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Le Pacte est articulé autour de 4 piliers centraux et contient 40 mesures clefs pour y arriver. 
Hâte de les connaitres? C’est ici!

Cet événement offre une occasion unique d'écouter les principales et principaux responsables politiques et comprendre comment chaque parti envisage d’intégrer concrètement les défis environnementaux dans leur programme.

Avec : Paul Magnette (PS), Georges-Louis Bouchez (MR), Jean-Marc Nollet (Ecolo), Laszlo schoonbroodt (PTB), François De Smet (Défi), Jean-Luc Crucke (Les Engagés), Zuhal Demir (N-VA), Jo Brouns (CD&V), Jos D’Haese (PVDA), Bruno Tobback (Vooruit), Steven Coenengrachts (OpenVLD), Mieke Schauvliege (Groen).

Faites entendre votre voix et participez à la discussion sur la manière de protéger notre planète et de préserver la biodiversité. Ne manquez pas cette occasion de participer à l'action politique pour un avenir durable !

Ce débat est organisé par Canopea, Bond Beter Leefmilieu, Bral, IEB, Greenpeace, Natagora, Natuurpunt et WWF-Belgique.

Gratuit ! Inscrivez-vous sur https://www.eventbrite.com/e/billets-le-grand-debat-politique-sur-le-climat-et-la-nature-810170661257

Mercredi dernier (27 mars), nous avons organisé notre dernier atelier, qui s'est déroulé dans l'antenne de RenovaS sur la place Lehon. Nous y avons présenté nos résultats finaux. Nous les avons interprétés et nous avons essayé de les expliquer avec le groupe. De plus, nous avions invité l'échevin de la mobilité pour lui présenter les résultats plutôt inquiétants. Des solutions ont été envisagées et une conversation sur les différences locales a eu lieu.  

Il s'en est suivi une conversation animée sur la mobilité dans le district. La qualité de l'air est liée à de nombreux autres défis dans le district, ce qui est apparu clairement ici.  

Bien que nous souhaitions déplacer notre réseau local vers le quartier de Tivoli, nous avons décidé de ne pas abandonner Schaerbeek pour l'instant. Ainsi, deux appareils de mesure resteront en place et nous essaierons toujours de communiquer nos résultats à d'autres responsables politiques locaux et de leur demander des solutions. 

Merci à tous les participants aux ateliers pour leur engagement en faveur de la qualité de l'air à Schaerbeek ! Vous souhaitez en savoir plus sur les résultats obtenus à Schaerbeek ou participer à la recherche de solutions ? Contactez-nous à l'adresse expair@bral.brussels

La crise du logement abordable se généralise en Europe : loyers à la hausse, factures énergétiques imprévisibles, logements insalubres, personnes isolées, problèmes de santé mentale, respiratoires, cardiovasculaires, etc. Au même moment, notre parc de logements, mal isolé et fortement dépendant du gaz et du mazout, est responsable de 15 % des émissions belges de gaz à effet de serre.

40 revendications

Les organisations sociales et environnementales de la Coalition Climat se sont mises autour de la table pour construire un Pacte Logement Énergie, reconnaissant ainsi la nécessité de lier les deux défis : un pacte qui vise à la fois des bâtiments décarbonés et moins énergivores, ainsi qu’un accès pour toutes et tous à un logement décent et abordable. La rénovation sera juste, ou ne sera pas.

S’il faut viser en priorité les logements les plus énergivores, cela ne peut se faire sans soutenir les propriétaires et les locataires précarisés, seuls devant les difficultés d’une indispensable rénovation.

Ce Pacte comprend 40 revendications. Au cœur de notre message : s’il faut viser en priorité les logements les plus énergivores, cela ne peut se faire sans soutenir les propriétaires et les locataires précarisés, seuls devant les difficultés d’une indispensable rénovation. 

Ces difficultés ne sont pas uniquement financières. Un meilleur accompagnement pour guider pas à pas les candidats et candidates à la rénovation doit être davantage organisé par les pouvoirs publics. Et le financement des rénovations pour des propriétaires fragilisés doit aussi devenir une préoccupation, parce que le système actuel basé sur les primes profite en priorité aux personnes les plus nanties qui ont pourtant la capacité de se lancer dans de telles démarches (complexité, préfinancement, etc.). 

