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Depuis 5 ans, le Community Land Trust Bruxelles (CLTB) est reconnu par la Région Bruxelloise pour la production de logements sociaux acquisitifs. Le Community Land Trust Bruxelles propose, via une formule innovante, des logements abordables à des familles à faible revenu, tout en participant à l’amélioration des quartiers et du vivre ensemble.

Il est reconnu comme l’un des pionniers du modèle CLT en Europe.

Le CLTB peut déjà compter sur une assistante administrative à mi-temps, mais la gestion de nos membres exigeant un travail de back-office croissant, nous cherchons à renforcer notre équipe.

Fonction

En collaboration avec l’assistante administrative,

– vous vous chargez de la gestion administrative des inscriptions et des attributions de logements

– vous aidez à l’organisation des réunions et vous faites les PV

– vous êtes responsable pour l’accueil, et notamment de l’accueil téléphonique

– vous participer à la mise en place d’une nouvelle base de données

– vous aidez à l’actualisation des informations sur notre site et à la rédaction de notre newsletter

– vous êtes responsable de la gestion logistique des locaux et du matériel

– vous aidez à l’organisation d’activités

En collaboration avec la coordination,

– vous préparez les payements

– vous encodez les factures d’achat

Profil recherché

– vous possédez un diplôme et/ou une expérience pertinente ;

– vous avez une bonne connaissance du français et du néerlandais ;

– vous maîtrisez les logiciels nécessaires (MS Office, outils de publipostage, bases de données) ;

– vous aimez travailler en équipe ;

– vous êtes attentif/ve au respect des délais et vous êtes précis dans votre travail ;

– vous avez de bonnes  compétences sociales et vous sentez à l’aise dans l’accompagnement de publics aux origines très diverses et publics fragilisés;

– vous souscrivez aux objectifs sociaux de notre organisation et êtes motivé à mettre vos connaissances à son service ;

Nous offrons

–  un emploi à mi-temps de durée déterminé du 1er mars 2018 au 31 décembre 2018 avec possibilité de reconduction ;

– un emploi motivant  au sein d’une équipe enthousiaste, dans une organisation innovante sur le plan social ;

– un environnement de travail flexible et stimulant laissant une grande place à l’esprit d’entreprise et d’initiative ;

–  une rémunération en fonction du diplôme et de l’expérience, selon les barèmes de la Commission Paritaire 319.00.

Candidature

Envoyez votre CV  accompagné d’une lettre de motivation avant le 15 février 2018 par e-mail à Community Land Trust Brussel ASBL, à l’attention de Thibault Leroy, coordinateur thibault.leroy[a]cltb.be.

Pour des renseignements complémentaires envoyez un message à la même adresse ou téléphonez-nous au 02/840 61 49.

Vous trouverez de plus amples informations sur notre fonctionnement sur le site www.cltb.be.

Que penser du projet de nouvelle ligne de métro nord-sud ? Plus de transports en commun, on ne demanderait pas mieux, n’est-ce pas ? Évidemment, mais nous nous posons tout de même de nombreuses questions sur ce projet spécifique. Et nous ne sommes pas les seuls.

Nous avons donc étudié attentivement les arguments pour et contre et avons prêté l’oreille à ce qu’en disent des spécialistes, des citoyens et d’autres organisations. La présente synthèse fait le point sur cette quête. Nous aborderons ces questions, entre autres :

  • Un métro souterrain, plus de voitures au sous-sol ?
  • Qu'en est-il de l'espace public?
  • Le commerce local, serait-il suffisamment accessible? Et le commerce souterrain suffisamment divers?
  • Est-ce qu'un métro souterrain profond ralentirait ou accélérait un déplacement?
  • Attirerait le nouveau métro suffisamment d'utilisateurs? Quelles sont les conséquences quand il ne le ferait pas?
  • Quels sont les frais totals de ce projet? En qui les paierait? 
  • Quel est l'impact total du projet sur l'environnement?

Au BRAL, nous accordons une grande importance à votre avis (argumenté). Cette brochure peut vous aider à vous forger votre opinion. Vous pouvez la lire comme une liste de dix arguments susceptibles d’intervenir dans le débat. Réfléchissez-y tranquillement, mais surtout, cogitez par vous-même pour vous faire votre propre avis.

