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Le promoteur du projet prenant place sur l'ancien site Shell à Anderlecht vient d’obtenir le cadre légal lui permettant d’installer sa marina (bassin de plaisanciers entouré de logements haut de gamme) et de construire en hauteur. Un cadeau de Saint Nicolas de la part du gouvernement bruxellois qui cadre peu avec l’intérêt général. Et un timing bien huilé : dès le lendemain de l’octroi du feu vert, la commune d'Anderlecht mettait le dossier à l’enquête publique.

Le gouvernement a approuvé jeudi dernier 7 décembre, le plan particulier d’affectation du sol (PPAS) concernant la zone de Biestebroeck. Ce plan cadre l'avenir du territoire industriel de Biestebroeck. Jusqu’il y a peu, l’ensemble de la rive droite du canal à Anderlecht était affectée en « zone d’industrie urbaine » (ZIU). En 2013, 30 hectares de cet espace sont devenus une ZEMU (zone d’entreprises en milieu urbain) en vue d’y autoriser la création de logements. Ce changement d’affectation du sol a constitué le cheval de Troie pour les projets spéculatifs de divers promoteurs, avec un risque de condamner définitivement toute capacité portuaire à venir dans le sud de Bruxelles ainsi que la préservation d’une zone d’activités productives. En rive gauche, c’est l’îlot Shell qui a fait l’objet de la convoitise immobilière.

1. Un plan sur mesure pour le promoteur

Alors que le PPAS a pour rôle d’établir les règles du jeu d’un développement territorial  équilibré, le projet de PPAS Biestebroeck a été réaménagé début de cette année à la demande de la commune d'Anderlecht pour permettre explicitement un projet de marina à deux pas de la rue Wayez.

Pour les associations, la marina est surtout un appât visant à valoriser le prix de vente des appartements qui la borde et une offre tout à fait inadaptée à ce quartier populaire. Le projet à l’enquête publique depuis ce 8 décembre prévoit 302 logements répartis sur 8 immeubles organisés autour d’un plan d’eau destiné à accueillir des yachts. La première version du PPAS limitait les possibilités d’établir une marina et empêchait de monter en  hauteur. La 2ème version autorise explicitement la marina et une tour de 14 étages pour servir les ambitions du promoteur. Rentabilité oblige : une fois des milliers de m² gaspillés pour faire mariner les plaisanciers, les logements de luxe gagnent en hauteur et dépassent ainsi largement les gabarits observés en rive gauche. L’implantation d’une tour à cet endroit ouvre la porte à un nouveau mouvement de spéculation foncière dans le quartier. Selon le Maître Architecte, d’autres gabarits similaires risquent désormais d’être admis sur cette rive. 

Cette marina ne répond ni aux besoins des habitants, ni à ceux des plaisanciers. Le canal de Bruxelles à Charleroi donne la priorité au transport de marchandises ce qui occasionne en été de longs temps d’attente pour les bateaux de tourisme. C’est pourquoi la plupart des plaisanciers lui préfèrent des canaux à usage plus touristique avec moins d’écluses (on compte deux bateaux par jour en période touristique). Durant les crues, la navigation est interdite car les deux écluses sont submergées.

Les associations pensaient légitimement que la Région allait recadrer ce projet en total déconnexion des réalités et besoins du quartier. Elle vient au contraire d’approuver ce scénario malgré les nombreuses protestations[1].

2. Un profit privé et une charge publique

Le coût de l’opération et de sa prise en charge pose également question. L’aménagement du bassin lui-même est estimé à 575.000 EUR. Mais les coûts réels sont ailleurs : le projet nécessite de déplacer un collecteur des eaux usées de près de 100.000 personnes au sud-ouest du territoire. Coût : 1.400.000 EUR. L’évacuation des terres pour la réalisation du bassin est chiffrée à 1.000.000 EUR.

