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Photo: Stadsbiografie, Bert Boogaerts

 

Perspective entame une large procédure participative afin de développer une vision pour le Quartier Nord et au-delà.

A quoi devrait ressembler le quartier Nord à l'avenir ? Qu'en est-il du Brabantwijk et de Masui ? De nombreux défis se présentent et de nombreux projets sont en cours de réalisation. Ne gardez pas votre opinion pour vous. Partagez-la avec perspective.brussels avant le 7/12 sur leur site web !

Et qu’en pense le BRAL ? Un avis détaillé suivra. Dans De Standaard, vous pouvez déjà lire ceci de notre part :

‘In de Noordwijk mogen er niet dezelfde fouten gebeuren als vijftig jaar geleden’, vertelt Marie Couteaux van BRAL. ‘De kantoortorens die toen zijn neergepoot, zorgen nu voor een desolaat aanzicht. We moeten ons ook afvragen of die woontorens nog wel van deze tijd zijn. Telewerken is de norm en werknemers blijven meer en meer thuis. Zelfs Proximus overweegt om zijn werknemers uit Brussel te halen.’

De hoge kantoortorens moeten overal ter discussie worden gesteld. Stroken die stadsontwikkelingsplannen nog wel met het huidige klimaat? Bovendien zijn de sloop en heropbouw nefast voor het milieu. De verouderde plannen in verschillende Brusselse wijken moeten we opnieuw bekijken.’

PS : Les membres du BRAL peuvent obtenir un soutien supplémentaire grâce à une ligne d'assistance Perspective. Contactez-nous pour plus d'informations. Vous trouverez attaché une guide pour vous aider à remplir le formulaire.

Le tribunal de première instance a ordonné jeudi passé la réouverture au trafic automobile de la boucle sud du bois de la Cambre, donnant ainsi gain de cause à la commune d'Uccle. Si la décision consterne de très nombreux Bruxellois.es, elle n'a pas entamé leur volonté de restituer au bois de la Cambre son caractère d'espace vert. C'est en ce sens qu'une mobilisation a eu lieu ce mardi 17 novembre, sur le temps de midi.

Faute d’accord entre les différentes parties concernées, la voiture reprendra très bientôt possession de l’entièreté du bois de la Cambre. Le bois de la Cambre est un parc, pas une autoroute : cette vocation originelle semble oubliée des nombreux automobilistes qui y transitent quotidiennement.

La fermeture partielle et momentanée du bois au trafic motorisé a pourtant permis aux citoyen.ne.s de se réapproprier ce poumon vert bruxellois : pour se détendre, pour faire du sport, pour se promener, pour pique-niquer, pour laisser les enfants jouer en sécurité, mais aussi pour se déplacer à pied, à vélo, en rollers… Une ouverture du parc au grand public rendue d'autant plus nécessaire par la crise du COVID qui a durement touché notre région, et a souligné - s'il en était encore besoin - la nécessité pour les habitant.e.s de disposer d'espaces récréatifs.

Reléguant au second plan les questions de santé et de bien-être, les questions environnementales, les questions de sécurité routière ou encore de qualité de l'air, la polémique autour de l'ouverture/fermeture du bois de la Cambre a été réduite à une simple question de mobilité, envisagée sous l'angle exclusif de la fluidité automobile. La fermeture du bois au trafic automobile s'ancre pourtant dans une réflexion plus large : réduire l'emprise de la voiture sur notre région. Consacrer le bois comme carrefour des mobilités douces, c'est aussi encourager l'usage de modes de déplacement durables : à l'intérieur de Bruxelles comme pour les déplacements externes.

Reclaim the park !

Aujourd'hui plus que jamais, les Bruxellois.es sont en attente de décisions ambitieuses pour le futur de leur région. La coalition “Reclaim the park”, rassemblant une série d'organisations, invitait les citoyen.ne.s à investir le bois de la Cambre ce mardi 17 novembre sur le temps de midi, pour réclamer que le parc soit rendu à la population. La coalition précise en outre que d’autres actions seront mises en place dans les semaines qui viennent.

2 Wheel Tuesday, Bruxsel’air, BRAL, ARAU asbl, Filter Café Filtré Atelier, Greenpeace BE, GRACQ, Fietsersbond, IEW, Pro Vélo, Tous à pied, Extinction Rebellion Brussels, Global Shapers Brussels Hub

Dans la presse:

Brussels Times
BRUZZ
La Capitale
Nieuwsblad
BX1

 

La mauvaise gouvernance des PAD fait consensus!

Ce vendredi, nos parlementaires bruxellois se réuniront pour se pencher sur deux ordonnances, l’une du CDH, l’autre du MR, visant à améliorer le processus participatif dans le cadre des Plans d’aménagement directeur (PAD) (1), cet outil de planification urbaine puissant, né dans le cadre de la réforme du COBAT. Est également à l’ordre du jour de la plénière, une demande de moratoire sur les PAD déposée par le PTB. Si le PAD suscite un tel intérêt auprès de nos élus, c’est qu’il fait l’objet depuis sa naissance de nombre de critiques dont la plus vigoureuse concerne son déficit démocratique (2).

