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Maintenant que la Ville de Bruxelles a décidé de mettre définitivement au frigo le centre de congrès (NEO2), nous sommes d’avis qu’elle devrait faire suivre le même chemin au shopping center (NEO1). NEO1 est de toute façon presque déjà mort compte tenu de l’absence de toute base juridique et de voie d’accès au parking.
NEO2 au frigo
NEO1 (le shopping center) et NEO2 (le centre de congrès) sont les deux principaux projets sur le plateau du Heysel. Le Mall of Europe devait servir de véhicule d’investissement pour payer le centre de congrès. Et si vous connaissez un peu le BRAL, vous savez que nous sommes contre ce shopping center. N’hésitez pas à consulter cette liste d’articles ! Si NEO2 ne se fait pas, à quoi bon poursuivre NEO1 ?
Par entêtement, à cause d’égos meurtris et par peur d’un dédit, sans doute. Nous avons pourtant l’impression que le prix à payer pour l’abandon de ce projet est fortement exagéré dans le but de pouvoir s’y accrocher. Quoi qu’il en soit, la communication à propos de ce dédit manque totalement de transparence. La Région et la Ville doivent rendre public l’accord qui les lie au consortium à l’origine de NEO1 (UNIBAILRODAMCO/CFE/BESIX). Si elles se montrent habiles, le dommage pourrait coûter moins cher qu’elles ne l’imaginent, ce qui laisserait une certaine latitude pour négocier quelque chose. Nous avons du mal à croire qu’aucune stratégie de sortie n’a été prévue pour un projet qui sur le plan juridique s’est révélé bancal dès le début et a fait l’objet de nombreuses controverses.
NEO1, pas une meilleure idée
Il semble cependant que pour le moment, elles se cramponnent encore obstinément à NEO1 et qu’elles se frottent déjà les mains à l’idée de tout cet argent qui désormais ne doit plus être injecté dans le centre de congrès. Encore une fois, ce dernier a toujours constitué l’excuse destinée à pousser NEO1. Va-t-on chaque fois trouver une raison pour s’accrocher à NEO1 ?
Quoi qu’il en soit, ce qu’on oublie systématiquement, ce sont les coûts de ce projet. Et en parlant de ces coûts, nous ne pensons pas uniquement à la qualité de vie dans les quartiers avoisinants, aux embouteillages supplémentaires, à la pollution de l’air et aux faillites d’autres commerces, nous comptons aussi le raccordement à l’A12 par exemple, qui sera financé sur les deniers publics. Ainsi que sa maintenance pendant une éternité. Et si aucun tunnel n’est construit, nous aurons depuis l’Atomium une très belle vue sur une sortie d’autoroute. En résumé, ce projet entraîne donc, outre les innombrables coûts indirects, des coûts publics directs. Et là encore, sans aucune transparence.
On ne sait toujours pas comment le projet sera désenclavé, surtout depuis la débâcle de la voie d’accès avec le parking C. Nous attendons le Plan d’aménagement directeur pour cette zone pour en apprendre davantage. Or, nous n’avons plus rien entendu à ce sujet depuis longtemps déjà.
Wanted : on recherche un projet durable et porteur !
Le moment est venu de proposer un projet durable, adapté à notre époque, qui ne repose pas sur l’arrivée massive de voitures. Le Plan d’aménagement directeur qui est en préparation pourrait se pencher sur la question et impliquer les Bruxellois·es dans ce qui peut devenir un projet porteur.
Walk and don’t look back!
Steyn Van Assche
Ce virus pourri montre encore plus clairement que la nature est essentielle dans la ville. Et regardez, dans les mesures de corona annoncées par le gouvernement de Bruxelles le 23/10, on trouve (entre autres) l'achat du marais Wiels (p.24).
Lisez avec nous :
« Nous devons construire la ville en redonnant à la nature, à la biodiversité, une place de premier plan. Agir sur le maillage vert et le maillage bleu est aussi vital pour la ville que pour le bien-être de ses habitants. Une illustration forte récente est l’acquisition du Marais Wiels, qui participe de la GIEP la gestion intégrée des eaux pluviales. Nous ne sommes plus à l’air du tout à l’égout et aux coûteux bassins d’orage qui ont un bilan carbone lourd.
L’eau est un bien commun à préserver et réutiliser.
Dans le même ordre, les projets de mises à ciel ouvert et renaturation de la Senne, ou de lieu de baignade naturel à Neerpede. Ces projets bénéficient à la biodiversité, au climat par la création d’ilots de fraîcheur et aux habitants par l’augmentation d’espaces verts et récréatifs. »
Yoo-hoo ! Plus de cela !
Carte blanche BRAL, Greenpeace Belgium, Filter Café Filtré, VUB - MFYS & MOBI.
La taxe zonale de Bruxelles déchaîne les passions : ce serait un retour au Moyen-Âge ou un sale coup pour les navetteurs. La question de la facture est presque toujours centrale dans ces discussions. Mais ce qui l’est beaucoup moins c’est que les habitants de Bruxelles et les visiteurs de notre capitale respireraient un air plus sain.