Le promoteur annonce qu'il payera les coûts de construction de la marina et du pont cyclable qui doit être construit sur le nouveau chenal. Mais d’autres coûts sont associés au projet notamment l’entretien de la marina dont le dragage estimé à 70.000 EUR/an. Le promoteur et la commune d'Anderlecht avancent que le Yacht Club d’Anvers est partant pour gérer la nouvelle marina. La marina d’Anvers qui offre des avantages bien plus compétitifs prévoit un abonnement annuel de 1600 EUR. Même à ce tarif surévalué, il faudrait 60 ans pour amortir l’infrastructure en partant du principe que tous les emplacements seront occupés (peu probables). Or s’agissant d’un bassin en intérieur d’îlot, toute reconversion ultérieure risque d’être fort compliquée. La charge ultérieure risque plus que probablement de retomber sur les pouvoirs publics.

3. Bloquer les cyclistes pour faire passer des yachts

Afin de permettre aux yachts d'accéder au bassin, un chenal doit être creusé entre le canal et le bassin. Ce chenal est prévu dans un endroit du canal formant un coude et donnant peu de visibilité au trafic rendant les manœuvres très délicates sachant que les péniches sont prioritaires et que les berges du canal sont élevées, accroissant encore la mauvaise visibilité. En outre, le chenal traverserait la route et la piste cyclable qui longe le canal, et ce, juste avant le pont de Cureghem qui enjambe le canal vers la rue Wayez. En bref : au moment où la Région prévoit des passerelles pour faciliter les connexions des piétons et des cyclistes entre les deux rives, elle permet ici une barrière juste avant une passerelle alors que le passage existant est optimal. La route du canal est à peu près la seule piste cyclable plane et efficace qui permet de traverser Bruxelles. C'est un axe très important tant pour les résidents bruxellois que pour les navetteurs qui se trouve mis à mal.

Qu’un promoteur veuille s’embarquer dans une telle aventure parce que le projet de marina augmentera la valeur de ses logements c’est son business mais que les pouvoirs publics lui facilitent la tâche et prennent le risque d’éponger en cas d’enlisement d’une infrastructure ne présentant aucun intérêt public c’est un comble ! C’est une fois encore les pouvoirs publics qui prennent le risque et le secteur privé qui récupère les bénéfices avec la bénédiction des premiers. Les associations continueront à se mobiliser contre ce projet inconséquent. Le dossier est à l’enquête publique en plein milieu des vacances de Noël (jusqu’au 6 janvier) et la commission de concertation prévue le 18 janvier.

Contacts : 

Inter-Environnement Bruxelles (IEB) :
 Claire Scohier, 0473/66 75 05 

BRAL : Steyn Van Assche, 0498/13 25 86 

Centre de rénovation urbaine (CRU) : Karel Vermeersch, 02/522 62 23

Bruxelles Fabriques : Guido Vanderhulst, 0477/25 09 61

 

[1]     Voir le communiqué de presse de juin 2017 d’Inter-Environnement Bruxelles (IEB), de l’Union des locataires d’Anderlecht (ULAC), du Centre de rénovation urbaine (CRU) et de Bruxelles Fabriques : http://www.ieb.be/Un-port-de-plaisance-a-Anderlecht-Une-charge-publique-anti-sociale-pour-un. Celui du GRACQ : https://www.gracq.org/actualites-du-gracq/biestebroeck-une-opportunite-manquee-pour-le-rer-velo-le-long-du-canal.  Et aussi la réaction du Maître architecte : http://www.lesoir.be/98678/article/2017-06-08/kristiaan-borret-nous-sommes-face-un-urbanisme-du-passe

 

 

Hourra, un bébé! Il vous faut à présent aménager la chambre! Mais de quoi avez-vous besoin ? D’une foule de choses, à en croire les nombreux conseils et listes de naissance. La Babythèque propose une alternative sociale, durable et économique: un système de prêt de matériel pour bébés qui ne servent que très peu de temps. Que votre espace de vie soit restreint, que vous accueilliez votre petite nièce plusieurs fois par an, que votre budget soit limité ou que vous ayez décidé de consommer moins, la Babythèque constitue la solution idéale.

Qui est à l’origine de ce projet?

Une initiative commune de l’association Netwerk Bewust Verbruiken et du centre culturel GC Elzenhof qui jouent la carte de la solidarité et du partage, des valeurs au coeur de notre société actuelle.

Comment fonctionne la Babythèque?

Tout le monde peut devenir membre de la Babythèque: parents, grands-parents, populations défavorisées, familles monoparentales ou recomposées, locaux et nouveaux arrivants, les minimalistes comme les gens qui veulent d’abord essayer avant d’acheter.