Un PAD  peut tout faire : définir simultanément des aspects stratégiques d’un territoire tout en établissant des aspects réglementaires et donc obligatoires. Il peut recouvrir les territoires de plusieurs communes, il peut urbaniser n’importe quelle portion du territoire de la Région et il peut déroger à toutes les normes supérieures de la planification (PPAS, Plans de mobilité, RRU, etc.) y compris  le Plan régional d’affectation du sol (PRAS). Or dans ce processus, la Région fait le diagnostic, les questions et les réponses et laisse peu de place au débat. Une seule réunion obligatoire d’information est prévue en amont (qui n’existait d’ailleurs pas initialement mais a été rajoutée sous la pression de l’opposition de l’époque), il n’y a aucune commission de concertation et les enquêtes publiques sont réalisées en tir groupé avec pour conséquence que les habitant·e·s, associations et comités concernés par plusieurs PAD se sont retrouvés à ingurgiter jusqu’à l’indigestion les milliers de pages de dossiers.  

Benoît Périlleux, ancien directeur de l’urbanisme et aujourd’hui président de la Commission régionale de développement (CRD) dira, lors de sa récente audition par le Parlement, «d’une certaine manière, une marche a été ratée. Le processus de participation ne produit des effets utiles que s’il est bien réalisé en amont et non quand le dossier a déjà fait l’objet de tous les arbitrages entre toutes les administrations, entre tous les cabinets » (3)  

Faut-il dès lors s’étonner de la forte contestation dont les PAD font l’objet ? Les propositions inadaptées et le manque total de concertation et de considération ont mené les habitant·e·s et associations à se mobiliser en plate-forme pour espérer être entendus des pouvoirs publics dans un contexte où ces derniers ont affirmé, en début de législature, leur volonté d’améliorer les processus de participation (4). C’est ainsi qu’est née en février 2020 la plate-forme BASlesPAD, dotée d’une déclaration commune demandant de toute urgence un moratoire sur les PAD en vue de stopper le double processus de dérégulation du cadre réglementaire et d’affaiblissement du débat public (5).

Avant de passer en plénière, les ordonnances et le moratoire précité ont déjà fait un passage en commission de développement territorial le 26 octobre dernier (6). Si au final, les trois textes ont été rejetés majorité contre opposition, la lecture plus fine des débats montre qu’il y a un consensus pour considérer que les PAD posent un problème de bonne gouvernance. La parlementaire Ecolo Isabelle Pauthier a été très claire a ce sujet : « Les PAD devraient être débattus plus en amont sur base des diagnostics et d’un projet de plan dont les options ne sont pas ficelées (…) C’est d’abord la gouvernance des PAD qui fait débat car la participation est réduite au droit d’être informé ». La parlementaire PS Delphine Chabert s'est montrée - forcément - plus prudente mais a concédé néanmoins  que « chacun est d’accord pour dire que les PAD sont loin d’être parfaits. Tout le monde reconnaît leur nécessité mais qu’ils posent de nombreuses questions. Le gouvernement dans son avis se déclare prêt à améliorer cette procédure ».   

Puisque tout le monde s’accorde à dire que la gouvernance des PAD doit être revue, la plate-forme BASlesPAD demande au Parlement de voter ce vendredi un moratoire sur les PAD et de s'engager dans la redéfinition d'un outil réglementaire qui constitue, dans sa forme actuelle, une atteinte brutale à notre démocratie urbaine bruxelloise.

Plate-form BASlesPAD

Contacts : français : Marco.schmitt@mar-sch.net , 0497 122 770 - néerlandais : Lieven@soetemail.be                  

La plate-forme rassemble de nombreuses associations et comités issus sur tous les territoires concernés par les PAD ou des grand projets. Elle est soutenue par l’ARAU, le BRAL, IEB et Natagora.

Pour  mieux comprendre ce que sont les PAD,  vous pouvez vous rendre sur les liens suivants : 

1) https://www.ieb.be/Plans-d-Amenagement-Directeur-fuite-hors-cadre-de-l-urbanisme-bruxellois
2) la carte blanche dans Le Soir en 2018 :   https://plus.lesoir.be/164622/article/2018-06-25/faire-la-ville-sans-les-gens-pour-une-refonte-des-politiques-de-participation
3) l’audition  de la CRD par le Parlement bruxellois le 6 juillet 2020, A-241/1, p.  13.
4) la Déclaration de politique régionale 2019-2024, pp. 7, 85 et 107.
5)  la déclaration de la plate-forme BASlesPAD : https://baslespadbrussels-65.webself.net/ 
6) le code bruxellois de l’aménagement du territoire :  http://weblex.irisnet.be/data/crb/doc/2020-21/140157/images.pdf

On prend le pouls : COVID-19 et la qualité de l'air à BXL

Le samedi 12 décembre, avec le soutien de Bruxelles Environnement, le BRAL organise une conférence citoyenne intitulée "On prend le pouls : COVID-19 et la qualité de l'air à BXL".