Avec cet « argumentaire », BRAL espère étayer et lancer le débat public sur le métro d’aujourd’hui et de demain à Bruxelles. Parce que même si la politique semble décidée, de nombreuses demandes de licence suivront.

Des ateliers pleins de voitures, des bricos, des grossistes, et beaucoup d’habitants. Quelle mixité donc, mais pour combien de temps encore ? Si d’emblée tout le monde semble d’accord sur l’idée de maintenir les activités économiques –Région, Port, habitants, commerçants… à y regarder de plus près les choses ne sont pas si simples.

Pourtant, c’est bien pour venir voir tout cela de plus près que nous étions une bonne soixantaine ce samedi 10/02 pour la visite-débat du quartier Masui. Et qu’y avons-nous vu ?

  • Que les habitants cohabitent volontiers avec les activités économiques, mais seulement si la mobilité/logistique des uns et des autres est améliorée. Et bien sûr aussi si on maintient le dialogue.
  • Que si transformer un entrepôts en logements voire bureaux est facile et rentable, l’inverse n’est pas du tout aussi vrai
  • Que Perspective Brussels s’occupe de planifier l’aménagement du quartier, mais pas de la mobilité qui reste la compétence de Bruxelles Mobilité
  • Que Citydev s’occupe de promouvoir l’économie à Bruxelles et est sur le point d’acheter un bel entrepôt rue Masui.

Bref, pour en savoir plus, suivez notre promenade du 10 février de près, lisez le compte-rendu complet ci-dessous.

Perpective Brussels organise jusqu’au vendredi une ‘Semaine de réflexion’ autour le ‘Plan d'Aménagement Directeur (PAD) Maximilien – Vergote’ Vous trouverez plus d’info sur entre autres le PAD dans le compte rendu et ici.  

Update: Ecoutez aussi le podcast!

Le mercredi 7 mars, la commission de concertation de la Ville de Bruxelles examinera les demandes de certificat de la phase I du projet Neo. Au programme : plus de 500 logements, du bureau, des espaces de loisir mais surtout le plus grand centre commercial de Belgique (72.000 m² !) et les 3.700 places de parking qu’il nécessite. Et cerise sur le gâteau, une liaison avec l'A12 à travers le parc de Laeken.

Le projet prend place à côté de l'Atomium. Est-ce pour cela qu’il témoigne d'une mentalité des années 1950 ? En effet, le projet est construit sur une gigantesque dalle de béton recouvrant plusieurs milliers de places de parking, connectées par des trémies à des liaisons vers l'autoroute. La structure sur dalle qui compense la déclivité du site n’est pas sans rappeler un autre «monstre sacré» du modernisme : la Cité administrative. Ville et Région ratent ainsi une opportunité de développer un projet  en phase avec les défis du XXIème siècle.

C’est pour cette raison mais aussi parce que ce projet ne répond à aucun besoin[1], qu’il sacrifie  la qualité de vie des quartiers pour un produit spéculatif et qu’il nuira gravement à la qualité de vie des riverains que l’UCM, l’Unizo, IEB, BBL, le BRAL, ACV-CSC et Beweging.net Halle-Vilvoorde réunis au sein de la Plate-forme interrégionale pour une économie durable rejointe par l’ARAU, le Comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel, le Comité Marie-Christine/ Reine/Stéphanie et Tout Autre Chose Laeken s'opposent fermement à Neo I. 

Pourquoi Neo va nous asphyxier ?

Le projet prévoit 3.200 places de parking en sous-sol rien que pour le centre commercial auxquelles il faut ajouter les 4.500 places des deux futurs parkings de dissuasion à proximité (de facto des parkings pour le centre commercial) alors que le site dispose déjà de 10.000 places sur le Parking C. Tel quel, le projet entraînera plus de 4.500 mouvements de voiture par heure aux heures de pointe le samedi ou encore 33.160 nouveaux déplacements les samedis après-midi. Un flux tout simplement impossible à absorber dans cet endroit de la Région déjà congestionné. Et incompatible avec les objectifs du Plan Iris 2 qui exige de réduire la pression automobile de 20% d'ici 2020.

