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Des milliers de personnes en Belgique peinent à trouver un logement décent et/ou à un prix proportionnel à leurs revenus, voire à se loger tout court. Parmi celles et ceux qui ont le plus de difficultés à trouver un logement, on retrouve les femmes – les mères célibataires en particulier –, les personnes sans chez-soi, les personnes d’origine non belge ou racisées... Les personnes sans papiers sont aussi tout particulièrement touchées par le mal-logement : elles constituent actuellement 60 % des personnes sans-abris à Bruxelles. Au niveau fédéral, nous appelons le gouvernement à développer des critères clairs, transparents et permanents pour la régularisation et l’accès aux droits des personnes sans papiers, seule voie possible à l’accès pour ces personnes à un logement digne. 

Nous, une alliance nationale d’associations et de collectifs actifs dans la santé, la lutte contre la pauvreté, le droit à la ville et le droit au logement, nous opposons fermement à accepter le non- et le mal-logement comme une fatalité, et réaffirmons que l’injustice actuelle n’est pas le résultat d’une tendance inexorable, mais bien celui de choix politiques et sociétaux.  

Le sous-investissement chronique dans l’offre de logement sociaux, la vacance de milliers de logements (sociaux et privés), les politiques visant à attirer les gros investisseurs immobiliers, les plans d’aménagements urbains qui donnent la part belle au logement de luxe et touristique... Tout cela se fait au détriment des habitant·es, et en particulier des plus démuni·es. À quelques mois des élections fédérales, nationales et régionales, nous rappelons aux décideuses et décideurs politiques qu’il est de leur responsabilité de réaliser le droit au logement pour tous·tes.  

Le renversement des rapports de force passera par une mobilisation large et solidaire de tous·tes les habitant·es des villes et villages. Face aux calculs froids des investisseurs, aux placements judicieux dans nos espaces de vie, à la vente des villes et villages dans l’intérêt de quelques-un·es, nous nous mobilisons ensemble, solidaires. Le logement est un problème collectif qui nous concerne tous-tes ! 

Malheureusement, nos revendications ne changent pas d’année en année, non par manque d’idées mais parce la situation ne change pas, voire a tendance à s’empirer. 

Au niveau bruxellois, nous demandons : 

  • Plus de logements sociaux et d'alternatives au marché privé ! Nous demandons la création massive de logements sociaux et la rénovation du parc afin de garantir un logement accessible pour chacun·e, tirer les loyers vers le bas, et enrayer la gentrification. Cela passe par l’imposition d’un quota de minimum 60% de logements sociaux dans tous les grands projets de logement public, et de 100 % sur les terrains publics. Les promoteurs privés doivent avoir l’obligation de réaliser 25% de logements sociaux dans tous leurs projets. 
  • Une baisse des loyers immédiate ! Nous demandons une baisse des loyers de 20 % sous la grille de référence actuelle, qui doit être rendue contraignante, ainsi que l’enregistrement obligatoire des baux et un encadrement beaucoup plus strict des augmentations de loyer en cours de bail et entre les baux. 
  • La fin des expulsions ! Stop aux expulsions dans les logements sociaux, et aux expulsions dans le privé sans relogement. Nous demandons la création d’un fonds régional d’apurement des dettes de loyers, et des sanctions plus efficaces contre les bailleur·ses qui expulsent illégalement. 

Pour la Flandre, nous demandons : 

  • Deux fois plus de logements sociaux ! Le logement social est un moyen essentiel pour soutenir les ménages en difficulté. En Flandre, 176 000 familles sont sur la liste d'attente. Il n'y a donc qu'une seule réponse appropriée : le nombre de logements sociaux doit doubler ! Chaque municipalité doit prendre ses responsabilités et le gouvernement flamand doit veiller à ce que les budgets consacrés au logement social soient utilisés de manière efficace. 
  • Stop aux nouvelles barrières pour obtenir un logement social ! Le gouvernement flamand a récemment introduit de nouvelles règles pour l’accès au logement social afin de réduire les listes d'attente. Ce faisant, il exclut de nombreuses personnes et stigmatise davantage les locataires sociaux·ales. En donnant la priorité aux personnes ayant des "attaches locales", de nombreuses familles vulnérables sont laissées pour compte. Les obligations de passer un test de langue, de s'inscrire au VDAB (agence pour l’emploi flamande) et de ne disposer que d'une épargne limitée sont inacceptables !  
  • Un encadrement strict du marché locatif, pour faire baisser les loyers, améliorer la qualité des logements et lutter contre les discriminations. Les locataires du marché privé restent confronté·es à des logements en mauvais état, à des loyers élevés et à de la discrimination. Il est impératif de rendre obligatoires les contrôles de qualité des biens locatifs. Les sanctions prévues pour les propriétaires si le loyer est trop élevé pour une qualité insuffisante doivent être imposées, et les pratiques discriminatoires identifiées et sévèrement sanctionnées. Nous connaissons les problèmes du marché locatif privé. Et nous savons quelle sont les solutions. Il appartient maintenant au gouvernement flamand d'en faire un travail efficace ! 