Le pacte propose des solutions telles que l’octroi de prêts de long terme « liés à la pierre » qui permet de limiter les effets d’aubaine, un tiers investisseur public ou encore dans certains cas un préfinancement sur mesure jusqu’à 100 % des travaux… D’autres modes de financement innovants sont à l’étude.

Le Pacte va plus loin et demande une réelle prise en compte des locataires dans les politiques publiques de rénovation. Pour la Coalition climat, la rénovation énergétique ne peut être une source d’exclusion supplémentaire ou de renforcement des inégalités déjà existantes entre locataires et propriétaires. En moyenne, à Bruxelles, les loyers augmentent de 20 % tous les 10 ans en plus de l’indexation. D’un autre côté, le parc de logement est en très mauvais état : rappelons que l’interdiction temporaire, en Wallonie et à Bruxelles, d’indexer les loyers des logements à PEB très faible a concerné près de 75 % des locataires.

Pas de rénovation sans encadrement du marché privé

Sans obligation de rénovation, les propriétaires continueront de mettre sur le marché des passoires énergétiques. Sans régulation des loyers, ceux qui rénoveront chercheront à rentabiliser rapidement leur investissement. Un scénario à éviter absolument : en Irlande, des propriétaires bailleurs, après avoir reçu des primes dans le cadre d’un plan national de rénovation, ont doublé les loyers ! Une mesure politique de régulation des loyers est indispensable pour que les logements rénovés restent abordables. Sans encadrement, les augmentations de loyer mènent à des « réno-expulsions » et des formes de gentrification verte.

Le logement public et coopératif au cœur des enjeux

Pouvoir se loger dignement est un droit fondamental qu’il revient à l’Etat de garantir. D’où une indispensable révision de la politique de logements sociaux : 56.000 ménages sont actuellement en attente d’un logement social à Bruxelles, avec un délai d’attente de 8 à 17 ans ; plus de 42.000 le sont en Wallonie. Et nombreux sont celles et ceux qui n’osent même plus se porter candidats. Aussi, l’Etat doit-il, sans attendre, augmenter le parc de logements sociaux et le rendre exemplaire sur le plan énergétique. Cela peut être fait en s’appuyant sur des logements privés ou encore en dissociant la propriété du sol et du bâti (modèle du Community Land Trust).

Arrêtons d’artificialiser les sols, et encourageons la rénovation plutôt que la construction neuve. C’est un problème collectif. La logique individuelle n’est plus suffisante, analyse le Pacte. De même, des rénovations collectives et l’accompagnement par des plateformes de rénovation existent et se réalisent, à l’échelle d’immeubles, de rues, de quartiers. Elles permettent des économies d’échelle et un effet d’entraînement mais devraient être avantagées fiscalement, pour aller plus vite et plus loin.

Le Pacte préconise enfin que toutes ces mesures fassent partie d’un plan d’action prioritaire, impliquant des investissements massifs et des réformes. Pour avoir accès aux fonds européens (ETS 2), la Belgique doit développer un plan social climat. Nous revendiquons d’y inclure les mesures du Pacte. La nécessité est absolue, pour les générations actuelles et futures.

Initialement publié dans Le SoirDe Morgen et The Guardian

Mesdames et Messieurs les candidates et candidats aux élections communales et régionales bruxelloises 2024,

Nous, médecins, scientifiques, organisations de santé et organisations environnementales, vous demandons, si vous êtes élu.es, de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour lutter pleinement contre la pollution de l’air en Région de Bruxelles-Capitale.

La capitale belge fait partie des plus polluées d’Europe. Elle est exposée à des concentrations en particules fines et en dioxyde d’azote (deux polluants émis respectivement à 30% et à 60% par le trafic routier) parfois bien au-dessus des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A certains endroits, le seuil de l’OMS est dépassé de 5 fois pour le dioxyde d’azote et de 2 fois pour les particules fines PM2.5.

Chaque année, plus de 900 Bruxelloises et Bruxellois meurent prématurément à cause de cette mauvaise qualité de l’air. Cela représente plus de 2 décès par jour et plus de 10% de la mortalité dans la capitale, toutes causes confondues.

