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Le Brusselse Raad voor het Leefmilieu (Bral vzw) veut associer, plus intimement, les expats de Bruxelles à la prise de décision en matière d’urbanisme. Cela fait des années que le BRAL, qui se pose en tant qu’ONG critique bruxelloise, pourvoit, sur son site Web et en Néerlandais, toute l’information relevante et mise à jour, en ce qui concerne le système des enquêtes publiques et des commissions de concertation. Ce n’est pas un hasard qu’au démarrage de l’Année Européenne du Citoyen, cet outil soit également, dès ce jour, disponible en français et en anglais.
Par l’intermédiaire de cet outil, on peut retrouver l’information de fond, les détails qui gagnent à être connus, ainsi qu’une sélection des demandes d’autorisation, petites ou majeures, en cours à Bruxelles.
En 2013, la naissance la citoyenneté de l’UE remonte à 20 ans. Dans les traités de l’UE il est stipulé que, dans le cadre de l’Union, chaque citoyen dispose de certains droits parmi lesquels, par exemple, le droit de se déplacer librement et de se fixer dans d’autres états membres. Ces traités ont octroyé le droit de vote aux citoyens de l’UE ainsi que celui de poser sa candidature pour les élections européennes et locales.
Ce n’est pas un secret public que, souvent, les citoyens de l’UE ne sont pas conscients de ces droits. “Et il n’en va pas autrement pour les plus de 10.000 ‘expats’ qui vivent et travaillent à Bruxelles. Leur implication dans le développement urbanistique de notre capitale est cependant capital” nous explique Hilde Geens du Bral. Elle suit les dossiers urbanistiques dans le quartier européen de Bruxelles depuis des dizaines d’années. “Dans les quartiers jouxtant les institutions européennes, l’expérience du terrain et l’intérêt témoigné par ces habitants pourrait, pour diverses raisons, constituer une valeur ajoutée conséquente. Depuis bien longtemps les comités de quartier, actifs dans le quartier Léopold, cherchent à associer leurs voisins de l’UE à leurs activités. Cet outil trilingue n’est, bien entendu, pas la panacée, mais il devrait quand même abaisser le seuil qui limite la participation en matière de prise de décision”.
Dorénavant on retrouvera, sur le site Web du Bral, des infos détaillées et dans les trois langues (NL/FR/ENG), concernant le lieu et la manière de participer à une enquête publique, comment transmettre, au mieux, des objections aux responsables politiques, comment rédiger, au mieux, une lettre de réclamation,… Un plan interactif de Bruxelles mène également à toutes les enquêtes publiques en cours dans les 19 communes de Bruxelles et à une sélection critique, effectuée par le BRAL, de ces enquêtes publiques. Les traductions ont été réalisées avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin et de la Loterie Nationale.
Par le biais de cet outil trilingue, le BRAL espère également toucher d’autres habitants de Bruxelles, non néerlandophones. D’après Geens “Le comité citoyen classique néerlandophone et même bilingue n’existe plus à Bruxelles. Les groupes citoyens jouent, de plus en plus, la carte du réalisme et s’orientent, délibérément, vers le contexte international. En pratique, cela signifie souvent une communication multilingue. En mettant, dès à présent, notre expertise à disposition et dans les trois langues, nous voulons également, en la matière, leur donner un coup de main.”
VOICI LE LIEN : ENQUETES PUBLIQUES A BRUXELLES
Dans le courant du printemps 2013, le BRAL éditera également la publication trilingue ‘Stratégies de lutte – action citoyenne dans le quartier UE de Bruxelles – de 1986 à ce jour’.
Contact : Hilde Geens | Bral vzw // www.bralvzw.be // collaboratrice de direction en matière d’urbanisme et de l’Europe // Place du Samedi 13 – 1000 Bruxelles | T 02 217 56 33 |
En décembre dernier, TD Immo Invest (filiale de Prowinko) a obtenu de la Commune d'Ixelles et de la Ville de Bruxelles, les permis d'urbanisme autorisant la reconstruction sur l'îlot délimité par l'avenue de la Toison d'or, rue des Chevaliers et rue des Drapiers, d'un ensemble de logements, commerces, crèches et parking.
Toutes les parties concernées – TD Immo Invest, Région de Bruxelles-Capitale, Commune d’Ixelles, l'ARAU, le BRAL et IEB – viennent de convenir que 15% des logements seront consacrés à du logement public à finalité sociale.
En juin 2012, les associations ARAU, BRAL et IEB réclamaient en commission de concertation moins de parkings et 30% de logements sociaux.
La Commune d’Ixelles, à l’initiative de l’Echevine de l’urbanisme, Nathalie Gilson, a imposé dans le cadre de la délivrance du permis des charges d’urbanisme sur le logement, sur base desquelles TD Immo Invest cèdera à titre gratuit 2 immeubles rénovés, situés rue des Chevaliers 23-25 comportant ensemble 8 appartements, aux fins de les affecter à du logement moyen par la Commune d’Ixelles.
Faisant suite à la demande des associations, grâce notamment à la médiation exercée par le Secrétaire d'Etat au Logement, Christos Doulkeridis, TD Immo Invest vient d’accepter de céder, en sus des charges imposées par la Commune et toujours à titre gratuit et en état de rénovation, une 3e maison, sise rue des Chevaliers 21. Cela porte à 15% la surface de logement cédée à la Commune, inscrivant ce projet dans l’objectif régional d’atteindre 15 % d’offre de logements publics et à finalité sociale.
Considérant l’augmentation de la population à faible revenu, le départ des classes moyennes vers la périphérie ou d’autres villes, le déficit de logements sociaux et moyens dans la Commune d'Ixelles par rapport aux autres communes bruxelloises, la politique communale de logement, l'objectif régional d'atteindre à l'horizon 2020 au moins 15% de logements publics à finalité sociale dans chaque commune, l'objectif exprimé par TD Immo Invest de restaurer la mixité sociale de cet îlot, la bonne volonté manifestée par TD Immo Invest à l'égard de la demande des associations de contribuer à la réponse aux besoins des ménages les plus fragilisés, le boom démographique, etc, les différentes parties se sont accordées pour que
les deux tiers des logements cédés à la Commune d’Ixelles soient consacrés au logement social, le tiers restant étant destiné au logement moyen.