La cotisation annuelle est de 20€ .

Grâce à ce montant, les membres peuvent emprunter un certain nombre d'articles à la fois pendant un mois. Si nécessaire, il est possible de prolonger le prêt plusieurs fois.

Quels sont les avantages?

1. Les parents peuvent tester les produits pour voir si cela leur convient à eux et leur bébé avant d’éventuellement acheter: pas tous les enfants ne supportent les porte-bébés par exemple.

2. La réduction des déchets en prolongeant la durée d’utilisation des objets qui seront utilisés par plusieurs familles.

3. C’est une solution pour les personnes ayant des espaces de vie restreints. Le matériel pour bébé reste dans la maison seulement le temps nécessaire et n’encombre donc pas l’habitation.

4. Cela permet à des jeunes parents ayant un budget limité de malgré tout bien s’équiper et accueillir l’enfant dans de bonnes conditions.

5. La Babythèque est un lieu de rencontre pour les jeunes parents en plein coeur de Bruxelles.

Aidez la Babythèque à démarrer!

Le montant de 12 000 euros est necessaire pour débuter l’activité. Afin de récolter ce montant, Elzenhof & Netwerk Bewust Verbruiken lancent une campagne de collecte de fonds à travers Growfunding: une plate-forme bruxelloise innovante. Celle-ci reprend le principe du crowdfunding et permet ainsi à des projets citadins d’émerger, qu’ils soient à vocation durable ou sociale. La récolte de financement servira à acheter des fournitures durables et de qualité pour bébé, à construire un lieu d’accueil et d’échange confortable à Elzenhof et à créer une plate-forme de prêt en ligne, claire et accessible à tous.

L’objectif est d’ouvrir la Babythèque le 1er février 2018.

Plus d’infos

Lisez aussi l’interview (en NL) avec les responsables Sarah Van Riel et Hanne De Valck.

Le Gouvernement bruxellois et la commune d’Anderlecht sont en passe de délivrer les dernières autorisations nécessaires pour la réalisation d’une marina le long du canal, sur le quai de Biestebroeck, baptisé The Dock. Ce bassin de 5 000 m² destiné à accueillir des yachts de plaisance en plein cœur d’Anderlecht, à deux pas de la rue Wayez, s’accompagne d’un versant de spéculation immobilière avec la création d’un parc de logements de standing. Une commission de concertation est prévue le 18 janvier. Il est encore temps de s’opposer à ce projet scandaleux auquel les pouvoirs publics ont donné des autorisations sur mesure, et malgré de nombreux avis contraires, pour servir les ambitions d’un promoteur immobilier. Ce projet ouvre grand la voie à une vague de spéculation dans le quartier.

Signez la pétition. Les arguments contres ...

Nous avons appris que quelqu’un est en train de distribuer des flyers au Quartier Européen, avec notre logo, ainsi que le logo du Gracq, celui de l’Arau et un logo hypothétique de Schone Lucht BXL Air Propre. Selon le texte l’aménagement de la Place Schuman consiste à faire passer le traffic de quelques rues principales vers des rues plus petites. Et le flyer affirme: “Non au Plan Smet”.

Ceux qui nous connaissent, savent que le Bral utilise rarement des slogans tels que celui-ci. Nous avons l’habitude d’employer plus de nuance dans notre discours. Bral n’est aucunement impliqué dans cette demarche. Nous n’avons pas été consultés et nous ne savons pas qui est à l’origine de cette initiative. Nous savons qu’Arau (l'Atelier de Recherche et d'Action Urbaines) n’est pas au courant non plus.

A ce moment nous ne sommes pas en mesure de prendre position par rapport au contenu de ce flyer. Nous ne savons pas confirmer ni démentir si l’aménagement de la Place Schuman engendra une augmentation du traffic dans les rues avoisinantes ou pas. Nous ne sommes pas au courant d’une modellisation qui démontrerait un tel résultat. Or, nous demandons les auteurs de ce flyer de prendre contact avec nous et de présenter leurs arguments, plutôt que d’utiliser notre nom sans notre approbation.

