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S'il faut rebaptiser un grand tunnel routier à BXL comme le tunnel Léopold II, le BRAL ne manque pas d’idées. Pourquoi pas le « tunnel de Madame Pheip » ? Avec sa pipe caractéristique et son intransigeance, Madame Pheip est l'alliée courageuse du célèbre personnage de bande dessinée Néron, et plus encore, une icône bruxelloise.

Néron c’est aussi Bruxelles. L'humour décalé des bandes dessinées reflète bien la "zwanze" typique de Bruxelles, dont les rues servent de toile de fond aux histoires. Et puis, surtout, le musée Néron existe (sisi), et se trouve au cœur de Bruxelles !

Cette forte femme mérite donc pleinement de donner son nom à un lieu, comment dire ?, si emblématique. Et le choix de ce tunnel pour voitures se passe d’explications.

Tunnel et Madame Pheip se valent en termes de pollution. Tous deux doivent d’ailleurs reprendre un nouveau souffle.  Et puis, avec sa pipe et sa fleur de matelas – son attribut et arme secrète – cette grande dame prend littéralement à la gorge chacun des autres personnages. Exactement comme l’effet des bouches des tunnels sur les quartiers environnants (voir aussi nos vidéos Piekaboo's www.bral.brussels/fr/piekaboo).

Autant de raisons incontestables ont amené le BRAL à proposer Madame Pheip à l’occasion de l'appel à un nouveau nom de tunnel.

Mais pas si vite :

  1.  En tant que féministes, nous trouvons dommage (voire insultant) que ce soit une pièce aussi triste et obsolète qu'un tunnel routier que l’on choisisse d’associer à un nom de femme. Madame Pheip se trouvant justement être une féministe inébranlable - relisez le "De Dolle Dina" de 1970 - nous avons hésité un instant… Mais qu’à cela ne tienne : nous miserons sur le fait que notre Madame Pheip, en tant qu'écran de fumée, aidera les automobilistes à trouver leur chemin vers des moyens de transport plus sains.
  2. Deuxième bémol : Néron et Madame Pheip sont, il est vrai, moins connus hors de la culture flamande. Mais grâce à ce tunnel, nous y remédierons.
  3. Du coup nous avons pensé à la Bianca Castafiore comme alternative. Mais 1/ elle ne fume pas et 2/ le tunnel est-il assez solide pour résister à sa voix ? Enfin bien sûr, ce tunnel ne serait pas une grande perte, mais alors optons pour une démolition plus franche.
  4. Vous croyez que cela ne se fait pas d’appeler une place par le nom d’un personnage de BD ? Détrompez-vous, la place Bianca Castafiore existe déjà, à Amsterdam.

D’autres suggestions de nom ? Envoyez-les jusqu'à la fin de ce mois sur https://mobilite-mobiliteit.brussels/fr/debut-de-la-renovation-du-tunne….

Photo : "journée internationale de la femme" par allfr3d avec la licence CC BY-NC 2.0

Lors de cette promenade, nous découvrirons la ville du point de vue de la production et de l’économie de la ville.

Nous passerons devant de vieux bâtiments industriels et productifs, des start-ups, des projets d’économie circulaire, le quartier maritime, des grossistes, des garages, des chantiers de construction, des entrepôts, … pour discuter ensemble des tensions entre la production et les autres fonctions urbaines (comme le logement).
Comment ces tensions sont-elles traitées aujourd’hui et quels sont les enjeux ?

Le nombre de places est limité, n’oubliez pas de vous inscrire à l’avance !

Organisé par Brussels Academy en collaboration avec Bral; IEB; Architecture Workroom Brussels; Latitude; Metrolab, Cosmopolis (VUB); 1010 architecture urbanism* das le cadre de la Archiweek de Urban.Brussels.

À l’origine, avec ce consortium, nous avions prévu une série de visites d’entreprises et de débats sur le thème de la « production dans la ville » pour un large public en automne 2020. Cette série a été reporté suite aux restrictions sanitaires, jusqu’à nouvel ordre. Avec cette excursion, nous voulons donner un avant-goût de ce qui va suivre (probablement en 2021). Restez informé via la page Facebook de la Brussels Academy! *

INTERVENANT-E-(S)

NADIA CASABELLA ULB & 1010 Architecture Urbanism
JAN ZAMAN RUIMTE VLAANDEREN (Departement Omgeving)

 

Matongé, Ixelles, un quartier qui regorge d'atouts. Marie Lhoir et Paula Bouffioux ont photographié des habitants et usagers dans leur studio photo mobile, installé dans les rues de Matonge. Leurs portraits dévoilent des visages à l’énergie débordante, des personnalités hors du commun emplies de créativité et de rêves. Des citoyens qui ont tout pour être acteur.rice.s de leur communauté et de leur quartier.