La conférence s'adresse aux citoyen.ne.s et aux collectifs qui, ces dernières années, se sont engagé.e.s dans une politique ambitieuse de qualité de l'air à Bruxelles. L'objectif de la conférence est de vous mettre au courant des derniers développements scientifiques en matière de qualité d'air et de vous donner la possibilité d'échanger avec des experts. Impossible de mettre la pandémie COVID de côté, et c'est pourquoi nous vous présentons un programme qui se concentre sur la relation COVID et qualité de l'air.

Première partie : les conférences

Nous commencerons l'après-midi en discutant de deux conférences :

  1. Existe-t-il une relation entre le COVID et la qualité de l'air dans le domaine de la santé ?
    Benoit Némery (KULeuven) discutera de la relation entre qualité de l'air et COVID au niveau de la santé, en particulier les corrélations suspectées entre le degré de pollution et le niveau de mortalité COVID. Une pollution atmosphérique plus importante entraîne-t-elle plus de décès dus au COVID-19 ? Cet argument apparaît de plus en plus souvent dans le débat social. Benoit donnera un aperçu des preuves scientifiques actuelles dans ce domaine. VIDEO
  2. Quel est l'impact d'un confinement sur la qualité de l'air ?
    Frans Fierens (Irceline) parlera de la relation qualité de l'air et COVID au niveau physique, en particulier l'évolution de la qualité de l'air pendant le premier confinement, la période d'assouplissement qui a suivie, et maintenant le nouveau confinement. Il ne se limitera pas à Bruxelles, mais se penchera sur l'ensemble du territoire et même d'autres pays. Pendant le confinement, nous avons vu revenir ces éternelles questions : une diminution du trafic automobile a-t-elle un effet sur la pollution de l'air ? Sur quels polluants ? Dans son exposé, il s'intéressera aux conséquences des récentes mesures. Il partagera également les connaissances des différents polluants, de l'influence des conditions météorologiques, etc. VIDEO

Ces conférences seront disponibles en ligne une semaine avant le débat. Cela nous donnera l'occasion de consacrer plus de temps aux questions et au débat. La séance de questions-réponses aura lieu le 12 décembre à 14h via Zoom. D'autres spécialistes et le public pourront réagir. Vous souhaitez participer au débat ou poser vos questions ?

Le samedi 12 décembre, avec le soutien de Bruxelles Environnement, le BRAL organise une conférence citoyenne intitulée "On prend le pouls : COVID-19 et qualité de l'air à BXL". Prof. Med. Dr. Benoit Némery (KULeuven) et Frans Fierens (Irceline) vous mettront au diapason des derniers développements scientifiques en matière de qualité de l'air et COVID-19. Vous pourrez leur poser vos questions.  Vous pourrez aussi discuter en petits groupes en compagnie d'experts, sur des questions d'actualité spécifiques à Bruxelles.

Inscrivez-vous via ce lien.

Nous prévoyons un maximum de 40 participants.

Partie 2 : tables rondes

Dans une deuxième partie, nous proposons des séances en petits groupes qui abordent des questions actuelles et spécifiques à Bruxelles.

