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Le BRAL est un mouvement urbain qui œuvre au développement durable de Bruxelles. Le lien entre la mobilité, la qualité de l’air et la santé est un point central de notre attention pour les années qui viennent. Nous nous investissons tant dans le conseil aux décideurs politiques qu’au travail de terrain en stimulant l’expression citoyenne sur ces enjeux. Nous collaborons avec d’autres Bruxellois et un réseau d’organisations et d’universités. N’hésitez pas à consulter notre site web.
Description de fonction
Comme collaborateur mobilité, vous êtes d’une part chargé(e) du projet Européen Looper (voir ci-dessous), d’autre part vous contribuez au travail structurel du BRAL en mobilité.
Dans le projet LOOPER, le BRAL vise, en collaboration avec la VUB, à lancer un processus de co-création où des citoyens (habitants et usagers) entrent en dialogue avec d’autres parties prenantes et pouvoirs publics afin d’améliorer la qualité de vie dans l’espace public concerné.
Vous êtes responsable du travail de sensibilisation communautaire local pour une recherche-action innovante (Living Lab) où les différentes parties prenantes mesurent les nuisances du trafic dans leur quartier, imaginent des solutions, proposent et mettent en œuvre des mesures concrètes dans l’espace public ; ils évaluent ensuite les changements, pour ensuite chercher à améliorer la situation durablement.
Au niveau du travail structurel en mobilité, vous contribuez au soutien des groupes d’habitants, à l’analyse des textes et plans politiques, et formulez avec eux des avis ; Pour nourrir nos positions vous pratiquez la concertation permanente avec nos membres et citoyens, organisations partenaires, pouvoirs publics, experts, etc.
Tâches
Vous faites partie d’une petite équipe sympathique et motivée. En concertation et collaboration avec les autres collègues, vous devrez:
- informer, soutenir et mobiliser les Bruxellois, les groupes d’habitants, partenaires et dialoguez avec d’autres stakeholders ;
- dans le cadre du projet Looper vous prenez en charge la mobilisation et la participation égale des différentes parties prenantes dans la recherche-action. Vous accordez une attention spécifique aux groupes plus précaires et vous veillez à ce que chaque voix soit entendue dans le processus de co-création ;
- transmettre, discuter et approfondir la vision du BRAL en matière de mobilité ;
- conseiller les pouvoirs publics de manière ingénieuse, proactive et assertive ;
Qualités requises
- vous pensez, parlez, écrivez et rêvez tant en Français qu’en Néerlandais. Fluency in English (readings, conversation) is an important asset. La connaissance, même partielle, d’une autre langue de notre société multiculturelle est un atout valorisé ;
- vous avez une bonne expérience d’animation des groupes sur la terrain et un regard engagé sur cette pratique ; dans une approche d’émancipation, d’éducation populaire, d’opbouwerk (travail social communautaire) ou d’empowerment (capacitation citoyenne) ou un parcours similaire, en milieu urbain ;
- par votre formation, engagement et/ou expérience professionnelle, vous pouvez rassembler des personnes de profils et opinions différents dans un débat constructif qui envisage pragmatiquement la mobilité du futur ;
- par votre formation, engagement et/ou expérience professionnelle, vous êtes en confiance avec le débat bruxellois relatif à la mobilité. Vous pouvez défendre l’importance de chaque mode de transport durable tout en respectant les autres utilisateur de la voie publique ;
- la communication est un de vos points forts, autant par écrit, oralement que graphiquement. Vous avez des idées créatives pour sensibiliser et mobiliser des publics cibles distincts et diversifiés ;
- vous avez un certain réseau à Bruxelles, dans les secteurs citoyen, institutionnel ou non-marchand ;
- vous prenez des initiatives, pensez stratégie et travaillez de manière indépendante ;
- vous vous intéressez à l’opinion des autres et à leur manière de penser, notamment quand elle vous était étrangère, vous la considérez comme importante ;
- vous habitez, ou avez habité longuement Bruxelles ; vous êtes à l’aise dans sa sociabilité et connaissez quelques-uns de ses recoins les plus significatifs.