Faut-il rappeler que le Conseil d'État a annulé la première version du PRAS qui créait la base légale du projet Neo en considérant qu’elle offrait une sécurité juridique insuffisante pour répondre aux problèmes de mobilité. Un recours est d’ailleurs toujours pendant contre la nouvelle version du PRAS[2].

En outre, le trafic très dense généré par le centre commercial et l’abattage planifié de 749 arbres  détérioreront une qualité de l’air déjà médiocre. La norme européenne pour le NO2 n'est déjà pas respectée dans cette partie de la Région (comme en témoigne la carte ci-dessous). L’étude d’incidences pointe d’ailleurs les conséquences sur la pollution de l'air dans les zones résidentielles, notamment avenue des Magnolias où se trouvent trois écoles, ainsi que l’augmentation de la concentration des polluants  « évaluée à un doublement des émissions atmosphériques sur les deux principales avenues [Houba de Strooper et Impératrice Charlotte]».

Enfin, rappelons également que les autorités régionales se sont engagées à respecter la « Convention des Maires » pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30% d'ici 2025 (par rapport à 1990). Si la Région prend cet engagement au sérieux, aucun certificat d’environnement ou d’urbanisme ne devrait être délivré pour le Mall of Europe.

3600 voitures par heure à travers le parc de Laeken pour quel bénéfice public ?

La voirie actuelle, régulièrement congestionnée, est incapable d’absorber le flux automobile crée par le projet : les environs seront totalement bloqués.

Une nouvelle route qui sera bientôt tracée le long des palais du Heysel depuis le parking C n’arrangera rien à ce tableau. L’étude d’incidences analyse donc l’impact d’une liaison vers l’A12 et la présente comme seule alternative valable. Or ce scénario renvoie 3.600 voitures par heure à travers le parc de Laeken le samedi.  De la folie pure! D’autant qu’il est probable que le gouvernement bruxellois en paiera les coûts. Un cadeau généreux pour un promoteur privé et empoisonné pour les riverains.

Même avec cette alternative, les voiries seront totalement bloquées, comme le montre la carte ci-dessous.

La seule raison d’être de ce shopping mall est un hypothétique positionnement sur la carte internationale.

Les 72.000 m² de nouvelles surfaces commerciales  n’apporteront pas la moindre solution au problème posé par les 140.000 m² de surfaces commerciales inoccupées en Région bruxelloise, ni ne résoudront les problèmes de chômage. Le projet générera surtout des déplacements ou des compensations d’emplois disparus bien plus que des nouveaux emplois nets.

Quant au nouveau parc des sports, il est prévu pour une phase ultérieure : en attendant nul ne sait ce qu’il adviendra des asbl sportives qui utilisent les terrains que le projet transformera en chantier pendant au moins 4 ans. Le promoteur choisit en effet de lancer d’abord la phase la plus rentable de Neo, rentabilité qui est  déjà assurée grâce aux 500 logements privés (les 90 logements publics sont là au titre de charge d’urbanisme) et à la maison de retraite (c’est aujourd’hui un produit d’investissement), le centre commercial n’y est donc pas nécessaire.

Rappelons que ce programme prend place sur un terrain public appartenant à la Ville de Bruxelles. Elle devrait y promouvoir des équipements publics dont la Région manque crûment. Or le projet ne prévoit que 15 % de logement publics. Des écoles ? Aucune. Une piscine ? On parle vaguement d’un plan d’eau. Bref, ce projet n'offre aucune valeur ajoutée pour les résidents locaux, et très peu finalement pour les habitants, tant de la Région bruxelloise que de la Région flamande.

Nous voulons un projet d’intérêt général sur un terrain public !

Il suffirait de revenir à une superficie commerciale nettement plus raisonnable de l’ordre de 15.000 m² pour que ce cauchemar cesse. Car sans centre commercial démesuré, nulle besoin de dalle de béton, de milliers de parkings en sous-sol, de trémies et liaisons autoroutières à travers un parc. Les habitants et les sols peuvent respirer, les commerçants prospérer grâce à un réaménagement équilibré du plateau du Heysel. Et, dans ce contexte, le stade Roi Baudouin peut parfaitement être rénové pour assumer ses fonctions de stade national.  