En Wallonie, nous demandons : 

  • Des logements décents, abordables et de qualité pour tous et pour toutes ! 
  • Stop à l’impunité des propriétaires 
  • Stop aux loyers impayables 
  • Lutter contre la discrimination dans l'accès au logement en fonction des revenus, des origines, du genre, de l’âge 
  • Un investissement massif dans le logement social  
  • Pas d'expulsions sans relogement 
  • La réquisition des logements vides  
  • Lutter contre le sans-abrisme mais pas contre les sans-abris  
  • La fin du statut cohabitant 

Les signataires : 

Action Logement Bruxelles, Actrices et Acteurs des Temps Présents (AADTP), Angela.D, ARAU – Atelier de Recherche et d’Action Urbaines, ArtiCulE, ATD Quart Monde en Belgique, Atelier des droits sociaux, BRAL, Brussels Platform Armoede (BPA), Bruxelles Laïque, Bulle Wasserette Mobile, Buurtwinkel vzw, Cap Migrants asbl, CADTM: Comité pour l'abolition des dettes illégitimes, Climaxi vzw, Centre de Rénovation urbaine (CRU-CSV), Collectif Logement – Maison de la Solidarité, Collectif ÅTTA, Collectif Droit Au Logement Tournai, Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM), Comité de Défense de Saint-Gilles (CODES), Comité de la Samaritaine), Communa, Convivences, Diogènes, DoucheFLUX, Droit à un Toit, DUNE asbl, Entre-Murs Entre-Mondes, Equipes Populaires Bruxelles, Fédération Bruxelloise Unie pour le Logement – Brusselse Federatie van Unie voor de Huisvesting (FéBUL-BFUH), FGTB-ABVV Bruxelles-Brussel, Front Rendre Visible l'Invisible, Habitat et Participation, Habitat et Rénovation, Hart Boven Hard Brussel, Hôtel Flambeau, Fédération des maisons d’accueil et des services d’aide aux sans-abri (AMA), Fédération des Services Sociaux (FdSS) – Fédération van de Bicommunautaire Maatschappelijke Diensten (FBMD), Infirmiers de rue, Inter-Environnement Bruxelles (IEB), Jobdignity, L’ilot, La Fonderie – Musée bruxellois des industries et du travail, La Maison du livre, La Rue, La Vénerie – Centre culturel de Watermael-Boitsfort, Le Forum Bruxelles contre les inégalités, Ligue des Droits Humains, Maison de Quartier Bonnevie – Buurthuis Bonnevie, Maison Médicale du Vieux Molenbeek, Migrant Libre, Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC), Netwerk Tegen Armoede, Periferia, Pigmentvzw, Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat - Brusselse Bond voor het Recht op Wonen (RBDH-BBRoW), Rassemblement Wallon pour le Droit à l’Habitat (RWDH), Rassemblement des Associations de Promotion du Logement (RAPeL), Relogeas asbl, Rencontre des Continents, Réseau Brabançon pour le Droit au Logement, Rom en Rom, Syndicat des IMMENSES, Syndicat des Locataires, Toestand, Uit de marge vzw, Union des Locataires d’Anderlecht Cureghem (ULAC-UVAK), Union des Locataires Quartier Nord, Une maison en plus, Union des Locataires Marolliennes (ULM), UNITED STAGES Belgium, Utopirate / PiratonsBxl, Samenlevingsopbouw Brussel vzw, SMES-B (Santé Mentale & Exclusion Sociale - Belgique), Solidarité sur le bitume – Info SDF, Vian asbl, Vlaams Huurdersplatform, Welzijnszorg, Woningen 123 logement, Zablière – Zad d’Arlon

 

Les Infirmiers de rue choisissent de suivre les personnes les plus malades. Ils et elles ne se contentent pas d'un "non". Si l’équipe décide qu'une personne a besoin de leur aide, il retournera la voir chaque semaine, ne serait-ce qu'avec une boîte de lingettes humides pour se rafraîchir. Les Infirmiers de rue pensent qu'il est très important pour une personne de retrouver son estime de soi, et l'hygiène est souvent un premier pas dans ce sens. En outre, ils informent les gens sur la manière de gérer la chaleur et le froid dans la ville. Vous avez peut-être déjà vu leur carte des fontaines d'eau potable et des toilettes publiques gratuites à Bruxelles ? 

Les Infirmiers de rue travaillent principalement dans le centre de Bruxelles, notamment dans la zone piétonne et dans les gares du Nord et Midi. Mais on trouve également des équipes de rue dans d'autres endroits de Bruxelles.  

Les Infirmiers de rue aident également les personnes en situation difficile à trouver un logement adéquat. Ils et elles croient au principe du "logement d'abord" : pour se remettre de la survie dans la rue, il faut d'abord avoir un toit au-dessus de la tête. Nous savons tous qu'il n'est pas évident de trouver un logement abordable à Bruxelles, surtout pour les sans-abri. C'est pourquoi les Infirmiers de rue ont récemment élargi leur équipe politique pour faire pression sur les politiciens. Par exemple, l’organisation souhaite que les sans-abri soient placés en tête de liste pour l'obtention d'un logement social, car ils et elles estiment qu'ils en ont le plus besoin. 