Nous offrons
- un job intéressant et varié grâce auquel vous contribuerez de manière visible et concrète au développement écologique et social de la ville en Région bruxelloise.
- du respect pour l’équilibre entre travail et vie privée ;
- un contrat à durée indéterminée, à temps plein, ou temps partiel d’au moins 80% ETP ;
- salaire d’après les barèmes du secteur socio-culturel (B1c de la CP329); l’ancienneté pertinente pour la fonction est prise en compte ;
- remboursement des déplacements domicile-lieu de travail en transport en commun, ou de l’indemnité vélo ;
- Important : horaires flexibles (prévoir, certaines semaines, 1 à 2 réunions en dehors des heures de bureau avec des bénévoles et habitants).
Ce job vous intéresse ?
Envoyez alors votre CV et lettre de motivation au plus tard le 28 mars 2016 par mail à: an@bral.brussels ou par courrier à An Descheemaeker (Coordinatrice), Bral, Place du samedi 13, 1000 BRUXELLES
Des questions?
Contactez An Descheemaeker (Coordinatrice) via an@bral.brussels ou 02 217 56 33
Aujourd'hui se clôture l’enquête publique sur le Plan régional de Développement durable (PRDD), le projet de ville tant attendu par les Bruxellois.e.s. Tant attendu parce que la mouture précédente date d'il y a quinze ans (PRD, 2002) et que son actualisation dure depuis six ans. Dans l'attente, de nombreux plans et réformes, parfois réglementaires, qu'il aurait dû précéder ont avancé sans lui... au point qu'il a perdu sa fonction élémentaire qui est de donner à la Région une vision claire à long terme dans laquelle doivent s'inscrire ses politiques de développement durable.
Sous la précédente législature, en 2011, la société civile a été baladée d'ateliers en ateliers pour plancher sur le projet d'actualisation du PRD de 2002. En janvier 2014, un site (www.prdd.be) présentait la version adoptée par le gouvernement en invitant qui voulait à donner son avis, tout en annonçant, dans le même temps, par la voix de son Ministre-Président qu’il serait « impossible d'adopter le PRDD définitivement sous cette législature. »
Le manque de temps n'a cependant pas empêché le même gouvernement d’adopter au pas de charge, au nom de l’urgence d’un boom démographique (aujourd'hui quelque peu relativisé), un nouveau PRAS dit « démographique » qui bouleverse profondément les affectations du sol. Les conséquences ? Un relèvement global des valeurs foncières dans les quartiers populaires qui bordent le canal où les anciennes zones industrielles sont reconverties en logement sous la houlette de la promotion immobilière privée. Le sol s’est dérobé sous les pieds des Bruxellois.e.s sans que la digue du PRDD n’ait été construite, malgré les alarmes émises par nombre d’acteurs de la société civile[1].
Depuis lors, le projet de ville qui aurait dû cadrer plans et réformes et donner l'élan d'un projet de ville renouvelé est resté en rade, laissant les Bruxellois.e.s démuni.e.s devant l'accumulation des difficultés : crise du logement (social), dualisation sociale et précarisation, pénurie de crèches, d’écoles, d’équipements sociaux, disparitions d'espaces (ou)verts au profit des intérêts privés, crises environnementales...
Une inversion planologique antidémocratique
Depuis juillet 2014, début de nouvelle législature, alors que la société civile s’attend à la mise à l'enquête publique du PRDD, elle assiste abasourdie à des réformes en chaîne : nouvelle gouvernance urbaine à travers la structuration de nouveaux organismes d’intérêt public placés sous la tutelle du Ministre-Président (BBP, SAU,...), nouvelle ordonnance pour la rénovation urbaine (contrats de rénovation urbaine, contrats de quartier), réforme du Code Bruxellois de l'Aménagement du Territoire (CoBAT),... vidant peu à peu de son sens l’adoption d’un PRDD, en dépit des demandes répétées des habitants, des associations et des conseils d’avis régionaux de procéder dans l’ordre des choses non par maniaquerie procédurale mais par éthique démocratique.
