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Depuis les années ‘90, le sort du réaménagement du site (hautement stratégique) de Tour & Taxis n’a cessé de préoccuper les riverains et les associations.
La plateforme « TouT Publiek », constituée d’associations et d’habitants actifs dans les quartiers environnants, s’est investie depuis plusieurs années dans la participation active des habitants. Ce travail collaboratif de qualité a permis d’aboutir sur un schéma directeur, reprenant la majorité des demandes des quartiers avoisinants.
En 2009, la Région publie un nouvel arrêté du gouvernement. Dans ce dernier, un grande partie des éléments acquis par les habitants grâce au schéma directeur tombent à la trappe. Ensuite, le processus continue sans aucune consultation, ni des habitants, ni des associations. Dès lors, les négociations ont lieu en vase clos entre la Région et le promoteur du projet. La Région demande alors à la Ville de préparer un PPAS. Ce document a été adopté et publié au moniteur belge le 3 mai 2017.
La plateforme "TouT Publiek" regrette ce processus non transparent qui a abouti à un PPAS plus compatible aux demandes du promoteur.
La plateforme "TouT Publiek" regrette ce processus non transparent qui a abouti à un PPAS plus compatible aux demandes du promoteur. Ce plan permettra une urbanisation de plus de 371 000 m² avec des gabarits importants allant jusqu’à 150 m de hauteur.
Les différents projets prévus sur le site de Tour & Taxis permettront l’implantation d’une enclave aisée au sein des quartiers populaires. Ils ne répondent cependant aucunement aux besoins pressants de la population sur place.
Qu'en est-il des charges d’urbanisme ? Nous craignons qu'elles ne permettront pas de pallier les manquements.
De plus, en l’absence d’une anticipation raisonnée en terme de mobilité et d’offre de transports en commun (ligne de tram), un tel projet présente un risque bien réel de congestion.
"TouT Publiek" demande également davantage de clarté autour des plans pour le parc. Il est primordial d’établir une gestion durable de cet espace public multifonctionnel. La plateforme se demande entre autre comment le propriétaire et les autorités vont promouvoir la cohabitation au sein de cet espace vert? Il est important de rappeler que les habitants, surtout les jeunes et les personnes âgées, aspirent à plus de vert.
Au regard du déroulé des événements sur le site, la plateforme "TouT Publiek" ne peut que constater et regretter l’affaiblissement de notre démocratie et le manque de transparence de nos élus.
TouT Publiek
Contact : Rose-May Liebaert 0488/88.08.51 - rosemay.liebaert[a]gmail.com
Bande dessinée de TouT Publiek: ‘Tour & Taxis sera t'il sauvé par une brébis?’
Adieu autoroute urbaine, exit les embouteillages, bye bye la pollution ! Rendons les boulevards de la Petite Ceinture aux Bruxellois. A tous les Bruxellois.
Avec le soutien d’acteurs académiques bruxellois et d’associations citoyennes, Rien van de Wall et Wim Menten, les urbanistes de BYE BYE Petite Ceinture, amorcent le débat sur le futur des boulevards. La première rencontre aura lieu au Kaaitheater le 22 septembre, pendant la Semaine de la Mobilité. Nous vous montrerons le monde des possibles pour les boulevards et demanderons l’avis de nos invités politiques bruxellois.
Parce que l’arrivée de pistes cyclables sur la Petite Ceinture ne peut être qu’une première étape. Imaginons la suite, où les nouveaux boulevards rapprochent les quartiers, font bouger la ville et assurent des lieux de vie et de travail agréables et sains. Un bond vers l’avant pour la capitale de l’Europe !
BYE BYE Petite Ceinture est l’initiative de Wim Menten et Rien van de Wall (urbanistes et auteurs de PetiteCeinture.be), en collaboration avec BRAL, ARAU, Brussels Studies Institute, Brussels Academy, IRIB (Institut de recherches interdisciplinaires sur Bruxelles) et Architecture Workroom Brussels.
Plus d'info : byebye.kleinering.be & byebye.petiteceinture.be
Facebookevent :https://www.facebook.com/events/115453022495271/
En 2018, les Journées du Patrimoine en Région de Bruxelles-Capitale se dérouleront les 15 et 16 septembre.