L'organisation a déjà remporté de nombreux succès en remettant les sans-abri sur pied. Elle leur a fourni des logements, de meilleures conditions de vie et de santé. Koen nous a montré le témoignage de Luc, qui a habité dans la rue pendant sept ans - non, survécu, car on n’"habite" pas dans la rue. Les Infirmiers de rue lui ont trouvé une place dans une maison de repos. Nous avons tous été émus de voir la fierté qu'il éprouvait à l'idée d'être chez lui, mais aussi les blessures laissées par la vie dans la rue. Nous sommes donc heureux de le partager avec vous : https://www.youtube.com/watch?v=EjRF0uOS75c 

Pour plus d'informations, cliquez ici. Vous pouvez soutenir les Infirmiers de rue ici.   

Vous voyez un sans-abri à Bruxelles ? Pour une assistance médicale urgente, contactez l'ambulance au 112. Si la situation est moins urgente, mais tout de même grave, vous pouvez vous adresser aux Street Nurses à l'adresse info@idr-sv.org ou au 02 265 33 00. 

Le Pacte est articulé autour de 4 piliers centraux et contient 40 mesures clefs pour y arriver. 
Hâte de les connaitres? C’est ici!

Cet événement offre une occasion unique d'écouter les principales et principaux responsables politiques et comprendre comment chaque parti envisage d’intégrer concrètement les défis environnementaux dans leur programme.

Avec : Paul Magnette (PS), Georges-Louis Bouchez (MR), Jean-Marc Nollet (Ecolo), Laszlo schoonbroodt (PTB), François De Smet (Défi), Jean-Luc Crucke (Les Engagés), Zuhal Demir (N-VA), Jo Brouns (CD&V), Jos D’Haese (PVDA), Bruno Tobback (Vooruit), Steven Coenengrachts (OpenVLD), Mieke Schauvliege (Groen).

Faites entendre votre voix et participez à la discussion sur la manière de protéger notre planète et de préserver la biodiversité. Ne manquez pas cette occasion de participer à l'action politique pour un avenir durable !

Ce débat est organisé par Canopea, Bond Beter Leefmilieu, Bral, IEB, Greenpeace, Natagora, Natuurpunt et WWF-Belgique.

Gratuit ! Inscrivez-vous sur https://www.eventbrite.com/e/billets-le-grand-debat-politique-sur-le-climat-et-la-nature-810170661257

Mercredi dernier (27 mars), nous avons organisé notre dernier atelier, qui s'est déroulé dans l'antenne de RenovaS sur la place Lehon. Nous y avons présenté nos résultats finaux. Nous les avons interprétés et nous avons essayé de les expliquer avec le groupe. De plus, nous avions invité l'échevin de la mobilité pour lui présenter les résultats plutôt inquiétants. Des solutions ont été envisagées et une conversation sur les différences locales a eu lieu.  

Il s'en est suivi une conversation animée sur la mobilité dans le district. La qualité de l'air est liée à de nombreux autres défis dans le district, ce qui est apparu clairement ici.  

Bien que nous souhaitions déplacer notre réseau local vers le quartier de Tivoli, nous avons décidé de ne pas abandonner Schaerbeek pour l'instant. Ainsi, deux appareils de mesure resteront en place et nous essaierons toujours de communiquer nos résultats à d'autres responsables politiques locaux et de leur demander des solutions. 

Merci à tous les participants aux ateliers pour leur engagement en faveur de la qualité de l'air à Schaerbeek ! Vous souhaitez en savoir plus sur les résultats obtenus à Schaerbeek ou participer à la recherche de solutions ? Contactez-nous à l'adresse expair@bral.brussels

La crise du logement abordable se généralise en Europe : loyers à la hausse, factures énergétiques imprévisibles, logements insalubres, personnes isolées, problèmes de santé mentale, respiratoires, cardiovasculaires, etc. Au même moment, notre parc de logements, mal isolé et fortement dépendant du gaz et du mazout, est responsable de 15 % des émissions belges de gaz à effet de serre.

40 revendications

Les organisations sociales et environnementales de la Coalition Climat se sont mises autour de la table pour construire un Pacte Logement Énergie, reconnaissant ainsi la nécessité de lier les deux défis : un pacte qui vise à la fois des bâtiments décarbonés et moins énergivores, ainsi qu’un accès pour toutes et tous à un logement décent et abordable. La rénovation sera juste, ou ne sera pas.

S’il faut viser en priorité les logements les plus énergivores, cela ne peut se faire sans soutenir les propriétaires et les locataires précarisés, seuls devant les difficultés d’une indispensable rénovation.

Ce Pacte comprend 40 revendications. Au cœur de notre message : s’il faut viser en priorité les logements les plus énergivores, cela ne peut se faire sans soutenir les propriétaires et les locataires précarisés, seuls devant les difficultés d’une indispensable rénovation. 