Il est encore temps que les autorités bruxelloises fassent preuve de courage et de réelle ambition, se montrent progressistes et redessinent un projet prenant mieux en considération l’intérêt des habitants et des commerçants.

Contacts presse

UCM : Antoine Bertrand, 0494/254478

UNIZO Vlaams-Brabant & Brussel : Anton Van Assche, 0478/444119

IEB: Claire Scohier, 0473/667505

BBL: Erik Grietens, 0474/406394

BRAL: Steyn Van Assche,  0498/132586

ACV-CSC Brussel: Benoît Dassy, 0498/518915

Beweging.net Halle-Vilvoorde: Pieter-Jan Mattheus, Pieterjan.Mattheus@beweging.net

ARAU – Isabelle Pauthier - 02 219 33 45, 0477/330378                                                              

Comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel, Jean-Charles Verhaege, 0473 91 12 30

Tout Autre Chose Laeken : Werner SIMON, 0484/115.192                                                                               

Comité Marie-Christine-Reine-Stéphanie: Myriam Simon-Hendrick, 0486/606569

[1]Voir notre carte blanche parue dans Le Soir : http://plus.lesoir.be/141176/article/2018-02-20/le-volet-commercial-de-neo-ne-repond-aucun-besoin.

[2]http://www.ieb.be/UNIZO-IEB-le-BRAL-l-ARAU-et-BBL-en-recours-devant-le-Conseil-d-Etat-contre-la.

Vendredi 23 février 2018, Sénat

 Bruxsel’Air, BRAL, Greenpeace, IEW, Straten-Generaal et Ademloos s’adressent au sénat à la demande de la Commission Compétences Transversales. C'est une reconnaissance de l’impact de l’action citoyenne très active : les « sages du pays » réfléchissent à une réponse politique de tous les niveaux de pouvoir . L’Etat doit-il faire rapport en faveur d’une meilleure collaboration des institutions sur la qualité de l’air ?

BRAL est déjà de l'avis, et préconise un Comité interministériel pour la qualité de l'air. Le but? Mettre en place une politique de santé environnementale cohérente qui intègre la surveillance, l'assainissement, la prévention et les soins.

Avec 12 000 décès prématurés et une multitude de problèmes de santé respiratoire et autres en Belgique, la souffrance humaine est beaucoup trop élevée. Mais les coûts sociaux augmentent également; pour les soins de santé, par l'absentéisme et la réduction des performances scolaires, en raison de la perte d'attractivité de l'environnement de vie et de travail.

Rassembler toutes les connaissances et tous les instruments disponibles est nécessaire pour garantir notre droit à un air sain.

Regardez ci-dessous ou via ce lien notre présentation.

L'avenir de Tour et Taxis se joue pour l'instant à l'occasion d'une nouvelle enquête publique. La plateforme TouTPubliek, qui rassemble des habitants et des associations engagés dans le quartier de Tour et Taxis, a analysé le plan et considère qu'il ne répond pas suffisamment aux besoins élémentaires des quartiers avoisinants et la région.

C’est pourquoi ils font quelques propositions constructives qui donnent plus de garanties à un meilleur ancrage de la zone dans ses environs.

Le développement de T&T est une occasion exceptionnelle pour trouver des réponses aux défis sociaux, économiques et écologiques. Ne gâchons pas cette occasion !

Que pouvez-vous faire ?

  • Envoyez un mail avant vendredi 13/04/2018 -minuit à commissionconcertation.urbanisme@brucity.be. Il faut mettre en pièce jointe la requête ci-inclus pour demander à être entendu à l'occasion de la Commission de concertation qui aura lieu le 25 avril.  Cette réunion a souvent lieu pendant les heures de bureaux, ils vous suggèrent dès lors de demander qu'elle ait lieu en soirée. Plus nous serons à le demander, plus nous aurons de chances d'être entendus !
  • Joignez vos commentaires ou revendications au mail précédent ou envoyez les séparément à commissionconcertation.urbanisme@brucity.be.
  • Demandez explicitement que votre réaction soit jointe au dossier. Plus il y aura de commentaires envoyés, plus nous aurons des chances d'être entendus !
  • Venez à la Commission de concertation le 25/04/18. Plus il y aura de présents, plus nous pourrons influencer les débats !
  • Informez et mobilisez vos amis, voisins, connaissances et collègues !