Les particules fines peuvent se retrouver dans notre sang, en passant par nos poumons, et pénétrer jusqu’à notre cœur ou notre cerveau. Voici une liste, longue et pourtant non exhaustive, des dangers sanitaires qu’implique cette pollution : augmentation des risques de maladies cardiovasculaires, d’accidents vasculaires cérébraux, d’accouchements prématurés, de troubles de l’attention chez l’enfant, de risques de démence chez les personnes âgées, de certains types de diabète, ou encore de certains cancers.

De son côté, le dioxyde d’azote, un gaz irritant, peut contribuer au développement de l’asthme, ainsi qu’augmenter le risque d’infections respiratoires et de difficultés pulmonaires chroniques (toux, difficultés à respirer, réduction de l’odorat, bronchites, allergies…).

Les enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l’air car leur métabolisme est encore en développement, car ils respirent plus vite et parce que, du fait de leur petite taille, ils sont plus proches des sources de pollution que sont les pots d’échappement. Lutter contre la pollution de l’air permet donc de mieux protéger la santé des plus jeunes.

De manière générale, la pollution de l’air touche aussi plus durement les populations défavorisées. En effet, l’accès de ces dernières à des espaces verts, à des activités sportives ou à une alimentation saine est souvent difficile et ne permet pas ou peu de contrebalancer les impacts néfastes des polluants sur leur santé. Elles sont aussi souvent plus exposées à la pollution de l’air intérieure, qui exacerbe alors les effets de la pollution extérieure.

La pollution de l’air est également un gouffre financier. En 2018 elle a coûté 1,6 milliard d’euro à la région bruxelloise, soit 1 400€ en moyenne par Bruxellois.e pour cette seule année.

L’Union Européenne est en train de revoir les normes de qualité de l’air afin que ces dernières soient plus strictes et se rapprochent des recommandations de l’OMS. Malheureusement, cela va prendre du temps et les nouvelles limites resteront insuffisantes pour protéger correctement la santé des citadin.es.

Nous, médecins, scientifiques, associations de santé et environnementales, vous demandons donc à vous, candidates et candidats aux élections régionales et communales de 2024, de vous engager clairement et fermement à lutter au niveau local contre la pollution de l’air durant votre mandat si vous veniez à être élu.es.

Ce combat doit passer par :

  • Le maintien strict du calendrier de la Zone de Basses-Émissions (LEZ), à savoir une sortie du moteur diesel d’ici 2030 et du moteur thermique d’ici 2035 au plus tard sur tout le territoire de la Région bruxelloise. La LEZ est, à ce jour, l’outil le plus efficace pour lutter contre la pollution de l’air en ville. Elle a permis des réductions de dioxyde d’azote de près de 40% à certains endroits.
  • Le développement des quartiers apaisés, comme celui qui a été mis en place au centre de Bruxelles. La réduction du trafic routier (de 15 à 20% en un an dans le quartier Pentagone) implique une diminution de la pollution de l’air, mais également du bruit et des risques d’accident. Cela libère aussi de l’espace qui peut alors plus facilement être végétalisé.
  • La création, partout où c’est possible, de rues piétonnes et verdurisées devant les écoles. Il a été prouvé (voir ici et ) que cet aménagement urbain permet de lutter efficacement contre la pollution de l’air. Les enfants, qui passent une grande partie de leur temps à l’école, sont alors mieux protégés de la pollution.
  • Une incitation forte à utiliser les points relais, plutôt que la livraison à domicile, pour les colis dont la taille et le poids le permettent. Les livraisons, le plus souvent effectuées par des camionnettes diesels, sont une source grandissante de pollution de l’air. Or 60% des Bruxellois.es habitent à moins de 5 minutes à pied d’un point relais et 98% à moins de 10 minutes.
  • Le développement de l’autopartage pour diminuer le nombre de véhicules en ville. En effet, une voiture partagée remplace plusieurs voitures privées, ce qui aide à lutter contre la pollution de l’air. Cette optimisation des véhicules permet également de libérer des places de parking et, ainsi, de créer des opportunités de végétalisation et/ou d’accroître l’espace dédié à la mobilité active.
  • L’augmentation du réseau de pistes cyclables séparées du trafic sur les axes à plus fort trafic, en privilégiant dès que possible, la réalisation d’infrastructures rapides à mettre en œuvre et peu coûteuses, afin d’assurer à court terme de bonnes conditions de sécurité (sans attendre la création de projets de grande ampleur).