Ces difficultés ne sont pas uniquement financières. Un meilleur accompagnement pour guider pas à pas les candidats et candidates à la rénovation doit être davantage organisé par les pouvoirs publics. Et le financement des rénovations pour des propriétaires fragilisés doit aussi devenir une préoccupation, parce que le système actuel basé sur les primes profite en priorité aux personnes les plus nanties qui ont pourtant la capacité de se lancer dans de telles démarches (complexité, préfinancement, etc.). 

Le pacte propose des solutions telles que l’octroi de prêts de long terme « liés à la pierre » qui permet de limiter les effets d’aubaine, un tiers investisseur public ou encore dans certains cas un préfinancement sur mesure jusqu’à 100 % des travaux… D’autres modes de financement innovants sont à l’étude.

Le Pacte va plus loin et demande une réelle prise en compte des locataires dans les politiques publiques de rénovation. Pour la Coalition climat, la rénovation énergétique ne peut être une source d’exclusion supplémentaire ou de renforcement des inégalités déjà existantes entre locataires et propriétaires. En moyenne, à Bruxelles, les loyers augmentent de 20 % tous les 10 ans en plus de l’indexation. D’un autre côté, le parc de logement est en très mauvais état : rappelons que l’interdiction temporaire, en Wallonie et à Bruxelles, d’indexer les loyers des logements à PEB très faible a concerné près de 75 % des locataires.

Pas de rénovation sans encadrement du marché privé

Sans obligation de rénovation, les propriétaires continueront de mettre sur le marché des passoires énergétiques. Sans régulation des loyers, ceux qui rénoveront chercheront à rentabiliser rapidement leur investissement. Un scénario à éviter absolument : en Irlande, des propriétaires bailleurs, après avoir reçu des primes dans le cadre d’un plan national de rénovation, ont doublé les loyers ! Une mesure politique de régulation des loyers est indispensable pour que les logements rénovés restent abordables. Sans encadrement, les augmentations de loyer mènent à des « réno-expulsions » et des formes de gentrification verte.

Le logement public et coopératif au cœur des enjeux

Pouvoir se loger dignement est un droit fondamental qu’il revient à l’Etat de garantir. D’où une indispensable révision de la politique de logements sociaux : 56.000 ménages sont actuellement en attente d’un logement social à Bruxelles, avec un délai d’attente de 8 à 17 ans ; plus de 42.000 le sont en Wallonie. Et nombreux sont celles et ceux qui n’osent même plus se porter candidats. Aussi, l’Etat doit-il, sans attendre, augmenter le parc de logements sociaux et le rendre exemplaire sur le plan énergétique. Cela peut être fait en s’appuyant sur des logements privés ou encore en dissociant la propriété du sol et du bâti (modèle du Community Land Trust).

Arrêtons d’artificialiser les sols, et encourageons la rénovation plutôt que la construction neuve. C’est un problème collectif. La logique individuelle n’est plus suffisante, analyse le Pacte. De même, des rénovations collectives et l’accompagnement par des plateformes de rénovation existent et se réalisent, à l’échelle d’immeubles, de rues, de quartiers. Elles permettent des économies d’échelle et un effet d’entraînement mais devraient être avantagées fiscalement, pour aller plus vite et plus loin.

Le Pacte préconise enfin que toutes ces mesures fassent partie d’un plan d’action prioritaire, impliquant des investissements massifs et des réformes. Pour avoir accès aux fonds européens (ETS 2), la Belgique doit développer un plan social climat. Nous revendiquons d’y inclure les mesures du Pacte. La nécessité est absolue, pour les générations actuelles et futures.

Initialement publié dans Le SoirDe Morgen et The Guardian

Mesdames et Messieurs les candidates et candidats aux élections communales et régionales bruxelloises 2024,

Nous, médecins, scientifiques, organisations de santé et organisations environnementales, vous demandons, si vous êtes élu.es, de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour lutter pleinement contre la pollution de l’air en Région de Bruxelles-Capitale.

La capitale belge fait partie des plus polluées d’Europe. Elle est exposée à des concentrations en particules fines et en dioxyde d’azote (deux polluants émis respectivement à 30% et à 60% par le trafic routier) parfois bien au-dessus des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A certains endroits, le seuil de l’OMS est dépassé de 5 fois pour le dioxyde d’azote et de 2 fois pour les particules fines PM2.5.

Chaque année, plus de 900 Bruxelloises et Bruxellois meurent prématurément à cause de cette mauvaise qualité de l’air. Cela représente plus de 2 décès par jour et plus de 10% de la mortalité dans la capitale, toutes causes confondues.

Les particules fines peuvent se retrouver dans notre sang, en passant par nos poumons, et pénétrer jusqu’à notre cœur ou notre cerveau. Voici une liste, longue et pourtant non exhaustive, des dangers sanitaires qu’implique cette pollution : augmentation des risques de maladies cardiovasculaires, d’accidents vasculaires cérébraux, d’accouchements prématurés, de troubles de l’attention chez l’enfant, de risques de démence chez les personnes âgées, de certains types de diabète, ou encore de certains cancers.

