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Sauver la friche Josaphat - Pour une ville qui réconcilie nature et logement

Le BRAL ainsi que d'autres collectifs et associations demandent au gouvernement bruxellois de retirer le projet de PAD Josaphat de l'agenda. Ce texte répond aux déclarations récentes de certains membres du gouvernement ayant réaffirmé leur volonté de bâtir sur 42 hectares de nature à Bruxelles, dont la friche Josaphat.

“Quand le climat se dérègle, quand le béton envahit le vert de la ville, quand la biodiversité se casse la figure, les groupes les plus fragiles souffrent en premier. Pour eux comme pour de nombreux autres citadins, la nature en ville et ses bienfaits doivent profiter à tous, à commencer par les plus vulnérables. La vraie justice sociale, c’est bien la nature et le logement, pas l’un ou l’autre,” - Pierre Ryckmans, porte-parole du collectif Sauvons la friche Josaphat.

Bruxelles manque de logements abordables

Bruxelles ne manque pas d’immeubles mais de logements abordables. Le but est de loger des gens à des prix raisonnables, pas de soutenir la promotion immobilière. La reconversion et la rénovation d’immeubles existants est une des priorités. La Secrétaire d’Etat au Logement ne dit pas autre chose en se félicitant de la rénovation de 18.467 logements, tandis que 13.435 autres sont en passe de l’être.

La friche Josaphat : réservoir de biodiversité et symbole d’un nécessaire changement de paradigme

20.000 personnes ont signé la pétition Stop Béton à Bruxelles: Sauvons la friche Josaphat, visant à arrêter d’artificialiser les sols vivants, 8.000 suivent les réseaux sociaux dédiés, plus de 1.000 personnes ont marché le 13 mars 2022 autour du site. Le dossier a fait l’objet d’un rejet massif lors des enquêtes publiques (plus de 2.000 réactions négatives en novembre 2021).

Le site est un havre de biodiversité : plus de 1200 espèces différentes y ont été répertoriées. C’est un refuge bruxellois essentiel pour les abeilles, bourdons, libellules, papillons, et une étape cruciale pour les oiseaux en migration. La partie ouest est qualifiée de « zone de très haute valeur biologique » par Bruxelles Environnement.

Des collectifs et associations ont proposé plusieurs alternatives à la bétonisation du site

Ces alternatives détaillées et motivées n’ont pas été écoutées par les pouvoirs publics.

Pourtant, la friche Josaphat est une cuvette enclavée, humide en saison, au sous-sol lourdement pollué et traversée par une voie ferrée. La mobilité du quartier est déjà complexe, avec les transports publics et des voiries régulièrement saturés.

Nous demandons aux autorités de procéder au changement de paradigme qui s’impose et de réconcilier nature et logement, en retirant l’actuel projet de Plan d’Aménagement Directeur Josaphat de l’ordre du jour du Gouvernement bruxellois.

Signataires

Associations / collectifs / personnalités

  • Comité Mediapark
  • Collectif citoyen Protégeons la vallée de Neerpede et Sauvegardons Neerpede
  • Bruxelles-Nature
  • CCN Vogelzang CBN
  • AQABEF
  • CEBE
  • Natagora Bruxelles
  • Les Ami.e.s du Champ des Cailles
  • IEB
  • BRAL
  • Save Donderberg
  • Asbl Marais Wiels Moeras
  • Tuiniersforum des Jardiniers
  • Amis de la Forêt de Soignes
  • ARAU

Alors que l’agitation suscitée par les plans de circulation dans la Région de Bruxelles-Capitale bat son plein, le BRAL, Heroes for Zero et Clean Cities Campaign publient « Le quartier apaisé - Sept principes pour les plans de circulation ».  Ces 7 principes doivent servir de base à une discussion ouverte et informée en vue de rendre possibles des plans bénéficiant d’un large soutien.

L’espace public dans la ville est encore trop souvent considéré comme un espace de circulation, un espace dans lequel nous ne faisons que nous déplacer d’un point A à un point B. Mais une ville a aussi beaucoup d’autres défis, qui découlent en partie de cette vision monofonctionnelle : qualité de l’air, bruit, chaleur, sécurité routière, stress, densité, etc. La ville a littéralement besoin d’espace pour répondre à ces demandes. Des éléments verts et bleus sont essentiels pour notre santé physique et mentale. Des aires de jeu et une mobilité active contribuent à une meilleure santé physique des jeunes et des moins jeunes. Élargir l’espace réservé aux rencontres avec d’autres personnes, au sport, à la détente, au shopping, etc., bénéficie aussi à la cohésion sociale en ville.

