savoirs permet de s’émanciper, de construire une expertise citoyenne… Le travail se fait en partenariat avec des universités, des lieux de savoirs, comme le centre Cosmopolis. Et, quelle sera ma tâche dans tout cela ? Mesurer par moi-même la concentration de Black carbon particules issues de la suie de Diesel – dans l’air à 1030, dans ma commune.
Voilà une excellente initiative ! Je ne savais pas que c’était possible, je trouve l’idée excentrique mais amusante. Je m’engage à le faire par défi. D’ailleurs, avant moi, dans le cadre du projet Exp’air, d’autres citoyens l’ont fait. Trois groupes, des personnes issues des maisons de quartiers du centre-ville, des membres de Bruxsel’air, un collectif constitué au départ de jeunes cyclistes bruxellois et enfin les membres d’une association de cyclistes liées à la commission européenne.
Je peux en tant que ‘burgerjournalist‘ faire le même travail, mesurer quotidiennement durant cinq jours l’air que j’inhale et transmettre les informations aux lecteurs d’Ezelstad et aux auditeurs de Radio Panik. Je reçois un appareil de la taille d’un GSM placé dans une petite gibecière et une sorte de carnet de bord où je suis invitée à noter scrupuleusement les lieux où je me trouve – intérieur, extérieur – les moyens de transports utilisés, à pied, en tram, bus, voiture, les heures de départ d’arrivée. Liévin m’explique le fonctionnement de l’aethalomètre (il faut veiller à changer les filtres et à charger quotidiennement l’ appareil), ainsi que le petit GPS qui l’accompagne. Protéger l’appareil de la pluie, veiller toujours à ce qu’il continue à prendre des mesures via un minuscule tube. Des détails techniques de haute importance. Je m’attelle à ma besogne (Je vais être fliquée pendant 5 jours, on saura même quand je fais pipi).
Mes mesures de Black Carbon (PM2,5)
Le Black Carbon (BC) est une des nombreuses microparticules présentes dans l’air bruxellois et dont la taille est proche de 2,5pm. Cette particule fine – qui émane notamment de la combustion dans les moteurs Diesel – est considéré comme un indicateur fiable pour évaluer les concentrations de pm2,5 et de NOx dans l’air. On considéère qu’au-delà d’un microgramme par mètre cube, le black carbon (pm2,5) est nocif pour la santé.
L’appareil que j’ai reçu en prêt va me permettre de mesure la concentration de cette partivcule dans l’air lors de mes trajets quotidiens. Mes mesures sont prises du 5 au 10 janvier, de jeudi à mardi, excluant le dimanche où le trafic automobile est moins important. Les données collectées sur l’appareil devront ensuite être envoyées, intégrées à la base de données, puis analysées par Bruxelles Environnement. Au terme du processus, je suis censée recevoir les résultats par mail, et il est prévu de revoir Liévin pour l’analyse des données.
Jour 1 : Il est 15.00. Mon appareil est prêt. Je vais le chercher, mesurer l’air, ce sera mon premier acte citoyen de l’année. Mise en route dans les bureaux du BRAL. En vue d’une émission sur radio Panik, je rencontre Micha et Krishna, tous deux mesureurs d’airs, appartenant au « Chouchougroep » comme on l’appelle ici, réunissant des habitants du centre de Bruxelles. Fin d’après-midi, 18.00, retour en tram. Je porte fièrement l’aethalomètre autour du cou. A la lecture des résultats – sur le trajet du retour en tram – de la station De Brouckère à la place des Bienfaiteurs, la durée de mon exposition au black carbon est importante : 2, 5 mg par mètre cube d’air.
Jour 2 : au réveil, je mets en route l’appareil. Matinée : prise des mesures à l’intérieur. Vers 12.30 : repas au Sésame, restaurant de quartier rue Josaphat. On observe une hausse des pm lors des trajets en tram du retour (2,7) et fin d’après un verre avec mon amie Muriel au café de l’Espérance. Ensuite, le trajet du retour aux environs de la tour Brusilia, à l’ heure de pointe. Bruit, trafic intense, vous devinez les taux de black carbon : trois fois trop élevés. 2,9.