Les photos ‘Visages porteurs de rêves’ seront exposées sur la vitrine de Kuumba vzw, de 02/10/2020 au 18/10/2020, Chaussée de Wavre 78, et sur la vitrine du 'Président', Chaussée de Wavre 82A à Ixelles.
Avec le soutien du BRAL vzw, dans le cadre de CitizenDev, une action-recherche qui expérimente le développement communautaire et l’émergence d’initiatives citoyennes à partir des atouts des personnes. www.citizendev.be. En collaboration avec Kuumba vzw.

INSCRIPTION POUR LA VERNISSAGE DU 2 OCTOBRE 2020 (17.00h -19.00h) EST POSSIBLE PAR MAIL: info@kuumba.be 

 

Le Plan d’Aménagement Directeur (PAD) Josaphat traverse un moment décisif: le gouvernement commandera d’ici peu, à l’occasion de son passage en seconde lecture, des études supplémentaires pour remédier aux manquements identifiés dans le plan. Une occasion, espérons-le, de revoir de fond en comble un plan qui s’avère de toute évidence obsolète. Les associations Sauvons La Friche Josaphat, Josaph’Aire, BRAL, Natagora Bruxelles, IEB, l’ARAU, le collectif Bas les PAD ainsi que des  habitants du quartier demandent de refaire un plan directeur qui s’appuie sur les atouts du site pour répondre aux grand défis environnementaux du 21e siècle, et donc d’arrêter la phase 1

Pour rappel, le PAD Josaphat avait rencontré une quantité impressionnante de réactions défavorables et d’analyses critiques des diverses instances d’avis pendant son passage en enquête publique. Résultat : des études complémentaires et de très sérieuses corrections s’imposent.

Qu’on ne s’y trompe donc pas : quelques rectifications cosmétiques ne pourraient en aucun cas faire l’affaire. Sous peine de perdre (encore) plus de temps, c’est tout le plan, son implantation et son programme qu’il faut revoir. Ce qui implique tout d’abord de mettre fin à la première phase de développement (phase 1 sur la carte), qui jusqu’à ce jour met en compétition des développeurs pour un vaste projet qu’aucun cadre n’autorise encore (encore heureux qu’aucune pelleteuse n’ait déjà entamé de travaux).

Josaph’Aire, Sauvons La Friche Josaphat, le BRAL, Natagora Bruxelles, IEB, l’ARAU, le collectif Bas les PAD et des habitants du quartier demandent donc au gouvernement de stopper immédiatement la phase 1 et de prendre suffisamment en compte toutes les réactions et avis donnés dans le cadre de l’enquête publique avant de prendre une décision sur l’avenir du site.

Parmi ces avis, celui de la Commission Régionale de Développement (CRD, qui réunit des experts indépendants) est déterminant quand il s’agit de questions d’ordre planologique. Remis au printemps de l’année dernière, il n’aurait pu être plus clair : « Comme les compléments nécessaires à fournir pour le rapport sur les incidences environnementales (études paysagère et de la biodiversité approfondies, alternatives typo-morphologiques spatiales et fonctionnelles etc..) nécessiteront une nouvelle enquête publique, la Commission recommande pour la redéfinition du programme et de sa spatialisation de prendre en compte l’ensemble des remarques évoquées dans son avis, et en particulier ».

Or, « redéfinir un programme et sa spatialisation », cela revient de fait à dessiner un nouveau plan. Plutôt que de chipoter indéfiniment sur des bases erronées, c’est un nouveau plan qu’il faut dessiner, au travers d’un processus plus transparent et à partir de nouvelles intentions, dont la biodiversité est désormais centrale.