De bons plans de circulation constituent un levier pour transformer nos quartiers en quartiers apaisés, des endroits où toutes ces fonctions trouvent leur place. Le BRAL, Heroes for Zero et Clean Cities Campaign sont convaincus que Bruxelles peut concrétiser ces quartiers apaisés. Mais pour que l’espace public puisse accueillir d’autres fonctions, la voiture devra céder du terrain.

Le tout à la bagnole est fini. Toute la question est de savoir quelle place nous voulons encore lui donner.

Nous avons demandé conseil à Transport & Mobility Leuven (TML) pour découvrir comment nous y prendre. Son équipe a étudié une série d’exemples en Belgique et à l’étranger et nous a remis un rapport détaillant les éléments permettant la réussite d’un tel plan de circulation ainsi que les considérations qui entrent en jeu. Cette publication représente notre interprétation de ce rapport. Nous y avons condensé sept principes organisationnels qui sont nécessaires à nos yeux pour faire évoluer la situation dans le bon sens avec des plans de circulations.

Nous vous invitons au lancement de cette publication autour d’un verre et d’un sandwich. Vous pouvez vous inscrire ici.

Dans la foulée, vous pourrez participer à l’événement de l’Autre Atelier, « Quartiers apaisés, PMR lésées ? ». Dorien Meulenijzer (Fixability) donnera une conférence et débattra ensuite avec des spécialistes de la communauté bruxelloise et le public. L’Autre Atelier est une initiative du BRAL, de Filter Café Filtré Atelier et de Heroes for Zero pour tirer des enseignements de villes inspirantes, observer les défis sur le terrain et imaginer à quoi pourrait ressembler une ville sûre et saine à l’avenir.                               

En pratique :

16/11/2022, De Kriekelaar (Schaerbeek), accueil à partir de 17 h 30 avec une boisson et des sandwichs. La présentation est prévue à 18 h. La conférence et le débat de l’Autre Atelier commenceront à 19 h. Réception après le débat.

Vous pouvez vous inscrire ici.

Au plaisir de vous voir le 16 novembre !

BRAL, Heroes for Zero, Clean Cities Campaign

Comment transformer nos quartiers BXL en quartiers apaisés ?

Le BRAL, Heroes for Zero et Clean Cities Campaign croient que de bons plans de circulation constituent un levier pour transformer nos quartiers en quartiers apaisés, des endroits où toutes ces fonctions trouvent leur place. Mais pour que l’espace public puisse accueillir d’autres fonctions, la voiture devra céder du terrain.

Le tout à la bagnole est fini. Toute la question est de savoir quelle place nous voulons encore lui donner.

Nous avons demandé conseil à Transport & Mobility Leuven (TML) pour découvrir comment nous y prendre. Son équipe a étudié une série d’exemples en Belgique et à l’étranger et nous a remis un rapport détaillant les éléments permettant la réussite d’un tel plan de circulation ainsi que les considérations qui entrent en jeu. Nous en avons tiré sept principes organisationnels qui, selon nous, sont nécessaires pour que les plans de circulation fassent la différence.

Inspiration, guide et référence

Nous espérons qu’il pourra inspirer et guider les projets actuels et futurs à Bruxelles. Pour le designer urbain au-dessus de sa planche à dessin. Pour le politicien qui fixe le cadre. Pour le citoyen qui formule ses ambitions. Mais surtout, nous espérons qu’il pourra servir de guide pour entamer une véritable discussion sur la conception de l'espace public, sur ses fonctions futures, et sur la place qu'y reçoit la mobilité.

Pour nous, en tant que mouvements citoyens, c'est un document de référence pour analyser les plans futurs et actuels.

Nous sommes impatients de connaître vos réactions ! Vous pouvez contacter Tim Cassiers (tim@bral.brussels) et Lieselotte Gevens (lieselotte@bral.brussels) pour toutes vos questions, suggestions, commentaires et pour une bonne discussion.

Bonne lecture,

BRAL, Clean Cities Campaign et Heroes for Zero

Comment puis-je lire la publication ?