Dans ce cadre, et à l’occasion de « 2018, année européenne du patrimoine culturel », la Région de Bruxelles-Capitale lance l’appel à projets « Le patrimoine c’est nous ! » ayant pour objectif de soutenir des initiatives de citoyens désireux de faire découvrir de manière originale, différente, conviviale… le patrimoine auquel ils sont attachés.
Cet appel à projets a pour but d'encourager la mise sur pied de partenariats pour le développement d'activités exploitant le patrimoine comme outil de découverte de la richesse et de la diversité culturelle de la Région.
Cent projets seront retenus et formeront le programme officiel des Journées européennes du Patrimoine en septembre 2018. La finalité est de concocter une programmation inédite qui soit le fruit des envies et des idées des habitants de la Région, réunis sous forme de partenariat autour d’un élément du patrimoine.
Pour qu'un projet puisse être sélectionné, il est nécessaire qu'il soit le fruit d’un partenariat entre minimum deux différents acteurs (asbl, comités de quartier, institutions publiques et/ou privées, propriétaires privés, publics…). Ces partenaires mettront sur pied des initiatives originales. Les méthodes de travail développées devront tendre vers une approche du patrimoine la plus dynamique possible.
Les initiatives seront sélectionnées bénéficieront de la part de la Région :
* d'une assistance méthodologique;
* d'une mise en réseau et d'une valorisation médiatique de leur initiative;
* d'un soutien financier d’un maximum de 1.500 euros TVAC.
Plus d'info dans la brochure consacrée à l'appel à projet.
Vous avez envie de contribuer au programme des prochaines Journées du Patrimoine ? Vous souhaitez introduire un dossier ?
N’hésitez pas à télécharger le dossier de candidature et à le renvoyer, pour le lundi 11 décembre 2017 à 12h au plus tard, par mail (jdp-omd@sprb.brussels) ET par courrier (Direction des Monuments et Sites de la Région de Bruxelles-Capitale, CCN-rue du Progrès 80 à 1035 Bruxelles).
Le BRAL est un mouvement urbain qui œuvre au développement durable de Bruxelles. Nous nous battons avec nos membres et partenaires pour une ville respectueuse de l’environnement, qui soit accessible et solidaire. Nous formulons des avis à destination du politique, sommes présents sur le terrain et collaborons avec une foule citoyens Bruxellois et d’autres associations.
BRAL place le dialogue et l’interaction au cœur de son fonctionnement. Nous souhaitons grandir en tant que mouvement et renforcer nos collaborations, afin d’amplifier notre impact sur Bruxelles. Dès-lors, nous cherchons un (m/f) nouveau collègue qui mettra le BRAL sur la carte en tant que mouvement urbain pour Bruxelles. Bral entend communication et le travail de dynamisation du mouvement comme allant de pair.
Description de la fonction
En tant que chargé (m/f) de communication et de la vie du mouvement vous êtes responsable de l’élaboration, du suivi et de l’orientation de la communication (online et offline) du BRAL vers ses différents publics cibles : membres, Bruxellois, autres associations, ainsi que le pouvoir public. Vous élaborez la stratégie de communication du BRAL, en lien avec le planning pluriannuel, en concertation avec la coordinatrice, les chargés de mission, les administrateurs et les membres. Vous soutenez l’équipe dans la communication vivante des projets et dossiers et vous mettez vous-même certaines parties de la communication en place.
En charge de la dynamisation de la vie du mouvement, vous êtes responsable pour le développement, le soutien, le renforcement et le suivi de notre réseau d’associations et groupes d’habitants. Vous veillez à un échange continu et qualitatif entre le BRAL et ses membres. Vous deviendrez le point de contact par excellence pour nos membres.