Depuis 8 ans que le plan directeur à l’origine du PAD a vu le jour, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

L’écrivain David Van Reybroeck nous partageait ces mots en avril passé, ici traduits du néerlandais: “Ces plans n’étaient pas si mauvais, mais juste tellement…2010. Depuis, le réchauffement climatique est une réalité et nous savons que les villes ne resteront vivables qu’avec moins de béton : des terrains où la chaleur n’est pas stockée en journée dans des dalles de trottoirs, de l’asphalte ou des toits. Depuis, nous savons que les friches sont essentielles pour le rétablissement de la biodiversité. Depuis, nous savons qu’un confinement prolongé peut avoir lieu et que des espaces verts sont plus que jamais indispensables dans des quartiers densément peuplés, surtout quand le corona ou d’autres virus s’introduisent dans nos vies. Depuis, nous savons surtout que la croissance démographique de Bruxelles s’annonce plus lente que prévue et que le besoin en logements supplémentaires est plus faible que ce que l’on pensait il y a 10 ans.

Nouvelle époque, nouvelles perspectives. »

Personnes de contact :

Sauvons La Friche Josaphat : Mathieu Simonson, 0474 80 31 60
Josaph’Aire : Toha De Brant, 0485 27 23 07
BRAL : Steyn Van Assche, 0498 13 25 86
Inter-Environnement Bruxelles (IEB) : Maud Marsin,  02 801 14 99
ARAU : Marion Alecian,  0478 35 99 84
Natagora Bruxelles : Amandine Tiberghien, 02  893 09 25
Collectif Bas les PAD :  info@baslespad.brussels

Le Gouvernement De Croo I est clairement en ligne avec la nouvelle ambition climatique affichée par la Commission européenne. Il vise notamment à réduire les émissions de gaz à effet de serre belges de 55 % à l’horizon 2030 et à parvenir à la neutralité climatique pour 2050. C’est un engagement de taille. Mais une incertitude demeure sur la manière dont il entend atteindre cet objectif.  D’autant que certaines mesures clé de compétence fédérale ne sont pas dans l’Accord.

Opinion de Bond Beter Leefmilieu, BRAL, Greenpeace, IEW, Natagora, Natuurpunt, WWF

L’évaluation de cet Accord de Gouvernement se fait à l’aune des 6 recommandations envoyées aux formateurs début septembre.

Vers une fiscalité plus verte ?

Si des ouvertures sont faites pour verdir la fiscalité, les propositions demeurent floues et conditionnelles. C’est le cas notamment pour l’instauration d’une tarification carbone socialement juste, mesure essentielle pour le climat. En matière de fiscalité automobile, si une électrification des voitures de société est proposée, le système des voitures salaire persiste, de même que la défiscalisation des cartes essence.

Une transition énergétique en marche  

Le Gouvernement reconfirme le calendrier de sortie du nucléaire. S’il laisse malgré tout la porte ouverte à une prolongation, elle nous paraît très limitée. Nous sentons dès lors une vraie volonté de travailler main dans la main avec les Régions pour privilégier plutôt les interconnexions du réseau électrique, la gestion de la demande, le stockage et la réduction de la consommation énergétique afin de garantir la sécurité d’approvisionnement. C’est assurément un pas vers un système énergétique renouvelable. 

L’éolien en mer

Le Gouvernement vise clairement à faire du déploiement de l’éolien en mer la future success story belge et même européenne. Mais il reste beaucoup à faire au niveau de la protection et restauration de la nature, tant au sein des parcs éoliens que dans le reste de la mer du Nord.  Il faudra voir si l’évaluation prévue du plan de gestion de la  Mer du Nord réduira la pression exercée par les activités économiques croissantes sur les réserves naturelles marines, et si elle permettra la mise en place d’une aire marine protégée.

Le train est sur la bonne voie !

Le volontarisme est de mise en matière d’investissements dans le ferroviaire, notamment dans le matériel et l’accessibilité. La volonté de mettre en place d’ici 2040 un modèle de nœuds de correspondances (comme en Suisse notamment) ou de doubler le transport de marchandises d’ici 2030 est de bonne augure.

L’économie circulaire reste trop conceptuelle

Le Gouvernement prévoit un plan fédéral pour l’économie circulaire visant à réduire la production et la consommation de matières premières. A noter également : la possibilité d’introduire une consigne dans le cadre de la taxe fédérale sur les emballages, ou l’interdiction de certains plastiques à l’étude. Cependant, l’Accord ne propose aucun objectif ni aucune mesure précise. Il reste donc du travail à faire pour concrétiser les intentions.