Nous vous remercions par avance pour votre engagement clair et fort en faveur de la santé de tous les Bruxellois et toutes les Bruxelloises.

Sincères salutations,

– Pierre Dornier, Directeur, Les chercheurs d’air
– Marelli Andrea, Infirmier
– Philippe Bastenier, Médecin généraliste
– Amandine Ben Abbou, Médecin
– Fleur Benghiat, Médecin
– Cyril Berthault-Jacquier, Acheteur Opérationnel, Cliniques de l’Europe
– Céline Bertrand, Infirmière pédiatrique, enseignante en santé publique et médecine environnementale, membre de la cellule environnement de la SSMG
– Jessica Beurton, Médecin
– Flora Billiouw, Sage-femme, Wheel of Care
– Jean-Claude Bollaerts, Médecin généraliste
– Catherine Bouland, Professeure de l’Université Libre de Bruxelles, Centre de recherche en santé environnementale et santé au travail
– Marie-Laure Boulangé, Médecin généraliste
– Xavier Brenez, Directeur général, Mutualités Libres
– Antoinette Brouyaux, Coordinatrice, Associations21
– Marie Bruyneel, Pneumologue
– Wies Callens, Porte-parole, Fietsersbond
– Julie Catala, Médecin généraliste à vélo
– Janet Catherine, Médecin
– Véronique Chalon, Employée, Ribaucare Espace Social Santé Intégré
– Cédric Chevalier, Essayiste
– Clarisse Chomat, Kinésithérapeute
– Sébastien Cleeren, Médecin généraliste, Cellule environnement SSMG
– Patrick Colart, Gynécologue
– Prof. Dr. Bruno Colmant, Membre de l’Académie Royale de Belgique
– Benoit Coppens, Médecin généraliste
– Gaetane Coppens, Chimiste, Enseignante
– Patricia Cornejo Lucaveche, Médecin généraliste
– Mathilde Costantini, Médecin généraliste
– Marie Coulon, Médecin
– Nina Covalski, Assistante sociale Maison Médicale
– Pauline Crespin, Médecin
– Amine Dahmane, Médecin
– Paul De Munck, Médecin généraliste
– Constance De Viron, Médecin
– Caroline De Voecht, Acheteuse junior et sustainability manager, Cliniques de l’Europe
– Aurélie Debande, Médecin
– Elisabeth Defourny, Médecin généraliste
– Isabelle Defrance, Pharmacienne
– Valérie Del Re, Directrice, Greenpeace Belgique
– Anne Delfosse, Médecin généraliste
– Guillaume Delhay, Médecin généraliste
– Juliette Demey, Kinésithérapeute
– Emilie Desbonnez, Médecin généraliste
– Anne Devedeleer, Médecin généraliste
– Florence Devuyst, Médecin généraliste
– Thomas Deweer, Chargé de politique, Fietsersbond
– Valérie Dinh, Médecin généraliste
– Hélène Dispas, Médecin généraliste
– Joachim Docquir, Pédiatre
– Aurélie Dory, Médecin généraliste
– Virginie Dufour, Médecin
– Thomas Duponcheel, Médecin généraliste
– Patrick Dupriez, Président, Etopia
– Romain Dury, Médecin généraliste
– Pauline Dutron, Coordinatrice, Les amis de la Terre
– Fatiha El Hajjami, Médecin généraliste
– Simon Elst, Infirmier, Etudiant en santé environnementale à l’École de Santé Publique, ULB
– Reza Esmaeilzadeh, Expert énergie et Développement Durable, Hôpitaux Iris Sud
– Jean-François Fauconnier, Ingénieur de l’environnement
– Benjamin Fauquert, Médecin généraliste, Enseignant ULB
– Javier Fernandez, Médecin généraliste
– Kim Fernandez, Chercheuse
– Jamie Lee Fossion, Coordinatrice maison médicale / ULB
– Véronique Godding, Pédiatre pneumologue, tabacologue
– Pierre Hallet, Médecin généraliste
– Fanny Hanssens, Médecin généraliste
– Aminatou Haouaou, Médecin généraliste
– Antigone Hatzfeld, Médecin généraliste
– Grégoire Hautain, Responsable du Contrôle de gestion, Chirec
– Jean-Philippe Hauzeur, Médecin Rhumatologue, professeur ULB