Tâches
Vous faites partie d’une petite équipe sympathique et motivée. En collaborant avec les autres collègues, vous devrez:
- Coordonner la stratégie de communication du BRAL, aussi bien online que offline
- Continuellement rechercher des façons créatives d’améliorer la visibilité, les pratiques de communication au sein du mouvement, et sa communication vers les différents groupes cibles
- Donner une voix active à la communauté-BRAL dans notre communication et actions
- Coaching de l’équipe dans la mise en œuvre de la stratégie de communication et de vie du mouvement
- Gestion des médias sociaux et diffusion du travail du BRAL via l’ensemble de ses canaux de communication
- Attirer des nouveaux membres, développer entretenir les contacts avec associations, Bruxellois et entretenir notre réseau
- Collaborer au développement d’une stratégie de récolte de fonds et l’intégrer dans la communication
Qualités requises
- la communication est un de vos points forts, autant par écrit, oralement que graphiquement.
- Vous connaissez le contexte Bruxellois, vous faites preuve d’un engagement pour Bruxelles dans des actions citoyennes et vous partagez la vision du BRAL
- Vous avez l’esprit d’initiative et une réflexion stratégique
- Vous pouvez travailler de manière autonome mais appréciez de jouer en équipe
- Vous entrez facilement en contact avec divers groupes cibles et vous entretenez attentivement ces relations
- Vous disposez d’un réseau dans les milieux citoyen, associatif, académique et des médias à Bruxelles
- Vous avez des bonnes compétences éditoriales, d’analyse et de rédaction
- Vous avez de l’expérience en édition vidéo et photo
- Vous vivez et rêvez Bruxelles au quotidien
- Vous êtes bilingue Néerlandais / Français. Good knowledge of English is an asset
- Vous êtes disponible occasionnellement pour des activités en soirée ou le weekend
Nous offrons
- un job intéressant et varié grâce auquel vous contribuerez de manière visible et concrète au développement écologique et social de la ville en Région bruxelloise
- de l’espace pour l’initiative et la créativité
- du respect pour l’équilibre entre travail et vie privée
- un contrat à durée indéterminée, à temps plein, ou temps partiel d’au moins 80% ETP ;
- salaire d’après les barèmes du secteur socio-culturel (B1c de la CP329); l’ancienneté pertinente pour la fonction est prise en compte ;
- remboursement des déplacements domicile-travail en transport en commun, ou indemnité vélo ;
- horaires flexibles et travail varié en partie sur le terrain
Ce job vous intéresse ?
Envoyez votre CV et lettre de motivation au plus tard le vendredi 20 octobre 2017 par mail à an@bral.brussels, ou par courrier à An Descheemaeker (Coordinatrice), BRAL, Place du samedi 13, 1000 BRUXELLES
Des questions?
Contactez An Descheemaeker (Coordinatrice) via an@bral.brussels ou 02 217 56 33
Rose-May, Wannes en Thomas van het platform TouT Publiek lieten het in het voorgaande interview duidelijk weten: ze zijn er niet gerust in. BRAL legde hun - en onze - bezorgdheden voor aan twee heren die effectief iets te zeggen hebben over de toekomst van Thurn & Taxis. Kris Verhellen, CEO van Extensa (eigenaar van de site) en Rudi Vervoort, onze Minister-President en verantwoordelijk voor territoriale ontwikkeling en stedelijk beleid in het gewest. Een thematisch overzicht van hun antwoorden.
T&T en tant que domaine public
Vervoort :
« Mon ambition : que toutes les rues qui seront créées dans le cadre de l’urbanisation du site, sur le périmètre du PPAS, mais également au-delà, et je pense à la voirie Est-Ouest qui desservira les futures écoles et la zone portuaire depuis l’avenue du Port (voirie dont la qualité esthétique est assurée par le bureau Bas-Smet), aient le statut de voiries régionales. J’ai la même intention pour le parc : bien que le PPAS, aujourd’hui en vigueur suite à son approbation définitive en avril dernier, précise déjà dans ses prescriptions que les zones de parc sont ouvertes et accessibles au public dans leur totalité. Nous nous sommes engagés, avec la Ministre compétente, à mener à bien les négociations visant la rétrocession, à terme, de l’espace vert aux pouvoirs publics. Une quinzaine de points d’accès au parc depuis les quartiers environnants sont repris dans la carte du PPAS. De plus, la zone de parc a été étendue grâce à la suppression d’une zone initialement prévue pour être constructible.