Dans la mesure où les projets de logements ne sont actuellement pas soumis à des charges d'urbanisme, cet accord constitue une première en Région bruxelloise. Au moment même où se discute au gouvernement un nouvel arrêté encadrant le principe des charges d'urbanisme, les associations, la Commune d'Ixelles, le Secrétaire d'Etat au logement et TD Immo invest se réjouissent de cet accord qui prouve qu'une juste contribution aux besoins de la collectivité des développeurs immobiliers de logements privés est possible..
Avec cet accord, de nouveaux logements sont mis à disposition des pouvoirs publics qui disposent des outils pour les gérer et les louer à une population à revenus faibles et moyens.
Contact:
IEB: Mathieu Sonck (0478/203578)
Bral : An Descheemaeker (0477/269314)
ARAU: Isabelle Pauthier (0477/330378)
Gemeente Elsene : Nathalie Gilson (0475/900484)
Brussels Gewest : Sophie Dupont, woordvoerder van de Staatssecretaris voor Huisvesting Christos Doulkeridis (0479/139210)
Il est urgent que Bruxelles organise un débat public concernant l'axe qui relie les gares du Nord et du Midi. «La nouvelle majorité bruxelloise est en place depuis six mois: il est donc grand temps qu'elle nous présente quelque chose de concret», dit le BRAL à l'occasion du lancement de sa toute nouvelle publication bilingue 'ParcAnspachPark: des idées pour l’avenir des boulevards centraux à Bruxelles'. Pour le BRAL, le réaménagement des boulevards centraux doit faire partie d'un réseau de zones à mobilité réduite, implanté dans l'ensemble de la Région bruxelloise. Le boulevard Anspach doit, ce faisant, devenir une référence en ce qui concerne l'aménagement de l'espace public. Le BRAL appuie aussi le Pic Nic The Streets du 9 juin et y sera présent.
Au cours de l'été 2012, le BRAL a lancé un appel à idées en vue du réaménagement des boulevards centraux. Seize groupes et concepteurs ont présenté le projet qu'ils avaient développé. Un jury, composé de quatorze personnes et présidé par Bernardo Secchi, urbaniste italien de renom, a élu un vainqueur et tous les projets participants ont fait l'objet d'une exposition. S'en est suivi un vote public et une remise des prix qui a attiré la grande foule. Ces derniers mois, les recommandations du jury ont été peaufinées, il y a eu des rencontres entre concepteurs et habitants du Pentagone et le BRAL a emmené les vainqueurs du concours en visite dans plusieurs cabinets politiques de la Ville de Bruxelles.
Hormis un entretien avec les vainqueurs du concours "ParcAnspach" et un texte qui examine les points communs aux seize projets, cette nouvelle publication rend pour la première fois publiques les recommandations élaborées par le jury. En septembre, ce jury de quatorze membres s'est penché une journée entière sur le futur des boulevards centraux. Au cours des mois qui suivirent, les conclusions de ce débat ont continué à murir par des échanges via courriels. Aujourd'hui le BRAL présente ces conclusions au grand public. Voici quelques-unes de ces recommandations :
* Ce qu'il nous faut, c'est de l’ambition. Anspach doit devenir une référence en matière de réaménagement de l'espace public à Bruxelles;
* Il est indispensable que la ville donne clairement le signal qu'elle veut rendre l'espace public du centre-ville aux Bruxellois;
* Le développement du centre doit prévoir suffisamment de verdurisation de qualité ainsi que de biodiversité;
* On peut libérer de l'espace pour l'horeca et le commerce, mais de manière contrôlée. Pas question de privatiser l'espace public;
* Le trafic de transit doit être complètement banni, non seulement sur les boulevards centraux, mais dans l'entièreté du Pentagone;
* Il faut rapidement organiser un débat public concernant les principes de base et l'entièreté du projet, avec maquettes, groupes de travail et un point Info permanent. Ceci constituera un des mégaprojets de cette législature et il importe que cela vive chez les habitants;
* ...
Le BRAL appelle l'administration bruxelloise à développer rapidement une feuille de route en vue de ce réaménagement. Habitants et usagers doivent y être impliqués au maximum. Toujours selon le BRAL, « la Ville de Bruxelles doit développer une politique des prix musclée, pour éviter que ne flambent les prix des loyers et de l'immobilier suite à la revitalisation du boulevard. Le réaménagement doit constituer un projet social. Tous les Bruxellois doivent pouvoir s'approprier le boulevard, pas seulement les classes aisées. »
Contact :
Piet Van Meerbeek
Chargé de Mission Evironnement & Participation | M 0477 26 93 14 |
An Descheemaeker
coördinatrice
| 13 Place du Samedi – 1000 Bruxelles |
| T 02 217 56 33 | www.bralvzw.be | www.parcanspach.be
Débat hallucinant au parlement Bruxellois, le 21 mai. Un membre de l'opposition présente des chiffres à la baisse, concernant la collecte sélective des déchets, provenant de l'asbl Bral, et le secrétaire d'état conteste ces données chiffrées. Du même coup, il nous traite d'«anxiogènes». Seulement : ces chiffres ne proviennent pas du Bral, mais de son propre cabinet.
Le 21 mai 2013 la Commission de l'Environnement du Parlement Bruxellois, confronte Rachid Madrane, le secrétaire d'état responsable de la collecte sélective des déchets, à de nouveaux chiffres, concernant nos prestations en matière de tri.
«La presse, par ailleurs, nous apprend via une enquête du Brusselse Raad voor het Leefmilieu (BRAL) que les Bruxellois trieraient moins bien qu'avant l'instauration du tri obligatoire. Le taux de tri n'atteindrait que 25%, sachant que l'objectif fixé par l'Europe est d'atteindre les 50% de déchets triés pour 2020. Selon cette enquête, ce sont surtout les sacs bleus qui connaitraient une forte baisse. Le communiqué, qui date du 28 février, expliquait que, selon le BRAL, «le recyclage ne semble pas être le point fort des Bruxellois. Ceux-ci trient en effet moins bien leurs déchets qu'il y a deux ans.»