Le Bral

 

Le quartier Masui est en pleine mutation. Son tissu urbain accueille du logement côte à côte avec nombre d’entreprises, sources d’emploi et d’activité économique. Depuis peu, des bâtiments industriels y laissent place à de nouvelles affectations. Qu’en adviendra-t-il? Du logement? D’autres activités commerciales? Ou encore un mélange des deux? Quel avenir s’ouvre à ces quartiers? Quelles relations entretient-il avec le bassin Vergote? Subit-il aujourd’hui une certaine pression?

Bref, une série d’enjeux déterminants se dessinent pour la région à l’intérieur de ce périmètre. Le quai Vergote et le quartier Masui arrivent tous deux à un tournant décisif de leur histoire. Il est donc grand temps d’y ouvrir un débat public!

C’est pourquoi le Bral y organise une promenade urbaine. Le départ est prévu au 24ème étage de la tour WTC 1 à 14 heures du haut duquel Perspective Brussels présentera le nouveau Contrat de Rénovation Urbaine (http://quartiers.brussels/2/) pour la zone. Nous partirons ensuite sur le terrain, l’occasion pour un représentant du Port de Bruxelles, Citydev, des commerçants et des acteurs locaux de chacun exposer leur point de vue sur le quartier. À 17 heures, nous clôturerons par un débat et des conclusions en présence de tous les intervenants, autour d’un drink.

La participation à la promenade est gratuite et l’inscription est obligatoire, par mail à ingrid[a]bral.brussels. Pour plus d’informations sur l’évènement, contactez steyn[a]bral.brussels. Les échanges se feront en néerlandais, français et/ou anglais.

Départ : 13h45, WTC 1, Boulevard du Roi Albert II 28-30 – RDV au rez-de-chaussée

Débat et drink: 17h, café/resto  Chez Lucia, Chaussée d’Anvers 222

En présence de/ avec la collaboration de :

  • Perspective Brussels
  • Le Centre de services local De Harmonie
  • Le Port de Bruxelles
  • L’Union des Locataires Quartier Nord asbl
  • Citydev
  • Architecture Workroom
  • asbl Bravvo

Le quartier Masui est en pleine mutation. Son tissu urbain y voit du logement y côtoyer nombre d’entreprises, sources d’emploi et d’activité économique. Depuis peu, des bâtiments industriels y laissent place à de nouvelles affectations. Qu’en adviendra-t-il ? Du logement ? D’autres activités commerciales ? Ou encore un mélange des deux ? Quel avenir s’ouvre à ces quartiers ? Quelles relations entretient-il avec le bassin Vergote ? Subit-il aujourd’hui une certaine pression ?

Bref, une série d’enjeux déterminants se dessinent pour la région à l’intérieur de ce périmètre. Le quai Vergote et le quartier Masui arrivent tous deux à un tournant décisif de leur histoire. Il est donc grand temps d’y ouvrir un débat public!

C’est pourquoi le Bral y organise une promenade urbaine. Le départ est prévu au 24ème étage de la tour WTC 1 à 14 heures du haut duquel Perspective Brussels présentera le nouveau Contrat de Rénovation Urbaine pour la zone. Nous partirons ensuite sur le terrain, l’occasion pour un représentant du Port de Bruxelles, Citydev, des commerçants et des acteurs locaux de chacun exposer leur point de vue sur le quartier. À 17 heures, nous clôturerons par un débat et des conclusions en présence de tous les intervenants, autour d’un drink.

La participation à la promenade est gratuite et l’inscription est obligatoire, par mail à ingrid[a]bral.brussels. Pour plus d’informations sur l’évènement, contactez steyn[a]bral.brussels. Les échanges se feront en néerlandais, français et/ou anglais.

Départ : 13h45, WTC 1, Boulevard du Roi Albert II 28-30 – RDV au rez-de-chaussée

Débat et drink : 17h, café/resto  Chez Lucia, Chaussée d’Anvers 222

En présence de / avec la collaboration de :

  • Perspective Brussels
  • Le Centre de services local De Harmonie
  • Le Port de Bruxelles
  • L’Union des Locataires Quartier Nord asbl
  • Citydev
  • Architecture Workroom

La Maison de quartier Bonnevie recrute actuellement un CONSEILLER EN RENOVATION (F/H) pour venir compléter son équipe.

Il (elle) informera et assurera l’accompagnement individuel de personnes désirant rénover leur logement à trouver les solutions les plus abordables sur le plan financier et qui répondent aux critères de santé et de sécurité.