    N'oubliez pas de mettre TouTPubliek en copie de vos messages envoyés à la Commission de concertation : toutpubliek@gmail.com!



    Nous comptons sur votre soutien massif,

    La plateforme TouTPubliek

Général

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Ils étaient suspendus dans l’air depuis un certain temps, mais personne ne savait quand ils allaient tomber, et encore moins ce qui allait tomber. Il s'agit de la première génération de Plans d’Aménagement Directeur (PADs).

Les Plans d’Aménagement Directeur sont des plans stratégiques et (en partie) juridiquement contraignants pour un certain nombre de zones importantes de notre ville. Ce sont des Plans Très Importants pour ainsi dire. Pensez par exemple à la Gare Ouest, Rue de la Loi, Josaphat et Herrmann-Debroux.

Les PADs sont un tout nouvel outil de planification. Elles ont été rendues possibles grâce à la législation d'urbanisme qui venait tout juste d'entrer en vigueur (COBAT pour les amis). Mais ils n'ont pas attendu l'entrée en vigueur de la loi pour élaborer ces plans. C'est pourquoi nous sommes soudainement confrontés à de nombreux de PADs. Et c'est pourquoi qu’on organise en vitesse  l'information/participation requise par la loi.

Nous espérons que les nouveaux PADs seront précédés d'un processus de participation efficace. Perspective.bruxelles et la Région organisent la semaine des grands projets urbains du 4 au 11 juin. Cette semaine est l'occasion de vous informer, de donner votre avis, de soutenir les bonnes idées ou de critiquer les mauvaises.

Pour en savoir plus sur les lieux et les dates des moments d'information, veuillez consulter l'annexe.

Dans 8 recettes délicieusement honnêtes, nous espérons donner aux gens l'envie de travailler dans la cuisine démocratique bruxelloise eux-mêmes. Questions centrales dans le livre : « Le peuple » a-t-il suffisamment d'influence sur la politique ? Et si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui fonctionne le mieux : le consensus ou le conflit ?

Nous approfondirons des dilemmes démocratiques dans un débat le 29 Mai. Vous pouvez vous enregistrer pour cette soirée au site de Crosstalks. Consultez l'événement sur Facebook pour des mises à jour régulières. Nous vous donnons déjà un certain nombre de citations tirées du livre, en tant que "dégustateur".

2 dilemmes pour la démocratie

Notre démocratie est dans l'eau turbulente. La méthode et les acteurs sont en jeu. Le droit populiste sème les conflits, divise et polarise. Derrière les coulisses politiques, des lobbyistes ont un doigt dans chaque tarte. Cela crée un contre-mouvement à gauche avec de plus en plus de mouvements et de collectifs qui luttent pour le dialogue et le consensus. Pouvons-nous également défendre les droits sociaux de cette manière ? Ce contre-mouvement peut-il améliorer la société sans conflit ? Et l'expertise peut être utile, mais en même temps, elle est synonyme de tour d'ivoire et d'arrogance.  Allons-nous restaurer l'expertise ? Avec les experts citoyens comme nouveau paradigme ?

Débat 1 : Consensus ou conflit ?

Tant de gens, tant d'opinions. La démocratie est à son mieux quand toutes ces opinions, après un débat rationnel, font avancer une société. Mais que faire si ce n'est pas possible ? Si l'un tire plus fort que l'autre ? D'un autre côté, devons-nous être d'accord avec tout le monde ? Ne pouvons-nous pas faire nos propres choses sans confrontation ? Ou bien une société n'est-elle réellement soutenue que si tout le monde a les mêmes valeurs ?

Débat 2: Experts ou citoyens ?

Il y a beaucoup d'acteurs dans une démocratie. Des experts peuvent être utiles, mais certains les relient à une tour d'ivoire. Faut-il restaurer le statut d'expert ? Et qu'en est-il de la demande croissante des groupes de résidents pour une place dans la prise de décision ? Les experts et les citoyens peuvent-ils se tenir côte à côte en tant qu'égaux ?