L'année dernière, le gouvernement bruxellois a déjà annoncé une taxe kilométrique intelligente. En consultation avec les autres Régions si possible, seul si nécessaire. Aujourd'hui, la Région de Bruxelles-Capitale déploie ses projets : une taxe zonale, appelée péage urbain dans les médias pour des raisons de commodité. Une fois de plus, cela provoque un tollé. Cela va coûter cher au navetteur ! Il n'y a pas d'alternatives ! Les entreprises vont partir ! Et surtout : qui va payer ?
Cependant, un impôt zonal idéal devrait à peine rapporter de l'argent. Logique, après tout, l'intention est de réduire drastiquement la circulation automobile. Mais le débat public continue à tourner autour du prix de revient et de la manière dont la facture serait transmise aux navetteurs en particulier. Le fait que la société dans son ensemble paie actuellement pour tous les déplacements en voiture reste largement sous-exposé. Chaque kilomètre parcouru en voiture dans la ville nous coûte à tous 50 centimes d'euro par kilomètre sous forme de pollution environnementale, d'accidents et d'embouteillages (Source : Stratec). D’après une nouvelle étude de European Public Health Alliance, les dépenses directes et indirectes liées à la pollution de l'air ont coûté 1,6 milliards d'euros aux Bruxellois.es en 2018.
Air pur et sécurité du trafic
Dans la discussion sur le péage urbain, les gens semblent oublier encore et encore pourquoi nous devrions enfin faire quelque chose pour réduire la pression automobile dans nos villes. En partie grâce à la pression exercée par de nombreuses actions citoyennes, un large consensus s'est dégagé ces dernières années. La ville doit devenir plus vivable et plus attrayante, avec plus d'espace pour les piétons et les cyclistes. L'ambition climatique doit aussi être considérablement accrue, mais les émissions du transport routier continuent d'augmenter jusqu'à ce jour et continuent donc de contribuer à la crise climatique. Nos enfants doivent pouvoir respirer et jouer dehors. Le nombre de morts sur les routes doit être réduit de manière drastique.
En même temps, nous constatons que toute initiative dans ce sens se heurte à un flux permanent de voitures qui, comme l'eau, remplit tout l'espace disponible dans la ville. Faire de la place pour les pistes cyclables ? Certainement, mais ne touchez pas aux voies de circulation ni aux places de parking. Créer des zones piétonnes ? Bien sûr, mais cela ne devrait pas entraîner de trafic dans les rues avoisinantes. Rendre l'environnement scolaire sûr et sain ? Bien sûr, mais où devons-nous nous garer ?
Pendant un moment, nous avons pu respirer à nouveau, pendant le confinement au printemps de cette année. Désormais, le trafic motorisé est de retour, et petit à petit de façon plus importante encore qu'avant le mois de mars. Faire quelque chose contre la pression des voitures, tel doit être l'objectif d'un prélèvement zonale. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons réaliser nos ambitions pour une ville vivable, durable où prime la sécurité routière. Le fait que les voitures lourdes et grandes paient plus cher est tout à fait logique. Ces véhicules prennent plus de place, augmentent le risque de blessures graves et mortelles dans les collisions avec les cyclistes et les piétons, et émettent plus d'émissions. Une taxe de zone fonctionne, Stockholm l’a montré : le trafic motorisé y a diminué de 30 % après l'introduction d'une taxe.
La Région urbaine qui mise sur l’avenir
Le débat sur une taxe zonale à Bruxelles intensifie principalement le contraste entre la ville et ses environs. Toutefois, dans cette proposition, le citoyen bruxellois devra également payer pour ses kilomètres parcourus. Cela semble - du moins dans les autres Régions - n'être qu'un détail, mais ce n'en est pas un. Nous tous, Bruxellois et navetteurs, devons travailler à une mobilité différente dans cette ville-Région. Bruxelles prend l'initiative dans ce domaine. Le reste suivra-t-il ?
Ou bien continuons-nous à dire qu'il n'y a pas d'alternative sans organiser des transports publics efficaces vers Bruxelles ? Ne cesse-t-on de dire qu'il faut étendre le réseau cyclable sans sacrifier les voies de circulation à Bruxelles ? Continuerons-nous à promouvoir les park&rides partout, sans les construire réellement aux endroits importants et de façon réfléchie ?
Bruxelles est un lieu où de nombreuses personnes peuvent montrer leur créativité et leur enthousiasme pour le travail. Il est donc dans l'intérêt du public de préparer notre capitale pour l'avenir, avec moins d'embouteillages à Bruxelles et dans la périphérie. Il est trop facile de considérer la taxe zonale de Bruxelles comme une attaque contre les navetteurs. La Flandre, Bruxelles et la Wallonie peuvent atteindre tous les habitants et utilisateurs de la région métropolitaine de Bruxelles grâce à des transports publics, des parcs relais et des infrastructures cyclables efficaces. Ils multiplient ainsi l'impact positif de la taxe zonale sur l'environnement, la santé et l'économie pour tous.