Si le gouvernement a pour mission d’arbitrer et trancher, il doit être aussi le garant du cadre démocratique que nous nous sommes donnés. Ce cadre exige que le projet de ville soit débattu de manière approfondie avec le tissu social puis défini AVANT de mettre en œuvre d’éventuelles réformes réglementaires. Or en ce début 2017, le gouvernement invitait habitants et associations à se prononcer en deux mois sur un texte flou et peu opérationnel. Pire, un texte qui dans l’ensemble ne fait qu’avaliser les réformes opérées préalablement par le gouvernement, réformes menées sans débat public. Autrement dit, la version du PRDD qui nous est présentée aujourd’hui est en totale déconnexion avec les constats mis sur la table et les revendications avancées en 2011. Il n'a donc fait l'objet d'aucune discussion avec la société civile.
Une très mauvaise parade à la crise du système socio-économique et institutionnel
Les modifications substantielles du PRAS avant l’adoption du PRDD ont bouleversé non seulement les logiques de la hiérarchie planologique régionale mais ont aussi affaibli la capacité de la Région à articuler entre elles l'ensemble des problématiques territoriales.
Sans entrer ici dans le détail de nos craintes quant au contenu du PRDD, nous voulons souligner le risque réel qu'il fait courir à Bruxelles de voir se réaliser de manière prioritaire, voire exclusive, les fonctions les plus fortes de la ville, plus rentables pour les promoteurs, au détriment des fonctions faibles, celles, fondamentales, qui répondent aux besoins actuels de la population : logements sociaux, espaces verts ou libres, équipements (écoles, crèches, structures communautaires...), activités productives (génératrice d'emplois pour les peu qualifiés), etc.
A l’instar de la logique qui préside à la réforme du CoBAT, le PRDD se présente finalement comme un plan d’investissement immobilier qui valide le PRAS pour nous fournir plus de tours, de logements haut de gamme, d'infrastructures de prestige (nouveau stade, centre de congrès), et autres giga centres commerciaux, sans compter un métro coûteux...
Ce que nous voulons
Les associations veulent que le gouvernement s'engage dans un processus démocratique digne de ce nom et prévoie une large consultation qui laisse un temps suffisant aux habitants et aux autres acteurs de la société civile ainsi qu’aux différents conseils d'avis régionaux.
Ce nouveau processus doit hiérarchiser les besoins des Bruxellois.e.s en les définissant et en les chiffrant à partir des données objectivées notamment en termes de besoins en logements sociaux, en équipements de proximité, en crèches et établissements scolaires, en espaces verts et de biodiversité, en transports publics de surface et en activités productives pourvoyeuses d’emplois,... Ce nouveau projet devra être en concordance avec les constats et les recommandations issus d’un rapport d’incidences environnementales réactualisé et présenter des garanties de réalisation en déterminant conformément au CoBAT « les moyens à mettre en œuvre de manière transversale et sectorielle pour atteindre les objectifs définis ».
Nous ne sommes pas les seuls à penser qu’afin de mériter l’adjectif de « durable », ce Plan régional de Développement doit inverser, enfin, la vapeur et, plutôt que de livrer des friches ferroviaires ou industrielles aux appétits des promoteurs, doit mettre en exergue sur l’ensemble du territoire des objectifs, des critères, des indicateurs et des processus d’évaluation des politiques publiques qui visent concrètement à répondre aux besoins réels des Bruxellois précité.e.s.
Contacts presse :
ARAU : Isabelle Pauthier - isabelle.pauthier@arau.org / 0477 33 03 78
Bral : Hild Geens - hilde@bral.brussels / 0472 83 45 74
Inter-Environnement Bruxelles : Claire Scohier – claire.scohier@ieb.be / 0473 66 75 05
RBDH : Werner Van Mieghem / 02/502 84 63
Réseau Habitat : Marilène De Mol - mdemol@reseauhabitat.be / 0473/83 03 99
Bruxelles Nature : Mario Ninanne : mario.ninanne@gmail.com / 0473/66 75 05
Natagora : Amandine Tiberghien : amandine.tiberghien@natagora.be / 02/893 09 25
[1]Lire notamment le communiqué conjoint de l’ARAU, du BRAL, d’IEB et du RBDH en juillet 2011: PRAS démographique : hold up sur le PRDD ! : http://www.ieb.be/PRAS-demographique-hold-up-sur-le.