C'est un processus d'apprentissage, mais ça marche

Le livre donne la parole aux personnes qui ont travaillé dur dans la cuisine démocratique bruxelloise. Ils nous disent que la recherche d'un consensus se fait par tâtonnements. Community Land Trust (CLT) Brussels construit la ville de demain sur un terrain géré collectivement par une communauté colorée.

Ici, des résidents n'ayant aucune expérience de la gouvernance entament un dialogue avec des tigres expérimentés de la société civile et du gouvernement. C'est un processus d'apprentissage, mais ça marche. - Geert De Pauw, CLT Bruxelles

Un lieu d'exception avec une cohérence unique

La CLT montre que le dialogue avec le gouvernement peut aider à faire avancer les choses. Mais parfois, le gouvernement n'a pas d'oreille attentive. Dans de tels cas, l'action citoyenne peut encore débloquer une situation. Les résidents peuvent gérer eux-mêmes les lieux ou les processus. Nous pouvons le voir, par exemple, à la Porte de Ninove.

Ce qui rend la recette de la Porte de Ninove si spéciale, c'est que de nombreuses personnes et un certain nombre de structures ont travaillé ensemble, mais que personne - et surtout aucune autorité publique - n'a joué un rôle décisif dans son développement. Une fois que tout le monde s'est mis d'accord sur l'objectif final, tout le processus a évolué naturellement et naturellement. - Thérèse Hanquet

Selon Thérèse, même le financement reflétait ce mélange réussi : il était en grande partie le résultat d'initiatives participatives des citoyens, mais il comprenait aussi des subventions ponctuelles.

Aujourd'hui - et demain aussi - la Porte de Ninive n'appartient à personne et à tout le monde en même temps. Et c'est peut-être là que ce lieu spécial trouve sa cohérence unique !  - Thérèse Hanquet

Conquérez et partagez le savoir. et keep it fun !

La connaissance, c'est le pouvoir. Les citoyens exigent de plus en plus d'informations. Ils veulent comprendre, ils veulent savoir, ils veulent mesurer. Donner un coup de pouce aux citoyens, c'est dépasser les attentes de chacun. Bruxsel'AIR nous montre que les citoyens peuvent être sur un pied d'égalité avec les décideurs et les experts, grâce à un processus d'apprentissage collectif.

Il nous est rapidement apparu clairement que le problème de la pollution de l'air dépassait de loin les limites du cadre scientifique de nos mesures participatives. Pour pouvoir se forger une opinion fondée, nous devons nous informer. Nous devrions en apprendre davantage sur des thèmes plus vastes et plus complets. - Delphine Morel de Westgaver, Bruxsel'AIR

Ce processus d'apprentissage collectif fonctionne bien lorsque les gens travaillent en étroite collaboration.

Apprendre les uns des autres, réaliser des projets dans l'espace public, partager l'amour et la souffrance ensemble, en suivant la devise : tout cela nous a amenés là où nous sommes aujourd'hui. Delphine Morel de Westgaver, Bruxsel'AIR

There is an alternative!

Dans l'introduction du livre, nous parlons un peu plus de la démocratie en général, mais aussi de notre vision de la démocratie.

Bral essaie toujours d'ouvrir les processus de prise de décision aux citoyens impliqués. Nous voulons percer le mythe des choix soi-disant rationnels et techniques. - BRAL

TINA,'il n'y a pas d'alternative', est à notre avis un écran de fumée. Elle prive trop souvent la palette de vue des solutions possibles à un problème. Les gouvernements, les collèges d'échevins, les experts professionnels et les chefs d'entreprise veulent nous faire croire que leur solution est la seule rationnelle, comme s'il y avait une sorte de loi naturelle. En fait, cependant, un processus très politique précède leur choix.

Un rapport de force différent signifierait des choix différents. Nous voulons montrer ces autres choix avec notre nouveau livre de recettes. – BRAL

Découvrez le livre le 29 mai au Bozar. Lisez le bientôt sur notre site. Ou devenez membre supporter et recevez le livre dans votre boîte aux lettres.