  • Vous pouvez trouver le pdf de la publication ici ou au bas de cette page. Nous avons également fait un résumé pratique des principes ici. 
  • Vous pouvez venir lire la publication en version papier à notre bibliothèque, Place du Samedi 13, 1000 BXL.
  •  Pour ceux et celles qui souhaitent approfondir le sujet, vous pouvez également lire le rapport de Transport & Mobility Leuven en NL ou EN. 
  • Voulez-vous être le premier à recevoir les publications du BRAL à votre domicile ? Alors devenez membre du BRAL ! Pour 25 euros, vous soutenez notre travail pendant un an - à partir du moment où nous recevons votre cotisation. Ensemble, nous travaillons pour un Bruxelles durable, abordable et inclusif ! www.bral.brussels/fr/devenez-membre   
  • Vous souhaitez commander la publication du papier dans un but précis ? Alors contactez-nous à info@bral.brussels. 

TLDR: Le quartier apaisé – Sept principes pour les plans de circulation

La norme selon laquelle l'espace public servait principalement d'espace de circulation est révolue. Une ville a plus de besoins et de défis. BRAL, Heroes for Zero et Clean Cities proposent d'utiliser les plans de circulation comme moyen de créer des quartiers apaisés grâce à l'étude de Transport & Mobility Leuven. 

  1. Le quartier apaisé est le miroir de la ville à 15 minutes
  2. Des noyaux spatiaux (sans voiture) structurent le quartier apaisé
  3. Le réseau piétonnier est la structure principale du quartier apaisé
  4. Un réseau cyclable sûr et confortable fait du vélo une alternative à la voiture dans les quartiers apaisés
  5. Les axes de transport public sont fluides et bien équipés
  6. Un réseau automobile hiérarchisé dirige le trafic automobile vers les bonnes rues
  7. Chaque lieu du quartier apaisé est accessible

Photo: Stadsbiografen, Maxim Van Den Bossche

Le BRAL commence de nouvelles mesures de NO2 dans l'air extérieur en collaboration avec Bruxelles Environnement.  Suite à la vue d’ensemble fournie par CurieuzenAir, nous optons pour des mesures ciblées dans les lieux présumés les plus pollués et pour des mini-campagnes de mesure en fonction des changements dans l'espace public. Vous pouvez vous aussi y contribuer. Nous expliquons comment.

Questions ouvertes sur l'évolution de l'air de Bruxelles

Au cours de la campagne scientifique citoyenne à grande échelle CurieuzenAir, nous avons cartographié l'air de Bruxelles en collaboration avec l'Université d'Anvers et les Bruxellois.es. Les résultats ont montré que - bien que l'évolution sur plusieurs années soit positive - il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

98% des Bruxellois respirent un air qui ne respecte pas la valeur seuil fixée par l'Organisation mondiale de la santé (concentration de 10µg/m³ de NO2). Pire encore, il existe encore des endroits où la qualité de l'air ne répond pas aux normes européennes actuelles (concentration de 40µg/m³ de NO2).

Dans le même temps, nous avons constaté que la qualité de l'air était meilleure que ce à quoi nous nous attendions parfois. La zone à faibles émissions, la zone piétonne dans le centre de Bruxelles, les interventions infrastructurelles en plusieurs endroits, le nombre croissant de personnes qui choisissent de faire du vélo et de marcher, ... ont leurs effets positifs. La bonne nouvelle, c'est qu'il y a un espoir qu'un jour nous puissions respirer un air sain. Seulement, cela avance encore trop lentement.

Après CurieuzenAir, nous avons toujours quelques points d’interrogation. Quel a été l'effet de l'après-coup de la période covid-19 ? Dans les stations de surveillance officielles, par exemple, nous constatons que la pollution atmosphérique augmente à nouveau. La tendance générale à la baisse se poursuit-elle ou est-elle malheureusement à nouveau brisée ? Les lieux les plus pollués sont-ils à la traîne de l'amélioration générale ? Cela creuse-t-il le fossé de la justice environnementale ? L'amélioration va-t-elle assez vite, sachant qu'en 2022, nous nous concentrons toujours sur les valeurs de l'UE rendues obsolètes par la science ? Les politiques actuelles, telles que Good Move ou Renolution, contribuent-elles à l'accélération ?

Assez de questions pour continuer à examiner l'état de notre air. Des questions suffisantes aussi pour continuer à sensibiliser et à mobiliser autour de l'importance d'un air sain. Car encore beaucoup de Bruxellois.es ne sont pas suffisamment conscient.es de l'impact négatif de la mauvaise qualité de l’air sur leur santé et celle de leurs enfants. Nous entendons encore trop peu parler de la façon dont les niveaux élevés de pollution atmosphérique rendent parfois impossible une vie agréable pour les Bruxellois.es souffrant de problèmes respiratoires. Encore trop d'habitant.es considèrent la pollution atmosphérique comme un fait quasi "naturel" de la vie en ville. Les politicien.nes et les décideurs.euses politiques continuent de promouvoir un air sain comme étant nécessaire, mais en même temps, ils et elles s'opposent aux mesures qui devraient y conduire.

