Rapport du GIEC : cri d'alarme sans précédent avant la COP26
Ce lundi 9 août, le GIEC dévoile le premier volet de son prochain rapport. La Coalition Climat réagit et appelle à une mobilisation massive le 10 octobre prochain. L’heure n’est plus aux promesses creuses mais à l’action concrète.
Ce lundi 9 août, le GIEC dévoile le premier volet de son prochain rapport. La Coalition Climat réagit et appelle à une mobilisation massive le 10 octobre prochain. L’heure n’est plus aux promesses creuses mais à l’action concrète.
Cette publication a un parfum particulier: elle arrive d’une part en plein milieu d’un été meurtrier, où la crise climatique fait de nombreuses victimes en Belgique et aux quatre coins du globe, et d’autre part juste avant la très importante COP 26, qui aura lieu du 1er au 12 novembre en à Glasgow (Ecosse). “Nous avons reçu aujourd’hui le principal apport scientifique qui servira aux négociations climatiques de Glasgow en novembre prochain”, dit Nicolas Van Nuffel, président de la Coalition Climat. “Si les conclusions ne sont pas neuves, elles posent une alarme sans précédent et elles doivent aujourd’hui se lire à la lumière des catastrophes que nous avons connues cet été. Nous devons tout faire pour changer de cap.”
S’adapter et soutenir les victimes
Selon les premiers éléments, les scientifiques du GIEC considèrent désormais comme hautement probable que notre planète franchisse à court terme le seuil des 1,5°C de réchauffement par rapport à l’heure préindustrielle. Cependant, l’heure n’est pas à baisser les bras: dans la lutte contre le dérèglement climatique, chaque dixième de degré comptera, ce qui renforce les raisons de faire tout ce qui est encore possible pour limiter les dégâts. Derrière les données scientifiques et les pourcentages de réduction d’émission, se cachent des vies humaines et des écosystèmes précieux, de plus en plus affectés par la crise climatique. De plus, la crise climatique est profondément injuste : elle touche les plus vulnérables en premier et contribue donc à renforcer les inégalités. Plus le temps de l’inertie sera long, plus lourdes les conséquences seront. “La priorité est aujourd’hui de venir en aide aux victimes mais il faudra ensuite changer de logique et faire aussi de l’adaptation une priorité, partout dans le monde. Quels que soient nos efforts, nous allons maintenant devoir vivre avec le dérèglement climatique. A nous d’en limiter au maximum les impacts, à commencer sur les plus vulnérables”. Cela vaut en Belgique mais aussi pour le reste du monde: en tant que pollueur historique, notre pays doit prendre ses responsabilités à l’échelle internationale et soutenir les pays les plus vulnérables.
Une mobilisation massive le 10 octobre prochain
Afin d’assurer que nos responsables politiques prennent la mesure de l’urgence et adoptent des mesures ambitieuses, justes et concrètes, nous redescendons dans la rue le 10 octobre prochain. La Coalition Climat appelle depuis des mois à la mise en chantier d'un Green New Deal belge. “Le message est simple: nous attendons désormais des mesures ambitieuses, solidaires et cohérentes. Nous n’accepterons plus de promesses creuses”, explique Nicolas Van Nuffel. “Il est grand temps de panser et repenser notre modèle. Il nous faut un Green New Deal”, conclut Nicolas Van Nuffel.
Contact
- Julie Van Houtryve - info@coalitionclimat.be - +32 484 65 28 57
Pour plus d’informations
- Mémorandum pour un Green New Deal belge
- Mobilisation du 10 octobre: