Articles

Thème

Vous avez envie de cultiver des légumes et des fruits en ville, mais vous ne savez pas comment commencer ? Vous avez déjà quelques bases, mais vous souhaitez vous y connaître un peu plus, dans ce cas ces formations s’adressent à vous ? Le programme a été conçu en deux cycles, l’un plus axé sur la culture détaillée de quelques plantes et l’autre sur les grands principes du potager biologique. Comme toutes les séances sont indépendantes les unes des autres, vous pouvez vous inscrire aux séances qui vous intéressent.

Cycle 1 "Premiers pas vers un potager biologique

Cette série a pour objectif d'accompagner ceux qui n'ont jamais touché au jardinage et de donner les premières bases pour mettre en culture, au fil des séances, quelques légumes de saison. Au cours de chaque séance, quelques plantes faciles seront présentées en détail puis mises en culture.  L'edée est de parler du semis, du repiquage, des besoins spécifiques, des maladies, ... Les explications théoriques se feront en salle, la partie pratique dans les potagers. Choisissez cdessous le lieu et les dates des formations qui vous conviennent le mieux. A ParkFarm: les jeudis de 18h à 20h30 | A la Ferme d'Uccle: les lundis de 18h à 20h30.

Programme

Cycle 2 "Les grands principes du potager biologique"

Cette 2ème série a pour objectif de permettre la mise en place et le maintien au fil du temps, d’un potager diversifié, productif et en bonne santé, sans devoir recourir aux produits chimiques (engrais de synthèse, pesticides...). Les séances seront plus théoriques que celles de «Premiers pas vers un potager
biologique». Elles sont un réel complément pour bien débuter en culture potagère. Les différents thèmes sont repris dans le programme ci-dessous.
Uniquement à ParkFarm les jeudis de 18h à 21h.

Programme

Informations pratiques:

Où?

asbl ParckFarm T&T - Rue Antoine Clesse 27 à 1020 Laeken.  Métro ligne 2 et 6, arrêt Pannenhuis ou Belgica et Bus 89 arrêt "Jubilé". Entrée du parc au 191 bld du Jubilé à 1080 Molenbeek.

Ferme d'Uccle - Vieille rue du Moulin 93 à 1180 Uccle. Train (arrêt Saint-Job), Tram 92 et Bus 60 jusqu'à la Place Saint-HJob, prendre "Montagne de Saint-Job" vers la Vieille rue du Moulin. Entrée du parc au 93 Vieille rue du Moulin à 1180 Uccle (passer la barrière forestière et monter l'allée en pavés jusau'à la Ferme; les véhicules doivent rester à l'extérieur du parc.

Inscriptions:

Documentation et inscriptions par mail: formationpotager@environnement.irisnet.be. Inscriptions obligatoires - Participation gratuite.

 

Le conseil des ministres a pris une décision forte pour stimuler la générosité. La réduction d’impôt pour les dons effectués à des institutions agréées, passe de 45 à 60%, jusqu’au 31 décembre 2020.

Tu penses que BRAL fait un bon travail et tu souhaites nous soutenir ? Faites un don et aide nous dans notre lutte pour un Bruxelles durable ! Et nous vous tiendrons informés par le biais de nos publications et newsletter.

Les dons de 40 € sont déductibles fiscalement. Par exemple, lorsque vous virez 40 €, cela vous coûte pas plus de 22 €, le système fiscal paie la différence. Un don de 60 € coûte 33 €, 80 € coûte 44 €, etc. (En 2020  la réduction d'impôt passe de 45% à 60%)

Prêt à soutenir le BRAL à long terme ? C’est possible en faisant un ordre permanent mensuel. Même avec 5 € par mois, nous recevons 60 € par an et vous recevez aussi une attestation fiscale.

  • Virement sur le compte BE74 5230 8083 3007 avec en communication ‘DON’

 

 

Tu as sans doute déjà vu les affiches rouges écrites en petits caractères dans les rues de Bruxelles. Ces affiches t’informent des projets et des plans qui sont mis en œuvre dans ton quartier. Elles sont affichées aux alentours du projet ou dans le périmètre du plan en question. Durant la période de l’enquête publique, tu peux consulter les plans, donner ton avis ou formuler des objections.

ENQUÊTES PUBLIQUES: FAQ

Ici tu trouveras aussi tous les renseignements importants liés au système des enquêtes publiques. Tu y trouveras  des réponses aux questions telles que : «Qu'est-ce qu'une enquête publique ? » « Comment et où puis-je consulter les dossiers ? », « Comment puis-je faire entendre ma voix ? » ou «Quelle est l’efficacité de ma réaction ? »

N’hésite pas à contacter le BRAL avec toutes tes questions spécifiques.

L'histoire

Depuis 1979, les commissions de concertation se penchent sur les permis de bâtir. Par cet aperçu, le BRAL vous tient au courant de la naissance et l'histoire de ce système unique. 

Bral travaille pour une ville durable. Mais qu'entendons-nous par cela ? Ceci est notre vision de la région bruxelloise du futur.

Bruxelles offre toutes les chances à ses habitants

Bruxelles est une ville qui accueille ses habitants et donne des opportunités de développement et de promotion sociale. Dans cette optique, l’éducation, le développement économique, l'emploi et la redistribution sociale sont des éléments cruciaux. Les différences sociales ou économiques entre les personnes sont faibles. Tout le monde peut se permettre un logement décent et adéquat. Le droit à l’habitat l'emporte sur le droit à la propriété privée.

Bruxelles est une ville verte et compacte

Bruxelles est une ville qui, afin de répondre à la croissance de la population, est condensée de manière réfléchie et efficace. L’inoccupation n’existe plus et les zones non construites abritent de nouvelles maisons, des commerces, de l’emploi et des services. Les zones restantes sont tournées vers le vert. Les bâtiments et la nature sont intimement liés. Les espaces verts forment un réseau, afin que l’air frais et sain puisse circuler entre les édifices et afin d’encourager une biodiversité maximale.

Bruxelles est une ville hétérogène

Bruxelles est une ville où prime la mixité sociale et fonctionnelle. Il n'existe pas de grandes différences entre les quartiers, pas de zones monofonctionnelle et une grande variété de fonctions se rencontrent au pied des bâtiments.

Bruxelles est une ville mobile différente

Bruxelles est une ville où chaque résident - même les moins mobiles - et chaque utilisateur se déplace de manière douce et écologique. Grâce à la proximité des fonctions, la plupart des déplacements se font à pied ou à vélo. Pour les distances plus longues, il existe des bandes vélo rapides et des transports publics hautement écologiques et ponctuels. Tout est produit à proximité, et non pas à l'autre bout du monde. Les produits sont livrés via un système de transport de marchandises écologique et performant. L’utilisation de la voiture a diminuée et les résidents et usagers de la ville ont ainsi réappropriés l'espace public qu’ils ont remplis de verdure et de zones de loisirs.

Bruxelles est moins dépendante du pétrole

Bruxelles est une ville qui économise radicalement l'énergie, aussi bien l'électricité que le chauffage. Bruxelles génère sa propre électricité, grâce à une multitude de petites sources d'énergie verte. Cette énergie est distribuée via un réseau efficace. L'air de Bruxelles est ainsi plus pur.

Bruxelles produit moins de déchets 

Bruxelles est une ville qui produit moins de déchets. Les citadins et les utilisateurs consomment beaucoup moins et tous les matériaux et produits sont compostés ou recyclés. Les ressources sont utilisées avec parcimonie. L'eau est purifiée et réutilisée autant que possible.

Bruxelles est une ville créative

Bruxelles est une ville ambitieuse, créative et dynamique. Les idées et les initiatives novatrices en rapport avec la gestion de la ville, l'écologie, l'art et l'architecture bénéficient d'un espace pour se développer. Ces derniers sont pleinement exploités.

Bruxelles est une ville participative

Bruxelles place la participation citoyenne au cœur de sa politique. Tous les pouvoirs publics, les résidents et les usagers de la ville participent au processus de réflexion et collaborent lors de toutes les étapes de la politique : préparation, mise en œuvre, suivi et évaluation. L’autorité travaille autant que possible de manière intégrée, y compris au-delà des frontières régionales.

BRAL, Janvier 2011

La structure (financière)

Le rôle du BRAL

BRAL a eu 40 ans en 2014

Les membres du BRAL

Les membres du Conseil Administratif

Depuis nos débuts, nous menons nos activités grâce à des subventions des pouvoirs publics. Le fait que l’autorité subsidie le monde associatif et nourrisse ainsi un regard critique sur sa politique est un signe de démocratie saine. Stimuler le débat public sur les mesures politiques ou le manque d'action est nécessaire pour mettre en œuvre une politique adaptée. Il est en effet important pour un politicien/politicienne de se baser sur les différentes opinions existantes dans la société.

On observe aujourd’hui une tendance à la diminution des subsides accordés aux associations, qui constituent justement cette voix critique, ce qui implique par-là un déficit pour notre société et pour la démocratie. Au nom de la restriction budgétaire, les budgets alloués sont destitués un peu partout et le contrôle ne fait ainsi qu’augmenter. Les budgets de fonctionnement se raréfient et les associations ont besoin de mener de plus en plus de projets en parallèle pour rester éligibles. De plus, la concurrence augmente. Les associations ne sont pas les seules à chercher des budgets supplémentaires pour leurs activités : c’est aussi le cas des administrations, organismes para-régionaux, écoles,...

Projects, projects, projects

Bral ressent déjà cette tendance depuis quelques années, mais la situation est vraiment devenue critique en 2014. Une grande insécurité financière nous a forcé d’une part à faire des économies et d’autre part à explorer activement d'autres canaux de financement et à mener de plus en plus de projets. Cela nécessite un grand investissement en temps et surtout en patience, car une (éventuelle) approbation d’un projet est souvent déclarée des mois, voire une année plus tard.

La recherche de subventions créé les réseaux

Mais tout ceci n’est pas ‘que’ catastrophique. Au sein du Bral, nous considérons les recherches de projet comme une opportunité d'affiner notre planning d’activité et surtout comme opportunité d'étendre notre réseau. Et ce aussi bien en ce qui concerne la recherche des pistes de financement que celle des partenaires potentiels.

Et concrètement en 2014 ?

Notre budget de fonctionnement total de l'ordre de 400 000 € en 2014 provient essentiellement des subsides des pouvoirs publics. Près de 42% provient de la Région de Bruxelles-Capitale, 32% de la VGC-Vlaamse Gemeenschapscommissie, 7% de la Région flamande et 12% du Gouvernement fédéral.

Le plus intéressant est d’observer la répartition entre les subventions d'ordre structurel et celles attribuées aux projets, sachant que la frontière n’est pas toujours très nette entre les deux.

  • Depuis 2007 nous avons reçu 137.000 € de financement structurel de la VGC-Vlaamse Gemeenschapscommissie
  • Depuis 2015 nous reçevons 38.250 € pour notre mission de base concernant l’environnement
  • Depuis 2010 nous reçevons du fonds social Maribel un subside pour environ 1 ETP

Les sommes restantes sont les subventions de projets qui doivent donc être renégociées chaque année ou tous les 2 ans avec les pouvoirs publics.

Bruxelles selon le BRAL

Le rôle du BRAL

BRAL a eu 40 ans en 2014

Les membres du BRAL

Les membres du Conseil Administratif

Ce texte a été écrit par notre présidente lors du 40ème anniversaire du BRAL (Décembre 2014)

«Dès son début, le Bral - en tant que mouvement urbain – s’est battu pour une ville plus vivable, plus participative et pour une mobilité durable. La ville se devait d’être protégée de l'invasion automobile, de l'expansion des bureaux et du délabrement spéculatif ! Et nous n’étions pas seuls dans cette lutte. Les organisations francophones IEB et ARAU se tenaient à nos côtés. Heureusement, 40 ans d’actions pour un meilleur Bruxelles a laissé des traces.

Surtout après la formation de la Région de Bruxelles-capitale (1990), diverses volontés ont été mises en pratique. Le logement a été protégé, les contrats de quartier ont vus le jour et les normes environnementales sont aujourd’hui un fait. Et plus personne ne pense à construire une nouvelle autoroute ou permettre à nouveau un parking sur la grand place. Enfin…presque plus personne.

Et pourtant, les changements concrets sur le terrain sont souvent lents et les anciennes controverses ne semblent jamais complètement avoir disparues. Ainsi est Bruxelles – malgré un changement de mentalité - toujours championne des files, particulièrement mauvaise élève en ce qui concerne la qualité de l'air et témoin d’une crise du logement particulièrement aiguë. Et en ce qui concerne la planification urbaine, l’intérêt privé l’emporte encore trop souvent sur l'intérêt public. Mais en attendant, la ville évolue et de nouvelles questions voient le jour.

Bruxelles n’est plus la plus ancienne ville du pays, elle est aussi la plus jeune. Et avec un bruxellois sur deux d’origine étrangère, Bruxelles est imprégnée d’autres langues et coutumes. Le fossé entre les riches et les pauvres ne fait que s’agrandir.

Et comme Bruxelles est en train de changer, le Bral s’adapte. Ensemble avec vous, membres et sympathisants, nous définissons de nouvelles priorités qui reflètent les tendances du changement. Il y’en a quatre : Bral lutte pour une meilleure qualité de l'air, pour une économie plus verte et plus sociale, pour une meilleure gouvernance (en particulier à l'égard de la planification urbaine) et, … last but not least… nous nous dirigeons vers un Bral multilingue et plus diversifié !

Ce numéro spécial d’Alert s’inscrit déjà dans nos nouvelles priorités. Mais cet Alert est aussi le dernier. Et oui, le temps du papier est révolu. Vous apprendrez le pourquoi et le comment en lisant l'article sur notre nouvelle stratégie de communication. L'objectif est simple : faire en sorte que plus de Bruxellois et d’amateurs de Bruxelles mettent leur énergie au service des ambitions du Bral.

Mais la ville durable à laquelle aspire le Bral couvre autant de sujets qu’il y a de personnes. Un Bruxelles plus durable et plus solidaire demande aussi à ce que nous nous écoutons davantage pour savoir ce que cela signifie pour chacun. Pour les adolescents et les personnes âgées, les sans-abris et les étudiants, les nouveaux arrivants et les ketjes, les locataires et les acheteurs, les visiteurs et les résidents, les penseurs et les acteurs, les pouvoirs publics, les investisseurs et les organisations urbaines. Pour les digital natives et les amateurs de revues papier.

Les années à venir seront donc certainement aussi passionnantes et intéressantes que les 40 dernières années. Que l'avenir commence, Bral est prêt pour cela. »

 

Bruxelles selon le BRAL

La structure (financière)

Le rôle du BRAL

Les membres du BRAL

Bral COMME MOUVEMENT  

En tant qu’association de soutien aux habitants, aux organisations et aux bruxellois, il est primordial que le Bral soutienne ses partisans et ses membres qui se battent pour un Bruxelles durable. Bral appuie et soutient ainsi les habitants. Mais les actions et les positions du Bral prennent aussi forme - et sont mises en œuvre - en consultation avec nos membres et sympathisants. Nous préconisons une politique participative et nous encourageons autant que possible la participation interne de nos membres et sympathisants.

Cela nécessite naturellement une certaine ouverture, et aussi une présence sur le terrain. Nous pouvons ainsi détecter et renforcer les nouvelles dynamiques et les nouvelles tendances.

En outre, Bral travaille constamment au tissage d’un réseau d'acteurs urbains de toutes sortes (universitaires, acteurs privés, habitants, bureaux d’étude, organisations de la société civile,...). Ensemble, nous construisons une ville durable.

Bral COMME INTERLOCUTEUR AUPRES DES POUVOIRS PUBLICS

Bral est officiellement reconnu comme partenaire du gouvernement régional de Bruxelles. Bral est membre de la Commission régionale de la mobilité, de la Commission régionale de développement, du Conseil régional de l'environnement et du Conseil supérieur bruxellois de conservation de la nature. Nous défendons systématiquement notre vision au sein de ces commissions.

Nous livrons aussi des conseils d'expert à divers organismes gouvernementaux, parlementaires et groupes de travail, comités de soutien et autres consultations formelles. De même, nous faisons entendre notre voix de différentes manières auprès des décideurs lorsqu’il s’agit d’accords non officiels.

La combinaison de tous les moyens est essentielle. Les actions publiques et des communiqués de presse vont de pair avec la participation à des comités consultatifs, mais aussi avec des contacts personnels avec les décideurs politiques à différents niveaux. Il n’est en effet pas possible de construire la ville selon sa vision si l’on reste seul dans son coin. La transparence et le dialogue entre les différents acteurs constituent des éléments tout à fait impératifs à nos yeux.

Bral COMME POLE DE CONNAISSANCE ET D'INNOVATION

Pour être un partenaire pertinent du pouvoir public et pour soutenir les habitants dans leur lutte, il est important d'être au courant des derniers plans et projets, mais aussi des études académiques et des concepts, des projets d'autres acteurs de la ville, etc. Et ce, tant à Bruxelles, qu’au niveau de la Flandre, de la Belgique ou de l’Europe. Bral échange des connaissances avec des partenaires bruxellois, belges et internationaux. Bral diffuse aussi sa connaissance auprès de ses membres et d’un réseau plus large via divers moyens de communication.

Les défis de Bruxelles sont aujourd'hui tellement importants qu’ils nécessitent le développement de nouveaux concepts, de nouvelles façons de développer notre ville et donc une innovation permanente. Et Bruxelles déborde d'innovation. De ce côté-là, le Bral est ouvert, et encourage la collaboration et la création d’espaces qui permettent de renouveler les actions et les projets.

Bruxelles selon le BRAL

La structure (financière)

BRAL a eu 40 ans en 2014

Les membres du BRAL

Les membres du Conseil Administratif

Voulez-vous aussi un meilleur qualité d'air à Bruxelles ? Rêvez-vous d'une ville avec plus de qualité de vie pour chacun ? Est-ce que la créativité des Bruxellois.es vous étonne aussi ? Êtes-vous parfois aussi surpris par la créativité des Bruxellois? Alors BRAL, le mouvement urbain pour Bruxelles, pourrait être quelque chose pour vous.

DEVENEZ MEMBRE

Faites un don

DECOUVREZ CE QUE BRAL FAIT

Selfcity.be répertorie les diverses initiatives citoyennes sur la carte de Bruxelles. Le blog se veut être un carrefour de connaissances et d’expériences en matière d’actions ‘bottom-up’ et des organisations autonomes dans et autour de Bruxelles. Tu peux aussi apporter ta contribution en écrivant un rapport ou une réflexion, en partageant une image révélatrice ou en faisant part d’une initiative captivante. Seules 2 conditions doivent être respectées : premièrement l’action doit être pertinente, d’une manière ou d’une autre, pour Bruxelles ou ses alentours. Deuxièmement, cela doit avoir trait avec la manière dont les groupes de personnes mettent la main à la pâte pour venir à bout de faiblesses, pour mettre en place des solutions aux problèmes de la ville afin de la rendre meilleure, plus belle, plus facile ou plus agréable pour ses habitants.

Ta contribution peut être individuelle mais tu peux aussi offrir tes services à l’équipe. Nous sommes à l’écoute. Envoie-nous un e-mail.

 

Qu'est-ce qu’un abonnement aux publications de BRAL comprend-il ?

  • 4 publications thématiques par an
  • questions actuelles, critiques et analyses approfondies du BRAL
  • 30 euro/an*

 

Virement au numéro BE62 0012 1549 3761 avec en communication 'ABO BRAL'.

* Les membres du BRAL ne doivent bien sûr pas s'abonner. Devenir membre ? Cliquez ici.

Les membres du Bral (01/2020)

Bruxelles selon le BRAL

La structure (financière)

Le rôle du BRAL

BRAL a eu 40 ans en 2014

Le Centre communautaire Anneessens s’est rempli de monde le 22 Juin dernier, pour notre soirée d’information sur la qualité de l'air à Bruxelles. Nous nous sommes intéressés à l'état de la qualité de l'air à Bruxelles, et avons analysés ce que Bruxelles prévoit à ce sujet. Nous avons également tourné notre regard vers l’étranger. Une chose est claire : la qualité de l'air touche le cœur des bruxellois, qui sont prêts à combattre ce problème. Un rapport.

L'état de notre qualité de l'air

Olivier Brasseur (Bruxelles Environnement) nous guide à travers la forêt de particules fines (y compris le Black Carbon), le NO2 et d'autres polluants. La réalité montre une fois de plus qu’elle se veut complexe, mais nous retenons en particulier que :

  • La pollution de l’air et l'utilisation de la voiture sont en effet intimement liés. Dans le cas du NO2, le lien est encore plus explicite.
  • Lorsque vous achetez une voiture : s’il vous plaît, ne pas acheter des diesel !
  • Un poêle à bois est très romantique, mais désastreux sur le plan des particules fines. Le peu de poêles à bois que nous avons laissent même des traces dans les statistiques. Les sources de particules fines se montrent souvent très diverses, mais l'utilisation de la voiture est assurément l’une d’entre elle. Surtout quand il s’agit de la plus petite et la plus dangereuse de toutes les particules du groupe des particules fines : le Black Carbon. Ces particules atteignent plus profondément les poumons ou se retrouvent même directement dans la circulation sanguine, et sont donc plus nuisibles.
  • La teneur en particules fines comme le NO2 dépasse les normes européennes. L'Europe nous a mis officiellement en défaut  - après 10 ans de palabre - en raison de ce dépassement de normes. Pendant ce temps, le problème du NO2 est devenu vraiment urgent. Alors que la tendance est positive pour les particules fines, le NO2 montre des pics et des dépassements de normes. Et une chose est claire : le problème ne pourra être résolu qu’en s’attaquant au parc automobile - diesels en particulier – et à l'utilisation de la voiture.