– Alexandre Heeren, Professeur UCLouvain & Chercheur Qualifié F.R.S.-FNRS
– David Hercot, Conseiller en santé publique
– Christophe Heylbroeck, Médecin-Directeur Adjoint Mutualités Libres/Onafhankelijke Ziekenfondsen
– Edouard Hosten, Médecin urgentiste
– Vincent Huberland, Médecin généraliste
– Dragos Ifrim, Médecin anesthésiste
– Chloé Joris, Pédiatre pneumo-allergologue
– Elise Kains, Médecin généraliste
– Paul Kelchtermans, Médecin généraliste
– Emilie La, Médecin généraliste
– Gaëtane Ladrier, Médecin généraliste
– Romain Lappeman, Médecin généraliste
– Miguel Lardennois, Infirmier, Conseiller en politique de santé
– Eléonore Lefebvre, Médecin généraliste
– Carole Lekeux, Médecin généraliste, membre de la cellule Santé et Environnement SSMG
– Guillaume Leleu, Médecin généraliste
– Roger Leonard, Médecin généraliste
– Laurence Lewalle, Directrice, GRACQ
– Lauranne Leysen, Médecin généraliste en formation
– Laurent Lievens, Enseignant-Chercheur
– Catherine Luyten, Médecin-Dermatologue
– Denis Mannaerts, Directeur, Cultures et Santé asbl
– Laetitia Marlier, Médecin
– Philippe Marneth, Médecin-Directeur, Mutualités Libres
– Quentin Mary, Médecin généraliste, Président de la SSMG
– Audrey Masset, Infirmière
– Guy Masson, Médecin généraliste
– Sandrine Mathieu, Médecin gériatre
– Jeffrey Matthijs, Directeur, Autodelen.net
– Sylvie Meekers, Directrice Générale, Canopea
– Larissa Mélot, Médecin généraliste
– Ann Morissens, Présidente du groupe de travail intermutualiste sur la santé environnementale
– Tim Nawrot, Professeur en épidémiologie environnementale
– Mathilde Noiset, Médecin généraliste
– Marie Nolet, Médecin
– Catherine Oblin, Médecin généraliste
– Alexia Orban, Médecin généraliste
– Patricia Palacios, Médecin généraliste, membre de la cellule environnement de la SSMG
– Jean Pauluis, Médecin responsable de la “cellule environnement” de la Société Scientifique de Médecine Générale
– Raf Pauly, Coordinateur, BRAL
– Martine Picard, Médecin généraliste
– Stéphanie Richard, Consultante et formatrice infirmière, Care-act-terre
– Caroline Rombeau, Psychologue
– Elisa Rombouts, Médecin
– Perrine Rondelet, Médecin généraliste
– Miguel Rosal Martins, Infirmier, conseiller en politiques de santé
– Maëlle Sallets, Médecin généraliste
– Pauline Scarnière, Médecin généraliste
– Christina Doris Schmidt-Wirth, Médecin
– Catherine Scott, Médecin généraliste
– Maelle Sens, Médecin généraliste
– Jean-Christophe Servotte, Responsable de la recherche, Hénallux
– Vinciane Sizaire, Directrice, FARES
– Nicolas Stocké, Chargé de projets, Partenamut
– Ugo Taddei, Directeur Transport, ClientEarth
– Sarah Tak, Coordinatrice Klimaatzaak – Affaire Climat
– Françoise Tennstedt, Médecin
– Chloé Thiry, Médecin
– Lauriane Tribel, Chargée de projets RSE, CHIREC
– Luc Van Gorp, Président de la Mutualité chrétienne
– Laurence Van Lierde, Médecin généraliste
– Eric Van Poelvoorde, Activiste climatique
– David Van Reybrouck, Écrivain et Ambassadeur de l’Affaire Climat
– Jean-Pascal van Ypersele, Pr ém. UCLouvain, ex-Vice-Président du GIEC
– Noemie Vanackere, Médecin généraliste
– Maureen Vandenbroucke, Pédiatre
– Cécile Vanheuverzwijn, Médecin généraliste
– Pascale Vanoldeneel, Médecin généraliste praticien hospitalier
– Céline Vanschepdael, Médecin généraliste
– Karin Verbist, Médecin généraliste
– Paul Vollemaere, Médecin généraliste
– Christophe Winkel, Directeur, Provélo
– Halil Yildiz, Médecin interniste, Professeur, Cliniques Universitaires St Luc