C'est pourquoi le BRAL lance, en collaboration avec Bruxelles Environnement, un nouveau projet de mesure de l'air sous le nom déjà connu d'ExpAIR. Bien que nous construisions sur CurieuzenAir, cette fois nous ne visons pas la grande échelle. Nous préférons mesurer là où le besoin est le plus grand. Où nous savons/ craignons que la pollution de l'air est hors normes et où nous pensons que la politique a un impact positif ou négatif. Le projet comprend donc deux parties :

1) un réseau secondaire de mesures (semi-) permanentes dans les endroits les plus pollués ;

2) mesures avec les citoyen.nes, les collectifs, les communes, ... autour de l'emplacement d'une certaine mesure comme les plans de circulation ou les rues des écoles.

Un réseau de mesure secondaire

La législation européenne, transposée dans le Code de l'air, du climat et de l'énergie de Bruxelles, est claire. Au-dessus de 40µg/m³ de concentration de NO2, la qualité de l'air est illégale. Il ne s'agit pas d'une moyenne pour l'ensemble de la région, mais d’une mesure précise sur chaque lieu. A aucun endroit de Bruxelles, l'air ne doit dépasser cette concentration. Pourtant, les modèles réalisés par Irceline et confirmés par CurieuzenAir montrent que c'est le cas dans de nombreux endroits à Bruxelles. La plupart de ces endroits sont de grands boulevards et des rues canyons avec une bonne dose de trafic. Bien que le réseau de mesures géométriques de Bruxelles représente ces endroits avec des stations de mesure sur l'avenue du Régent, la rue de la Loi et le boulevard Charles Quint, cela ne suffit pas toujours pour identifier l'ampleur réelle de ces dépassements.

C'est pourquoi, dès l'année prochaine, nous participerons à un réseau de mesure secondaire. À l'aide d'échantillonneurs passifs - vous vous souviendrez de la technique utilisée pour CurieuzenAir - nous prendrons des mesures permanentes aux endroits présumés les plus pollués de la région. Nous parlons de mesures mensuelles, afin de pouvoir faire le point sur l'évolution mensuelle de l'air dans ces lieux.

Nous disposons initialement d'un espace pour 20 sites de mesure qui pourrait être étendu plus tard. Pour la sélection de ces lieux, nous nous tournons vers CurieuzenAir et les Chercheurs d'Air. En outre, nous pouvons inclure des endroits où il n'y avait pas de compteur pendant l'enquête de CurieuzenAir, ou bien où nous soupçonnons que le trafic était exceptionnellement faible à ce moment-là. Vos suggestions pour ces lieux sont les bienvenues.

Outre la mesure elle-même, le projet vise à associer étroitement les résidents et les organisations locales. Nous ne demandons pas d'engagement de mesure pour l'instant, car le protocole de mesure implique un grand nombre d'interventions sur une plus longue période. Toutefois, nous informerons, sensibiliserons et mobiliserons localement autour des résultats et de la manière dont nous pouvons travailler avec eux, en vue d'une politique et de mesures. Si vous et votre collectif ou association êtes prêts à rejoindre la communauté autour de cette question, faites-le nous savoir.

Dans tous les cas, nous reviendrons vers vous ultérieurement et plus précisément lorsque la sélection des sites de mesure aura été faite.

Mesures de l'impact local

La deuxième partie du projet porte sur des mesures ciblées des effets de certaines mesures politiques. Bien que l'amélioration de la qualité de l'air et la protection de la santé publique nécessitent une approche globale et relèvent de la compétence de la région, il est également possible de faire la différence au niveau local. Les mesures axées sur la circulation peuvent permettre de remédier aux dépassements locaux causés par le trafic transversal ou les canyons de rue. On pense, par exemple, aux rues des écoles, aux rues des jeux, aux plans de circulation, aux filtres, etc.  Si, en tant que collectif ou municipalité, vous envisagez d'introduire une mesure de contrôle de la circulation et souhaitez en surveiller l'impact, veuillez nous contacter.