Jour 3 : Trajet en tram. Samedi, 09.30 au matin : réunion Bruxsel’air dans les locaux de la Cycloperativa. Aux environs de midi : repas pris dans un fast food bio hors de prix. En prime : taux de pm anormalement élevé (1,7). Après-midi, direction « care wash » (c’est comme ça que j’appelle – pour plaisanter – le lieu où je me fais soigner à Woluwe). Taux de pm acceptable. Trajet en tram. Station Montgomery : le taux de pm à nouveau trop élevé, supérieur à 2mg par mètre cube.
Jour 4 : Dimance, vers 16.09, petite escale à Diamant (2,6 mg/m3). Rejoindre Meiser à pied. Puis, reprendre le tram à Meiser, jusqu’au boulevard Lambermont. Taux de black carbon fort hauts : 2.9.
Jour 5 : Trajet vers l’UCL. Un examen au sous sol. Et – Qui l’eu cru ? – l’air y est presque pur. Le black carbon est à 0,2 mg/m3 ; c’est probablement parce que les grands immeubles ventilent à partir du haut du toit. Par contre, lors du trajet retour – dans la station de métro Montgomery – l’exposition au BC est 1.6 mg/m3. J’envisage enfin de mesurer l’air de la place Dailly. Impossible : il pleut. Arrêt des mesures.
D’après mes résultats d’analyses de l’air, même l’intérieur de mon appartement est pollué par les gaz de la rue (black carbon, suie de Diesel). Liévin me conseille d’aérer la nuit, du côté arrière-maison, de 23h à 6h du matin, lorsque le trafic routier est moindre. Pour ce qui est de la pollution extérieure, il me rappelle qu’on peut essayer de contourner, dans la mesure du possible, les endroits forts pollués, de les éviter. Je dois rendre l’appareil, alors qu’il y a encore tellement d’endroits dans ma commune qui méritent d’être évalués. Le jour de la restitution de l’aethalomètre, un journaliste du magazine Télémoustique me contacte ; mon témoignage de mesureuse d’air l’intéresse. Cette affaire commence à prendre de l’ampleur. Je le rencontre avec Stefano de Bruxsel’air et Liévin du BRAL, à la station Arts-Loi. Liévin nous livre alors une belle anecdote : lorsqu’il était enfant, il a fait un rêve, il était enfermé dans une tour vitrée et devait, avec ses camarades, actionner une machine géante pour nettoyer l’air et pour pouvoir survivre.
Rencontre avec Bruxsel’air
Le 7 Janvier, un samedi matin. Il fait froid, il a neigé. Je rejoins les bénévoles du groupe « qualité de l’air » issus du GRACQ (Bruxsel’air) – rue Van Aertevelde – dans les locaux de Cycloperativa, un espace où l’on répare des vélos, Je suis accueillie par Luc, pour une réunion spéciale hors calendrier, une dizaine de personnes sont présentes. Il faut organiser le prochain événement médiatique. Il aura lieu en février, à l’ordre du jour préparer les pancartes avec les slogans, prévoir le matériel, les personnes disponibles, l’accueil de Benoît, un mobilisateur de Greenpeace, pour parler des écueils et des conséquences juridiques à prévoir lors de ce genre de manifestation.
Depuis 6 mois, les membres de Bruxsel’air ont l’habitude de se réunir tous les lundis soir, m’explique Pauline. Ils sont tous issus du Gracq et se réunissent d’habitude là-bas. Delphine est cycliste et asthmatique, deux éléments qui l’amènent à contribuer à Bruxsel’air. Elle évite au maximum d’utiliser sa voiture. Le groupe fonctionne sur un mode inclusif : tout le monde est à la même place, pas de coordinateur attitré, l’ambiance est volontairement bon enfant. Ce qui s’y dit : nous sommes des citoyens, nous exigeons un air propre, et il est temps d’exiger la mise en place des mesures coercitives : comme la suppression de la carte essence et des avantages fiscaux liés à l’utilisation de la voiture, voire la mise en place d’une taxe de circulation.