Que peut-on observer dans ces nouveaux résultats ?  

En décembre, nous avons partagé les premiers résultats d'ExpAIR. Il s'agissait principalement des résultats de l'été. Nous pouvions déjà y voir une nette augmentation des valeurs de NO2 à partir du mois de septembre, qui se situe en dehors des vacances d'été. C’est à partir du mois de septembre que les voitures circulent à nouveau à plein régime dans notre ville.  

Nous étions curieux de voir si ces résultats plus mauvais pouvaient également être établis pour les périodes d'automne et d'hiver, et c'est le cas ! Dans l'ensemble, les résultats sont moins bons que pendant la période des vacances. Cela montre l'effet évident du trafic sur la qualité de l'air à Bruxelles, même si la qualité de l'air dans notre ville s'est généralement améliorée (notamment grâce à la zone à faibles émissions).   

Quote : Dans l'ensemble, les résultats sont moins bons que pendant la période des vacances. 

Sur notre carte, vous pouvez voir les moyennes bimensuelles de tous nos points de mesure dans chaque cas. À chaque point de mesure, les moyennes bimensuelles sont compilées en une seule moyenne provisoire. Sur la base de ces moyennes, nous constatons une moyenne supérieure à 40 µg/m³ à trois endroits : rue Piers, la Porte de Flandre et l’Avenue de la Toison d’Or. La Sainctelette se situe juste en dessous avec une moyenne de 39 µg/m³. En outre, de nombreuses moyennes sont supérieures à 30 µg/m³, tandis que d'autres se situent entre 20 µg/m³ et 30 µg/m³. 

Comment pouvez-vous commencer à interpréter les résultats vous-même ? Consultez cette illustration ! 

 

Infographic expair drempels who fr

 

Nous avons fait une illustration qui pourrait aider à interpréter les résultats. Aujourd'hui, la valeur limite européenne annuelle est toujours de 40 µg/m³. Cela signifie que toute moyenne annuelle supérieure à 40 µg/m³ est illégale.  

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé une valeur limite annuelle de 10 µg/m³, sur la base d'études scientifiques. À partir de cette valeur, des effets sur la santé peuvent déjà être observés, en particulier pour les groupes vulnérables tels que les enfants et les personnes âgées. À partir de 20 µg/m³, cela devient plus néfaste pour l'ensemble de la population. Une moyenne préliminaire entre 40 µg/m³ et 10 µg/m³ n'est donc pas synonyme d'air sain, selon l'OMS.  

En conséquence, le Parlement européen réexamine la norme européenne actuelle, précisément parce que de plus en plus d'études montrent que des valeurs inférieures à 40 µg/m³ et supérieures à 10 µg/m³ peuvent également avoir des effets néfastes sur la santé humaine, en particulier pour les groupes vulnérables tels que les enfants ou les personnes âgées. 

Vous avez des questions sur les résultats ? Vous êtes curieux de savoir ce que vous pouvez faire pour améliorer la qualité de l'air dans votre quartier ? Contactez-nous à l'adresse expair@bral.brussels

Avec le soutien de Bruxelles environnement 

Pourquoi votre soutien est-il nécessaire? 

La semaine prochaine, le Parlement européen votera la version finale de la directive européenne sur la qualité de l'air. Cette directive définit les normes que tous les pays de l'UE doivent respecter, la manière de mesurer la qualité de l'air et les mesures à prendre en cas d'anomalie. Pour un air sain, il s'agit de l'un des cadres réglementaires les plus importants. 