Nous nous sommes engagés à mener à bien les négociations visant la rétrocession, à terme, de l'espace vert aux pouvoirs publics
Du point de vue de l’espace public, mon souhait a toujours été que le site de Tour et Taxis s’ouvre sur son environnement immédiat et sur les quartiers alentours. A cette fin, le PPAS doit être appréhendé au regard des complémentarités qu’il développe avec les projets voisins. Il constitue l’une des pièces maîtresses d’un puzzle plus grand et appartient à une famille de projets qui, réunis, donneront naissance à une figure urbaine cohérente.
Il en va également ainsi pour le parc, qui dépasse l’échelle du PPAS – depuis le canal avec le parc Béco jusqu’à la place Bockstael par le parc de la L28 – il y a une réelle volonté de rendre le site accessible et perméable, grâce à une série de nouvelles voiries et perspectives visuelles qui, elles aussi, dépassent l’échelle du PPAS pour englober le projet TACT voisin.[i] »
Logements et l'encadrement
« La Région continue bien entendu d’encadrer l’urbanisation du site et son développement dans le cadre du PPAS qui détermine principalement les affectations et les implantations. La qualité architecturale de chaque projet et son intégration sur ce site remarquable font l'objet d'une attention particulière de la part de Bruxelles-Urbanisme-Patrimoine. Pour ce faire, préalablement au dépôt de la demande de permis, chaque projet est présenté à la chambre de qualité qui, présidée par le bMa (le maître archtitect nvdr), permet à tous les acteurs concernés par l'instruction de la demande de débattre et donner un avis préalable sur la qualité architecturale du projet, à l'instar de projets d'ampleur comme la réhabilitation de l'ancienne Gare Maritime ou, dans un autre registre, la construction de la nouvelle brasserie de la Senne.
En matière de logement social, conformément à l’arrêté de 2009, le PPAS ne prévoit pas explicitement de logements sociaux, mais nous pourrions en prévoir par le biais des futures charges d’urbanisme qui seront perçues dans le cadre des développements à venir.
En matière de logement social, nous pourrions en prévoir par le biais des futures charges d'urbanisme
En termes de logement moyen et conventionné, les règles y prévoient la construction de 44.000 m², à savoir 30%[i] de l’ensemble des logements à venir sur le site. »
équipments public
« Le PPAS institue une zone d’équipement de 12.600 m² en bout de voirie Est-Ouest. Deux pouvoirs organisateurs (francophone avec la Ville et néerlandophone avec GO) ont marqué un vif intérêt pour la zone et pourraient dès lors y développer deux écoles fondamentales. Malgré le fait que les pouvoirs organisateurs soient différents, j’y vois une opportunité unique de créer un pôle scolaire avec des équipements mutualisés et des synergies possibles dans un esprit de bilinguisme qui m’est très cher.
Deux pouvoirs organisateurs (francophone et néerlandophone) sont intéressés de développer deux écoles fondamentales
La facilitatrice “Plan Ecole” y travaille de concert avec mes équipes de la plateforme territoriale (Perspective et SAU). C’est aujourd’hui l’une de mes priorités.”
transport public
« Une étude de Bruxelles-Mobilité de 2013 portant sur le tracé potentiel d’un tram de desserte de Tour et Taxi depuis la gare du nord concluait que le développement du site dans sa totalité nécessitait la mise en place d’au moins une ligne de tram. Il apparaissait également que, tant que le site n’était pas développé à 50% au moins, une desserte de bus efficace était suffisante. Bien que le Ministre en charge de la mobilité n’ait pas repris ce projet de tram dans son plan pluriannuel courant jusqu’à 2025 pour les raisons précitées, je plaide pour que cette ligne de tram soit créée et budgétée à terme. D’ailleurs, la conception de la passerelle Picard permet bel et bien la possibilité qu’un tram puisse la traverser. Ces discussions se poursuivront dans les années à venir, faisant en sorte que ce projet aboutisse. »
La conception de la passerelle Picard permet bel et bien la possibilité qu'un tram puisse la traverser
emploi
« Contribuer à la formation et à l’emploi des habitants avoisinants grâce au développement du site comme proposé par la plateforme TouT publiek, me parait parfaitement souhaitable, tout comme leur idée de prévoir 50% des nouveaux emplois créés sur le site pour les voisins. Ces thématiques ne sont pas couvertes par mes compétences en Aménagement et Urbanisme, mais le Ministre des Formations professionnelles devrait, grâce à ses compétences, pouvoir se saisir du dossier avec l’implication, entre autres, d’Actiris et Bruxelles-Formation. »
Merci pour cet interview.