  1. Curieuzeneus.Bxl: een nieuw burgerwetenschapsproject rond luchtkwaliteit (BRAL & Universiteit van Antwerpen)
    In het voorjaar 2021 start een grootschalige NO2-meetcampagne in heel Brussel, geïnspireerd op de Curieuze Neuzen-campagne in Vlaanderen. BRAL en Universiteit Antwerpen geven jullie een preview van de planning en doelstellingen. De UA zal ook haar ervaring van het Vlaams project delen.
  2. Citizen Science for cleaner air: empowerment or tokenism? – Nicola Da Schio, VUB
    In the last years Citizen Science projects have been proliferating across the word and also in Brussels. They seem to be promising in terms of delivering better knowledge about different aspects of air pollution (geography, personal exposure, possibilities to avoid it…), as well as in terms of empowering communities, by seemingly placing citizens and scientists on the same level. But are these promises maintained? The notion of Citizen Science covers a wide array of different methodologies, making impossible to provide a univocal response. In this session, we’ll discuss different possibilities to conduct and take part in a Citizen Science project, and the results we can hope for from the various approaches.
  3. The justice of Low Emission Zones -  Thomas Verbeek, University of SheffieldThe implementation of Low Emission Zones in Brussels and elsewhere sometimes leads to heated debates between those that see it as a fair polluter-pays policy to improve air quality for everyone, and those that stress the unequal impact on people’s transport options. Both sides frequently use arguments of justice or fairness to defend their case. Through a discussion of different statements, we will try to step away from a one-sided perspective and move to a more nuanced understanding.
  4. La zone de basses émissions (LEZ) : quelles oppositions des publics ciblés par la mesure ? - Pema De Merten - ULB (FR)Comme tout instrument d’action publique, la LEZ est le résultat de rapports de pouvoirs, et bien que s’appuyant sur des postulats scientifiques elle est un objet politique. Dans cette session, nous verrons les raisons pour lesquelles la LEZ n'est pas "acceptable" pour certains. L’analyse des résistances autour de cette mesure nous apprend beaucoup sur les inégalités qu’elle crée, sur les différentes réalités des usages de la voiture, sur la place symbolique et pratique qu’elle a encore dans notre société et la difficulté de s’en défaire. Ces constats appellent à ouvrir la discussion sur le modèle de mobilité désiré.
  5. La lutte contre la pollution de l’air :  le manquement de la Région de Bruxelles-Capitale - Olivier Dikuta, ULBEn 2016, la Région de Bruxelles-Capitale recevait sa première mise en demeure suite au non-respect des obligations de la directive 2008/50/CE concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe. En effet, la Commission européenne affirmait dans cette mise en demeure que « les mesures prises ou prévues visant à réduire la concentration de NO2 (dioxyde d’azote) par le trafic routier ne sont pas suffisamment efficaces. »
    Si la source principale des polluants atmosphériques dans la Région est connue, pourquoi le problème de pollution de l’air n’est-il toujours pas réglé ? Comment expliquer le manquement de la Région de Bruxelles-Capitale ?
    En 2018, trois pistes ont été explorées et vous seront présentées dans cette session : (1) le système institutionnel belge , (2) la coordination politique, (3) la priorité politique.
  6. Nood aan meer ademruimte in Brussel - Laura Lauwers, Universiteit van Antwerpen
    In deze break-out sessie wordt kort een recent onderzoek naar de invloed van de stedelijke omgeving op de mentale gezondheid van Brusselaars toegelicht, met bijzondere aandacht voor de resultaten inzake luchtkwaliteit. Daarna openen we graag het gesprek rond volgende vragen: Hoe voorzien we elke Brusselaar van voldoende ademruimte? Hoe beïnvloeden burgeracties voor propere lucht onze mentale gezondheid? Hoe hanteren we best gezondheidsargumenten in onze eis voor een betere leefomgeving?

Pour chaque table ronde en ligne, nous comptons 10 places. Un expert présentera brièvement le thème, suivi d'une conversation avec les participants. Nous vous demandons de choisir une session à l'avance, afin de pouvoir vous affecter facilement aux groupes.

Inscrivez-vous ici.

La lutte contre la crise COVID et les nombreuses nouvelles actions autour la qualité de l'air remettent cette thématique au-devant de la scène. Les citoyens continueront à jouer un rôle important en créant une dynamique autour de la qualité de l'air. Le BRAL souhaite donc vous informer au mieux des récents développements scientifiques.

Infos pratiques :

La conférence a lieu le samedi 12 décembre entre 14h et 16h30, en ligne via Zoom. Vous pouvez choisir la partie de la conférence à laquelle vous participez. La participation est gratuite. Les conférences seront en ligne le 7 décembre sur notre chaîne YouTube.

    • 14h15 - 15h30 : séance plénière de questions-réponses sur les conférences "COVID et qualité d'air"
    • 15:15-16:30 : séances en petits groupes

Nous vous demandons de vous inscrire avant jeudi le 10 décembre, 17h, afin d'assurer que tout fonctionne comme sur des roulettes. Vous pouvez vous inscrire ici.

Le samedi 12 décembre, avec le soutien de Bruxelles Environnement, le BRAL organise une conférence citoyenne intitulée "On prend le pouls : COVID-19 et la qualité de l'air à BXL".

  • 14h15 - 15h30 : séance plénière de questions-réponses sur les conférences "COVID et qualité d'air"
  • 15:15-16:30 : séances en petits groupes

Vous pouvez vous inscrire pour la scéance plénière et une scéance en petit groupe ci-dessous.
Les conférences seront en ligne le 7 décembre sur notre chaîne YouTube.
Nous prévoyons un maximum de 40 participants pour la scéance plénière et 10 par scéance en petit groupe.

Une fois votre inscription confirmée, nous vous enverrons le(s) lien(s) d'invitation pour ZOOM.

Malgré sa relégation au second plan de l’agenda politique, la crise climatique continue de faire rage. Après tout ce qu’on a fait, on ne sait plus à quel saint se vouer. A moins que… 

Et si on demandait à Saint-Nicolas de nous aider ? Avec un nouveau gouvernement fédéral qui dit prendre le climat au sérieux, c’est le moment de passer à l’action. Un sommet européen et un sommet international sur le climat auront lieu en décembre. Est-ce que Saint-Nicolas nous apportera des politiques climatiques ambitieuses cette année? Après tout, c’est bien lui le patron des écoliers, qui ont mis la crise climatique en haut de l’agenda politique.