Signé par :
- Tim Cassiers, BRAL, mouvement urbain pour Bruxelles
- Joeri Thijs et Elodie Mertz, Greenpeace Belgique
- Annekatrien Verdickt, Filter Café Filtré
- Bass De Geus, VUB - MFYS & MOBI
Contacts presse :
- Tim Cassiers, BRAL, tim@bral.brussels, 0476 449 223
- Joeri Thijs (NL), Greenpeace Belgique, joeri.thijs@greenpeace.org,+32 496 26 31 92
- Elodie Mertz (FR), Greenpeace Belgique, elodie.mertz@greenpeace.org, +32 470 77 48 58
(Photo: GoogleMaps)
L'enquête publique concernant le projet immobilier visant la démolition des bâtiments Belgacom au Sablon se clôture ce jeudi 29 octobre. Ce vaste projet est vu d'un très mauvais œil par les riverains du Sablon. Une pétition a déjà rassemblé 3800 signatures. Le BRAL soutient leurs revendications en donnant un avis défavorable au projet Lebeau Sablon.
Depuis que le projet et son parking souterrain ont germé, la Région fait face à des défis sociaux et climatiques sans précédent. De telles opérations de démolition totale et reconstruction sur parking à quatre niveaux souterrains nous semblent tout simplement anachroniques. Face à ces nouveaux enjeux, il nous semble que l’heure est plus que jamais à l’inventivité pour valoriser ce dont on hérite, à une culture architecturale résolument en faveur du maintien des bâtiments de bureau, quitte à adapter la fonction.
Impact environnemental
Les principes de circularité des matériaux, de l’économie des ressources, ainsi que d’autres paramètres tels que les aller-retours jusqu’au lieu de collecte et traitement de déchets et tout ce qui peut mieux valoriser l’option de maintien du bâtiment dans les hypothèses, nous semblent insuffisamment pris en compte.
La quantité annuelle de déchets de construction a quasi doublé depuis 2004 pour atteindre 20 millions de tonnes en 2016. Détruire transporter puis stocker ou transformer les déchets demande de l’énergie et pollue, et implique des coûts « cachés » que la société entière devra porter. Aujourd’hui à peine 1% des matériaux est réutilisé dans la construction. Plus est en nous en terme de démolition ?
Nous demandons que ce RIE, comme tous les RIE, et en particulier ces paramètres, soient mis en évidences à l’aide d’outils plus accessibles au bon sens citoyen quand on opte pour une démolition totale de cette ampleur.
Mobilité et qualité de l’air
Le batiment se trouve dans une zone hyperconnectée à tous les réseaux de transports publics, déjà fort pourvue en parkings (Albertine, Sablon,…dont le taux d’occupation doit être pris en compte dans le RIE), et surtout problématique du point de vue de la pollution aux NOX (selon la carte haute résolution d’Irceline, entre 31 et 40 microgrammes par m³). Sans répondre à un besoin clair, il risque donc d’aggraver considérablement la situation. Le nombre de 380 parkings, soit environ 5 fois plus que le parking existant, va dans le sens inverse.
Localement, la sortie et l’entrée du parking risquent aussi d’entraver la circulation locale. Le BRAL s’oppose à tout agrandissement du parking existant et demande un projet qui s’accorde aux plans de mobilité en vigueur ou en cours d’élaboration, au niveau local et supra local, au besoin à l’aide d’études approfondies englobant les lieux impactés, dont la place du Sablon.
Participation
Le BRAL s’inquiète que des changements aussi importants dans un quartier ne soient pas décidés en amont en concertation avec les habitants lors de projets, même privés. Lors de projets publics, un dispositif de participation est souvent obligatoire car ils transforment la ville sur un périmètre parfois conséquent. Elles n’ont pas eu lieu. Pourtant, dans un tel projet, c’est aussi la difficulté technique extrême du dossier qui pose problème et nécessiterait plus de débat et d’information.
De manière générale, le BRAL demande que pour les projets immobiliers de ce type à partir de 2 500 m², le une concertation obligatoire avec les riverains et les usagers de la ville soit organisée avant le dépôt de la demande de permis d’urbanisme.
Programme et charges d’urbanisme
Les logements prévus seront loin de correspondre au profil socioéconomique des bruxellois, nous demandons une part de logements sociaux. De plus, les prévisions démographiques ne semblent plus justifier une densification aussi frénétique. Beaucoup de projets de densification sont en déjà en cours dans le centre de Bruxelles au nom des pronostics faits dans le cadre du PRDD, il est temps de rectifier le tir.
Quant aux commerces et équipements, nous demandons de prévoir une stratégie priorisant des petites enseignes en faveur du maintien ou la création d’emploi local, et des équipements en faveur de la cohésion sociale qui est à développer entre les différents groupes fréquentant ce quartier.
Le jardin doit être plus grand, ce qui permettrait une meilleure vue sur les parties historiques, et en pleine terre. La volumétrie doit y permettre un minimum d’ensoleillement.