Monsieur Madrane réfute ces chiffres et gratifie du même coup le Bral d'un solide coup de patte :
«Les chiffres en matière de collecte et de tri à Bruxelles provenant du Brusselse Raad voor het Leefmilieu (BRAL) sont ceux d'une association plus soucieuse de produire un discours militant anxiogène que les pouvoirs publics ! Soyons clairs : son objectif est davantage d'imposer le sac payant aux Bruxellois que d'apporter une réelle contribution à l'amélioration de la situation sur le terrain. En toute amitié, je ne peux donc que vous encourager à diversifier vos sources d'information et d'inspiration. Je ne confirme donc pas les chiffres du BRAL. Au contraire, je les conteste (…)”
Fait étrange, le Bral n'a rassemblé aucune donnée chiffrée, mais a seulement réagi, dans une interview, à des chiffres provenant… du cabinet lui-même. Non seulement le secrétaire d'état est insuffisamment familiarisé avec les propositions et actions du Bral, il ne connait, visiblement, pas ses propres chiffres. A notre avis, ceci n'inspire guère confiance.
Le Bral sait pourquoi
Pour nous, il est clair pourquoi Monsieur Madrane essaie de réfuter ces chiffres : ils ne sont vraiment pas édifiants. Après la critique des résultats au niveau de la propreté, ces chiffres font apparaitre, une fois de plus, que nous ne progressons pas non plus sur le plan du recyclage. Le secrétaire d'état recourt aux grands moyens pour se défendre : il élude le débat et se sert de faux arguments[1], mais ne peut échapper à la dure vérité : notre politique des déchets ne fonctionne pas et un changement de cap s'impose d'urgence.
Voyez la lettre ci-jointe, qui propose une analyse plus détaillée ainsi qu'un exposé des changements qui s'imposent.
Après cette réunion en commission, le Bral a pris plusieurs fois contact avec le cabinet mais n'a jamais reçu de réponse.
Contact :
Piet Van Meerbeek | asbl Bral
membre de l'executif environnement & participation
| Place du Samedi 13 – 1000 Bruxelles |
| T 02 217 56 33 | GSM 0478 999 707
[1] Pour ne pas devoir confirmer la baisse, ces 2 dernières années, en matière de collecte des sacs bleus, Mr. Madrane présente les évolutions sur 4 ans: “Au niveau des chiffres, nous avons pu établir les constats suivants au cours des quatre dernières années : 15.000 tonnes de déchets incinérés en moins ; 1.000 tonnes de PMC en plus ; - 6.000 tonnes de déchets papier et carton en plus ; 3.000 tonnes de verre en plus ; 1.500 tonnes de déchets de jardin en plus.” . Le constat reste néanmoins le même : le mouvement à la hausse en matière de collecte sélective n’a été que temporaire et a été suivi par une baisse quasi aussi importante.
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Le 23 avril dernier, à l'initiative de l'Association du Quartier Léopold et de la Coordination Bruxelles-Europe, se réunissait au sein du Parlement européen une table ronde en présence notamment de cinq vice-présidents du Parlement, de plusieurs députés européens, des représentants de la Région bruxelloise, de l’IBGE, de l'agence de développement territorial, de la Ville de Bruxelles, de la commune d'Etterbeek, et des représentants de plusieurs associations bruxelloises.
L’objectif de cette table ronde était d’établir un dialogue permanent pour un meilleur aménagement du parc Léopold et de son environnement. Elle a fait suite aux nombreuses critiques émises par la société civile bruxelloise à propos de l'implantation de la Maison de l'Histoire Européenne dans le parc Léopold et dans les murs de l'Institut Eastman.
Il a été convenu de porter une attention particulière à la continuité de cette concertation. Celle-ci implique l'organisation de réunions régulières en groupes de travail, de rencontres générales bisannuelles avec toute instance administrative concernée par les sujets traités et une rencontre 'politique' annuelle pour prendre les décisions quand elles doivent être avalisées-soutenues-portées à ce niveau.
Il a été convenu de porter une attention particulière aux enjeux suivants:
* sur le plan culturel : mise en valeur des bas-reliefs Rodin, ateliers d'artistes, mise en réseau avec la maison Hastir, participation à l'animation des espaces publics;
* sur le plan de la gestion du parc Léopold : plan de gestion de la ville de Bruxelles et refonte du classement à l’initiative de la région;
* sur le plan de la mobilité : rationalisation et respect des règlementations à l'intérieur du parc, à l'extérieur, recherche d'une solution durable pour le parking des bus de visiteurs.
La Coordination Bruxelles-Europe, qui réunit l’Association du Quartier Léopold (AQL) et le Groupe d’Animation du Quartier Européen (GAQ), soutenus par IEB et le Bral, se réjouit de cette approche qui s’appuie sur le dialogue, d'autant qu'elle concrétise une résolution votée par le parlement européen en 2007, indiquant que le parlement:
"estime la construction des nouveaux bâtiments du Parlement et les investissements immobiliers qui en résultent autour de ces bâtiments ont eu des conséquences pour le voisinage en termes de logement, de circulation ainsi que de conditions de travail et de vie; invite par conséquent le Secrétaire Général à poursuivre une politique prévoyant des consultations régulières des représentants des habitants de la zone concernée et à faire rapport sur les résultats obtenus, en vue de limiter l'impact négatif éventuel de la présence du Parlement en coordination avec les autorités locales, et ce en temps voulu pour la prochaine décharge"
Si elle se réjouit de cette ouverture riche de promesses, la Coordination se désole du projet parlementaire situé sur le terrain de l’ancienne BACOB, à l'angle de la rue Belliard et de la rue de Trêves.
La Ville de Bruxelles a très récemment délivré un permis pour le projet qui consiste à démolir un immeuble datant des années 80, réalisation de prestige qui est certainement l’un des plus remarquables exemple architectural de la période postmoderne pour la construction de bureaux destinés au parlement européen et réalisés selon les critères de densification imaginée pour la rue de la Loi.
