Les espaces verts favorisent le bien-être des Bruxellois
La proximité des espaces verts et le contact social avec le voisinage sont bénéfiques pour le bien-être mental des Bruxellois. En revanche, la pollution de l’air et les embouteillages provoquent souvent une grande détresse mentale.
La proximité des espaces verts et le contact social avec le voisinage sont bénéfiques pour le bien-être mental des Bruxellois. En revanche, la pollution de l’air et les embouteillages provoquent souvent une grande détresse mentale.
Ces résultats ont été présenté pendant le Symposium Santé Urbaine le 19 octobre 2021. La recherche a été menée entre autres par des chercheurs de l’Université d’Anvers, sur le lien entre le bien-être mental des Bruxellois et leur lieu de résidence. Cet article est apparu sur BX1 via Belga. Dans l'Avenir, on pouvait lire que la mortalité liée à la pollution est plus grande dans les quartiers pauvres de Bruxelles, des résultats d'une recherche de Green & Quiet, dont le BRAL est parrain. La vidéo complète du Symposium se trouve sur Youtube. Voici plus d'infos sur le projet NAMED. Voici plus d'infos sur Green & Quiet.
Quel est l’impact du cadre de vie bruxellois (pollution atmosphérique et sonore, environnement bâti et naturel) sur la santé mentale des Bruxellois? C’est à cette question que des scientifiques de l’Université d’Anvers, de Sciensano et de l’Institut de recherche sur la nature et les forêts, entre autres, ont voulu répondre. Pour le projet NAMED (NAture impact on MEntal health Distribution, ndlr.), ils ont combiné une enquête à grande échelle auprès des Bruxellois avec des entretiens sur place pour recueillir les différentes perceptions du cadre de vie et de sa qualité.
« Les personnes qui ont le sentiment de faire partie d’une communauté, qui font l’expérience de la compréhension et du soutien mutuels, se sentent mieux dans leur peau », explique la chercheuse Laura Lauwers pour l’illustrer l’un des principaux constats de l’étude. En outre, le trafic est un facteur déterminant. L’insécurité routière, la mauvaise qualité de l’air et la pollution sonore sont des éléments gênants qui ont un impact négatif.
Les environnements naturels, en revanche, offrent la possibilité d’échapper à l’agitation de la ville. Les entretiens montrent que les Bruxellois y attachent une grande importance. “Les espaces verts créent un équilibre mental. Même des parterres de fleurs ou une fontaine, ont déjà un effet positif“, explique Mme Lauwers. Les recommandations des chercheurs sont claires: impliquer les citoyens dans l’aménagement urbain, donner la priorité aux quartiers défavorisés et, surtout, assurer la sécurité. Les autorités devraient investir dans des infrastructures prévoyant des espaces avec de l’eau et de la verdure, font-ils également savoir. Mais outre l’importance des grands espaces verts, un petit espace vert sécurisé ou social, tel qu’un compost de quartier près du domicile, a également un effet positif, indiquent encore les chercheurs.
Plus d’info sur les projets NAMED et Green & Quiet (dont le BRAL est parrain)