La présentation complète de la soirée se trouve en attaché plus bas.

Le gouvernement bruxellois fait des plans pour améliorer la qualité de l'air

Jeroen Verhoeven (spécialiste mobilité du Bral) décortique pour nous le plan intégré Air-Climat-Energie. Il s’agit du plan que le gouvernement bruxellois a rédigé pour répondre aux obligations internationales dans ce domaine.

Nous retenons :

  • Il s’agit principalement d’un plan qui mentionne beaucoup d’autres plans, sans priorités, sans délai. En bref, ceci n'est pas une stratégie. C’est plutôt un catalogue de bonnes intentions, sans engagement de résultat. Pourtant, la directive européenne qui établit des normes de qualité de l'air oblige les gouvernements à s’engager sur des résultats, et pas seulement sur des bonnes intentions.
  • Que l'étude d’incidence associée est elle-même particulièrement critique : “Les modalités de mise en œuvre de plusieurs actions du plan air-climat-énergie ne sont pas toujours connues avec précision. Les objectifs de certaines actions sont parfois très larges et non chiffrés. Les budgets associés aux mesures ne sont pas connus. Ce qui complique l’évaluation des incidences environnementales ou budgétaires tout comme celle des effets pour les acteurs.”
  • Actie 48 : « définir un plan d’action pour la mise en œuvre d’une tarification à l’usage pour véhicules particuliers ». Cette tarification serait tout d’un coup suffisante pour respecter les principales normes européennes en termes de pollution de l'air. Maarrrrr /// ici aussi "définir un plan" n’est pas bon et certainement pas rapide. Nous savons tous combien de temps prend ce genre de procédure dans la Belgique fédérale.
  • Nous proposons de prendre à cœur l’avis de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). , à savoir : « L’OCDE préconise de commencer par instaurer des péages de congestion dans les grandes villes avant d’instaurer un dispositif national. »
  • Lisez tout cela dans notre superbe brochure : “Het kind van de rekening, zin en onzin van rekeningrijden als oplossing voor de Brusselse Mobiliteitsknoop.”
  • Dans l’espoir que le plan intégré Air-Climat-Energie va vraiment améliorer la qualité de notre air, Bral travaille actuellement sur un recours. Gardez notre site internet à l’œil et faites nous savoir si vous souhaitez être tenu informé (bral@bralvzw.be).

Vous trouvez le plan complet sur le site de Bruxelles Environnement.

Que pouvons-nous (encore) faire en tant que citoyen ?

Ugo Taddei est juriste chez ClientEarth et va pour nous plus profondément dans 'the right to clean air in Europe'. ClientEarth est une organisation de droit de l'environnement à but non lucratif qui utilise la loi, la science et la politique pour relever les défis environnementaux clés.

En raison du dépassement des normes de qualité de l'air au Royaume-Uni à de nombreux niveaux et du manque d’ambition des plans de la qualité de l’air, ClientEarth est allé au tribunal pour exiger de meilleurs plans. Et avec succès ! Au cours de la procédure, des décisions ont été prises ou confirmées par différents tribunaux, ce qui montre leur énorme responsabilité et celle des pays européens. Ils ont donc donnés aux citoyens le droit de dénoncer leur gouvernement.

  • le droit au résumé de la qualité de l’air de Monsieur Taddei lui-même
  • le droit de respirer de l’air qui répond aux valeurs limites de l’UE
  • le droit d’exiger que les autorités préparent un plan de qualité de l’air
  • le plan doit contenir des mesures visant à atteindre les limites dans un temps le plus court possible
  • la juridiction nationale doit examiner le contenu du plan

 

À la demande de la salle, nous avons eu des explications sur ce que ClientEarth peut faire pour Bruxelles : ClientEarth peut aider les citoyens bruxellois à mener leur « dossier climat » avec succès. Et ils ont les moyens de payer les frais de justice. L'intérêt du public s’est avéré important. Bral suit le dossier.

Vous trouvez l’ensemble de la présentation en pièce jointe.

Avec ce soutien, les bruxellois concernés ont donc un moyen de levier supplémentaire dans le cas où le plan intégré Air-Climat-Energie se révèle être un flop et que le gouvernement bruxellois ne prend plus sa responsabilité. Mais d'abord et avant tout, nous devons essayer de faire un très bon plan. Consultez notre brochure et faites-nous part de vos suggestions !