Peut-être que notre futur(e) collaborateur(trice) fait partie de vos connaissances ?

-          Un(e) architecte avec une expérience de terrain de 3 ans ;

-          Organisé(e), travaillant en équipe, autonome et créatif(ve) ;

-          Ayant une bonne connaissance de la 2ème langue.

Alors n’hésitez pas à transférer cette annonce !

Pour plus de renseignements, téléphonez-nous au 02/410 76 31 et demandez Marie-Claire Migerode ou consultez notre site www.bonnevie40.be.

Adressez votre CV et une note explicative reprenant votre expérience en relation avec notre travail,  ainsi que la plus-value que vous apporteriez à l’équipe de Bonnevie,

avant le 17 février 2018 à marie-claire.migerode@bonnevie40.be

 

 

Vous trouvez que les trottoirs dans votre quartier sont trop étroits ? Que le stationnement est un problème ? Que les voitures roulent trop vite ? Qu’il n’y a pas assez de place pour les vélos ? Que …? … Et vous avez envie d’y faire quelque chose ?

ALORS LOOPER EST POUR VOUS!

Rejoignez-nous le 8 février à 19h30 au Babelmet - Rue R. Vandevelde 40, 1030 Bxl - pour le drink de lancement  et venez discuter avec nous!

Membre d’un comité?

Nous vous proposons alors de venir présenter Looper lors d’une de vos réunions. Envoyez-nous un petit mail d’invitation et nous viendrons discuter avec vous !

Contacts

Florence Lepoudre

florence[a]bral.brussels

02 217 56 33

Mareile Wiegmann

Mareile.Wiegmann[a]vub.be

02 629 22 91

Tim Cassiers

tim[a]bral.brussels

02 217 56 33

 

Le « Contrat de Quartier Athénée » [CDQA] est le 6e contrat de Quartier attribué par la Région de Bruxelles-Capitale à la Commune d'Ixelles. Doté d’un montant de 15 millions d’euro, il couvre le haut d'Ixelles pour une période allant de 2017 à 2020. Pendant ces quatre années, différents porteurs de projets socio-économiques se mobilisent pour renforcer l'identité du quartier, la cohésion sociale, la qualité de vie et le bien-être des usagers et des riverains. 

Créer un pôle dynamique, ouvert sur le quartier, autour de l'ancien Athénée ‘Rabelais’ en se penchant sur la question de l'urbanisme scolaire et des synergies entre l'école et son quartier est le premier objectif de ce contrat de quartier. 

La communauté africaine de Matonge regrette souvent que la composition sociologique du quartier ne soit pas mieux représentée dans les différents projets et dans les commissions. Les processus, bien que participatif, ne parviennent pas toujours à toucher les citoyens issus du continent africain. Cette conférence présentera à la communauté de ‘Matonge’ les actions développées dans le cadre du CDQA afin de se questionner sur le devenir de ce quartier autour de problématiques du vivre-ensemble, de la mobilité, de la place des jeunes, du développement social, économique, et culturel, etc. Elle vous présentera les différentes possibilités permettant aux habitants et usagers de Matonge de s’impliquer dans la réflexion, la conception et la mise en œuvre des actions. 

 

Depuis 5 ans, le Community Land Trust Bruxelles (CLTB) est reconnu par la Région Bruxelloise pour la production de logements sociaux acquisitifs. Le Community Land Trust Bruxelles propose, via une formule innovante, des logements abordables à des familles à faible revenu, tout en participant à l’amélioration des quartiers et du vivre ensemble.

Il est reconnu comme l’un des pionniers du modèle CLT en Europe.

Le CLTB peut déjà compter sur une assistante administrative à mi-temps, mais la gestion de nos membres exigeant un travail de back-office croissant, nous cherchons à renforcer notre équipe.