Mardi soir, chez Henri, un petit bistro typiquement bruxellois, se tient une réunion BRAL, drink de début d’année. C’est l’heure du bilan. Sont présents, un panel d’invités, tous des mesureurs d’airs. Un anglophone. Une lobbyiste d’une ONG environnementale européenne, Yvan un pensionné qui voudrait jouir pleinement d’un de ses plaisirs : les promenades le long de la rue Antoine Dansaert, perpétuellement encombrée de voitures. Benjamin un membre de Bruxsel’air, passé récemment en radio, relate leurs différentes interpellations des politiques, et les réponses des différents ministères qui se rejettent la balle. Madame de Block, Ministre fédérale, fuit fuit ses responsabilités à ce sujet. Quant à Madame Frémault, ministre bruxelloise de l’environnement, elle juge qu’il faudra du temps pour mettre en place des solutions, mais annonce déjà la création des premières « zones de basses émissions » à Bruxelles, en 2018, pour que les pouvoirs publics commencent à honorer leurs engagements en matière de réduction des émissions (voir « Plan Air Climat Energie », 2016, ainsi que « Clean Air for Europeans, 2008).
Tim, Liévin – animateurs au BRAL – et Nicola, chercheur à la VUB, évoquent l’idée d’intensifier les mesures d’air, de les étendre à d’autres groupes de citoyens. Une rencontre de « Citizen Science » est programmée pour le mois de mars. Il s’agit d’une action où les citoyens participent via le BRAL avec d’autres citoyens et collaborent avec les chercheurs en utilisant la technologie AirBeam. L’usage des appareils de mesure n’exclut pas le dialogue entre les différents intervenants. A la mi-temps, une journaliste de Médor arrive, elle souhaite aussi écrire un article sur le sujet. Discussion sur la validation des données rapportées par les citoyens. Sont elles assez fiables?
Ensuite, j’ai encore participé à deux rencontres radio autour de cette question lancinante : « quel air respirer » ? Le 26 janvier, je rencontre un avocat en studio, Ugo Taddei. Des mamans bruxelloises ont porté plainte, soucieuses – elles aussi – de la qualité de l’air. Le 2 février, une semaine plus tard, Radio Panik diffuse une seconde émission « on air ». Cette fois-ci, l’émission est entièrement consacrée à l’air. Je participe à un débat de haut vol : autour de la table de Mélina l’animatrice de Radio Panik, des citoyens mesureurs d’air issus de groupe différents, Micha et Krishna membres du « chouchougroep », Delphine de Bruxsel’air, la professeure à l’école de santé publique Catherine Bouland et un membre du BRAL, Liévin.
Juste à mes côtés, Catherine Bouland. Son discours est clair, précis, accessible. Je profite de la pause musicale pour lui poser une question : Comment se fait-il que les médecins parlent si peu de ce problème ? « Parce qu’ils n’ont pas l’information » me dit-elle.
Comment sensibiliser les Bruxellois ?
Le 18 février 2016, se tenait un événement que vous avez pu suivre dans les médias : 400 personnes se sont ralliées à Bruxsel’air pour une action de sensibilisation qui a consisté à poser des masques sur des centaines de statues de Bruxelles. Des gens de tous horizons y ont pris part dès le matin. Les plus grands édifices ont été investis par des grimpeurs. Ensuite, tout ce joli monde s’est enfin retrouvé Place Royale, autour de la statue de Godefroid de Bouillon.
Pour participer, ou en savoir plus …
- Descriptif du projet ExpAIR, sur le site du BRAL
- « Mesurer la qualité de l’air : des technologies citoyennes pour agir tous ensemble ? » sur le site du BRAL
- Emission de Radio Panik sur la qualité de l’air à Bruxelles, et sur le projet ExpAIR (Janvier 2017).
- Page Facebook du groupe Bruxsel’Air
- Site de Clean Air Brussels
Cet article a été publié pour la première fois sur le site web de Ezelstad et est repris ici avec leur permission.
Comment transformer des projets de mobilité en véritables projets de ville ?
La ville et son aménagement du territoire font l’objet de nombreux projets. Certains prennent une importance stratégique, dans la mesure où ils restructurent toute la ville aussi bien dans les réalités spatiales que dans la tête et la vie des citoyens. La démocratie exige que ces chantiers sortent de la seule opération de projet, pour prendre en compte les effets plus larges sur le tissu urbain et l’impact sur la société urbaine en tant que telle.
Nous invitons des porteurs de projet, chercheurs ou analystes informé afin de fournir une image plus claire de l’impact de ces chantiers sur nos espaces publics et leurs usagers. Pour cette deuxième édition nous nous focalisons sur les développements autour de la petite ceinture: Madou – Art-Loi/Trône – Louise/Toison d’Or – Midi – Porte de Hal/Porte de Ninove – Sainctelette – Nord. Comment transformer des projets de mobilité en véritables projets de ville ?