Mesdames et Messieurs les Ministres de la Région de Bruxelles-Capitale,

Au 1er janvier 2019, la Région de Bruxelles-Capitale reprendra la gestion des taxes automobiles, une compétence précédemment dévolue au gouvernement fédéral. Le Gouvernement bruxellois a annoncé son intention de revoir, à cette occasion, la fiscalité automobile. Un groupe de travail a été chargé de formuler des critères à prendre en compte dans le cadre de cette réforme. Au moment de la rédaction de cette lettre, les détails ne sont pas encore publics. Cependant, la présence de la FEBIAC au sein de ce groupe de travail ne nous donne guère d’espoir que cette réforme serve au mieux l’intérêt public.

Nous ne pouvons qu'espérer, Mesdames et Messieurs les Ministres, que dans cette réforme, vous considérerez en priorité les nombreuses voix qui se sont exprimées au cours de ces derniers mois en faveur d’une Bruxelles plus sûre et plus saine.

Faut-il rappeler les nombreuses actions citoyennes destinées à attirer l’attention sur qualité de l’air et ses impacts sanitaires ?

  • Chaque vendredi, dans plus de 40 écoles bruxelloises, des parents, grands-parents, enseignants et enfants revendiquent leur droit à un air sain,
  • Des collectifs et start-up conçoivent leurs propres capteurs-mesureurs de la toxicité de l’air,
  • Des activistes affublent les statues de la capitale de masques, un geste symbolique pour dénoncer les impacts de la pollution sur la santé,  
  • 10.000 personnes ont signé la pétition pour un air propre, en soutien aux cinq citoyens engagés qui poursuivent la Région de Bruxelles-Capitale en justice pour son manque d’ambition en matière de lutte contre la pollution de l’air,
  • Des centaines de médecins, chercheurs, experts, fonctionnaires internationaux et éditorialistes réclament une intervention d’urgence à ce niveau, et pointent le premier responsable: la forte pression routière dans et autour de notre ville.

En parallèle, les Bruxellois-es sont demandeurs de davantage de sécurité routière :

  • les parents, grand-parents et enfants réclament de meilleures infrastructures et plus d'espace pour aller en toute sécurité à pied ou à vélo à l’école, au club sportif ou au mouvement de jeunesse,
  • les habitants et les usagers de la route subissent l’énorme pression automobile et le chaos qui en résulte au niveau de la circulation. Ils sont en outre confrontés aux SUV, toujours plus nombreux, qui envahissent les rues parfois étroites de la capitale.    
  • la population pleure les trop nombreuses victimes de la route et exige que ce compteur plafonne à 0.

Bref, la population veut une ville adaptée à l’ensemble de ses habitant et usagers.

La fiscalité automobile comme deuxième pas

Avec la zone de basses émissions (LEZ), vous avez réalisé un premier pas afin de garantir aux Bruxellois une ville plus saine et sûre. Cette LEZ chassera les voitures les plus polluantes - les véhicules diesel et essence les plus vieux - des routes de Bruxelles.

Avec la prochaine réforme de la fiscalité automobile, vous pouvez opérer un deuxième pas important pour réduire le nombre de voitures (en favorisant le report modal et les voitures partagées) et faire en sorte que les consommateurs optent pour des voitures plus petites et moins polluantes (en prenant en compte l’ensemble des polluants).

La Taxe de Mise en Circulation (TMC) constitue un levier idéal pour faire réfléchir à l’acte d’achat lui-même, et orienter le choix des consommateurs vers des véhicules plus petits et moins polluants (même électriques), qui sont plus adaptés à notre contexte urbain.

La Taxe Annuelle de Circulation (TAC) doit souligner ce choix et également encourager le  partage des voitures. Il est également important de garder à l'oeil la justice sociale, et de ne pas punir les consommateurs qui ne peuvent s’offrir une voiture neuve tous les deux ou trois ans en augmentant la TAC chaque année, de manière systématique et prononcée.

Une troisième étape sera l’instauration d’un péage urbain qui pourrait remplacer à terme la TAC, en opérant un glissement partiel de la fiscalité, de la possession vers l’utilisation. En tarifant la circulation dans la LEZ, il est possible d’encourager le report modal et d’ainsi réduire de manière effective la pression automobile dans notre région. Un tel péage permettrait en outre de faire contribuer les navetteurs en provenance de Flandre et de Wallonie en raison des impacts qu’ils génèrent sur notre santé et sur la sécurité routière.