De son côté, le dioxyde d’azote, un gaz irritant, peut contribuer au développement de l’asthme, ainsi qu’augmenter le risque d’infections respiratoires et de difficultés pulmonaires chroniques (toux, difficultés à respirer, réduction de l’odorat, bronchites, allergies…).

Les enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l’air car leur métabolisme est encore en développement, car ils respirent plus vite et parce que, du fait de leur petite taille, ils sont plus proches des sources de pollution que sont les pots d’échappement. Lutter contre la pollution de l’air permet donc de mieux protéger la santé des plus jeunes.

De manière générale, la pollution de l’air touche aussi plus durement les populations défavorisées. En effet, l’accès de ces dernières à des espaces verts, à des activités sportives ou à une alimentation saine est souvent difficile et ne permet pas ou peu de contrebalancer les impacts néfastes des polluants sur leur santé. Elles sont aussi souvent plus exposées à la pollution de l’air intérieure, qui exacerbe alors les effets de la pollution extérieure.

La pollution de l’air est également un gouffre financier. En 2018 elle a coûté 1,6 milliard d’euro à la région bruxelloise, soit 1 400€ en moyenne par Bruxellois.e pour cette seule année.

L’Union Européenne est en train de revoir les normes de qualité de l’air afin que ces dernières soient plus strictes et se rapprochent des recommandations de l’OMS. Malheureusement, cela va prendre du temps et les nouvelles limites resteront insuffisantes pour protéger correctement la santé des citadin.es.

Nous, médecins, scientifiques, associations de santé et environnementales, vous demandons donc à vous, candidates et candidats aux élections régionales et communales de 2024, de vous engager clairement et fermement à lutter au niveau local contre la pollution de l’air durant votre mandat si vous veniez à être élu.es.

Ce combat doit passer par :

  • Le maintien strict du calendrier de la Zone de Basses-Émissions (LEZ), à savoir une sortie du moteur diesel d’ici 2030 et du moteur thermique d’ici 2035 au plus tard sur tout le territoire de la Région bruxelloise. La LEZ est, à ce jour, l’outil le plus efficace pour lutter contre la pollution de l’air en ville. Elle a permis des réductions de dioxyde d’azote de près de 40% à certains endroits.
  • Le développement des quartiers apaisés, comme celui qui a été mis en place au centre de Bruxelles. La réduction du trafic routier (de 15 à 20% en un an dans le quartier Pentagone) implique une diminution de la pollution de l’air, mais également du bruit et des risques d’accident. Cela libère aussi de l’espace qui peut alors plus facilement être végétalisé.
  • La création, partout où c’est possible, de rues piétonnes et verdurisées devant les écoles. Il a été prouvé (voir ici et ) que cet aménagement urbain permet de lutter efficacement contre la pollution de l’air. Les enfants, qui passent une grande partie de leur temps à l’école, sont alors mieux protégés de la pollution.
  • Une incitation forte à utiliser les points relais, plutôt que la livraison à domicile, pour les colis dont la taille et le poids le permettent. Les livraisons, le plus souvent effectuées par des camionnettes diesels, sont une source grandissante de pollution de l’air. Or 60% des Bruxellois.es habitent à moins de 5 minutes à pied d’un point relais et 98% à moins de 10 minutes.
  • Le développement de l’autopartage pour diminuer le nombre de véhicules en ville. En effet, une voiture partagée remplace plusieurs voitures privées, ce qui aide à lutter contre la pollution de l’air. Cette optimisation des véhicules permet également de libérer des places de parking et, ainsi, de créer des opportunités de végétalisation et/ou d’accroître l’espace dédié à la mobilité active.
  • L’augmentation du réseau de pistes cyclables séparées du trafic sur les axes à plus fort trafic, en privilégiant dès que possible, la réalisation d’infrastructures rapides à mettre en œuvre et peu coûteuses, afin d’assurer à court terme de bonnes conditions de sécurité (sans attendre la création de projets de grande ampleur).

Nous vous remercions par avance pour votre engagement clair et fort en faveur de la santé de tous les Bruxellois et toutes les Bruxelloises.