À tous les enfants et adultes de notre pays: envoyez vos idées pour une société résiliente, juste et respectueuse du climat à Saint-Nicolas, avant le 6 décembre!

Découvre la vidéo

Aide Saint-Nicolas à récolter des idées fraîches qu'il pourra remettre à Alexander, notre Premier Ministre.

Va voir sur: https://youtu.be/FMHOI4ZdbdM

Qu'en pensent les plus petits?

Ta lettre pour Saint-Nicolas elle est déjà prête ? Ou alors tu as prévu un beau dessin, un poème ou une chanson ? Et si tu disais à Saint-Nicolas dans quel monde tu voudrais vivre quand tu seras grand.e ? 

Tu ne sais pas quoi demander ? Jette un coup d’œil dans notre catalogue d'idées ou fais un joli coloriage de dessin.

Envoie ton message à : Saint Nicolas, 26 rue d’Edimbourg, 1050 Bruxelles.

Les grands enfants peuvent aussi participer

Toi aussi tu veux écrire une lettre, un joli poème ou faire un beau dessin ? Pas de souci, Saint-Nicolas, c’est aussi pour les grands enfants. Et puis, peut-être que lui au moins pourra mieux faire entendre nos voix. 

Dans quelques semaines, il passera dans tous nos foyers et quelque chose nous dit qu’il aura aussi un beau cadeau pour le petit Alexander au 16 Rue de la Loi. Car notre Premier Ministre ira au sommet européen des 10 et 11 décembre et au sommet international du 12 décembre, où les ministres vont décider des ambitions européennes pour faire face à la crise du climat.

Envoie-nous toutes tes idées et tes souhaits par la poste (Saint Nicolas, 26 rue d’Edimbourg, 1050 Bruxelles) ou à contact@sinterklaasforclimate.be.

Merci d’avance et n’oubliez pas la carotte et la petite bière!

Venez, venez Saint-Nicolas, pour le climat... 

 

Par Atelier de Recherche et d’Action Urbaines (ARAU) , par Comité Porte de Ninove , par Inter-Environnement Bruxelles (IEB) , par BRAL , par La Rue asbl , par Centre de Rénovation Urbaine (CRU) , par Bas les PAD

Le Triangle de la Porte de Ninove, au centre de l’attention depuis le projet de PAD du Gouvernement en 2019, pourrait sortir de l’escarcelle de son propriétaire.

Après une mobilisation citoyenne massive, le Gouvernement s’est rangé aux avis de la Commission Régionale de Développement et des habitant·e·s. Ceux-ci avaient souligné l’aberration d’utiliser le cadre du PAD pour faire un cadeau démesuré à un promoteur privé dont le projet ne répondait pas aux besoins locaux. Besix RED doit revoir sa copie et ses trois tours démesurées ne sont plus à l’ordre du jour…

Le promoteur a fait savoir qu’il envisageait désormais de vendre son terrain.

Une belle victoire pour les habitant·e·s, les Comités actifs et les associations qui se battent depuis des années pour que le Gouvernement renonce au PAD et à ses trois tours. Ce terrain, qui est depuis des décennies un chancre pour son environnement, pourrait maintenant devenir l’exemple d’un renouveau urbain bruxellois juste et responsable. Cette avancée en appelle d’autres :

Selon les informations de Bruzz, il serait envisagé de retirer les parcelles privées du périmètre du PAD. Nous encourageons vivement le Gouvernement en ce sens, de façon à éviter de faire artificiellement exploser la valeur du terrain, ce qui empêche tout projet urbain raisonnable.

Le Gouvernement doit surtout repenser l’affectation qu’elle donne à ce triangle, qui est en total décalage avec les défis posés par la crise sanitaire actuelle et par le changement climatique.
Depuis son ouverture, et en particulier pendant le confinement, le nouveau parc voisin a connu une fréquentation spectaculaire. Il faut l’agrandir et/ou le compléter par des fonctions dont l’utilité et le besoin local sont reconnus. Les habitants, les associations et la CRD ont proposé plusieurs projets d’intérêt collectif : piscine(s), auditorium, centre d’expérimentation ludique des sciences ou ferme urbaine. Avec un peu de créativité, on peut réaliser des projets durables, qui tirent parti du trou actuel, et ne nuisent pas au paysage urbain historique et aux vues et perspectives qui sont un des atouts de ce lieu.

Nous demandons au Gouvernement d’utiliser à cette fin le droit de préemption dont il dispose sur ce terrain.

Afin d’identifier la ou les affectations les plus appropriées, le Gouvernement devrait, comme il l’a déjà fait pour l’aménagement du parc, mettre en place un processus de co-construction avec les citoyens. Le redéveloppement de cette zone fragile le mérite amplement, et le processus peut s’appuyer sur les nombreuses forces locales disponibles dans ce quartier.