Mardi dernier, les requérants dans le recours contre le centre commercial Docks Bruxsel recevaient un recommandé du Cabinet Frémault leur notifiant la décision du conseil des Ministres de la Région du 20 avril 2017 retirant, pour la deuxième fois, au centre commercial son permis d’environnement… alors que son exploitation a commencé… En pratique, il aurait dû fermer ses portes. Deuxième recommandé reçu le mercredi 3 mai : la Région prenait le même jour un nouvel arrêté confirmant un nouveau permis d’environnement rajoutant quelques conditions. Rassurant ?
Les associations requérantes et la Plate-forme Interrégionale pour une Politique économique durable ont de longue date dénoncé la façon cavalière avec laquelle Equilis, le promoteur du projet, avait obtenu ses différents permis après maints atermoiements. Permis annulés, permis retirés, permis périmés… Et pour cause : depuis sa naissance, le projet fait couler de l’encre : il prend place dans une zone d’industries urbaines, sans clientèle proche, a détruit un patrimoine inestimable (les anciennes poêleries Godin), est peu accessible en transport public (surtout pour le public visé venant de la Flandre) et regroupe des enseignes classiques déjà présentes pour l’essentiel à Bruxelles.
Le permis d’urbanisme, le permis socio-économique et le permis d’environnement ont été contestés devant le Conseil d’Etat. Tant et si bien que le gouvernement régional a retiré le 20 avril dernier, pour la seconde fois, le permis d’environnement afin d’essayer de mieux motiver formellement celui-ci et éviter son annulation. Le site n’est sauvé de l’illégalité que par une pirouette juridique par laquelle la Région réaffirme un permis d’environnement contestable et annulable.
Le nouvel arrêté soumet désormais le demandeur à la rédaction d’un rapport annuel de mobilité incluant la problématique du stationnement. Ce rapport, qui devra être transmis à l’IBGE et à l’Observatoire de la Mobilité, pour la première fois dans la première quinzaine après les 12 premiers mois d’ouverture, devra indiquer l’évolution des parts modales de déplacement ainsi que l’ensemble des mesures mises en place afin d ‘atteindre les objectifs fixés.
Cette situation était prévisible dès lors qu’un promoteur fonce dans son projet sans garantie suffisante de son acception par toutes les parties prenantes et que le gouvernement s’acharne à justifier des développements de centres commerciaux périphérique, gaspillant un foncier précieux et générant d’importants flux automobiles. Cette stratégie du fait accompli mène à des situations d’exploitation illégale et à la concrétisation de problèmes annoncés de longues dates par les détracteurs du projet (en termes d’offre commerciale ou de mobilité notamment).
Devant cette situation, le gouvernement bruxellois ferait bien mieux d’imposer des conditions d’exploitation qui permettent une mobilité durable autour du site. Comment garantir que la part de clients qui se rendent dans ce centre commercial en voiture soit de maximum 50 %, comme exigé par le permis d’environnement ? Il faudrait à tout le moins une hausse des tarifs de parkings et des investissements supplémentaires dans les transports en commun et les infrastructures cyclistes.
Rappelons que le projet a été autorisé sur la base de promesses non tenues tant concernant la mobilité que l’offre commerciale alternative. Il est temps que le gouvernement prenne des mesures qui garantissent une bonne mobilité autour du site et tire les enseignements pour les décisions à venir concernant un projet de centre commercial supplémentaire situé un peu plus loin, NEO, qui provoque des craintes similaires. Le troisième projet de centre commercial dans la zone au nord de Bruxelles (Uplace à Machelen) vient de voir son permis d’environnement suspendu par le Conseil d’Etat… pour des problèmes de mobilité.
Contacts presse :
ARAU : Isabelle Pauthier, 0477 33 03 78
IEB : Claire Scohier, 0473 66 75 05
BRAL : Steyn Van Assche, 0498 13 25 86
BBL : Erik Grietens, 0474 40 63 94
ACV-CSC Brussel : Benoît Dassy, 0498 51 89 15
UCM : Antoine BERTRAND, 0494 25.44.78
UNIZO Vlaams-Brabant & Brussel : Anton Van Assche 0478 44 41 19
Beweging.net Brussel-Halle-Vilvoorde : Pieter-Jan Mattheus, 0474 84 96 72
La pollution de l’air a un impact considérable sur notre santé et sur l’environnement. On estime ainsi que, chaque année, 12 000 Belges décèdent prématurément du fait de la mauvaise qualité de l’air dans notre pays. À ces milliers de décès s’ajoutent de multiples maladies qui ont des conséquences importantes en termes de pertes économiques et de réduction de la qualité de vie. Bruxelles n’est pas épargnée par ce problème. Notre capitale, mondialement connue pour ses embouteillages, a en outre récemment été mise en demeure par la Commission européenne pour ses entorses systématiques aux normes de qualité de l’air européenne.
Pourtant, la réponse politique à ce problème urgent de santé publique se fait attendre. À tous les niveaux de pouvoir, une prise de conscience semble nécessaire ! Les décideurs ne semblent en effet pas prendre la mesure du drame sanitaire qui se joue chaque jour.
En février dernier, nous avons organisé une première action visant à mettre la question de la qualité de l’air à l’agenda politique belge. Depuis, peu de réelles avancées ont pu être observées. Pour continuer à mettre la pression sur nos décideurs politiques, nous avons décidé d’organiser une nouvelle action, le 17 juin prochain !
Si toi aussi tu souhaites que nos politiciens cessent de négocier avec notre santé et prennent des mesures concrètes et urgentes pour réduire les niveaux de pollution de l’air alarmants observés dans la capitale, rejoins-nous le 17 juin pour leur envoyer un message clair : les Bruxellois veulent respirer un air pur !
CONCRÈTEMENT ?
Rejoins Bruxsel'Air le 17/6 à 10h tapantes au rond-point Schuman, pour participer à la première BRUSSELS STROLLER PARADE (‘parade de poussettes’).
L’objectif de ce grand rassemblement est d’attirer l’attention du grand public et du monde politique sur l’extrême vulnérabilité des enfants à la pollution de l’air. Les enfants sont en effet les premières victimes de cette pollution. Leurs poumons, leur cerveau et leur système immunitaire sont toujours en développement et leurs voies respiratoires sont plus perméables que celles des adultes. Ils porteront les conséquences de cette pollution pour le restant de leur vie, notamment en matière de perte de capacité pulmonaire ou de fonctionnement cérébral. Ces conséquences sont injustes et inacceptables, et nous devons les dénoncer.
Cette promenade est donc « enfants admis » : des activités pour eux y seront prévues, et nous espérons y voir un maximum d’enfants en poussettes !
Le samedi 17 juin, nous vous donnons donc rendez-vous au rond-point Schuman pour une courte marche symbolique qui se terminera une nouvelle fois par une photo de famille. Après l’action, pourquoi ne pas poursuivre votre journée par un pique-nique sur l’herbe du Parc du Cinquantenaire ?
Pour toute question ou si tu as envie de nous aider à préparer l’action, contacte-nous sur bruxselair@gmail.com !
Quel avenir pour l’industrie? Découvrez les projets en cours dans la zone sud du canal et autour du bassin de Biestebroeck.
Au programme
9h15 : café/petit déjeuner à Rotor, rue Prévinaire, 58, à 1070 Bruxelles.
9h45 : explication/info/mise à jour des projets en cours par Claire Heughebaert (SAU).
10h15 : promenade avec les intervenants.
12h30 : wrap up - débat de clôture (immeuble Citydev/ENTRAKT).