Sincères salutations,

– Pierre Dornier, Directeur, Les chercheurs d’air
– Marelli Andrea, Infirmier
– Philippe Bastenier, Médecin généraliste
– Amandine Ben Abbou, Médecin
– Fleur Benghiat, Médecin
– Cyril Berthault-Jacquier, Acheteur Opérationnel, Cliniques de l’Europe
– Céline Bertrand, Infirmière pédiatrique, enseignante en santé publique et médecine environnementale, membre de la cellule environnement de la SSMG
– Jessica Beurton, Médecin
– Flora Billiouw, Sage-femme, Wheel of Care
– Jean-Claude Bollaerts, Médecin généraliste
– Catherine Bouland, Professeure de l’Université Libre de Bruxelles, Centre de recherche en santé environnementale et santé au travail
– Marie-Laure Boulangé, Médecin généraliste
– Xavier Brenez, Directeur général, Mutualités Libres
– Antoinette Brouyaux, Coordinatrice, Associations21
– Marie Bruyneel, Pneumologue
– Wies Callens, Porte-parole, Fietsersbond
– Julie Catala, Médecin généraliste à vélo
– Janet Catherine, Médecin
– Véronique Chalon, Employée, Ribaucare Espace Social Santé Intégré
– Cédric Chevalier, Essayiste
– Clarisse Chomat, Kinésithérapeute
– Sébastien Cleeren, Médecin généraliste, Cellule environnement SSMG
– Patrick Colart, Gynécologue
– Prof. Dr. Bruno Colmant, Membre de l’Académie Royale de Belgique
– Benoit Coppens, Médecin généraliste
– Gaetane Coppens, Chimiste, Enseignante
– Patricia Cornejo Lucaveche, Médecin généraliste
– Mathilde Costantini, Médecin généraliste
– Marie Coulon, Médecin
– Nina Covalski, Assistante sociale Maison Médicale
– Pauline Crespin, Médecin
– Amine Dahmane, Médecin
– Paul De Munck, Médecin généraliste
– Constance De Viron, Médecin
– Caroline De Voecht, Acheteuse junior et sustainability manager, Cliniques de l’Europe
– Aurélie Debande, Médecin
– Elisabeth Defourny, Médecin généraliste
– Isabelle Defrance, Pharmacienne
– Valérie Del Re, Directrice, Greenpeace Belgique
– Anne Delfosse, Médecin généraliste
– Guillaume Delhay, Médecin généraliste
– Juliette Demey, Kinésithérapeute
– Emilie Desbonnez, Médecin généraliste
– Anne Devedeleer, Médecin généraliste
– Florence Devuyst, Médecin généraliste
– Thomas Deweer, Chargé de politique, Fietsersbond
– Valérie Dinh, Médecin généraliste
– Hélène Dispas, Médecin généraliste
– Joachim Docquir, Pédiatre
– Aurélie Dory, Médecin généraliste
– Virginie Dufour, Médecin
– Thomas Duponcheel, Médecin généraliste
– Patrick Dupriez, Président, Etopia
– Romain Dury, Médecin généraliste
– Pauline Dutron, Coordinatrice, Les amis de la Terre
– Fatiha El Hajjami, Médecin généraliste
– Simon Elst, Infirmier, Etudiant en santé environnementale à l’École de Santé Publique, ULB
– Reza Esmaeilzadeh, Expert énergie et Développement Durable, Hôpitaux Iris Sud
– Jean-François Fauconnier, Ingénieur de l’environnement
– Benjamin Fauquert, Médecin généraliste, Enseignant ULB
– Javier Fernandez, Médecin généraliste
– Kim Fernandez, Chercheuse
– Jamie Lee Fossion, Coordinatrice maison médicale / ULB
– Véronique Godding, Pédiatre pneumologue, tabacologue
– Pierre Hallet, Médecin généraliste
– Fanny Hanssens, Médecin généraliste
– Aminatou Haouaou, Médecin généraliste
– Antigone Hatzfeld, Médecin généraliste
– Grégoire Hautain, Responsable du Contrôle de gestion, Chirec
– Jean-Philippe Hauzeur, Médecin Rhumatologue, professeur ULB
– Alexandre Heeren, Professeur UCLouvain & Chercheur Qualifié F.R.S.-FNRS
– David Hercot, Conseiller en santé publique
– Christophe Heylbroeck, Médecin-Directeur Adjoint Mutualités Libres/Onafhankelijke Ziekenfondsen
– Edouard Hosten, Médecin urgentiste
– Vincent Huberland, Médecin généraliste
– Dragos Ifrim, Médecin anesthésiste
– Chloé Joris, Pédiatre pneumo-allergologue
– Elise Kains, Médecin généraliste
– Paul Kelchtermans, Médecin généraliste
– Emilie La, Médecin généraliste
– Gaëtane Ladrier, Médecin généraliste
– Romain Lappeman, Médecin généraliste
– Miguel Lardennois, Infirmier, Conseiller en politique de santé
– Eléonore Lefebvre, Médecin généraliste
– Carole Lekeux, Médecin généraliste, membre de la cellule Santé et Environnement SSMG
– Guillaume Leleu, Médecin généraliste
– Roger Leonard, Médecin généraliste
– Laurence Lewalle, Directrice, GRACQ
– Lauranne Leysen, Médecin généraliste en formation
– Laurent Lievens, Enseignant-Chercheur
– Catherine Luyten, Médecin-Dermatologue
– Denis Mannaerts, Directeur, Cultures et Santé asbl
– Laetitia Marlier, Médecin
– Philippe Marneth, Médecin-Directeur, Mutualités Libres
– Quentin Mary, Médecin généraliste, Président de la SSMG
– Audrey Masset, Infirmière
– Guy Masson, Médecin généraliste
– Sandrine Mathieu, Médecin gériatre
– Jeffrey Matthijs, Directeur, Autodelen.net
– Sylvie Meekers, Directrice Générale, Canopea
– Larissa Mélot, Médecin généraliste
– Ann Morissens, Présidente du groupe de travail intermutualiste sur la santé environnementale
– Tim Nawrot, Professeur en épidémiologie environnementale
– Mathilde Noiset, Médecin généraliste
– Marie Nolet, Médecin
– Catherine Oblin, Médecin généraliste
– Alexia Orban, Médecin généraliste
– Patricia Palacios, Médecin généraliste, membre de la cellule environnement de la SSMG
– Jean Pauluis, Médecin responsable de la “cellule environnement” de la Société Scientifique de Médecine Générale
– Raf Pauly, Coordinateur, BRAL
– Martine Picard, Médecin généraliste
– Stéphanie Richard, Consultante et formatrice infirmière, Care-act-terre
– Caroline Rombeau, Psychologue
– Elisa Rombouts, Médecin
– Perrine Rondelet, Médecin généraliste
– Miguel Rosal Martins, Infirmier, conseiller en politiques de santé
– Maëlle Sallets, Médecin généraliste
– Pauline Scarnière, Médecin généraliste
– Christina Doris Schmidt-Wirth, Médecin
– Catherine Scott, Médecin généraliste
– Maelle Sens, Médecin généraliste
– Jean-Christophe Servotte, Responsable de la recherche, Hénallux
– Vinciane Sizaire, Directrice, FARES
– Nicolas Stocké, Chargé de projets, Partenamut
– Ugo Taddei, Directeur Transport, ClientEarth
– Sarah Tak, Coordinatrice Klimaatzaak – Affaire Climat
– Françoise Tennstedt, Médecin
– Chloé Thiry, Médecin
– Lauriane Tribel, Chargée de projets RSE, CHIREC
– Luc Van Gorp, Président de la Mutualité chrétienne
– Laurence Van Lierde, Médecin généraliste
– Eric Van Poelvoorde, Activiste climatique
– David Van Reybrouck, Écrivain et Ambassadeur de l’Affaire Climat
– Jean-Pascal van Ypersele, Pr ém. UCLouvain, ex-Vice-Président du GIEC
– Noemie Vanackere, Médecin généraliste
– Maureen Vandenbroucke, Pédiatre
– Cécile Vanheuverzwijn, Médecin généraliste
– Pascale Vanoldeneel, Médecin généraliste praticien hospitalier
– Céline Vanschepdael, Médecin généraliste
– Karin Verbist, Médecin généraliste
– Paul Vollemaere, Médecin généraliste
– Christophe Winkel, Directeur, Provélo
– Halil Yildiz, Médecin interniste, Professeur, Cliniques Universitaires St Luc