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#1 Botanique - Madou (22/2)
Zoom in: Raphaël Magin (Perspective) tbc
Zoom out: Géry Leloutre (ULB)
#2. Arts-Loi - Porte de Namur (1/3)
Zoom in: Ulric Schollaert (Brussel Mobiliteit)
Zoom out: Pierre Vanderstraeten (UCL)
#3. Toison d'Or - Louise (15/3)
Zoom in: Polo Architects (tbc)
Zoom out: tbc
#4. Midi (22/3)
Zoom in: Djamel Klouche (AUC)
Zoom out: Mathieu Strale (ULB)
(vacances)
#5. Porte de Hal - Porte de Ninove (10/5)
#6. Sainctelette (17/5)
#7. Nord (24/5)
Comment transformer des projets de mobilité en véritables projets de ville ?
La ville et son aménagement du territoire font l’objet de nombreux projets. Certains prennent une importance stratégique, dans la mesure où ils restructurent toute la ville aussi bien dans les réalités spatiales que dans la tête et la vie des citoyens. La démocratie exige que ces chantiers sortent de la seule opération de projet, pour prendre en compte les effets plus larges sur le tissu urbain et l’impact sur la société urbaine en tant que telle.
Nous invitons des porteurs de projet, chercheurs ou analystes informé afin de fournir une image plus claire de l’impact de ces chantiers sur nos espaces publics et leurs usagers. Pour cette deuxième édition nous nous focalisons sur les développements autour de la petite ceinture: Madou – Art-Loi/Trône – Louise/Toison d’Or – Midi – Porte de Hal/Porte de Ninove – Sainctelette – Nord. Comment transformer des projets de mobilité en véritables projets de ville ?
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#4. Porte de Hal - Porte de Ninove (10/5)
Zoom in: Poincarré: Maarten Dieryck (Team Brussels Bouwmeester)
Zoom out: Antoine Crahay (Citytools)
#5. Sainctelette (17/5)
Zoom in: Réaménagement Place Sainctelette: Gagnant Concour BMA
Zoom out: tbc
#6. Nord (24/5)
Zoom in: PAD MAX (Plan d’aménagement directeur Maximilien): Charlotte Demulder (Perspective)
Zoom out: Roeland Dudal (AWB)
DEBAT DE CLOTURE / SLOTDEBAT (24/5, 17:30-19:30, Beursschouwburg)
Avec le film "Plannen voor plaats", Nic Balthazar et Leo Van Broeck, le Bouwmeester flamand, emmènent le spectateur dans un voyage en Flandre, à la recherche de projets d'aménagement de l'espace originaux et d'idées neuves quant à l'organisation de notre cadre de vie. Débat avec le BRAL asbl.
* 18:00-20:00 - VEGGIE DINNER en collaboration avec Restobon (menu Syrien).
Prix: 8,00€. Réservation via https://bit.ly/2G6ZYny
* 20:00-22:00 - DOCU & DEBAT: 'Plannen voor plaats' (entrée gratuite) - Nic Balthazar I 2018 I B I 50 min.(néerlandais)
* DEBAT par le BRAL
* TICKETS: Réservation hier je ticket voor dinner, docu & debat: https://bit.ly/2G6ZYny
* TRAILER https://www.youtube.com/watch?v=SDmvWIoacxc
Le BRAL a co-rédigé le mémorandum fédéral 2019-2024 : Une législature ambitieuse pour l'environnement et la nature. Nous l’avons fait ensemble avec Bond Beter Leefmilieu, Inter-Environnement Bruxelles, Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace, Natagora et WWF. Commençant par notre vision 2050, nous amenons notre nouveau gouvernement fédérale vers des mesures concrets pour y arriver (en annexe). Bonne lecture et bonne route à eux et elles !
Vision 2050
- En 2050, notre société sera pratiquement neutre en carbone. Les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites d’au moins 95 % par rapport à 1990, ce qui est tout à fait conforme à l’Accord de Paris sur le climat.
- La réalisation des objectifs climatiques nécessitera une réduction drastique de notre consommation d’énergie d’ici 2050. L’énergie que nous consommons encore devra être 100% renouvelable et durable.