Le projet Trebel va peser lourdement sur les bonnes résolutions prises ailleurs, en particulier :
- avec près de 30.000m2 de bureaux en lieu et place des 18.000m2 existants, il déroge aux règles urbanistiques bruxelloises et alimente le vide locatif de bureaux, pourtant déjà très important dans le quartier;
- en démolissant et en reconstruisant, il détériore l'environnement puisque soumis à un bilan carbone tenant compte des hypothèses les plus favorables, le C02 émis par l'opération de démolition et reconstruction ne sera compensé qu'au terme de 48 ans d'exploitation continue sans rénovation;
- en installant le chantier sur la voirie publique il est sans égard pour les habitants de la rue de Toulouse, qui subiront des travaux titanesques qui bloqueront la rue pendant plusieurs années;
- en faisant réaliser l’opération par un promoteur immobilier, elle coutera excessivement chère au contribuable européen puisque la marge brute est évaluée à 49 millions d'euros, soit près de 100% du prix de revient de l'immeuble neuf !
A part à cause de la raison d’État et des injonctions péremptoires du Plan de Développement Internationale de Bruxelles, on ne comprend pas comment les autorités ont pu accorder un tel permis.
La Coordination Bruxelles-Europe invite le Parlement européen à promouvoir des rénovations respectueuses de l’environnement, du budget européen et de la qualité de la vie des habitants plutôt que la destruction d’un patrimoine existant qui est aussi un patrimoine énergétique de grande valeur.
Contacts
Marco Schmitt, Association du quartier Léopold, 0497/122 770
Hilde Geens, Bral, 0472/834 574
Mathieu Sonck, Inter-Environnement Bruxelles, 0478/203 578
© “man push cart”
Pour la troisième fois déjà, Bral lance l’appel à projet ‘8m² pour tous’. Pour cette édition-ci Bral collaborera avec le projet dreamStart, une initiative émanant de microStart qui soutient des micro-entrepreneurs n’ayant pas accès aux crédits bancaires classiques. Par cet appel à projet Bral tient à démontrer que l’espace public vaut bien plus que de servir uniquement et simplement de place de parking aux voitures, et peut notamment remplir une fonction sociale mais aussi économique …
Par le biais de cette édition spéciale de l’appel à projet, Bral et MicroStart offrent l’opportunité à de jeunes entrepreneurs en herbe de tester leur micro-entreprise sur un espace de parking de 8m².
Bral et microStart partent du constat qu’un espace public attrayant et la proximité d’une activité commerciale dynamique sont des conditions essentielles pour garantir la qualité de vie d’une ville. En outre, la proximité garantit une meilleure mobilité : quand un commerce ou un magasin se situent dans le quartier cela encourage les gens à se déplacer à pied ou en vélo plutôt qu’en voiture.
Hélas, les loyers et les prix exhorbitants au m² des locaux commerciaux entravent sérieusement la rentabilité des petits commerces à Bruxelles et représentent une pression d’autant plus forte pour les entrepreneurs débutant leur petit commerce. Pour eux, cela peut constituer un obstacle quasi insurmontable.
Utiliser les m² d’espace public disponible pour mettre en selle les commerçants et entrepreneurs locaux débutants au lieu de les investir comme place de parking peut, selon Bral, contribuer à diminuer le trafic et à augmenter la qualité de vie de la ville.
Bral veut également souligner que le nombre de clients utilisant la voiture est souvent largement surestimé par les commerçants. Une enquête commandée par la Région de Bruxelles Capitale en 2010 révèle que les commerçants estiment que 48% de leur clientèle se déplacent en voiture alors qu’un sondage auprès de ces clients montre qu’il ne s’agit seulement de 18%. Les commerçants pensent aussi que 62% de leurs clients voient le fait de garer leur voiture comme un problème et que 52% d’entre eux trouvent les tarifs trop chers, alors que l’enquête révèle que seul 9% y voient un problème et 6,5% trouvent les tarifs trop chers. Bral nous rappelle chaque année que 35% des familles bruxelloises ne possède pas de voiture.
D’après Bral, c’est une erreur de pousser les commerçants locaux à s’engager dans la concurrence avec les centres commerciaux en périphérie sur base de l’idée que la disponibilité des places de parking améliorera la vente. Pour soutenir le commerce local c’est au gouvernement de viser à garder les prix des espaces commerciaux abordables et ceci en élaborant une politique de gestion du sol ambitieuse et dynamique.
Contact:
www.dreamstart.microstart.be
Ludo Moyersoen, Microstart : 0486/062 490 | ludo.moyersoen@microstart.be
Jeroen Verhoeven Bral vzw : 0477/ 463 181 | Jeroen@bralvzw.be
Un article du Standaard du 22 janvier dernier titrait “12 euro tol maakt Brussel horendol”, suite à la fuite stratégique d’une étude du Gouvernement bruxellois à propos du péage urbain. Puisqu'aucun parti ne soutient un tarif de 12 euro, cette fuite vise plutôt à rechercher un appui pour ne pas devoir appliquer le péage urbain qu’à mener un véritable débat. De plus, l’association d’automobilistes Touring a effectué une étude dont il ressort que les automobilistes sont prêts à payer en moyenne 10,58 euro par jour pour une circulation fluide.
“Si la ville ne réclame pas de péage, les embouteillages font payer le prix à la ville.”
D’après les calculs de l’organisation bruxelloise représentative d’employeurs BECI, les "couts externes" de la circulation automobile s’élèvent à Bruxelles à 511 millions par an. Ces coûts ne sont pas payés par le véhicule dans la file, mais sont supportés par toute la société. Songez au changement climatique, à la pollution de l’air, aux maladies, aux décès prématurés, etc.
Et, last but not least, au temps perdu occasionné par chaque voiture supplémentaire à toutes les personnes bloquées dans la file. Tout le monde le dit : cela doit se passer autrement. Nous disons : il est donc temps d’instaurer un péage urbain.
Saviez-vous que le gouvernement flamand a déjà approuvé un péage urbain pour Bruxelles ? Un péage urbain de 3 euro par jour et une taxe kilométrique de 0,07 euro par km font partie du scénario approuvé pour l’élargissement du Ring de Bruxelles (RO). En outre, un péage urbain de 3 euro par jour aura un impact plus important sur la circulant sur le RO (donc moins de files) que l’élargissement du ring en tant que tel. Le Gouvernement flamand poursuit néanmoins l’élargissement du ring sans le péage urbain qui devait l’accompagner ni la taxe kilométrique.