Que peut-on observer dans ces nouveaux résultats ?  

En décembre, nous avons partagé les premiers résultats d'ExpAIR. Il s'agissait principalement des résultats de l'été. Nous pouvions déjà y voir une nette augmentation des valeurs de NO2 à partir du mois de septembre, qui se situe en dehors des vacances d'été. C’est à partir du mois de septembre que les voitures circulent à nouveau à plein régime dans notre ville.  

Nous étions curieux de voir si ces résultats plus mauvais pouvaient également être établis pour les périodes d'automne et d'hiver, et c'est le cas ! Dans l'ensemble, les résultats sont moins bons que pendant la période des vacances. Cela montre l'effet évident du trafic sur la qualité de l'air à Bruxelles, même si la qualité de l'air dans notre ville s'est généralement améliorée (notamment grâce à la zone à faibles émissions).   

Quote : Dans l'ensemble, les résultats sont moins bons que pendant la période des vacances. 

Sur notre carte, vous pouvez voir les moyennes bimensuelles de tous nos points de mesure dans chaque cas. À chaque point de mesure, les moyennes bimensuelles sont compilées en une seule moyenne provisoire. Sur la base de ces moyennes, nous constatons une moyenne supérieure à 40 µg/m³ à trois endroits : rue Piers, la Porte de Flandre et l’Avenue de la Toison d’Or. La Sainctelette se situe juste en dessous avec une moyenne de 39 µg/m³. En outre, de nombreuses moyennes sont supérieures à 30 µg/m³, tandis que d'autres se situent entre 20 µg/m³ et 30 µg/m³. 

Comment pouvez-vous commencer à interpréter les résultats vous-même ? Consultez cette illustration ! 

 

Infographic expair drempels who fr

 

Nous avons fait une illustration qui pourrait aider à interpréter les résultats. Aujourd'hui, la valeur limite européenne annuelle est toujours de 40 µg/m³. Cela signifie que toute moyenne annuelle supérieure à 40 µg/m³ est illégale.  

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé une valeur limite annuelle de 10 µg/m³, sur la base d'études scientifiques. À partir de cette valeur, des effets sur la santé peuvent déjà être observés, en particulier pour les groupes vulnérables tels que les enfants et les personnes âgées. À partir de 20 µg/m³, cela devient plus néfaste pour l'ensemble de la population. Une moyenne préliminaire entre 40 µg/m³ et 10 µg/m³ n'est donc pas synonyme d'air sain, selon l'OMS.  