Contact presse

  • FR : Jean-Michel Bleus (ARAU) - 02 219 33 45
  • NL : Steyn Van Assche (BRAL) - 0498 13 25 86

Benchmark

Ida Kongsrud: Vision zero

Sur les routes d' Oslo, une ville légèrement plus petite que Bruxelles, une personne est décédée dans la circulation l'année dernière. Comment la capitale norvégienne y parvient-elle alors qu'en Belgique, des objectifs de sécurité routière «très réalisables» ne sont pas atteints?

Ida (prononcer Eeda) travaille depuis le mois d'août à l'Agence pour l'environnement urbain d'Oslo, où elle dirige le département de la sécurité routière du département de la mobilité. Auparavant, elle a travaillé pendant près de dix ans à l'administration publique norvégienne des routes, principalement sur les mesures en faveur des usagers de la route, la formation des conducteurs et les campagnes de sécurité routière. À l'origine, elle est enseignante stagiaire et a enseigné dans le secondaire et les collèges pendant près de dix ans.

Lors de la présentation, Ida parlera de la manière dont Oslo travaille sur la sécurité routière pour les usagers vulnérables de la route - un effort continu et systématique pour s'attaquer aux risques avec des mesures efficaces. Ida présentera les principaux risques et défis, exposera brièvement les projets stratégiques et passera également en revue quelques mesures concrètes. Les zones autour des écoles sont une priorité.

Kobe Bossauw, Jesse Pappers, Roel De Cleen et Hanne Mangelschots sont invités à réfléchir avec vous et Ida Kongsrud sur l'histoire d'Oslo et sur la manière dont les enseignements tirés de l'histoire d'Oslo peuvent être pris en compte dans le plan d'action pour la sécurité routière 2021-2030 pour Bruxelles.

Programme: 

20:00 accueil et introduction
20:10 histoire "Vision Zéro" par Ida Kongsrud
20:45 Debat: entretien avec Ida et 3 résidents de Bruxelles (experts et/ou experts d'expérience)
21:15 du temps pour l'interaction
21:45 finalisation

Online of Facebook A.Atelier

Felix Weisbrich: Do the right thing in a crisis!

À Berlin, le conseil municipal de Friedrichshain-Kreuzberg a peint des lignes jaunes sur certaines routes pour réduire l'espace réservé aux voitures et ne les autoriser que pour les vélos.

"En tant que cycliste, vous devriez être bien protégé pendant cette pandémie", a déclaré Felix Weisbrich, responsable du service des routes et des parcs de Berlin. "Lorsque vous dépassez d'autres cyclistes, vous devez vous tenir à au moins un mètre et demi d'eux". Il a ajouté.

Felix Weisbrich dirige l'administration des routes public et des parcs du conseil municipal de Friedrichshain-Kreuzberg à Berlin.

Dans sa présentation, il expliquera comment Berlin développe rapidement des infrastructures cyclables temporaires, ou Pop-Up-Bikelanes. Berlin veut transformer les rues au profit de plus de verdure dans les quartiers. Les expériences sont rapidement développées et sont considérées comme un élément important dans la transformation en une ville durable dont la mobilité durable fait partie.

Nous vivons une époque de crises : climat, inégalités sociales, pandémies. Nos villes ne sont pas bien conçues pour faire face à ces défis. Nous avons peu de temps pour la nécessaire adaptation des espaces urbains, car l'évolution de la crise est de plus en plus rapide.

Les administrations jouent un rôle important à cet égard : Elles doivent devenir plus rapides, plus agiles et plus courageuses. Cela nécessite un soutien politique, de bonnes ressources et le courage d'emprunter des chemins inconnus.

L'été 2020 a encouragé les municipalités du monde entier à emprunter cette voie avec confiance. À l'aide de l'exemple des pistes cyclables pop-up de Berlin, il est montré comment des solutions temporaires dans des situations de crise peuvent se transformer en une vision de mobilité plus sûre et d'espaces publics plus vivables.

Bas De Geus, Tim Asperges, Florine Cuignet et Roeland Dudal sont invités à réfléchir avec vous et Felix Weisbrich sur l'histoire de Berlin et sur la manière dont les enseignements tirés de l'histoire de Berlin peuvent être pris en compte dans le plan d'action pour la sécurité routière 2021-2030 pour Bruxelles.

Benchmark:

Au cours de trois benchmark sessions, BRAL positionne la situation de la sécurité routière à Bruxelles en 2020 par rapport à trois autres villes européennes qui aspirent ou ont déjà atteint la vision zéro.

Programme:

  • 20:00 accueil et introduction
  • 20:10 histoire "Do the right thing in a crisis!" par Felix Weisbrich
  • 20:40 Debat: entretien avec Felix et 3 résidents de Bruxelles (experts et/ou experts d'expérience)
  • 21:15 du temps pour l'interaction
  • 21:45 finalisation

Participants debate:

Bas de Geus a récemment rejoint le groupe de recherche MOBI dirigé par Cathy Macharis à la VUB. Ses travaux portent sur les avantages pour la santé de la mobilité active (marche et vélo). Il a participé à plusieurs projets de recherche portant sur les avantages pour la santé des déplacements actifs, les accidents de vélo, l'exposition à la pollution de l'air, les aspects psychosociaux et environnementaux des déplacements actifs.