La biodiversité dans les radars

De manière générale, le Gouvernement fédéral semble vouloir mettre la crise de la biodiversité plus haut dans l’agenda et aligne la stratégie nationale de biodiversité sur la stratégie européenne de biodiversité et le Green Deal. Il fixe des principes intéressants pour limiter le commerce de bois et d’espèces illégales mais tout dépendra de la manière dont ces principes seront effectivement mis en œuvre. La volonté de soutenir l’instauration de normes environnementales pour lutter contre la déforestation illégale, dans le cadre des initiatives législatives européennes et des accords commerciaux européens, est une belle annonce. Mais elle doit être élargie au-delà des seuls produits illégaux ou issus des milieux forestiers. Autre bémol, l’exploitation minière en eaux profondes reste permise.

Contacts:

  • Inter Environnement Wallonie : Arnaud Collignon – 0477 70 04 56
  • Greenpeace : 0496 26 31 91 – bpress@greenpeace.org
  • WWF: Jessica Nibelle – 0474 32 72 47 

Un quartier sans voitures : le futur de Ste-Catherine ?

Le débat est reporté

Le coronavirus et les mesures prises par le gouvernement bruxellois nous imposent de reporter le débat. Nous vous informerons bientôt du moment et du lieu du débat.​

La place qu'occupe la voiture dans la ville détermine en grande partie l'aménagement et l'habitabilité de l'espace public. Pour certains, la place de la voiture doit être réduite davantage, pour d'autres, une ville sans voiture reste impensable. Dans le quartier Sainte-Catherine aussi, la voiture a encore beaucoup de place. Cela peut-il être maintenu ? Peut-on faire autrement ?

Nous invitons tout le monde à discuter avec les habitants du quartier : à quoi ressemblerait le quartier Sainte-Catherine avec peu ou pas de voiture?

Venez au débat de quartier et donnez votre avis ! Kris Hendrikckx (Bruzz) dirige le débat. Avec une introduction de Thomas Ermans.

Ce débat est organisé par le BRAL, mouvement urbain pour Bruxelles, le comité d'action de quartier Quartier Sainte-Catherine Car Free et De Markten.

Quelles alternatives les commons proposent-ils en matière de logement ? Comment se profilent-ils par rapport à l’offre du marché privé et du gouvernement ? Dans quelle mesure ces alternatives sont-elles qualitatives, abordables et durables ? Qui veut, peut et a le droit d’y habiter ? Ces alternatives offrent-elles des solutions à la crise du logement en ville ?

Une soirée-débat publique avec notamment Nele Aernouts (Cosmopolis VUB), Geert De Pauw (Community Landtrust Brussels) et Luc Lampaert (Wooncoop).

Inscrivez-vous ...

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Commons in Brussels : 5 soirées-débats, 5 jeudis d’affilée. Chaque fois à 19:00 chez Muntpunt.

Ils fleurissent de toutes parts. Surtout en ville. Surtout à Bruxelles. Les commons ! Un terme anglais qui se rapporte à un groupe de personnes qui collaborent à un « bien commun » délimité. Ce « bien » peut se décliner sous différentes formes : un compost collectif, un potager partagé, une banque de matériel, une caisse d’épargne...

La mobilisation de ces commons semble dépasser le simple passe-temps commun. Ils permettent aux citoyens de s’investir activement dans la société. Ces commons se positionnent ainsi en parallèle aux initiatives des autorités et de celles du marché privé.

Des initiatives citoyennes concrètes peuvent-elles réellement avoir un grand impact ?

Durant 5 soirées, nous entamerons le débat avec 5 initiatives citoyennes qui partageront leurs expériences, avec des experts qui inscrivent ces initiatives dans un contexte plus large et avec le public qui pourra poser des questions critiques et suscitant leur curiosité.

Comment la nourriture arrive-t-elle dans les assiettes dans une métropole comme Bruxelles ? Quels commons voient le jour à ce niveau ? Proposent-ils une alternative réelle aux modes de production et de distribution alimentaires du secteur privé ? Quel est le groupe cible, quel en est le prix et qui en tire profit ?

Une soirée-débat publique avec notamment Olivier De Schutter (UCL), Maarten Roels (Terre en vue/BoerenBruxselPaysans) et Samad Bouakka (Collectactif).

Inscrivez-vous ...