Nous vous demandons, en tant que Gouvernement bruxellois, de mettre en place une fiscalité automobile adaptée à notre contexte urbain. Cette réforme doit s’inscrire dans une vision intégrale de la mobilité, qui réduise la place prise par l’automobile dans notre ville au profit des modes actifs et du transport public. Cette réforme constitue une opportunité unique pour le Gouvernement de mettre la fiscalité au service de la population bruxelloise, de sa santé, de sa sécurité. Nous espérons que vous saisirez cette occasion à deux mains. Nous n’avons vraiment pas besoin de plus de SUV, dont l’intérêt principal est de gonfler le chiffre d’affaire du secteur automobile.

Tim Cassiers (BRAL)

Florine Cuignet (GRACQ)

Roel De Cleen (Fietsersbond)

collectief Bruxsel’Air

collectief Clean Air BXL

Plus d'info

Contact BRAL: Tim Cassiers - 02 217 56 33  |  0476 449 223

Contact Fietsersbond: Roel De Cleen -  0486 306 604

Contact GRACQ: Florine Cuignet - 02 502 61 30

Saviez-vous que BRAL a une #BralBib utile ? Nous sommes heureux de vous présenter la bibliothèque en mettant un livre ou une partie des archives sous les projecteurs. Cette fois, il s'agit de " Sharing cities. Activating the Urban Commons ", un guide pratique pour trouver des solutions collectives aux problèmes urbains.

Sharing cities

Nous commençons par "Sharing Cities. Activating the Urban Commons", présenté par Adrien Labaye de Shareable. Adrien est co-auteur du livre, et il est également en charge d’une cartographie des économies alternatives pour le collectif TransforMap.

Le livre propose une histoire alternative sur les ‘commons’. Il contient plus de 100 études de cas et et exemples de mesures politiques sur ce sujet, dans plus de 80 villes et dans 35 pays. Les conseils municipaux et les militants peuvent utiliser ce guide pratique pour concevoir des solutions collectives aux défis urbains et Adrien peut l’expliquer encore mieux que nous. Mais regardez plutôt la vidéo ci-dessous !

Vous ne pouvez pas seulement télécharger le livre gratuitement. Vous pouvez aussi le trouver dans notre #BralBralBib.

#BralBib ?

Dans notre #BralBib, nous avons des livres sur l'environnement, la mobilité, le logement, l'urbanisme et bien d'autres choses encore. De plus, nous disposons également d'archives de dossiers d’urbanisme depuis 1973.

Saviez-vous que vous pouvez utiliser notre bibliothèque ? Oui !

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BRAL a écrit un livre de recettes. Pas pour raconter des salades, non, mais pour présenter des recettes qui parleront à des personnes comme vous. Pour que vous ayez votre mot à dire dans notre Bruxelles. Vous nous rejoignez aux fourneaux de la cuisine démocratique bruxelloise ? Il y a du pain sur la planche, mais nous ne comptons pas laisser les choses tourner en eau de boudin !

Dans notre livre de recettes, nous donnons la parole à des citoyens bruxellois qui se battent en faveur d’une autogestion démocratique. Nous y débattons de quelques questions centrales : les habitants peuvent-ils exiger une place aux côtés des experts ? Qu’est-ce qui fonctionne le mieux : rechercher le consensus ou constituer un contre-pouvoir ? Et comment ouvrir des processus décisionnels complexes aux personnes concernées ?

Forts de nos 8 recettes savoureuses, nous espérons donner aux lecteurs le goût de se mettre aux fourneaux de la cuisine démocratique bruxelloise. Mais aussi impliquer les pouvoirs publics. Découvrez quelques citations extraites du livre à titre d’avant-goût.

Le BRAL cultive une vision claire : la démocratie de demain doit être plus participative et transparente. Les citoyens ne veulent pas uniquement être entendus ponctuellement au sujet de certains plans, ils veulent pouvoir contribuer réellement à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques. Le gouvernement doit encourager cette démarche et créer un cadre à cet effet, sans pour autant sabrer dans les indispensables services publics de base.

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