Souvent, l'amélioration de la qualité de l'air figure parmi les objectifs qui sous-tendent ces mesures. Mais tout aussi souvent, il n'y a pas de suivi approprié de ces politiques pour voir si elles y parviennent. Les mesures prises améliorent-elles effectivement la qualité de l'air ? Les mesures prises à un endroit ont-elles un impact négatif à un autre endroit ? En mesurant avant, pendant et après, nous pouvons déterminer si et où des ajustements sont nécessaires, si des mesures supplémentaires sont requises, etc.

Nous y associons également une composante de science citoyenne. Nous abordons ces mesures collectivement, dans un dialogue ouvert avec toutes les parties prenantes. Nous décidons ensemble où mesurer, pendant quelles périodes et sur la base de quelles questions de recherche. Au cours des ateliers, nous découvrons également ce que nous pouvons et ne pouvons pas mesurer, quelles sont les limites, comment mesurer efficacement, comment interpréter les résultats, etc. De cette manière, la mesure contribue également au développement de connaissances collectives.

Faites votre part

En résumé, une nouvelle campagne de mesure. Le BRAL et Bruxelles Environnement sont responsables des mesures. Mais le BRAL ne serait pas le BRAL si vous ne pouviez pas contribuer aussi.

Pour les points de mesure fixes, veuillez nous indiquer quels sont, selon vous, les endroits où nous devons vraiment mesurer. Quels sont les grands boulevards qui, selon vous, manquaient à CurieuzenAir ? Dans quel rue canyon avez-vous du mal à respirer ? Faites votre liste et envoyez-la-nous.

Pour les mesures de la qualité de l’air locales, contactez-nous si votre collectif, association, école souhaite connaître l'impact des mesures politiques. Y aura-t-il une rue de l'école devant votre école ? Vous organisez une rue d'été ? Introduisez-vous un plan de circulation en tant que municipalité ? Nous examinons avec vous les possibilités de mesure et réunissons toutes les parties prenantes autour de la table pour lancer une campagne de mesure ciblée.

Tim Cassiers

Contact: expair@bral.brussels 

En 2021, nous avons lancé CurieuzenAir, la plus grande recherche citoyenne sur la qualité de l'air à Bruxelles. Avec ce projet, nous voulions obtenir une vue d'ensemble de la qualité de l'air à Bruxelles et sensibiliser les Bruxellois à l'impact de la pollution atmosphérique sur leur santé. Nous avons été ravis qu'autant de personnes se soient impliquées dans la collecte de données.

Le 18 mars 2022, nous avons annoncé les résultats de CurieuzenAir. Les résultats fournissent des informations précieuses sur la qualité de l'air à Bruxelles et nous aident à faire pression sur les décideurs politiques pour améliorer la qualité de l'air.

En souvenir de CurieuzenAir, le BRAL a produit une publication qui donne une bonne idée des principales conclusions et des points forts du projet et qui rend hommage à tous les collaborateurs de BRAL qui ont contribué au succès du projet.

Nous tenons à remercier tous les participants et sympathisants de CurieuzenAir pour leur contribution à ce projet important. Ensemble, nous avons fait la différence et contribué à un environnement de vie plus sain pour tous.

Mais ce n'est pas tout pour nous : BRAL lance avec Leefmilieu Brussel une nouvelle recherche citoyenne sur la qualité de l'air à Bruxelles intitulée "ExpAIR". En savoir plus sur www.bral.brussels/expair.

Nous sommes impatients de connaître vos réactions ! Vous pouvez nous contacter (info@bral.brussels) pour toutes vos questions, suggestions, commentaires et pour une bonne discussion.

Bonne lecture,

L’équipe du BRAL

Comment puis-je lire la publication ?

  • Vous pouvez trouver le pdf de la publication ici ou au bas de cette page.
  • Vous pouvez venir lire la publication en version papier à notre bibliothèque, Place du Samedi 13, 1000 BXL.
  • Voulez-vous être le premier à recevoir les publications du BRAL à votre domicile ? Alors devenez membre du BRAL ! Pour 25 euros, vous soutenez notre travail pendant un an - à partir du moment où nous recevons votre cotisation. Ensemble, nous travaillons pour un Bruxelles durable, abordable et inclusif ! www.bral.brussels/fr/devenez-membre   
  • Vous souhaitez commander la publication du papier dans un but précis ? Alors contactez-nous à info@bral.brussels. 