- En 2050, l’accessibilité aux biens et aux services est ren- contrée pour l’ensemble de la population grâce à une offre abordable de services de mobilité durable. Le recours à la voiture individuelle est devenu l’exception,
- En 2050, les pouvoirs publics accordent résolument la priorité aux approches préventives en matière de santé, visant à as- surer à tous les citoyens un environnement sain, l’accès à des espaces verts et une alimentation de qualité, et soutenir les modes de transport actifs. Les substances chimiques toxiques ont été éliminées des fi- lières de production et de consommation.
- En 2050, la production alimentaire est réalisée en équilibre avec la capacité écologique (locale). La consommation de protéines animales est réduite de moitié.
- Le déclin de la biodiversité ralentit et est stoppé d’ici 2030. À l’horizon 2050, la tendance décroissante est inversée et la biodiversité est préservée, restaurée et reconnue pour sa valeur intrinsèque ainsi que pour sa contribution fondamentale à la prospérité de notre société et au bien-être humain
- D’ici 2050, nous disposerons d’un écosystème marin et côtier sûr, sain et multifonctionnel. Les activités économiques n’entravent pas l’équilibre écologique
- En 2050, l’économie circulaire réduit l’utilisation des matières premières, la production de déchets et la pollution à un minimum absolu, en tenant compte de la capacité écologique.
Le festival Bewogen a lieu du 20 au 24 février. BRAL présentera les court-métrages de Selfcity lors de la fête collective ‘Bal Bougé’, le samedi 23 février en soirée au Beursschouwburg.
Les court-métrages Selfcity ? Une découverte d’initiatives bottom-up, actives autour de la solidarité, l’écologie et la démocratie à Bruxelles. Nous sommes persuadés que ces initiatives citoyennes génère la prospérité d’un quartier. Voir aussi.
‘Bal Bougé’ est une fête gratuite de 182 nationalités. Participez à la fête en faisant fi de frontières, cultures et nationalités. Immergez-vous dans les spectacles et les court-métrages, profitez des bons plats et dansez sur une musique entraînante. ‘Bewogen’ souhaite créer, via la culture, des rencontres entre nouveaux arrivants et habitants plus anciens de Bruxelles. Le festival propose, durant quatre jours, des animations locales de musique, danse, nourriture, histoires, théâtre. Le programme complet se trouve ici. Jeter également un œil à leur page Facebook et l’évènement.
Visite guidée - EXPO The Commons architect.e
" Toha and Hanne found each other in Josaphat’s hidden garden. Each in their way they act out some facets of the Commons Architect.e.The Josaphat wasteland and its self-proclaimed transitional use provided the ground for these young women to bound over their shared passions:
urban activism, hands-on, human-oriented practice, social innovation
A mindul awareness on the importance of the everyday, an appreciation for Josaphat’s vast space of wild nature and urban creation, Creative expression in amongst others photography and wording."
La visite commence à 17h00 dans les bureaux de Perspective.brussels
Pour qui?
Les membres du BRAL. Voulez-vous devenir membre ? Soyez les bien venus !
Attention : cette session est reportée. Nous vous informons de la nouvelle date dès que possible.
Comment transformer des projets de mobilité en véritables projets de ville ?
La ville et son aménagement du territoire font l’objet de nombreux projets. Certains prennent une importance stratégique, dans la mesure où ils restructurent toute la ville aussi bien dans les réalités spatiales que dans la tête et la vie des citoyens. La démocratie exige que ces chantiers sortent de la seule opération de projet, pour prendre en compte les effets plus larges sur le tissu urbain et l’impact sur la société urbaine en tant que telle.
Nous invitons des porteurs de projet, chercheurs ou analystes informé afin de fournir une image plus claire de l’impact de ces chantiers sur nos espaces publics et leurs usagers. Pour cette deuxième édition nous nous focalisons sur les développements autour de la petite ceinture: Madou – Art-Loi/Trône – Louise/Toison d’Or – Midi – Porte de Hal/Porte de Ninove – Sainctelette – Nord. Comment transformer des projets de mobilité en véritables projets de ville ?