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Commons in Brussels : 5 soirées-débats, 5 jeudis d’affilée. Chaque fois à 19:00 chez Muntpunt.

Ils fleurissent de toutes parts. Surtout en ville. Surtout à Bruxelles. Les commons ! Un terme anglais qui se rapporte à un groupe de personnes qui collaborent à un « bien commun » délimité. Ce « bien » peut se décliner sous différentes formes : un compost collectif, un potager partagé, une banque de matériel, une caisse d’épargne...

La mobilisation de ces commons semble dépasser le simple passe-temps commun. Ils permettent aux citoyens de s’investir activement dans la société. Ces commons se positionnent ainsi en parallèle aux initiatives des autorités et de celles du marché privé.

Des initiatives citoyennes concrètes peuvent-elles réellement avoir un grand impact ?

Durant 5 soirées, nous entamerons le débat avec 5 initiatives citoyennes qui partageront leurs expériences, avec des experts qui inscrivent ces initiatives dans un contexte plus large et avec le public qui pourra poser des questions critiques et suscitant leur curiosité.

Qui gère et intervient en tant que commissaire des lieux de rencontre culturels en ville ? Quels sont les rôles octroyés aux visiteurs ? Sont-ils visiteurs, consommateurs, utilisateurs, participants ou aussi créateurs ? Quels types de commons émergent sur la scène culturelle et artistique bruxelloise ?

Une soirée-débat publique avec notamment Irene Favero (EACEA, Commission européenne, Culture & Démocratie), Simon Van Schuylenbergh (Artist Commons), Evi Swinnen (Timelab Gent) et Laurence Rasse (École de Recherce Graphique).

Inscrivez-vous ...

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Commons in Brussels : 5 soirées-débats, 5 jeudis d’affilée. Chaque fois à 19:00 chez Muntpunt.

Ils fleurissent de toutes parts. Surtout en ville. Surtout à Bruxelles. Les commons ! Un terme anglais qui se rapporte à un groupe de personnes qui collaborent à un « bien commun » délimité. Ce « bien » peut se décliner sous différentes formes : un compost collectif, un potager partagé, une banque de matériel, une caisse d’épargne...

La mobilisation de ces commons semble dépasser le simple passe-temps commun. Ils permettent aux citoyens de s’investir activement dans la société. Ces commons se positionnent ainsi en parallèle aux initiatives des autorités et de celles du marché privé.

Des initiatives citoyennes concrètes peuvent-elles réellement avoir un grand impact ?

Durant 5 soirées, nous entamerons le débat avec 5 initiatives citoyennes qui partageront leurs expériences, avec des experts qui inscrivent ces initiatives dans un contexte plus large et avec le public qui pourra poser des questions critiques et suscitant leur curiosité.

Quel est l’avenir des commons ? Quels défis représentent-ils pour le gouvernement, la classe moyenne et le secteur privé ?

Une soirée-débat publique avec des citoyens, des politiciens et des entrepreneurs.

Inscrivez-vous ...

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Commons in Brussels : 5 soirées-débats, 5 jeudis d’affilée. Chaque fois à 19:00 chez Muntpunt.

Ils fleurissent de toutes parts. Surtout en ville. Surtout à Bruxelles. Les commons ! Un terme anglais qui se rapporte à un groupe de personnes qui collaborent à un « bien commun » délimité. Ce « bien » peut se décliner sous différentes formes : un compost collectif, un potager partagé, une banque de matériel, une caisse d’épargne...

La mobilisation de ces commons semble dépasser le simple passe-temps commun. Ils permettent aux citoyens de s’investir activement dans la société. Ces commons se positionnent ainsi en parallèle aux initiatives des autorités et de celles du marché privé.

Des initiatives citoyennes concrètes peuvent-elles réellement avoir un grand impact ?

Durant 5 soirées, nous entamerons le débat avec 5 initiatives citoyennes qui partageront leurs expériences, avec des experts qui inscrivent ces initiatives dans un contexte plus large et avec le public qui pourra poser des questions critiques et suscitant leur curiosité.

Maintenant que la Ville de Bruxelles a décidé de mettre définitivement au frigo le centre de congrès (NEO2), nous sommes d’avis qu’elle devrait faire suivre le même chemin au shopping center (NEO1). NEO1 est de toute façon presque déjà mort compte tenu de l’absence de toute base juridique et de voie d’accès au parking.