[1] Het TACT is het terrein grenzend aan het TIR-centrum. Kortom het stuk Thurn & Taxis dat nog in handen is van de Haven van Brussel. Het terrein wordt aangelegd als ruimte voor stedelijke bedrijven. Citroën zit er al en in de toekomst zal onder andere Brasserie de la Senne er zicht vestigen.
[²] Geconventioneerde (koop)woningen zijn woningen die verkocdht worden aan de prijs van een Citydev-woning.. dit zijn woningen die de Brusselse overheid zelf bouwt voor de middenklasse. Mensen met een gemiddeld loon moeten ze dus kunnen betalen.
En 1993, le rideau est tombé sur le centre de douane et de distribution à Tour & Taxis. Conséquence ? Des bâtiments et des terrains inoccupés. Trente hectares vacants à un jet de pierre de la Grand-Place, il y avait de quoi aiguiser les appétits. Les projets pour remplir cet espace vide n’ont donc pas tardé. Soulevant dans leur sillage nombre de contestations. C’est ainsi que BRAL a commencé à s’investir dans ce site de toute beauté.
Dans ce cadre, nous nous sommes souvent rangés aux côtés de groupes de riverains et d’associations urbaines pour lutter contre des projets qui ne tenaient pas suffisamment compte des quartiers avoisinants ou ne respectaient pas ce patrimoine industriel exceptionnel. Mais notre implication s’est aussi exprimée par une contribution constructive à un projet pour l’avenir du site. Une autre démarche qui s’est déroulée en concertation avec les riverains.
Aujourd’hui, le développement de T&T entre dans une nouvelle phase. Après 25 années de discussions, de négociations et de lutte citoyenne, les grandes lignes de son futur développement sont coulées dans un Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS).
Le moment est donc venu de dresser le bilan. Que renferme précisément ce PPAS ? De quoi sera fait l’avenir de Tour & Taxis ? Sans oublier la question cruciale : 25 années de lutte urbaine ont-elles porté leurs fruits ?
Au risque de lever le suspens : oui, elles ont donné des résultats. Sont-ils suffisants ? Non. Vous en découvrirez davantage à ce sujet dans l’interview de trois riverains qui s’investissent activement dans la plate-forme TouTPubliek. C’est en gardant à l’esprit leurs préoccupations légitimes que nous avons rencontré les hommes capables d’y répondre : le Ministre-Président Rudi Vervoort, responsable politique, et Kris Verhellen, patron d’Extensa et propriétaire du site.
En plus, l’aventure de Bèèèèrtha et ses amis
Quand Bèèèèrtha entend parler des plans pour Tour & Taxis, elle s’inquiète pour le quartier. Le projet immobilier se sent le fumier ! Avec des demandes claires, elle et ses amis mobilisent les médias et les autres bruxellois. Car il n’y a rien à brouter dans le béton tout plat. Le BD rêve de la révolution sur Tour & Taxis. Il peut inspirer tous les Bruxellois à plaidoyer pour plus de verdure et moins de spéculation dans leur quartier. Trouvez le BD ci-dessous ou commandez votre copie via info[at]bral.brussels.
Bonne lecture !
BRAL, automne 2017
Le promoteur du projet prenant place sur l'ancien site Shell à Anderlecht vient d’obtenir le cadre légal lui permettant d’installer sa marina (bassin de plaisanciers entouré de logements haut de gamme) et de construire en hauteur. Un cadeau de Saint Nicolas de la part du gouvernement bruxellois qui cadre peu avec l’intérêt général. Et un timing bien huilé : dès le lendemain de l’octroi du feu vert, la commune d'Anderlecht mettait le dossier à l’enquête publique.