Conclusion
Le BRAL demande à la commission de concertation d’émettre un avis négatif sur ce projet, et tout autre qui partirait d’une démolition totale et reconstruction ou de l’agrandissement du parking existant.
Vous pouvez signer la pétition des riverains et naturellement aussi réagir à l’enquête publique, qui se trouve sur le site de la Ville de Bruxelles, où vous pouvez aussi trouver toutes les infos sur le projet. Deadline 29 octobre. Ci-joint la réaction du BRAL en entier.
Les riverains sont passés dans la presse avec la pétition.
La Vrije Universiteit Brussel, en collaboration avec UCLouvain et l’Université de Valence, mène une enquête en ligne à grande échelle sur l’interactions entre différent usagés de la route, l'expression et l'expérience de la colère lors des déplacements à vélo chez les personnes adultes Belgique. Les résultats de la recherche serviront à élaborer la politique de mobilité et à améliorer la sécurité routière.
La même recherche a déjà été menée en 2019. En répétant cette étude, nous pouvons faire une comparaison de notre comportement dans la circulation de avant la pandémie COVID-19 (2019) et maintenant. Vous êtes cordialement invité à participer à cette enquête, même si vous n'y avez pas participé en 2019.
Remplir le questionnaire prend environ 25 minutes. Toutes les informations seront traitées de manière confidentielle.
Vous pouvez participer à l'étude en complétant le questionnaire sur : https://tinyurl.com/cbqvelo
Remplir le questionnaire fonctionne mieux sur un ordinateur de bureau.
Si vous connaissez d'autres personnes qui pourraient également être intéressées par cette étude, vous pouvez certainement leur envoyer le lien.
Merci d'avance pour votre participation !
Cordialement,
Prof dr Bas de Geus
Human Physiology and Sport Physiotherapy Research Group (MFYS)
Mobility, Logistics and Automotive Technology Research Centre (MOBI)
Vrije Universiteit Brussel, 2, B-1050 Brussels, Belgium
L'Autre Atelier est une série d’évènements sur la sécurité routière à Bruxelles du BRAL, Filter Café Filtré et Heroes for Zero. Mots clés : explorer, approfondir et imaginer. Avec l’Autre Atelier, nous contribuons au processus de planification du nouveau plan d'action pour la sécurité routière 2021-2030 du gouvernement bruxellois. Nous organisons ces événements en parallèle aux ateliers de Bruxelles Mobilité.
L’objectif de l’Autre Atelier est de ramener le débat sur la sécurité routière à sa juste place : la rue.
L’Autre Atelier jettera son regard par-delà les frontières régionales et nationales pour trouver des exemples inspirants. Des liens avec d’autres thématiques publiques comme la santé, le changement climatique, etc. seront également identifiés et tissés.
Les mouvements citoyens Heroes for Zero, Filter Café Filtré et BRAL organisent l’Autre Atelier avec le soutien de Bruxelles Mobilité.
Comment réalisent-ils Vision Zéro ?
Pendant les conférences de référence en ligne, vous serez inspiré.e par Paris (25/11), Oslo (9/12) et Berlin (17/12) pour parvenir à zéro accident mortel.
Livestream via un lien sur Facebook et le site web.
Quels sont les défis concrets sur le terrain en terme de sécurité routière?
Participez aux parcours 'Boots on the ground', guidés par les collectifs de citoyens locaux 1060/0 (25/11), 1083/0 (9/12) en 1140/0 (15/12).
S'enregistrer via ce lien.
Quelles sont les mesures nécessaires (et quand) pour Bruxelles 2040 "au-delà de zéro"?
L'Atelier Horizon utilise le pouvoir du design pour présenter la ville de la Vision Zéro. Nous adoptons une perspective à long terme.
Les informations d'inscription suivront.
Vous êtes cordialement invité.e !
Restez au courant sur notre page Facebook et à l'adresse www.a-atelier.be (site actif à partir du 20 novembre).
Photo: Stadsbiografie, Bert Boogaerts
Perspective entame une large procédure participative afin de développer une vision pour le Quartier Nord et au-delà.
A quoi devrait ressembler le quartier Nord à l'avenir ? Qu'en est-il du Brabantwijk et de Masui ? De nombreux défis se présentent et de nombreux projets sont en cours de réalisation. Ne gardez pas votre opinion pour vous. Partagez-la avec perspective.brussels avant le 7/12 sur leur site web !
Et qu’en pense le BRAL ? Un avis détaillé suivra. Dans De Standaard, vous pouvez déjà lire ceci de notre part :
‘In de Noordwijk mogen er niet dezelfde fouten gebeuren als vijftig jaar geleden’, vertelt Marie Couteaux van BRAL. ‘De kantoortorens die toen zijn neergepoot, zorgen nu voor een desolaat aanzicht. We moeten ons ook afvragen of die woontorens nog wel van deze tijd zijn. Telewerken is de norm en werknemers blijven meer en meer thuis. Zelfs Proximus overweegt om zijn werknemers uit Brussel te halen.’