NEO2 au frigo

NEO1 (le shopping center) et NEO2 (le centre de congrès) sont les deux principaux projets sur le plateau du Heysel. Le Mall of Europe devait servir de véhicule d’investissement pour payer le centre de congrès. Et si vous connaissez un peu le BRAL, vous savez que nous sommes contre ce shopping center. N’hésitez pas à consulter cette liste d’articles ! Si NEO2 ne se fait pas, à quoi bon poursuivre NEO1 ?

Par entêtement, à cause d’égos meurtris et par peur d’un dédit, sans doute. Nous avons pourtant l’impression que le prix à payer pour l’abandon de ce projet est fortement exagéré dans le but de pouvoir s’y accrocher. Quoi qu’il en soit, la communication à propos de ce dédit manque totalement de transparence. La Région et la Ville doivent rendre public l’accord qui les lie au consortium à l’origine de NEO1 (UNIBAILRODAMCO/CFE/BESIX). Si elles se montrent habiles, le dommage pourrait coûter moins cher qu’elles ne l’imaginent, ce qui laisserait une certaine latitude pour négocier quelque chose. Nous avons du mal à croire qu’aucune stratégie de sortie n’a été prévue pour un projet qui sur le plan juridique s’est révélé bancal dès le début et a fait l’objet de nombreuses controverses.

NEO1, pas une meilleure idée

Il semble cependant que pour le moment, elles se cramponnent encore obstinément à NEO1 et qu’elles se frottent déjà les mains à l’idée de tout cet argent qui désormais ne doit plus être injecté dans le centre de congrès. Encore une fois, ce dernier a toujours constitué l’excuse destinée à pousser NEO1. Va-t-on chaque fois trouver une raison pour s’accrocher à NEO1 ?

Quoi qu’il en soit, ce qu’on oublie systématiquement, ce sont les coûts de ce projet. Et en parlant de ces coûts, nous ne pensons pas uniquement à la qualité de vie dans les quartiers avoisinants, aux embouteillages supplémentaires, à la pollution de l’air et aux faillites d’autres commerces, nous comptons aussi le raccordement à l’A12 par exemple, qui sera financé sur les deniers publics. Ainsi que sa maintenance pendant une éternité. Et si aucun tunnel n’est construit, nous aurons depuis l’Atomium une très belle vue sur une sortie d’autoroute. En résumé, ce projet entraîne donc, outre les innombrables coûts indirects, des coûts publics directs. Et là encore, sans aucune transparence.

On ne sait toujours pas comment le projet sera désenclavé, surtout depuis la débâcle de la voie d’accès avec le parking C. Nous attendons le Plan d’aménagement directeur pour cette zone pour en apprendre davantage. Or, nous n’avons plus rien entendu à ce sujet depuis longtemps déjà.

Wanted : on recherche un projet durable et porteur !

Le moment est venu de proposer un projet durable, adapté à notre époque, qui ne repose pas sur l’arrivée massive de voitures. Le Plan d’aménagement directeur qui est en préparation pourrait se pencher sur la question et impliquer les Bruxellois·es dans ce qui peut devenir un projet porteur.

Walk and don’t look back!

Steyn Van Assche

Ce virus pourri montre encore plus clairement que la nature est essentielle dans la ville. Et regardez, dans les mesures de corona annoncées par le gouvernement de Bruxelles le 23/10, on trouve (entre autres) l'achat du marais Wiels (p.24).

Lisez avec nous :

« Nous devons construire la ville en redonnant à la nature, à la biodiversité, une place de premier plan. Agir sur le maillage vert et le maillage bleu est aussi vital pour la ville que pour le bien-être de ses habitants. Une illustration forte récente est l’acquisition du Marais Wiels, qui participe de la GIEP la gestion intégrée des eaux pluviales. Nous ne sommes plus à l’air du tout à l’égout et aux coûteux bassins d’orage qui ont un bilan carbone lourd.

L’eau est un bien commun à préserver et réutiliser.

Dans le même ordre, les projets de mises à ciel ouvert et renaturation de la Senne, ou de lieu de baignade naturel à Neerpede. Ces projets bénéficient à la biodiversité, au climat par la création d’ilots de fraîcheur et aux habitants par l’augmentation d’espaces verts et récréatifs. »

Yoo-hoo ! Plus de cela !

Lisez la déclaration complète ici.