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#3. Toison d'Or - Louise (15/3) - REPORTE
Zoom in: Polo Architects (tbc)
Zoom out: Rien van de Wall (kleinering.be)
#4. Midi (22/3)
Zoom in: Djamel Klouche (AUC)
Zoom out: Mathieu Strale (ULB)
(vacances)
#5. Porte de Hal - Porte de Ninove (10/5)
#6. Sainctelette (17/5)
#7. Nord (24/5)
Le premier Etats Généraux de l'Air de Bruxelles est un événement combinant un symposium de recherche, un Hackathon et un jour des citoyens , dont l'objectif est de réunir les différents acteurs qui luttent pour un air plus propre, fournir une plate - forme de dialogue et de collaboration , et de discuter des visions et des solutions pour réaliser une ville plus saine.
Cette année, du 25 au 27 avril, VUB-Cosmopolis, le BRAL et un large réseau académique et citoyen organisent des Etats Généraux de l’Air (EGA).
EGA est le moment pour valoriser la connaissance de trois pôles: recherche, citoyenneté et open data. Avec entre autres Brussels Studies Institute à bord, tous les co-organisateurs souhaitent que les suites du symposium Air actionnent ces trois axes : savoir, agir et ... décider! Face à l'urgence d’adopter de nouvelles politiques, des réponses multidisciplinaires : environnement, santé, droit, technologie de l’information, etc.
Les scientifiques tiendront un symposium, Resistance is in the air, les 25 et 26 avril. Un hackaton aura lieu en continu du 25 au 27 avril. Les citoyens ont leur journée du 27 avril avec #BXLDemandsCleanAir. Les Etats Généraux se concluent avec un débat politique pour connaître les réels engagements pour rendre de l’air à cette région: une ville à vivre, à la mobilité raisonnée, agréable et saine.
Après la conférence du 25-26, nous appelons le samedi 27 avril les citoyens pour une journée #BXLDemandCleanAir au Pianofabriek à Saint-Gilles.
Nous appelons le samedi 27 avril les citoyens pour une journée #BXLDemandCleanAir au Pianofabriek à Saint-Gilles. Tous peuvent encore contribuer au mouvement, où nous pouvons aussi apprendre de chaque initiative citoyenne, activistes, de professionnels de soins, de communautés scolaires, d'associations. Un processus utile avant d’aller voter bien informé en mai, pour une autre mobilité, une ville aussi chouette que ses citoyens “aw’air” la conçoivent!
Plus d’info:
Contact :
- Tim Cassiers, BRAL, tim[at]bral.brussels
- Liévin Chemin, BRAL, lievin[at]bral.brussels
- Nicola da Schio, VUB, ndaschio[at]vub.be
Jeudi 25 Avril
Conférence scientifique. Plus d’info sur www.brusselsair.org.
Vendredi 26 avril
- 08:00-09:00: Action de FilterCaféFiltré @Parvis de Saint-Gilles, e.a.
- 13:00-18:00: PRACTITIONERS MEET SCIENTISTS
- Lecture publique par Gordon Walker (Lancaster University) et Gary Fuller (King’s College London) sur les aspects socio-économiques de la pollution AIR et l’ambition politique pour améliorer la vie urbaine et les arguments pour défendre le droit de respirer.
- World Café pour connecter les scientifiques et les practien.ne.s en collaboration avec Brussels Academy et BSI-Brussels Centre Observatory
- Inscription est obligatoire. Inscrivez-vous ici pour les deux.
- 18:00-20:00 Kiddical Mass, départ à la Porte de Namur, arrivée au Pianofabriek.
Samedi 27 avril: #BXLDemandsCleanAir
MEET AND LEARN
Tout au long d'une exposition interactive, vous pourrez discuter avec les différents acteurs du mouvement AIR bruxellois, comprendre comment ils ont travaillé et vous mettre au travail.
- Durant Snøw, du théatre pour des kløters (les touts-petits) sur la crise climatique, K.A.K. se rebelle contre tous les Adultes qui ne veulent pas écouter. A partir de 3 ans, à 15h, entrée 3 euros.
- Bruxsel'Air apporte un AIRcinéma : de superbes vidéos des actions des AIRtivistes.
- Luchtpijp organise un café de réparation pour votre compteur de qualité d'air et un atelier pour enfants. Vous pouvez également acheter un compteur de qualité d'air au prix de 40 euros.
- Le journaliste Stefano Valentino organise un débat sur le dieselgate.