CurieuzenAir était une initiative de l’université d’Anvers, du BRAL et de l’Université Libre de Bruxelles, en étroite collaboration avec Bloomberg Philanthropies, Bruxelles Environnement, De Standaard, Le Soir, BRUZZ et DPD.

 

Contenu ‘C’était CurieuzenAir'

Sauvage, c'est le podcast de Natagora, membre du BRAL.

Il s'est voulu un moment doux, parfois revendicateur autour du sauvage dans la ville, le sauvage à Bruxelles. Il parle de friche, de baleine, de corail mais aussi des gens comme vous, voir fait parler certains d'entre vous. Envie de faire une pause et juste d'ouvrir vos oreilles ? Mettez votre fauteuil, face à une fenêtre de votre chez vous et de regarder Bruxelles, accompagné de Sauvage :). 

Tout est dispo via le lien suivant: https://reseaunature.natagora.be/sauvage

Journée de réflexion : Plans de circulation en milieu urbain : quelles suites ?

Comme de nombreuses villes européennes, Bruxelles est aujourd’hui au centre de transitions urbaines majeures, notamment au niveau de sa politique de mobilité. Les nouveaux plans de circulation marquent une rupture avec le passé, et demandent dès lors une démarche à la fois itérative et réflexive, à des échelles variées. 

Le changement dans les pratiques de mobilité, la disparité des quartiers, les défis environnementaux et inégalités qui s’ensuivent, la gouvernance et la participation, … sont autant d’aspects que BRAL, le Brussels Studies Institute (BSI), Clean Cities Campaign et Heroes for Zero proposent d’aborder collectivement lors d’une journée de réflexion, de discussions et d’échanges ce lundi 20 mars 2023 au CIVA, Rue de l'Ermitage 55, 1050 Bruxelles.

Au programme de cette journée :

la présentation de la publication “Le quartier apaisé: 7 principes pour les plans de circulation”, puis l’exploration de cinq thèmes clés, présentés le matin en  plénière par des chercheur.e.s spécialisé.e.s en la matière, puis discutés en groupes l’après-midi lors d’ateliers participatifs de réflexion et d’exploration.

Les 5 thèmes clefs sont : 

1. Échelles d’intervention et définition des quartiers

  • Que représente le quartier à Bruxelles ? La définition de l'échelle d'intervention est différente entre le monitoring des quartiers, les contrats de quartiers, les mailles Good Move…
  • Quelle taille pour le quartier apaisé ? Question des échelles intermédiaires, la ville à 15 minutes

2. Sociologie des quartiers et des usages

  • Comment tenir compte des différentes pratiques et besoins (vécus et/ou vrais) en mobilité ?
  • Répondre à quelles demandes en mobilité ? Le travailleur, mais quid de la femme et des enfants et du travail de care.

3. La mobilité comme enjeu de transition

  • Quel point de départ pour la politique de mobilité ?
  • Sociologie de l’acceptation du changement

4.Participation et gouvernance

  • La participation à la conceptualisation ? ou à l’élaboration ?
  • La multiplication des organes de participation?

5.Communication et narratif

  • Comment montrer ce à quoi le quartier peut/va ressembler pour les différents types de ménages? Quelle esthétique? Est-ce que les interventions doivent être temporaires ou non, et sous quelle forme?
  • Comment visualiser/projeter l'image de la vie dans un quartier apaisé?

Programme détaillé de la journée

9h: accueil

SESSION PLÉNIÈRE

9h30: introduction, présentation de la publication “Le quartier apaisé: 7 principes pour les plans de circulation”, présentation du plan GoodMove, Ayanda Collins on LTN

10h45: pause

11h: pitches sur les 5 thèmes par des chercheurs universitaires 

Avec des contributions de Geoffrey Grulois, Claire Pelgrims, Benoit Moritz (LoUIsE, ULB), Emmanuelle Lenel (CESIR, USL-B), Eva Van Eenoo (Cosmopolis, VUB), Thérèse Steenberghen (SADL, KU Leuven), Olivier Paye (CReSPo, USL-B) en Simon Bothof (Mobilise, VUB).

12h15-13h15 : lunch

ATELIERS PARTICIPATIFS

Avec des contributions de  Pro Velo, Brussel Mobilité, Filter Café Filtré Atelier, BRAT, Inter-Environnement Bruxelles, les communes, Imagine.brussels

13h15-14u45: 5 sessions parallèles (1ère partie)

14h45: pause

15h15: 5 sessions parallèles (2ème partie)

16h30: plénière

17h: clôture

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