De hoge kantoortorens moeten overal ter discussie worden gesteld. Stroken die stadsontwikkelingsplannen nog wel met het huidige klimaat? Bovendien zijn de sloop en heropbouw nefast voor het milieu. De verouderde plannen in verschillende Brusselse wijken moeten we opnieuw bekijken.’
PS : Les membres du BRAL peuvent obtenir un soutien supplémentaire grâce à une ligne d'assistance Perspective. Contactez-nous pour plus d'informations. Vous trouverez attaché une guide pour vous aider à remplir le formulaire.
Le tribunal de première instance a ordonné jeudi passé la réouverture au trafic automobile de la boucle sud du bois de la Cambre, donnant ainsi gain de cause à la commune d'Uccle. Si la décision consterne de très nombreux Bruxellois.es, elle n'a pas entamé leur volonté de restituer au bois de la Cambre son caractère d'espace vert. C'est en ce sens qu'une mobilisation a eu lieu ce mardi 17 novembre, sur le temps de midi.
Faute d’accord entre les différentes parties concernées, la voiture reprendra très bientôt possession de l’entièreté du bois de la Cambre. Le bois de la Cambre est un parc, pas une autoroute : cette vocation originelle semble oubliée des nombreux automobilistes qui y transitent quotidiennement.
La fermeture partielle et momentanée du bois au trafic motorisé a pourtant permis aux citoyen.ne.s de se réapproprier ce poumon vert bruxellois : pour se détendre, pour faire du sport, pour se promener, pour pique-niquer, pour laisser les enfants jouer en sécurité, mais aussi pour se déplacer à pied, à vélo, en rollers… Une ouverture du parc au grand public rendue d'autant plus nécessaire par la crise du COVID qui a durement touché notre région, et a souligné - s'il en était encore besoin - la nécessité pour les habitant.e.s de disposer d'espaces récréatifs.
Reléguant au second plan les questions de santé et de bien-être, les questions environnementales, les questions de sécurité routière ou encore de qualité de l'air, la polémique autour de l'ouverture/fermeture du bois de la Cambre a été réduite à une simple question de mobilité, envisagée sous l'angle exclusif de la fluidité automobile. La fermeture du bois au trafic automobile s'ancre pourtant dans une réflexion plus large : réduire l'emprise de la voiture sur notre région. Consacrer le bois comme carrefour des mobilités douces, c'est aussi encourager l'usage de modes de déplacement durables : à l'intérieur de Bruxelles comme pour les déplacements externes.
Reclaim the park !
Aujourd'hui plus que jamais, les Bruxellois.es sont en attente de décisions ambitieuses pour le futur de leur région. La coalition “Reclaim the park”, rassemblant une série d'organisations, invitait les citoyen.ne.s à investir le bois de la Cambre ce mardi 17 novembre sur le temps de midi, pour réclamer que le parc soit rendu à la population. La coalition précise en outre que d’autres actions seront mises en place dans les semaines qui viennent.
2 Wheel Tuesday, Bruxsel’air, BRAL, ARAU asbl, Filter Café Filtré Atelier, Greenpeace BE, GRACQ, Fietsersbond, IEW, Pro Vélo, Tous à pied, Extinction Rebellion Brussels, Global Shapers Brussels Hub
Dans la presse:
Brussels Times
BRUZZ
La Capitale
Nieuwsblad
BX1
La mauvaise gouvernance des PAD fait consensus!
Ce vendredi, nos parlementaires bruxellois se réuniront pour se pencher sur deux ordonnances, l’une du CDH, l’autre du MR, visant à améliorer le processus participatif dans le cadre des Plans d’aménagement directeur (PAD) (1), cet outil de planification urbaine puissant, né dans le cadre de la réforme du COBAT. Est également à l’ordre du jour de la plénière, une demande de moratoire sur les PAD déposée par le PTB. Si le PAD suscite un tel intérêt auprès de nos élus, c’est qu’il fait l’objet depuis sa naissance de nombre de critiques dont la plus vigoureuse concerne son déficit démocratique (2).
Un PAD peut tout faire : définir simultanément des aspects stratégiques d’un territoire tout en établissant des aspects réglementaires et donc obligatoires. Il peut recouvrir les territoires de plusieurs communes, il peut urbaniser n’importe quelle portion du territoire de la Région et il peut déroger à toutes les normes supérieures de la planification (PPAS, Plans de mobilité, RRU, etc.) y compris le Plan régional d’affectation du sol (PRAS). Or dans ce processus, la Région fait le diagnostic, les questions et les réponses et laisse peu de place au débat. Une seule réunion obligatoire d’information est prévue en amont (qui n’existait d’ailleurs pas initialement mais a été rajoutée sous la pression de l’opposition de l’époque), il n’y a aucune commission de concertation et les enquêtes publiques sont réalisées en tir groupé avec pour conséquence que les habitant·e·s, associations et comités concernés par plusieurs PAD se sont retrouvés à ingurgiter jusqu’à l’indigestion les milliers de pages de dossiers.