En conséquence, le Parlement européen réexamine la norme européenne actuelle, précisément parce que de plus en plus d'études montrent que des valeurs inférieures à 40 µg/m³ et supérieures à 10 µg/m³ peuvent également avoir des effets néfastes sur la santé humaine, en particulier pour les groupes vulnérables tels que les enfants ou les personnes âgées. 

Vous avez des questions sur les résultats ? Vous êtes curieux de savoir ce que vous pouvez faire pour améliorer la qualité de l'air dans votre quartier ? Contactez-nous à l'adresse expair@bral.brussels

Avec le soutien de Bruxelles environnement 

Pourquoi votre soutien est-il nécessaire? 

La semaine prochaine, le Parlement européen votera la version finale de la directive européenne sur la qualité de l'air. Cette directive définit les normes que tous les pays de l'UE doivent respecter, la manière de mesurer la qualité de l'air et les mesures à prendre en cas d'anomalie. Pour un air sain, il s'agit de l'un des cadres réglementaires les plus importants. 

Nous avons déjà écrit sur son caractère obsolète et sur le fait qu'il a fait l'objet d'un processus de révision complet (ici ici et ici). Aujourd'hui, le texte final est enfin soumis au vote du Parlement européen. Ce vote aura lieu le mercredi 24 avril 2024. Il est important qu'ils adoptent ce texte, qui constitue un grand pas vers notre droit à un air sain. 

Chacun d'entre nous peut agir en ce sens ! Écrivez à nos députés européens belges pour leur demander de soutenir le texte actuel. Vous trouverez ci-dessous un exemple de courrier, que vous pouvez adresser aux députés européens belges. Il y a une version FR et une version NL et les adresses postales des députés européens belges (par groupe linguistique). Copiez le texte dans un mail, mettez les adresses mail en BCC et envoyez-le. Il est important de le faire le lundi 22 ou le mardi 23 avril. C'est ce qui aura le plus d'impact. Dans le texte, il y a des [blocs jaunes]. Il s'agit d'un texte à compléter soi-même. 

Merci beaucoup!

Example email

Objet : Soutien à l’accord trilogue pour un air pur et une meilleure santé 

Cher membre du Parlement européen, 

Le mercredi 24 avril, la plénière votera sur le dossier de procédure 2022/0347 (COD) "Qualité de l'air et air pur pour l'Europe". Ce vote fait suite à un accord préliminaire conclu par le Parlement et le Conseil en trilogue le 20 février sur la mise à jour des normes européennes en matière de qualité de l'air (la révision de la directive sur la qualité de l'air ambiant).  Face à l'urgence de santé publique que représente la pollution de l'air, cet accord rapproche l'UE d'une remédiation définitive. 

Je demande/Nous [nom de l'organisation] vous demandons de soutenir cet accord en séance plénière. En tant que citoyen je me fais des soucis pour ma santé et celle de mes proches. [complétez ou adaptez, si vous voulez] Je compte sur vous pour adopter cette directive et faire ainsi un pas important pour garantir le droit de chacun à un air sain. 

Ainsi, à l'approche des élections européennes, nous vous demandons instamment de soutenir l'accord de trilogue en signe de votre engagement à rendre plus propre l'air que respirent des centaines de millions de personnes à travers l'Europe. 

Cet accord de trilogue est un grand pas en avant, attendu depuis longtemps, vers un air pur en Europe : il comprend notamment des valeurs maximales actualisées pour les principaux polluants atmosphériques, des exigences plus strictes en matière de surveillance et une meilleure information de la population, y compris des groupes vulnérables. 

La pollution atmosphérique pèse lourdement sur la santé des citoyens de l'UE et sur l'économie: 97 % de la population urbaine respire un air considéré comme malsain, ce qui entraîne des centaines de milliers de décès prématurés et des centaines de milliards d'euros de coûts de santé chaque année. La pollution de l'air affecte tout le monde et de manière disproportionnée les personnes les plus vulnérables, telles que les personnes déjà malades, les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant d'inégalités en matière de santé. 

Nous vous demandons d'adopter l'accord préliminaire conclu dans le cadre du trilogue afin de réduire rapidement les souffrances des personnes, de prévenir les maladies et de réaliser des économies. 

Signature 

Les adresses e-mail 

benoit.lutgen@europarl.europa.eu; frederique.ries@europarl.europa.eu; marc.botenga@europarl.europa.eu; marc.tarabella@europarl.europa.eu; maria.arena@europarl.europa.eu; olivier.chastel@europarl.europa.eu; philippe.lamberts@europarl.europa.eu; saskia.bricmont@europarl.europa.eu; pascal.arimont@europarl.europa.eu 

Envoyez aussi un courriel aux parlementaires néerlandophones ! La version néerlandophone est disponible ici

 

Marie Nagy (Défi)