Fonction

En collaboration avec l’assistante administrative,

– vous vous chargez de la gestion administrative des inscriptions et des attributions de logements

– vous aidez à l’organisation des réunions et vous faites les PV

– vous êtes responsable pour l’accueil, et notamment de l’accueil téléphonique

– vous participer à la mise en place d’une nouvelle base de données

– vous aidez à l’actualisation des informations sur notre site et à la rédaction de notre newsletter

– vous êtes responsable de la gestion logistique des locaux et du matériel

– vous aidez à l’organisation d’activités

En collaboration avec la coordination,

– vous préparez les payements

– vous encodez les factures d’achat

Profil recherché

– vous possédez un diplôme et/ou une expérience pertinente ;

– vous avez une bonne connaissance du français et du néerlandais ;

– vous maîtrisez les logiciels nécessaires (MS Office, outils de publipostage, bases de données) ;

– vous aimez travailler en équipe ;

– vous êtes attentif/ve au respect des délais et vous êtes précis dans votre travail ;

– vous avez de bonnes  compétences sociales et vous sentez à l’aise dans l’accompagnement de publics aux origines très diverses et publics fragilisés;

– vous souscrivez aux objectifs sociaux de notre organisation et êtes motivé à mettre vos connaissances à son service ;

Nous offrons

–  un emploi à mi-temps de durée déterminé du 1er mars 2018 au 31 décembre 2018 avec possibilité de reconduction ;

– un emploi motivant  au sein d’une équipe enthousiaste, dans une organisation innovante sur le plan social ;

– un environnement de travail flexible et stimulant laissant une grande place à l’esprit d’entreprise et d’initiative ;

–  une rémunération en fonction du diplôme et de l’expérience, selon les barèmes de la Commission Paritaire 319.00.

Candidature

Envoyez votre CV  accompagné d’une lettre de motivation avant le 15 février 2018 par e-mail à Community Land Trust Brussel ASBL, à l’attention de Thibault Leroy, coordinateur thibault.leroy[a]cltb.be.

Pour des renseignements complémentaires envoyez un message à la même adresse ou téléphonez-nous au 02/840 61 49.

Vous trouverez de plus amples informations sur notre fonctionnement sur le site www.cltb.be.

Que penser du projet de nouvelle ligne de métro nord-sud ? Plus de transports en commun, on ne demanderait pas mieux, n’est-ce pas ? Évidemment, mais nous nous posons tout de même de nombreuses questions sur ce projet spécifique. Et nous ne sommes pas les seuls.

Nous avons donc étudié attentivement les arguments pour et contre et avons prêté l’oreille à ce qu’en disent des spécialistes, des citoyens et d’autres organisations. La présente synthèse fait le point sur cette quête. Nous aborderons ces questions, entre autres :

  • Un métro souterrain, plus de voitures au sous-sol ?
  • Qu'en est-il de l'espace public?
  • Le commerce local, serait-il suffisamment accessible? Et le commerce souterrain suffisamment divers?
  • Est-ce qu'un métro souterrain profond ralentirait ou accélérait un déplacement?
  • Attirerait le nouveau métro suffisamment d'utilisateurs? Quelles sont les conséquences quand il ne le ferait pas?
  • Quels sont les frais totals de ce projet? En qui les paierait? 
  • Quel est l'impact total du projet sur l'environnement?

Au BRAL, nous accordons une grande importance à votre avis (argumenté). Cette brochure peut vous aider à vous forger votre opinion. Vous pouvez la lire comme une liste de dix arguments susceptibles d’intervenir dans le débat. Réfléchissez-y tranquillement, mais surtout, cogitez par vous-même pour vous faire votre propre avis.

Avec cet « argumentaire », BRAL espère étayer et lancer le débat public sur le métro d’aujourd’hui et de demain à Bruxelles. Parce que même si la politique semble décidée, de nombreuses demandes de licence suivront.

Lors du premier atelier, nous réfléchirons aux manières de faire connaître Looper dans le quartier Helmet. Looper est un projet participatif qui a pour objectif de travailler sur les nuisances dues à la mobilité. Au-delà du processus participatif, le but est de trouver et mettre en place, avec tous les acteurs du quartier, une mesure concrète pour pallier le(s) problème(s) identifié(s). En savoir plus sur les principes du projets. 

Que faisons-nous dans le premier atelier?

  • Nous définissons le message que nous voulons communiquer dans le quartier . 
  • Nous identifions les réseaux qui existent dans le quartier et définissons qui nous voulons impliquer dans le projet . 
  • Nous développons des  flyers, posters et autres outils de communication pour parler du projet à ses voisin.e.s .

 

Un autre atelier suivra le 25 mars.