Même les lobbies automobiles (FEBIAC, Touring) sont devenus favorables à une taxe sur les files sous forme de "taxe kilométrique intelligente", pour taxer ainsi davantage l’utilisation que la possession d’une voiture. Pour cette taxe kilométrique intelligente, chaque voiture doit toutefois se voir implanter une “on board unit”, ce qui rend sa mise en œuvre plus complexe. Et cela n’existe nulle part au monde. Contrairement au péage urbain qui est déjà appliqué dans diverses villes du monde. Les caméras lisant automatiquement les numéros de plaque des personnes qui paient et qui ne paient pas existent dans des villes comme Stockholm et Londres. A Malines, par exemple, celles-ci sont utilisées pour refuser le trafic de transit.
L’exemple de Stockholm démontre en outre que c’est le péage urbain lui-même et pas tellement son montant qui importe. A Stockholm, le péage n’est ‘que’ de 2,20 euro aux heures de pointe. Durant les heures creuses, celui-ci est d’un montant inférieur ou n’est pas d’application. Les bénéfices vont à de meilleurs transports en commun. Grâce au péage urbain, la circulation automobile a diminué de 20% et l’utilisation des transports en commun et du vélo ont augmenté de manière significative. L’amélioration sensible de la qualité de vie dans la ville a transformé fait disparaître les résistances au projet qui existaient au début pour aboutir à un soutien important. Le péage urbain fait maintenant partie des habitudes et est aussi évident que les parcmètres. Et la qualité de l’air s’est sérieusement améliorée.
Reste la question: quel tarif pour le péage? En 2012, l’association d’automobilistes Touring a effectué une étude dont il ressort que les automobilistes sont prêts à payer en moyenne 10,58 euro par jour pour une circulation fluide. Le BECI a quant à lui évalué la valeur d’une heure perdue à 11,72 euro. Une somme qui est encore plus élevée pour les transporteurs, allant même jusqu’à 36 euro par heure . (1)
Les réactions politiques négatives souvent émotionnelles sur le montant de 12 euro démontrent que le coût social calculé des files n’est hélas toujours pas une vérité facile à assumer, une vérité qui dérange. Si on estimer que la voiture qui se trouve dans la file ne doit pas en payer le prix, on exige alors que tout le monde ne paie le prix.
Contact
Jeroen Verhoeven
Collaborateur mobilité BRAL
| T 02 217 56 33 | M 0477 46 31 81
Erik Grietens
Collaborateur Bond Beter Leefmilieu
|T 02/282.17.34 | M 0474/40.63.94
(1) BECI, 2013. Livre Blanc pour une mobilité efficace.
Après 30 années de lutte des riverains, le bilan s’avère négatif dans le quartier européen à Bruxelles. La réalité institutionnelle bruxelloise et les usages urbanistiques font obstacle à une gestion participative digne de ce nom. « Les institutions européennes doivent s’engager plus résolument en faveur de Bruxelles. Pourquoi l’Europe ne pourrait-elle pas verser de l’argent aux riverains pour les aider à mieux s’organiser ? À quand la création d’une Alliance Emploi-Europe ? Les institutions européennes pourraient créer davantage d’emplois pour les Bruxellois. » Voici en substance ce qu’écrit Hilde Geens du BRAL (Brusselse Raad voor het Leefmilieu, ou Conseil bruxellois pour l'environnement) à l’occasion sa publication « Les actions des habitants dans le Quartier européen à Bruxelles – de 1986 à nos jours ».
« Tous les niveaux de pouvoir convergent dans le quartier européen et visiblement, les enjeux sont énormes pour tous les intervenants. Le fractionnement du paysage politique constitue un obstacle majeur à une gestion équilibrée, qui impliquerait véritablement les riverains », explique Hilde Geens.
L’auteure lance un appel retentissant en conclusion de son texte. « Le manque de moyens des riverains est le principal point névralgique. Les institutions de l’UE, les administrations bruxelloises et le secteur de l’immobilier ont à leur service des professionnels qui finalisent leurs projets, alors que les riverains doivent tout faire eux-mêmes pendant leur temps libre. Et généralement dans les délais très courts qui leur sont impartis dans le cadre des procédures officielles. Un soutien financier permanent pour la défense de leurs intérêts s’impose de toute urgence », précise-t-elle.
De l’avis du BRAL, les institutions européennes doivent rompre avec leur attitude attentiste et se comporter davantage comme des partenaires actifs. Ce qui signifie qu’outre discuter de l’éventuelle participation des institutions européennes aux charges d’urbanisme, à l’instar des promoteurs immobiliers, nous devons également envisager dans une perspective plus large l’intégration de ces institutions dans le tissu urbain bruxellois.
« La présence de l’Europe a un impact considérable. Non seulement sur les environs directs mais aussi sur la ville dans son ensemble. Nous demandons que l’UE s’engage effectivement à ces deux niveaux. Les institutions européennes et bruxelloises pourraient commencer par soutenir financièrement les riverains », explique Hilde Geens.
Par analogie avec l’Alliance Emploi-Environnement, le BRAL plaide également en faveur d’une Alliance Emploi-Europe. Les institutions européennes étendent leurs tentacules dans tout Bruxelles. Toutes leurs activités sont source d’emplois et de développement économique. La mobilisation des acteurs pertinents qui forment les groupes à risques, ajoutée au bon vouloir des institutions européennes ainsi que des institutions publiques, devrait permettre de créer des emplois durables. Ce faisant, l’Europe pourrait compenser directement la hausse des prix de l’immobilier ainsi que l’augmentation du niveau de vie qu’elle provoque à Bruxelles.
« Nul besoin évidemment de se creuser la tête pour dresser la liste des obstacles pratiques et juridiques à cette proposition. Mais avec un peu de créativité et un petit coup de pouce du politique, une solution devrait pouvoir être trouvée. Un plus grand nombre de Bruxellois doivent tirer directement avantage de la présence de l’Europe dans leur ville », conclut Hilde Geens.