13h00 : lunch/drink.
en présence de/avec la collaboration de :
- MSI/SAU : Claire Heughebaert, chef de projet « Plan Canal »,
- Port de Bruxelles : Valérie Tanghe, directrice marketing & développement,
- Bruxelles Environnement : Gaëtan Cuartero Diaz, maillage bleu,
- Inter-Environnement Bruxelles : Claire Scohier,
- Metrolab Brusels : Bernard Declève, Professeur UCL - Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanislme (LOCI)
- Kristiaan Borret, Maître Architecte
Inscription obligatoire: Facebook-attendees or Steyn Van Assche
Infos:
Rode loper voor jachthaven van Anderlecht
Kristiaan Borret over de productieve stad
Quel plan Canal
Un article: pour le magazine citoyen “Ezelstad”, Habiba écrit son expérience de “mesureuse d’air”. (http://www.ezelstad.be/2017/04/13/air-2/)
Une émission radio: Micha et Krishna et leurs invités, expriment les réflexions du “chouchougroep”.
Du contenu sensible et... sensibilisateur!
Feedbacks via lievin[a]bral.brussels
Un projet de datajournalisme indépendant qui rejoint les attentes des citoyens! Reprenant en continu les infos de la Cellule Interrégionale de l'Environnement (CELINE) et de Bruxelles Environnement, ce site vous fournit une interprétation digeste et raisonnée des données environnementales brutes. A vous de vous faire une idée!
Reportage TV sur RTBF- La Une avec interview de la datajournaliste Laurence Dierickx
Be Planet, le forum DEMAIN et KissKissBankBank s’associent pour soutenir les initiatives citoyennes en Belgique.
Si vous êtes porteur d’un projet local et collectif qui participe à la transition écologique, envoyez votre candidature avant le 3 juillet 2017.
Une sélection Be Planet
Les lauréats de l’appel à projets intègreront le portefeuille de la Fondation Be Planet. Les projets du portefeuille seront financés au fur et à mesure, suivant les fonds que Be Planet récoltera.
Une sélection forum DEMAIN
Le jury du forum DEMAIN se réunira durant le Forum autour de Cyril Dion pour élire 5 projets parmi le portefeuille de Be Planet. Ces 5 lauréats bénéficieront directement d’un soutien financier de la part des partenaires du Forum DEMAIN.
Et une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank
Be Planet et le forum DEMAIN s’associent à KissKissBankBank pour offrir un accompagnement sur mesure en crowdfunding à une sélection de projets issus du portefeuille.
APPEL A PROJETS
Ce samedi 17 juin, la première parade de poussettes de Bruxelles sera organisée pour dénoncer les effets de la pollution de l’air sur la santé des enfants. A l’origine de l’initiative, le groupe citoyen Bruxsel’Air demande aux décideurs politiques des mesures drastiques pour lutter contre la pollution atmosphérique. Le rassemblement familial partira à 10h du rond-point Schuman.
Le niveau annuel de particules PM 2,5 auxquelles sont exposés les Belges est actuellement 80% supérieur à la limite définie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Certaines mesures pour combattre la pollution dans la capitale vont dans le bon sens, comme la zone basse émission qui sera mise en place en 2018. Mais des mesures complémentaires plus ambitieuses sont cruciales si l’on veut ramener les niveaux de polluants en dessous de la norme OMS.
Les enfants sont les premières victimes de la pollution atmosphérique. Si les fœtus sont particulièrement vulnérables, les problèmes perdurent au fur et à mesure que les enfants grandissent : maladies du système respiratoire (asthme, pneumonie...), affaiblissement des systèmes immunitaire et hormonal (allergies) et même perte de capacités cognitives (troubles de la concentration, retard de développement).
Les membres de Bruxsel'AIR se sont exprimés
“Le niveau de pollution de l’air à Bruxelles et ses conséquences sont connues depuis longtemps. Mais aujourd’hui encore, nos enfants jouent, dorment et étudient en respirant un air pollué qui met en danger leur santé. Pourquoi ? Qui doit agir ? Tous les niveaux de pouvoir sont concernés, chacun doit prendre ses responsabilités.
“Nous nous sentons le devoir d’élever nos voix face à l'imobilisme intolérable. Seules des mesures ambitieuses pourront purifier l’air que nous et nos enfants respirons. Trafic automobile raisonné, véhicules moins polluants, isolation des bâtiments, infrastructures pour la mobilité douce… Il est plus que temps d’agir sur tous ces fronts pour assurer le bien-être des générations futures.”
Le mouvement citoyen Bruxsel’Air appelle les différents niveaux de pouvoirs à
- respecter toutes les normes européennes et les rapprocher des normes OMS (Union Européenne);
- abandonner les subsides massifs aux voitures de société pour encourager l'utilisation d'alternatives propres et efficaces (Fédéral);
- adopter des mesures ambitieuses de rénovation énergétique des bâtiments (Régional);
- redistribuer l’espace public en faveur des transports en commun propres et des modes de déplacement non-polluants (Communal-Régional);
- installer des appareils de mesure dans les lieux accueillants des enfants et renforcer la communication (Régional)
Infos pratiques
10h: RDV au Rond-point Schuman
10h30: Départ de la parade festive, traversée du parc du Cinquantenaire jusqu’à la porte côté Mérode
11h30: Photo de famille, pique-nique libre et activités
Contacts presse :
Benjamin François - bruxselair@gmail.com - 0473 22 40 93 (FR, NL)
Pauline Constant - paulineconstant@gmail.com - 0498 57 31 65 (FR, EN)
Marta Presmanes - bruxselair@gmail.com - 0484 65 92 27 (ESP)
Comment suivre l'action
Point presse à 11h30 à l’occasion de la photo de famille.
Des photos HD seront disponibles sur simple demande
Quelques mots à propos de Bruxsel’AIRBruxsel’AIR est une initiative citoyenne qui a vu le jour en septembre 2016, suite à une campagne de mesure de la qualité de l'air démarrée par Bruxelles Environnement et le Bral. Elle réunit des Bruxellois inquiets de la qualité de l'air dans la capitale qui se mobilisent pour sensibiliser le public, les médias et les politiques à l'épineuse question de la qualité de l'air. Bruxsel’AIR est un groupe de citoyens bénévole et apolitique, et bénéficie du soutien du Gracq et du Bral. La pollution de l’air est responsable de 12 000 décès prématurés par an en Belgique. Constituant l’un des principaux éléments d’insatisfaction des Bruxellois, la pollution de l’air vaut à la Région de Bruxelles-Capitale d’être traînée devant les tribunaux tant par ses propres citoyens que par la Commission européenne pour ses nombreuses infractions aux normes européennes de qualité de l’air. En février dernier, nous avons couvert de masques protecteurs plus d’une centaine de statues bruxelloises. Plus de 400 participants ont répondu présents à notre appel à la mobilisation. La question de la pollution de l’air a également beaucoup fait parler d’elle lors de l’initiative des Cabinets citoyens. A chaque fois, la pollution est arrivée dans les premières priorités identifiées par les Bruxellois pour améliorer leur région. |
Parents et bambins appellent les gouvernements à des mesures #cleanair fortes!
Le groupe d’action Bruxsel’AIR a pris la rue une deuxième fois, pour rappeler au Gouvernement bruxellois que les parents attendent une application active du plan Air Climat Energie: une LEZ (Low Emission Zone) forte et bien appliquée, ainsi que des mesures d’information effectives vers les citoyens, les acteurs de santé et de l’enfance. ils rappellent que d’autres mesures contraignantes pourraient être prises.
“Pour nous assurer un air propre, les mesures sont désordonnées et trop peu ambitieuses” collectif bruxsel’AIR
Le Bral s’associe à ce mouvement citoyen qu’il soutient. Comme ce collectif, nous pointons aussi le rôle du Gouvernement fédéral dans cette question urgente de santé-environnementale: retrait du régime favorable aux voitures de société, position forte au conseil européen pour le contrôle des émissions des autos neuves, afin d’endiguer les effets du #dieselgate. Ce sont tous les niveaux de pouvoir qui peuvent prendre leurs responsabilités!
La carte de Blanche parue dans Le Vif
Imaginez ... Quelles idées proposez-vous pour la communauté du site Josaphat (pas le parc) ?