Tim Asperges est actif dans le secteur de la mobilité depuis plus de 20 ans. Au cours des cinq dernières années, il a travaillé comme conseiller en mobilité pour la ville de Louvain, où il a joué un rôle déterminant dans un changement majeur de la mobilité par le biais du plan de circulation. Il a été élu Personnalité de l'année en matière de mobilité en 2019.

Florine Cuignet est chargée de politique bruxelloise au GRACQ. Le GRACQ agit pour rendre les déplacements à vélo plus sûrs, plus agréables et plus faciles pour tous à Bruxelles et en Wallonie.

Roeland Dudal est concepteur et partenaire de l'Architecture Workroom Brussels et professeur invité à la KUL à la faculté d'architecture de Bruxelles/Gand.

2040 est le premier point à l'horizon. Dans quelle ville voulons-nous vivre à ce moment-là ? À quoi ressemble cette ville et comment fonctionne-t-elle ? C'est une ville où la Vision Zéro a été atteinte, bien sûr. C'est une ville où tout le monde, les enfants et les personnes âgées, peuvent se déplacer activement et en toute sécurité. C'est une ville où la mobilité durable est la norme. C'est une ville où la qualité de vie est élevée : l'agitation, le bruit, l'air malsain, l'insécurité de la circulation, le manque de verdure ou d'espace de réunion appartiennent au passé. En d’autres termes, il y est apaisant pour tout le monde de s’y déplacer et vivre.

Grâce au backcasting, les priorités peuvent être établies pour 2035, 2030 et 2025. Des outils graphiques sont utilisés pour visualiser et perpétuer les enseignements des ateliers be.SMART, des sessions Benchmark et des marches "Boots on the ground". Ces images ont le pouvoir de convaincre de ce qui devient possible si certaines mesures sont prises pour la Région bruxelloise, qui assure la sécurité routière dans une perspective "Beyond Zero", qui prend en compte la résilience face au changement climatique, la cohésion sociale, etc.

L’Atelier HORIZON :

Dans l' Atelier Horizon, Filter Café Filtré Atelier, en collaboration avec Architecture Workroom Brussels, dessine une perspective à long terme pour 2040.

Architecture Workroom Brussels :

Architecture Workroom Brussels est une plateforme dédiée à l’innovation culturelle qui œuvre à la transformation de l’environnement social et physique. Sa principale ambition est d’initier et de stimuler le développement de nouveaux principes, pratiques et visions pour la conception de notre habitat. Les actions soutenues et entreprises par le think and do tank sont axées sur l’avenir architectural de la ville et du paysage en général, et de l’Europe urbanisée en particulier.

Atelier de design :

De 14h à 16h. En fonction des mesures liées au Corona qui seront prises avant la fin du mois de janvier, cet atelier aura lieu dans l’ancien bâtiment d'Actiris (Boulevard Anspach 65, 1000 Bruxelles) ou en ligne.

Inscriptions :

Vous pouvez vous inscrire via ce formulaire.

 

Personnage multi-facettes, Albert Martens est sociologue, professeur émérite à la KUL, ancien président du BRAL, et last but not least l’un des visages emblématiques des luttes qui ont opposé des citoyens au Plan Manhattan il y a maintenant plus de 50 ans. A l’heure où à nouveau, une page se tourne sur ce plan au travers de la destruction des restes du socle sur lequel les tours devaient s’élever, il nous a écrit cette carte blanche.

La démolition du socle des tours du WTC dans le Quartier Nord ne peut pas passer inaperçue. Ce qui se passe ici et maintenant a une valeur symbolique.

Ici, sous nos yeux, un rêve est en train d'être démoli, un plan pour répandre une prospérité sans fin à Bruxelles, en Belgique et dans le monde entier :  

  • Une forêt de 64 tours 
  • A l'intersection de deux autoroutes (Amsterdam-Paris et Londres-Istanbul)
  • Sur un piédestal, un socle à 13 m de hauteur - où les piétons pouvaient consommer tous les plaisirs de la prospérité.

Il a été dessiné comme le paradis sur terre ! Celui du capitalisme mondial, s’entend. "La civilisation du bon de commande" comme Charlie De Pauw, promoteur immobilier et moteur du plan Manhattan, l’a si poétiquement exprimé à la fin des années 60. Les tours et le socle devaient remplacer les soi-disant taudis. Les maisons de la rue du Téléphone, de la rue des Roses et de l'Impasse des Tapissiers devaient être transformées pour devenir les scintillantes tours du futur.

La vue est maintenant un peu désolée, pitoyable.