Benoît Périlleux, ancien directeur de l’urbanisme et aujourd’hui président de la Commission régionale de développement (CRD) dira, lors de sa récente audition par le Parlement, «d’une certaine manière, une marche a été ratée. Le processus de participation ne produit des effets utiles que s’il est bien réalisé en amont et non quand le dossier a déjà fait l’objet de tous les arbitrages entre toutes les administrations, entre tous les cabinets » (3)
Faut-il dès lors s’étonner de la forte contestation dont les PAD font l’objet ? Les propositions inadaptées et le manque total de concertation et de considération ont mené les habitant·e·s et associations à se mobiliser en plate-forme pour espérer être entendus des pouvoirs publics dans un contexte où ces derniers ont affirmé, en début de législature, leur volonté d’améliorer les processus de participation (4). C’est ainsi qu’est née en février 2020 la plate-forme BASlesPAD, dotée d’une déclaration commune demandant de toute urgence un moratoire sur les PAD en vue de stopper le double processus de dérégulation du cadre réglementaire et d’affaiblissement du débat public (5).
Avant de passer en plénière, les ordonnances et le moratoire précité ont déjà fait un passage en commission de développement territorial le 26 octobre dernier (6). Si au final, les trois textes ont été rejetés majorité contre opposition, la lecture plus fine des débats montre qu’il y a un consensus pour considérer que les PAD posent un problème de bonne gouvernance. La parlementaire Ecolo Isabelle Pauthier a été très claire a ce sujet : « Les PAD devraient être débattus plus en amont sur base des diagnostics et d’un projet de plan dont les options ne sont pas ficelées (…) C’est d’abord la gouvernance des PAD qui fait débat car la participation est réduite au droit d’être informé ». La parlementaire PS Delphine Chabert s'est montrée - forcément - plus prudente mais a concédé néanmoins que « chacun est d’accord pour dire que les PAD sont loin d’être parfaits. Tout le monde reconnaît leur nécessité mais qu’ils posent de nombreuses questions. Le gouvernement dans son avis se déclare prêt à améliorer cette procédure ».
Puisque tout le monde s’accorde à dire que la gouvernance des PAD doit être revue, la plate-forme BASlesPAD demande au Parlement de voter ce vendredi un moratoire sur les PAD et de s'engager dans la redéfinition d'un outil réglementaire qui constitue, dans sa forme actuelle, une atteinte brutale à notre démocratie urbaine bruxelloise.
Plate-form BASlesPAD
Contacts : français : Marco.schmitt@mar-sch.net , 0497 122 770 - néerlandais : Lieven@soetemail.be
La plate-forme rassemble de nombreuses associations et comités issus sur tous les territoires concernés par les PAD ou des grand projets. Elle est soutenue par l’ARAU, le BRAL, IEB et Natagora.
Pour mieux comprendre ce que sont les PAD, vous pouvez vous rendre sur les liens suivants :
1) https://www.ieb.be/Plans-d-Amenagement-Directeur-fuite-hors-cadre-de-l-urbanisme-bruxellois
2) la carte blanche dans Le Soir en 2018 : https://plus.lesoir.be/164622/article/2018-06-25/faire-la-ville-sans-les-gens-pour-une-refonte-des-politiques-de-participation
3) l’audition de la CRD par le Parlement bruxellois le 6 juillet 2020, A-241/1, p. 13.
4) la Déclaration de politique régionale 2019-2024, pp. 7, 85 et 107.
5) la déclaration de la plate-forme BASlesPAD : https://baslespadbrussels-65.webself.net/
6) le code bruxellois de l’aménagement du territoire : http://weblex.irisnet.be/data/crb/doc/2020-21/140157/images.pdf
Malgré sa relégation au second plan de l’agenda politique, la crise climatique continue de faire rage. Après tout ce qu’on a fait, on ne sait plus à quel saint se vouer. A moins que…
Et si on demandait à Saint-Nicolas de nous aider ? Avec un nouveau gouvernement fédéral qui dit prendre le climat au sérieux, c’est le moment de passer à l’action. Un sommet européen et un sommet international sur le climat auront lieu en décembre. Est-ce que Saint-Nicolas nous apportera des politiques climatiques ambitieuses cette année? Après tout, c’est bien lui le patron des écoliers, qui ont mis la crise climatique en haut de l’agenda politique.
À tous les enfants et adultes de notre pays: envoyez vos idées pour une société résiliente, juste et respectueuse du climat à Saint-Nicolas, avant le 6 décembre!
Découvre la vidéo
Aide Saint-Nicolas à récolter des idées fraîches qu'il pourra remettre à Alexander, notre Premier Ministre.
Va voir sur: https://youtu.be/FMHOI4ZdbdM
Qu'en pensent les plus petits?
Ta lettre pour Saint-Nicolas elle est déjà prête ? Ou alors tu as prévu un beau dessin, un poème ou une chanson ? Et si tu disais à Saint-Nicolas dans quel monde tu voudrais vivre quand tu seras grand.e ?