À travers cette publication fraîchement sortie de presse, le BRAL écrit un chapitre de l’histoire de Bruxelles. Les habitants et les usagers du quartier européen affichent en effet un palmarès impressionnant en matière de lutte urbaine. Depuis la décision de doter le Conseil de ce qui était encore la CEE à l’époque d’un siège bien à lui à deux pas de la Commission européenne, le paysage du quartier Léopold a profondément changé.
La surface de bureaux a par exemple quintuplé dans le quartier européen, passant de 680.000 m² en 1981 à 3.450.000 m² aujourd’hui. Il ne faut pas faire un gros effort d’imagination pour comprendre que l’impact de ce changement est énorme, sur la circulation, la qualité de vie, le prix des terrains, le commerce, la population, etc.
Bilan négatif
Pendant 30 ans, le BRAL s’est rangé du côté des habitants et des usagers pour tenter de faire entendre leurs voix dans les décisions concernant le développement du quartier. Très souvent, ceux-ci ont dû se lancer dans une lutte directe, par le biais d’opérations de squat et d’occupation mais aussi d’actions culturelles, toujours avec une connaissance approfondie des dossiers mais surtout avec un enthousiasme et une créativité jamais mis en défaut. Des histoires et des raisons en nombre suffisant pour justifier la mise par écrit de ce chapitre de l’histoire bruxelloise.
Des étapes importantes ont été franchies et la lutte des riverains a également permis d’engranger des résultats, estime le BRAL. En ce qui concerne le pouvoir de codécision et la participation, les riverains sont devenus beaucoup moins crédules, et plus exigeants. Pour les projets de grande envergure, ils réclament davantage qu’une simple enquête publique obligatoire, organisée juste avant la délivrance d’un permis. Le fait que le quartier ait conservé ses habitants et ne se soit pas transformé en chancre urbain est à mettre, au moins partiellement, au crédit de la vie de quartier, bien vivante au pied des institutions européennes.
Consultez toutes les informations ainsi que les versions en ligne de cette publication trilingue sur www.bralvzw.be
CONTACT
Hilde Geens | www.bralvzw.be
| Place du Samedi 13 – 1000 Bruxelles |
| T 02 217 56 33 |
Collaboratrice urbanisme du BRAL, Hilde Geens travaille depuis le début des années quatre-vingt sur le dossier de l’Europe. Elle s’est impliquée dans toutes les initiatives et actions décrites dans la publication mentionnée ci-dessus. Aujourd’hui encore, elle suit d’un œil attentif les processus généraux de planification à Bruxelles, et en particulier les développements au sein du quartier européen.
La ville de Bruxelles a encore jusqu’au 30 avril pour faire un appel aux exposants pour le “Parcours Food Truck”. Mais Bral et Unizo restent provisoirement sur leur faim. Au mneu peu de recettes pour redonner goût aux brusselois pour la mise en place d’un commerce ambulant.
Cette semaine, Bral et UNIZO ont eu une réunion avec le Cabinet de l’échevinat de Marion Lemesre sur le parcours Food Truck. Le ‘foodtruck’ est une installation mobile, qui veut faire découvrir la nourriture de qualité et créer également une agréable place de rencontre, selon Marion Lemesre. Il ne s’agit pas nécessairement d’un petit camion, le ‘foodtruck” peut aussi être un triporteur ou un étal soigné.
Foodtrucks et commerce ambulants peuvent faire revivre l’espace public, le commerce et l’économie locale. Bral et UNIZO constatent qu’il est essentiel d’offrir un espace public attrayant ainsi que la proximité d’une offre commerciale plus vivante pour une meilleure viabilité de la ville. En outre, la proximité est la meilleure mobilité : quand un magazine ou une entreprise est proche, il est également plus attrayant de s’y rendre à pied ou à vélo.
Ces ‘foodtrucks’ peuvent, en particulier pour les start-ups être une alternative à une propriété fixe où les loyers élevés de location peuvent être un obstacle important. Le commerce de rue est un moyen plus accessible pour lancer sa propre affaire, créer de l’emploi avec un faible capital de départ et des coûts fixes.
Mis l’initiative de la ville de Bruxelles utilise trop peu cette possibilité. Par conséquent, UNIZO et Bral veulent donner plus de publicité à l’appel. Bral et UNIZO plaident pour que le conseil communal collabore avec des organisations partenaires comme Jobyourself et Microstart pour accompagner plus de bruxellois vers le démarrage de leur propre commerce de rue.
UNIZO et Bral demandent que la Ville donne aussi plus de possibilités aux bruxellois qui commencent une entreprise et qui créent leur propre travail. Les mouvements locaux d’entrepreneurs devraient également être prise en compte comme critères. Des critères de qualité et de durabilité que l’administration communale applique pour la reconnaissance des emplacements octroyés au parcours du foodtruck . Des entrepreneurs locaux ou des résidents de quartiers sont encouragés à présenter une proposition de modèle de ‘foodtruck” qui pourra leur servir…
UNIZO et Bral demandent également que la ville offre un cadre approprié pour assurer une couverture légale suffisante pour les opérateurs des ‘foodtrucks’. Ces nouvelles initiatives devront prendre leur place et il faudra convenir d’une bonne flexibilité générale pour les deux parties. La ville est bien avisée d’informer les attentes des entrepreneurs sur leurs attentes et leurs besoins. De la sorte, les entrepreneurs sauront à quoi s’attendre et la Ville évite l’incertitude juridique et les interprétations erronnées de la réglementation comme cette année à la place Sainte-Catherine.
Bral et UNIZO se réjouissent également de l’intention de la ville à maintenir sa gamme existante de commerces de rue, comme Jef ‘ Caricole’& Fils’, qui fait partie du patrimoine culturel folklorique de Bruxelles.
Concurrence déloyale : pas de plaisir (d’Hiver)!