Après 53 ans, ce rêve est par terre. Pendant plus de 20 ans, les prescriptions d’urbanisme liées à l’exécution du socle ont bloqué tout changement de plan. C'était tabou. Même à cette époque (depuis 1974 !), beaucoup ont commencé à douter de la faisabilité de ce plan fou. Les promoteurs ne voulaient pas payer pour la construction du piédestal. Les autorités respectives et les trois municipalités non plus... La terre était en jachère. Par la suite, 27 changements de plans ont été nécessaires pour s'en débarrasser.

Aujourd'hui, les maigres restes sont encore en train d'être démolis. Qui fera leur deuil ? Et pourquoi ?
Nous ne pouvons pas oublier. C'est pourquoi, aujourd’hui, nous emportons un morceau de béton avec nous. En souvenir.

Mais à l'avenir, la situation va-t-elle s'améliorer ?

"Transformons le quartier nord en un grand parc", déclare le secrétaire d'État à l'urbanisme, Pascal Smet (one.brussels). Il promet une fois de plus, comme d'autres ministres (entre autres De Saeger (CVP)), le paradis sur terre. Avec une architecture de qualité, "pour que les Bruxellois puissent être fiers de leur ville". Un quartier avec une fonction mixte : bureaux, hôtel, bar sur le toit (roof bar), une grande serre cubique, ... mais aussi des magasins, des logements et des équipements publics. Pour y parvenir : une nouvelle façon de travailler avec les promoteurs dans un dialogue constructif et, en bonus, une toute nouvelle ligne de tramway. Les piétons qui devaient auparavant marcher à une hauteur de 13 m sont maintenant autorisés à marcher et à flâner au rez-de-chaussée.

Maintenant, nous avons à nouveau affaire à un "momentum" et il y a de l'argent.

En surface dans le Quartier Nord, et un peu plus loin tout l’inverse.

A deux pas de ce qui va devenir un grand parc, sur la place Liedts, une tranchée profonde sera creusée dans laquelle une ligne entière de tram (le tram 55) disparaîtra. Sous terre jusqu'à 30 m de profondeur (au square Riga). Là, les piétons et les poussettes n’iront plus en surface, mais dans un métro sous terre. Entre le piédestal et le tunnel, une différence de hauteur de 40m donc.  Là aussi on trouve de l'argent. Les « betonboeren » du passé continuent à travailler, sous terre, et des quartiers entiers sont dans la tourmente le long du tracé du nouveau métro. Va-t-on à nouveau balayer des pans de ville « quasi délabrés » d’un coup de trait sur une table à dessin ?

Nihil novi sub sole (rien de nouveau sous le soleil)

En prenant en main un morceau de socle, nous voulons souligner le fait que (comme les trains) : "un rêve peut en cacher un autre". Si vous comparez les deux campagnes de promotion - celles du passé, il y a 50 ans par le ministre De Saeger (CVP) et M. De Pauw, et les propositions actuelles découlant de la Semaine de l'architecture de 2020 (Archiweek) et de la communication du secrétaire d'État Smet (one.brussels), on jurerait y retrouver les mêmes thèmes, les mêmes promesses, le même merveilleux avenir… Quoi de neuf sous le soleil ?

Ce qui n'a en tout cas pas changé, c'est l'absence d’un responsable final pour l'ensemble des projets. Comme par le passé, une série d’acteurs publics revendique des compétences sur l’aménagement du quartier : trois communes, une Région, un consortium de promoteurs, des ingénieurs, des administrations, etc. Là-dedans, nous ne savons toujours pas qui en portera la responsabilité finale. Tout le monde est compétent, mais de cette finalité personne n'est responsable. C’était le cas dans le passé. Rien de nouveau sous le soleil.  

Désormais un morceau de béton armé nous empêchera d’encore bâtir des plans sur la comète.

Albert Martens
12/11/2020

Nous appelons les Bruxellois à regarder au-delà des grands discours ce qui se trouve vraiment dans chaque projet. Perspective demande actuellement le point de vue des Bruxellois sur la zone "Territoire Nord", jusqu'au 7 décembre. Faites-nous part de votre avis !

Le lecteur intéressé pourra trouver une description détaillée de la mise en œuvre du Plan Manhattan sur le site  www.quartiernord.be

Le mauvais air de Bruxelles cause-t-il plus de décès de COVID-19 ? Quel est l'impact d'un confinement sur la qualité de l'air ?  

Le BRAL organise une conférence citoyenne avec le soutien de Bruxelles Environnement le samedi 12 décembre. 

Frans Fierens (Irceline) et Benoit Némery (KU Leuven) vous mettent au courant des derniers développements scientifiques en matière de qualité d'air et COVID-19. Vous pouvez regarder les conférences sur notre YouTube (bral.brussels) et en parler pendant le Zoom-meeting à  14h. 

Après le débat plénière, vous pouvez discuter dans des scéances en groupes.

Vous pouvez trouver plus d'information sur la conférence ici.