- Avec d'autres partenaires, Bye Bye Kleine Ring présente leur vision pour une mobilité différente à Bruxelles.
- Avec l'atelier Air for Schools, Architecture Workroom Brussels et Filter Café Filtré souhaitent améliorer la qualité de l'air sur le chemin de l'école.
- IEB donne une conférence interactive sur les 50 années d'hégémonie de la voiture à Bruxelles et ses effets sociaux. Quelles seraient de vraies mesures éco-sociales ?
- ProVelo organisera deux choses : une activité cycliste amusante sur la Rue du Fort, fermée pour l’occasion. Prenez donc votre vélo avec vous les enfants ! Les entraîneurs de Bike Experience présenteront également leur programme pour les cyclistes adultes qui n’osent pas encore se mettre en selle mais qui veulent améliorer la qualité de l'air.
- Greenpeace apporte son Serious Game. Redessinez votre rue comme vous le voulez et créer une ville saine.
- L'EUCG, le groupe cycliste européen, partage son expérience en matière de mesure de la qualité de l'air ainsi que ses conclusions.
- Le GRACQ, les Cyclistes Quotidiens, reçoit ses groupes locaux pour les initier au mouvement air. Ils montreront comment les gens deviennent plus résilients grâce au vélo.
Aimeriez-vous, en tant qu’individu ou groupe, réserver un endroit soit prévu pendant cet événement pour montrer ce que vous avez fait autour de ce thème ? Veuillez contacter christiaan@bral.brussels.
- Myst’Air à Bruxelles :
BRAL présentera sa nouvelle publication en primeure. Nous donnons la parole au mouvement AIR et nous vous invitons à formuler une vision de mobilité à partir de ses propres désirs en matière de santé et de qualité de l'air. - 14:30-16:30: #Airckathon: les réponses
- Qu’avez-vous toujours voulu savoir sur la qualité de l’air à Bruxelles ? Posez vos questions aux hackers du #Airckathon. Trouvez les réponses le samedi 27.
- 18:00-20:00: Débat politique « Quelles politiques mener à Bruxelles pour améliorer la qualité de l’air ? ».
- Que disent les politiciens eux-mêmes à ce sujet ? Le débat porte sur leurs prochains mandats et laisse également place à l'évaluation des réponses politiques du gouvernement actuel. Cela permettra aux citoyens de faire un choix éclairé dans l'isoloir ce 25 mai.
- Ont déjà confirmé : Pascal Smet (sp.a); Céline Fremault (cdH); Viviane Teitelbaum (MR) ; Elke Van den Brandt (Groen); Alain Maron (Ecolo); Martin Casier (PS), Jan Busselen (PVDA-PTB); Joris Pochet (cd&v); Marc Loewenstein (Défi); Sven Gatz (open VLD)
Comment transformer des projets de mobilité en véritables projets de ville ? Nous cherchons une réponse en focalisant sur sept développements autour de la petite ceinture.
La ville et son aménagement du territoire font l’objet de nombreux projets. Certains prennent une importance stratégique, dans la mesure où ils restructurent toute la ville aussi bien dans les réalités spatiales que dans la tête et la vie des citoyens. La démocratie exige que ces chantiers sortent de la seule opération de projet, pour prendre en compte les effets plus larges sur le tissu urbain et l’impact sur la société urbaine en tant que telle.
Nous invitons des porteurs de projet, chercheurs ou analystes informé afin de fournir une image plus claire de l’impact de ces chantiers sur nos espaces publics et leurs usagers. Pour cette deuxième édition nous nous focalisons sur les développements autour de la petite ceinture : Madou – Art-Loi/Trône – Louise/Toison d’Or – Midi – Porte de Hal/Porte de Ninove – Sainctelette – Nord. Comment transformer des projets de mobilité en véritables projets de ville?
--> INSCRIVEZ-VOUS <---
#3. Toison d'Or - Louise (15/3) - REPORTE
Zoom in: Polo Architects (tbc)
Zoom out: Rien van de Wall (kleinering.be)
#4. Midi (22/3)
Zoom in: Djamel Klouche (AUC)
Zoom out: Mathieu Strale (ULB)
(vacances)
#5. Porte de Hal - Porte de Ninove (10/5)
#6. Sainctelette (17/5)
#7. Nord (24/5)
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