La ville de Bruxelles devra faire attention à l’indication de ses emplacements par rapport à la concurrence avec le réseau Horeca. Pour Bral et Unizo, c’est de la concurrence déloyale et une preoccupation légitime mais elles pointent vers les politiques incohérentes de la ville. Avec Winter Pret, la Ville organise même une concurrence déloyazle notamment envers le commerce local. Les critères de qualité et de durabilité dans l’appel à des ‘Foodtrucks’ ne s’appliquent pas aux Plaisirs d’Hiver.
Plus d'info:
Jeroen Verhoeven | stafmedewerker Bral | jeroen@bralvzw.be
| T 02 217 56 33 | M 0477 46 31 81 |
Anton Van Assche | UNIZO | 0478 444 119
Ces dernières semaines, le BRAL s’est penché en compagnie d’experts et de membres sur le plan de réaménagement des boulevards du centre. Et la réaction est virulente. « Ce plan est insuffisant à plusieurs niveaux. Le "nouveau cœur" que la majorité de la Ville de Bruxelles envisage pour Bruxelles consiste, en résumé, en une zone piétonne pour les voitures. La Ville n’a aucunement l’ambition de réduire le nombre de véhicules dans le centre », affirme le BRAL. « Les autorités foulent aux pieds le principe STOP (terme néerlandais faisant référence à la hiérarchisation des modes de déplacement : piétons, cyclistes, transports en commun et enfin, véhicules privés), font faire un bon de 10 ans en arrière aux transports en commun et créent, avec leur "miniring", une nouvelle autoroute urbaine et une nouvelle barrière entre les quartiers. »
À la fin du mois de janvier 2014, la majorité au pouvoir à la Ville de Bruxelles a présenté à la presse les grandes lignes de son plan de réaménagement des boulevards du centre de Bruxelles. Il s’agissait avant tout de principes, fixés dans un arrêté officiel du collège (« Un nouveau cœur pour Bruxelles »). Depuis, ces principes deviennent de plus en plus concrets et les riverains sont informés par le biais de séances d’information et de réunions publiques. Début avril 2014 (3/4/14), l’échevine de la Mobilité a convié la presse à une réunion d’information. En outre, quelques détails sur certaines directives figurent depuis peu sur le site internet de la Ville de Bruxelles.
La décision de la majorité d’adopter une approche coordonnée, tous domaines politiques confondus, pour le réaménagement des boulevards du centre est bonne. L’ambition d’exiler les flux automobiles de transit en dehors du Pentagone et de créer une vaste zone à circulation restreinte est quant à elle excellente. Mais au terme d’une lecture approfondie de la décision du collège de la Ville de Bruxelles et au vu des réponses claires que le BRAL a maintenant reçues, l’association réagit négativement à une partie de ces plans.
Après une analyse détaillée des plans actuels (voir analyse - en NL - en annexe), le BRAL fait à la majorité les propositions suivantes :
- Révisez les principes de base de l’arrêté pris par le collège en janvier 2014 (« Un nouveau cœur pour Bruxelles »). Le but de ce plan doit clairement être de réduire drastiquement le nombre de voitures dans le centre. Le plan de mobilité Iris II et l’ordonnance mobilité obligent d’ailleurs la Ville à aller dans ce sens.
- Appliquez le principe STOP et commencez par réfléchir aux axes cyclistes et aux voies pour les bus avant de prendre des mesures en faveur de la circulation des voitures en transit. C’est uniquement de cette façon que vous créerez une ville à taille humaine.
- Prenez des engagements concrets et contraignants afin d’améliorer véritablement la situation des cyclistes : supprimez les bandes de stationnement sur les principaux axes cyclistes, tant nord-sud qu’est-ouest.
- Créez de nouvelles voies de bus en site propre – afin de renforcer l’attrait du bus – au lieu de les supprimer. Ce faisant, vous éviterez que les bus soient coincés par la circulation.
- Déviez les flux de transit en dehors du centre grâce à un véritable système de chicanes. Signalez les parkings à l’attention des automobilistes qui se rendent dans le centre depuis la petite ceinture et non à partir d’un nouveau miniring (la fameuse « boucle de desserte »). Un tel ring n’empêche pas les automobilistes de transiter par le centre.
- N’aménagez pas de voies à double sens dans l’hypercentre. Celles-ci sont peu sûres et, qui plus est, difficilement franchissables.
- Prenez en charge le calcul du nombre de places de parking nécessaires dans le Pentagone. Utilisez la politique en matière de stationnement comme un instrument pour inciter le public à se tourner vers d’autres modes de transport.
- L’espace public doit aussi contribuer à la qualité de vie des riverains et des visiteurs. Les habitants du Pentagone ou des quartiers datant du 19e siècle n’ont pas assez de place chez eux. Les rues et les places du centre peuvent et doivent mettre les habitants en contact avec de la verdure.
- Pour assurer l’organisation d’événements dans l’espace public, il faut définir des critères clairs et transparents sur la base desquels un événement pourra être accepté ou refusé. Les riverains doivent également être impliqués dans le processus de décision à travers un comité. Il faut davantage que le simple accord ou le refus des pompiers et de la police.
- Nous demandons que le plan subisse un reality check : permettez à la population d’identifier ses effets néfastes et les alternatives envisageables.
- Communiquez d’une même voix et de manière univoque. Faites preuve de clarté dès le départ. Faites en sorte de ne pas susciter de faux espoirs en raison d’une communication morcelée.
Contact:
BRAL: 02 217 56 33
Joost Vandenbroele gsm 0473 85 35 37
of Piet Van Meerbeek gsm 0478 999 707
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Bral vzw (Brusselse Raad voor het Leefmilieu) est une association bruxelloise néerlandophone, rassemblant des groupes d’habitants, des organisations et des Bruxellois ayant le même engagement : une ville viable où chacun peut se déplacer, peut habiter et séjourner d’une façon agréable, respectueuse de l’environnement et accessible financièrement. Avec nos membres et partenaires nous menons des actions et un travail de pression, en rassemblant, en construisant ensemble et en diffusant nos diverses connaissances sur la ville. Nous sensibilisons et conseillons les Bruxellois et les soutenons dans leurs luttes. En tant qu’association indépendante, nous travaillons toujours dans une perspective solidaire et avec un souci constant de participation, d’égalité et de diversité.