Tu ne sais pas quoi demander ? Jette un coup d’œil dans notre catalogue d'idées ou fais un joli coloriage de dessin.
Envoie ton message à : Saint Nicolas, 26 rue d’Edimbourg, 1050 Bruxelles.
Les grands enfants peuvent aussi participer
Toi aussi tu veux écrire une lettre, un joli poème ou faire un beau dessin ? Pas de souci, Saint-Nicolas, c’est aussi pour les grands enfants. Et puis, peut-être que lui au moins pourra mieux faire entendre nos voix.
Dans quelques semaines, il passera dans tous nos foyers et quelque chose nous dit qu’il aura aussi un beau cadeau pour le petit Alexander au 16 Rue de la Loi. Car notre Premier Ministre ira au sommet européen des 10 et 11 décembre et au sommet international du 12 décembre, où les ministres vont décider des ambitions européennes pour faire face à la crise du climat.
Envoie-nous toutes tes idées et tes souhaits par la poste (Saint Nicolas, 26 rue d’Edimbourg, 1050 Bruxelles) ou à contact@sinterklaasforclimate.be.
Merci d’avance et n’oubliez pas la carotte et la petite bière!
Venez, venez Saint-Nicolas, pour le climat...
Par Atelier de Recherche et d’Action Urbaines (ARAU) , par Comité Porte de Ninove , par Inter-Environnement Bruxelles (IEB) , par BRAL , par La Rue asbl , par Centre de Rénovation Urbaine (CRU) , par Bas les PAD
Le Triangle de la Porte de Ninove, au centre de l’attention depuis le projet de PAD du Gouvernement en 2019, pourrait sortir de l’escarcelle de son propriétaire.
Après une mobilisation citoyenne massive, le Gouvernement s’est rangé aux avis de la Commission Régionale de Développement et des habitant·e·s. Ceux-ci avaient souligné l’aberration d’utiliser le cadre du PAD pour faire un cadeau démesuré à un promoteur privé dont le projet ne répondait pas aux besoins locaux. Besix RED doit revoir sa copie et ses trois tours démesurées ne sont plus à l’ordre du jour…
Le promoteur a fait savoir qu’il envisageait désormais de vendre son terrain.
Une belle victoire pour les habitant·e·s, les Comités actifs et les associations qui se battent depuis des années pour que le Gouvernement renonce au PAD et à ses trois tours. Ce terrain, qui est depuis des décennies un chancre pour son environnement, pourrait maintenant devenir l’exemple d’un renouveau urbain bruxellois juste et responsable. Cette avancée en appelle d’autres :
Selon les informations de Bruzz, il serait envisagé de retirer les parcelles privées du périmètre du PAD. Nous encourageons vivement le Gouvernement en ce sens, de façon à éviter de faire artificiellement exploser la valeur du terrain, ce qui empêche tout projet urbain raisonnable.
Le Gouvernement doit surtout repenser l’affectation qu’elle donne à ce triangle, qui est en total décalage avec les défis posés par la crise sanitaire actuelle et par le changement climatique.
Depuis son ouverture, et en particulier pendant le confinement, le nouveau parc voisin a connu une fréquentation spectaculaire. Il faut l’agrandir et/ou le compléter par des fonctions dont l’utilité et le besoin local sont reconnus. Les habitants, les associations et la CRD ont proposé plusieurs projets d’intérêt collectif : piscine(s), auditorium, centre d’expérimentation ludique des sciences ou ferme urbaine. Avec un peu de créativité, on peut réaliser des projets durables, qui tirent parti du trou actuel, et ne nuisent pas au paysage urbain historique et aux vues et perspectives qui sont un des atouts de ce lieu.
Nous demandons au Gouvernement d’utiliser à cette fin le droit de préemption dont il dispose sur ce terrain.
Afin d’identifier la ou les affectations les plus appropriées, le Gouvernement devrait, comme il l’a déjà fait pour l’aménagement du parc, mettre en place un processus de co-construction avec les citoyens. Le redéveloppement de cette zone fragile le mérite amplement, et le processus peut s’appuyer sur les nombreuses forces locales disponibles dans ce quartier.
Contact presse
- FR : Jean-Michel Bleus (ARAU) - 02 219 33 45
- NL : Steyn Van Assche (BRAL) - 0498 13 25 86
Personnage multi-facettes, Albert Martens est sociologue, professeur émérite à la KUL, ancien président du BRAL, et last but not least l’un des visages emblématiques des luttes qui ont opposé des citoyens au Plan Manhattan il y a maintenant plus de 50 ans. A l’heure où à nouveau, une page se tourne sur ce plan au travers de la destruction des restes du socle sur lequel les tours devaient s’élever, il nous a écrit cette carte blanche.
La démolition du socle des tours du WTC dans le Quartier Nord ne peut pas passer inaperçue. Ce qui se passe ici et maintenant a une valeur symbolique.