En tant que riverains enthousiastes, nous avons déjà mis en place un potager partagé, une cuisine durable et sommes en train de construire un espace collectif pour nos ateliers et autres activités. Ensemble, nous occupons pour l’instant une partie de ce site.
Quelles autres activités souhaitez-vous y ajouter ?
Nous souhaitons accueillir des activités qui respectent le site Josaphat comme :
- environnement naturel,
- espace commun et intégré,
- laboratoire et atelier,
- endroit éphémère et circulaire,
- espace convivial et serein.
Ces idées démontrent la richesse du lieu et de notre créativité commune. Nous espérons être inspirés. Nous espérons explorer les possibilités de cet endroit.
Sint-Lucas (faculté d’architecture de la KUL) travaille dans le cadre de ce projet avec le BRAL afin de tester le potentiel de la plateforme d’incubateurs. Nous espérons que cet outil encourage la participation citoyenne dans la création d’espaces publics.
Aux pieds du Parlement européen à Bruxelles, de l’autre côté de la rue Vautier, un Musée abrite les œuvres d’Antoine Wiertz, un peintre précurseur du surréalisme belge ainsi que le souvenir d’Henri Conscience. L’atelier, la maison, l’escalier, la conciergerie, la cour, le jardin nous sont parvenus intacts, témoignage irremplaçable de l’éclectisme culturel d’une Europe en train de se constituer en nations. A la demande des habitants et riverains aux prises avec l’énorme chantier du Parlement, l’ensemble a été classé le 23 octobre 1997.
Après la privatisation par l’administration européenne de la piscine et du théâtre classés du Résidence Palace aux abords du rond-point Schumann ;
- quand nous avons pu constater le retour triomphal du ‘façadisme’ à Bruxelles par l’installation au forceps de la Maison de l’Histoire européenne dans l’ancien Institut Eastman et cela dans le site classé du parc Léopold ;
- lorsque nous apprenons aussi la possibilité d’une démolition/reconstruction de l’hémicycle du Parlement partiellement situé dans la zone de protection du site classé ;
- à l’heure de la contestation citoyenne d’une réforme qui tend à affaiblir la protection du patrimoine en région bruxelloise ;
- au moment où les enjeux sécuritaires pèsent à nouveau sur les quartiers que nous habitons encore ;
la coordination associative du parc Léopold a été informée que le Service Public Fédéral Intérieur belge s’apprête à céder au Parlement européen la maison de l’artiste et le jardin pour l’Euro symbolique. Elle a également appris qu’une des options étudiées envisage côté cour, de vider le bâtiment pour reconstruire tous les étages et, côté jardin, d’ajouter une vaste salle de réception ‘provisoire’. A quel bidouillage devons-nous encore nous attendre ?
Le Parlement européen a pourtant décidé que l’année 2018 sera dédiée au patrimoine culturel de l’Union en tant que valeur d’une citoyenneté européenne à promouvoir. Est-il alors si raisonnable de poursuivre dans des attitudes et des projets qui risquent non seulement de porter atteinte au patrimoine bruxellois, flamand, belge et européen, mais aussi d’ouvrir les portes d’une nouvelle discorde avec les citoyens en commençant par ceux-là même qui sont les plus proches des Institutions de l’Union?
C’est la raison pour laquelle nous avons écrit au Parlement européen et au gouvernement fédéral en leur demandant de nous rencontrer et de partager avec nous l’élaboration d’un projet porteur d’un avenir meilleur sur le site du Musée Wiertz, du Parc Léopold et leurs abords, car le Musée Wiertz comme l’Europe, ça nous regarde aussi !
Une pétition qui rassemble plus de 4.000 signatures a été mise en ligne afin de nous faire entendre de ceux qui oublient que dans notre quartier comme partout en Europe les citoyens-habitants-électeurs n’acceptent plus d’être mis sur le côté. Nous la remettrons au Parlement européen et au gouvernement belge lors d’une rencontre que nous souhaitons ‘mit brennender Sorge’ (avec une brûlante inquiétude).
Contact FR, IT, DE & EN : Marco Schmitt 0497 122 770 - NL & EN Toha De Brant 02 217 56 33
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