Trois ans après la réunion de concertation du 27 septembre 2011, un permis est sur le point d'être délivré par le Fonctionnaire délégué pour le projet controversé d’aménagement des espaces publics, voiries et parc à la Porte de Ninove.
Cette longue période de maturation n'a pas permis de remédier à un des principaux points noirs du projet: un nouveau tracé des transports publics (tram et bus) compliqué, coûteux et consommateur d'espace, qui place une hypothèque sur l'avenir du site.
Les associations et les habitants étaient dès le départ opposés à ce changement de tracé.
L'auteur de projet du schéma d'orientation de la Porte de Ninove a remis en question ce parti d'aménagement, et tout récemment la commune de Molenbeek a exprimé sa volonté de voir le tram et les bus rester sur leur tracé actuel.
De nombreuses raisons plaident pour le maintien du tram (et des bus) sur la chaussée de
Ninove entre le canal et la petite ceinture. Un argumentaire plus détaillé est développé dans le communiqué de presse complet.
1. L'effet de barrière
La Porte de Ninove doit devenir un espace de rencontre entre la Ville de Bruxelles et
Molenbeek. Le tracé proposé pour le tram et les bus (et la priorité de fait accordée à la
circulation automobile) compromettent le rôle de liaison qu'elle pourrait jouer.
2. Le manque de durabilité
Il faut éviter d'hypothéquer l'avenir en compromettant l'usage du futur parc et en compliquant une extension potentielle du réseau de tram vers le centre-ville.
3. Le risque pour la sécurité
Le nouveau tracé, qui coupe l'espace public et passe en bordure de l'espace vert projeté,
représente un obstacle et un danger pour la sécurité des jeunes enfants.
Les associations et les habitants signataires ont une demande simple: que les plans soient
modifiés de façon à ce que les transports en commun empruntent l’axe de la chaussée de
Ninove, et restent sur leur tracé actuel sur la petite ceinture. Une telle option résoud de
nombreux problèmes, permet des économies substantielles, un raccourcissement du délai de réalisation du parc et un aménagement de meilleure qualité.
Il n'est pas trop tard pour mettre à profit l'important travail effectué et faire du
réaménagement de la Porte de Ninove un projet urbain ambitieux qui rencontre l’adhésion.
Le BRAL, l'ARAU et IEB s'opposent fermement à la création de nouveaux parkings dans le centre-ville. La Ville doit obtenir de la Région des engagements fermes et concrets de réduction de la pression automobile partout et tout le temps et apporter des solutions créatives aux problèmes de mobilité en donnant la priorité aux transports en commun et à la mobilité douce.
Une gestion globale et une feuille de route claire sont impératives. Lors de la réunion publique d’information sur le processus participatif mis en place par la Ville qui a eu lieu à la Bourse, le lundi 29 septembre, le Bourgmestre Yvan Mayeur déclarait que seuls « 3 nouveaux parkings sont prévus ». Cette contradiction renforce l'impression d'un manque de coordination et de clarté dans ce dossier. Cette communication chaotique fait naître des doutes quant à la cohérence de la majorité.
La Ville de Bruxelles ne peut ignorer l’effet démontré d’aspiration du trafic engendré par la création de parking. Le développement d'une zone piétonne sur les boulevards centraux devrait s'accompagner d'ambitions concrètes pour l'efficacité des transports publics et le confort des cyclistes. Mais la Ville défend une logique différente : « d'abord la voiture, et ensuite les transports en commun et les vélos ». Cela va à l’encontre de tous les engagements pris en matière de réduction du trafic automobile à Bruxelles et en Europe. Las, la Ville de Bruxelles tend à nous prouver le contraire en renouant avec une politique des années 60-70 où l’on a vu pousser les parkings publics (comprendre à gestion et à bénéfices privés) comme des champignons, en même temps que les projets d’autoroutes urbaines, dont un mini-ring. La vision de Els Ampe, c’est celle des années 60.
La politique de stationnement n'est pas utilisée comme un levier pour réduire la pression automobile dans le Pentagone. Les 34 parkings publics déjà existants dans le Pentagone sont sous-utilisés (taux d'occupation de 60%). Au lieu d'être créative, la Ville s'entête dans une fausse solution. Prétendre comme elle le fait que l'offre de places de stationnement dans le Pentagone est trop faible relève de l'attrape-nigaud. Le nombre de places de parking public par habitant et emploi est plus élevé à Bruxelles qu’à Lyon, Bâle, Genève et bon nombre d’autres villes où, par contre, l’utilisation des transports publics est plus importante (voir illustration). Pourquoi donc s’obstiner à maintenir le nombre de parkings (en voirie + souterrain) existants ?
La Ville entend réduire le trafic de transit dans la zone piétonne mais aussi renforcer l’attractivité de la zone depuis tout le pays pour le commerce, le tourisme et l’événementiel. Ce qui est l’exception : l’afflux de voitures pour Plaisir d’hiver ou les soldes, risque de devenir la règle et pénaliser ainsi tous les habitants situés entre le futur « petit ring » et l’actuelle petite ceinture.
Le BRAL, l'ARAU et IEB demandent à la Ville de réviser les principes de base de l’Arrêté pris par le collège en janvier 2014 (« Un nouveau cœur pour Bruxelles »). L’objectif de ce plan doit être de réduire drastiquement le nombre de voitures dans tout le Pentagone. Le plan de mobilité régional Iris II et l’Ordonnance mobilité obligent d’ailleurs la Ville à aller dans ce sens.
La Ville doit obtenir de la Région une réduction drastique du trafic de transit et du trafic à destination à l’intérieur de tout le Pentagone. Pour cela il ne faut pas créer de parking supplémentaire mais une offre crédible de transport en commun.
BRAL: Joost Vandenbroele, joost@bralvzw.be , 0473 85 35 37
ARAU: Isabelle Pauthier, i.pauthier@arau.org, 0477 33 03 78
IEB : Jérôme Matagne, jerome.matagne@ieb.be, 0485/750 421
Comité de quartier: Comité de défense des habitants de Bruxelles-Centre: Jean-François Dumoulin, jfdumoulin@skynet.be, 0475 580 370 of Arthème Gliksman, tel: 02 217 65 82
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