Ici, sous nos yeux, un rêve est en train d'être démoli, un plan pour répandre une prospérité sans fin à Bruxelles, en Belgique et dans le monde entier :
- Une forêt de 64 tours
- A l'intersection de deux autoroutes (Amsterdam-Paris et Londres-Istanbul)
- Sur un piédestal, un socle à 13 m de hauteur - où les piétons pouvaient consommer tous les plaisirs de la prospérité.
Il a été dessiné comme le paradis sur terre ! Celui du capitalisme mondial, s’entend. "La civilisation du bon de commande" comme Charlie De Pauw, promoteur immobilier et moteur du plan Manhattan, l’a si poétiquement exprimé à la fin des années 60. Les tours et le socle devaient remplacer les soi-disant taudis. Les maisons de la rue du Téléphone, de la rue des Roses et de l'Impasse des Tapissiers devaient être transformées pour devenir les scintillantes tours du futur.
La vue est maintenant un peu désolée, pitoyable.
Après 53 ans, ce rêve est par terre. Pendant plus de 20 ans, les prescriptions d’urbanisme liées à l’exécution du socle ont bloqué tout changement de plan. C'était tabou. Même à cette époque (depuis 1974 !), beaucoup ont commencé à douter de la faisabilité de ce plan fou. Les promoteurs ne voulaient pas payer pour la construction du piédestal. Les autorités respectives et les trois municipalités non plus... La terre était en jachère. Par la suite, 27 changements de plans ont été nécessaires pour s'en débarrasser.
Aujourd'hui, les maigres restes sont encore en train d'être démolis. Qui fera leur deuil ? Et pourquoi ?
Nous ne pouvons pas oublier. C'est pourquoi, aujourd’hui, nous emportons un morceau de béton avec nous. En souvenir.
Mais à l'avenir, la situation va-t-elle s'améliorer ?
"Transformons le quartier nord en un grand parc", déclare le secrétaire d'État à l'urbanisme, Pascal Smet (one.brussels). Il promet une fois de plus, comme d'autres ministres (entre autres De Saeger (CVP)), le paradis sur terre. Avec une architecture de qualité, "pour que les Bruxellois puissent être fiers de leur ville". Un quartier avec une fonction mixte : bureaux, hôtel, bar sur le toit (roof bar), une grande serre cubique, ... mais aussi des magasins, des logements et des équipements publics. Pour y parvenir : une nouvelle façon de travailler avec les promoteurs dans un dialogue constructif et, en bonus, une toute nouvelle ligne de tramway. Les piétons qui devaient auparavant marcher à une hauteur de 13 m sont maintenant autorisés à marcher et à flâner au rez-de-chaussée.
Maintenant, nous avons à nouveau affaire à un "momentum" et il y a de l'argent.
En surface dans le Quartier Nord, et un peu plus loin tout l’inverse.
A deux pas de ce qui va devenir un grand parc, sur la place Liedts, une tranchée profonde sera creusée dans laquelle une ligne entière de tram (le tram 55) disparaîtra. Sous terre jusqu'à 30 m de profondeur (au square Riga). Là, les piétons et les poussettes n’iront plus en surface, mais dans un métro sous terre. Entre le piédestal et le tunnel, une différence de hauteur de 40m donc. Là aussi on trouve de l'argent. Les « betonboeren » du passé continuent à travailler, sous terre, et des quartiers entiers sont dans la tourmente le long du tracé du nouveau métro. Va-t-on à nouveau balayer des pans de ville « quasi délabrés » d’un coup de trait sur une table à dessin ?
Nihil novi sub sole (rien de nouveau sous le soleil)
En prenant en main un morceau de socle, nous voulons souligner le fait que (comme les trains) : "un rêve peut en cacher un autre". Si vous comparez les deux campagnes de promotion - celles du passé, il y a 50 ans par le ministre De Saeger (CVP) et M. De Pauw, et les propositions actuelles découlant de la Semaine de l'architecture de 2020 (Archiweek) et de la communication du secrétaire d'État Smet (one.brussels), on jurerait y retrouver les mêmes thèmes, les mêmes promesses, le même merveilleux avenir… Quoi de neuf sous le soleil ?
Ce qui n'a en tout cas pas changé, c'est l'absence d’un responsable final pour l'ensemble des projets. Comme par le passé, une série d’acteurs publics revendique des compétences sur l’aménagement du quartier : trois communes, une Région, un consortium de promoteurs, des ingénieurs, des administrations, etc. Là-dedans, nous ne savons toujours pas qui en portera la responsabilité finale. Tout le monde est compétent, mais de cette finalité personne n'est responsable. C’était le cas dans le passé. Rien de nouveau sous le soleil.
Désormais un morceau de béton armé nous empêchera d’encore bâtir des plans sur la comète.
Albert Martens
12/11/2020
Nous appelons les Bruxellois à regarder au-delà des grands discours ce qui se trouve vraiment dans chaque projet. Perspective demande actuellement le point de vue des Bruxellois sur la zone "Territoire Nord", jusqu'au 7 décembre. Faites-nous part de votre avis !
Le lecteur intéressé pourra trouver une description détaillée de la mise en œuvre du Plan Manhattan sur le site www.quartiernord.be
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