Nous avons déjà écrit sur son caractère obsolète et sur le fait qu'il a fait l'objet d'un processus de révision complet (ici ici et ici). Aujourd'hui, le texte final est enfin soumis au vote du Parlement européen. Ce vote aura lieu le mercredi 24 avril 2024. Il est important qu'ils adoptent ce texte, qui constitue un grand pas vers notre droit à un air sain. 

Chacun d'entre nous peut agir en ce sens ! Écrivez à nos députés européens belges pour leur demander de soutenir le texte actuel. Vous trouverez ci-dessous un exemple de courrier, que vous pouvez adresser aux députés européens belges. Il y a une version FR et une version NL et les adresses postales des députés européens belges (par groupe linguistique). Copiez le texte dans un mail, mettez les adresses mail en BCC et envoyez-le. Il est important de le faire le lundi 22 ou le mardi 23 avril. C'est ce qui aura le plus d'impact. Dans le texte, il y a des [blocs jaunes]. Il s'agit d'un texte à compléter soi-même. 

Merci beaucoup!

Example email

Objet : Soutien à l’accord trilogue pour un air pur et une meilleure santé 

Cher membre du Parlement européen, 

Le mercredi 24 avril, la plénière votera sur le dossier de procédure 2022/0347 (COD) "Qualité de l'air et air pur pour l'Europe". Ce vote fait suite à un accord préliminaire conclu par le Parlement et le Conseil en trilogue le 20 février sur la mise à jour des normes européennes en matière de qualité de l'air (la révision de la directive sur la qualité de l'air ambiant).  Face à l'urgence de santé publique que représente la pollution de l'air, cet accord rapproche l'UE d'une remédiation définitive. 

Je demande/Nous [nom de l'organisation] vous demandons de soutenir cet accord en séance plénière. En tant que citoyen je me fais des soucis pour ma santé et celle de mes proches. [complétez ou adaptez, si vous voulez] Je compte sur vous pour adopter cette directive et faire ainsi un pas important pour garantir le droit de chacun à un air sain. 

Ainsi, à l'approche des élections européennes, nous vous demandons instamment de soutenir l'accord de trilogue en signe de votre engagement à rendre plus propre l'air que respirent des centaines de millions de personnes à travers l'Europe. 

Cet accord de trilogue est un grand pas en avant, attendu depuis longtemps, vers un air pur en Europe : il comprend notamment des valeurs maximales actualisées pour les principaux polluants atmosphériques, des exigences plus strictes en matière de surveillance et une meilleure information de la population, y compris des groupes vulnérables. 

La pollution atmosphérique pèse lourdement sur la santé des citoyens de l'UE et sur l'économie: 97 % de la population urbaine respire un air considéré comme malsain, ce qui entraîne des centaines de milliers de décès prématurés et des centaines de milliards d'euros de coûts de santé chaque année. La pollution de l'air affecte tout le monde et de manière disproportionnée les personnes les plus vulnérables, telles que les personnes déjà malades, les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant d'inégalités en matière de santé. 

Nous vous demandons d'adopter l'accord préliminaire conclu dans le cadre du trilogue afin de réduire rapidement les souffrances des personnes, de prévenir les maladies et de réaliser des économies. 

Signature 

Les adresses e-mail 

benoit.lutgen@europarl.europa.eu; frederique.ries@europarl.europa.eu; marc.botenga@europarl.europa.eu; marc.tarabella@europarl.europa.eu; maria.arena@europarl.europa.eu; olivier.chastel@europarl.europa.eu; philippe.lamberts@europarl.europa.eu; saskia.bricmont@europarl.europa.eu; pascal.arimont@europarl.europa.eu 

Envoyez aussi un courriel aux parlementaires néerlandophones ! La version néerlandophone est disponible ici

 

Marie Nagy (Défi)

 
Pour résoudre la crise du logement, les secteurs privé et public doivent travailler ensemble. Nous devons faciliter l'obtention des permis de construire pour les projets de logement. Il faut une grande alliance avec le privé pour produire le logement abordable. 

 

 

Matthias Vanden Borre (NVA)

La population a augmenté, mais l'offre de logements n'a pas augmenté suffisamment. L'équilibre du marché est faussé. Nous devons créer des logements en rétablissant la confiance dans le marché du logement, en travaillant avec le secteur privé et en accordant davantage de permis.