Le gouvernement a approuvé jeudi dernier 7 décembre, le plan particulier d’affectation du sol (PPAS) concernant la zone de Biestebroeck. Ce plan cadre l'avenir du territoire industriel de Biestebroeck. Jusqu’il y a peu, l’ensemble de la rive droite du canal à Anderlecht était affectée en « zone d’industrie urbaine » (ZIU). En 2013, 30 hectares de cet espace sont devenus une ZEMU (zone d’entreprises en milieu urbain) en vue d’y autoriser la création de logements. Ce changement d’affectation du sol a constitué le cheval de Troie pour les projets spéculatifs de divers promoteurs, avec un risque de condamner définitivement toute capacité portuaire à venir dans le sud de Bruxelles ainsi que la préservation d’une zone d’activités productives. En rive gauche, c’est l’îlot Shell qui a fait l’objet de la convoitise immobilière.
1. Un plan sur mesure pour le promoteur
Alors que le PPAS a pour rôle d’établir les règles du jeu d’un développement territorial équilibré, le projet de PPAS Biestebroeck a été réaménagé début de cette année à la demande de la commune d'Anderlecht pour permettre explicitement un projet de marina à deux pas de la rue Wayez.
Pour les associations, la marina est surtout un appât visant à valoriser le prix de vente des appartements qui la borde et une offre tout à fait inadaptée à ce quartier populaire. Le projet à l’enquête publique depuis ce 8 décembre prévoit 302 logements répartis sur 8 immeubles organisés autour d’un plan d’eau destiné à accueillir des yachts. La première version du PPAS limitait les possibilités d’établir une marina et empêchait de monter en hauteur. La 2ème version autorise explicitement la marina et une tour de 14 étages pour servir les ambitions du promoteur. Rentabilité oblige : une fois des milliers de m² gaspillés pour faire mariner les plaisanciers, les logements de luxe gagnent en hauteur et dépassent ainsi largement les gabarits observés en rive gauche. L’implantation d’une tour à cet endroit ouvre la porte à un nouveau mouvement de spéculation foncière dans le quartier. Selon le Maître Architecte, d’autres gabarits similaires risquent désormais d’être admis sur cette rive.
Cette marina ne répond ni aux besoins des habitants, ni à ceux des plaisanciers. Le canal de Bruxelles à Charleroi donne la priorité au transport de marchandises ce qui occasionne en été de longs temps d’attente pour les bateaux de tourisme. C’est pourquoi la plupart des plaisanciers lui préfèrent des canaux à usage plus touristique avec moins d’écluses (on compte deux bateaux par jour en période touristique). Durant les crues, la navigation est interdite car les deux écluses sont submergées.
Les associations pensaient légitimement que la Région allait recadrer ce projet en total déconnexion des réalités et besoins du quartier. Elle vient au contraire d’approuver ce scénario malgré les nombreuses protestations[1].
2. Un profit privé et une charge publique
Le coût de l’opération et de sa prise en charge pose également question. L’aménagement du bassin lui-même est estimé à 575.000 EUR. Mais les coûts réels sont ailleurs : le projet nécessite de déplacer un collecteur des eaux usées de près de 100.000 personnes au sud-ouest du territoire. Coût : 1.400.000 EUR. L’évacuation des terres pour la réalisation du bassin est chiffrée à 1.000.000 EUR.
Le promoteur annonce qu'il payera les coûts de construction de la marina et du pont cyclable qui doit être construit sur le nouveau chenal. Mais d’autres coûts sont associés au projet notamment l’entretien de la marina dont le dragage estimé à 70.000 EUR/an. Le promoteur et la commune d'Anderlecht avancent que le Yacht Club d’Anvers est partant pour gérer la nouvelle marina. La marina d’Anvers qui offre des avantages bien plus compétitifs prévoit un abonnement annuel de 1600 EUR. Même à ce tarif surévalué, il faudrait 60 ans pour amortir l’infrastructure en partant du principe que tous les emplacements seront occupés (peu probables). Or s’agissant d’un bassin en intérieur d’îlot, toute reconversion ultérieure risque d’être fort compliquée. La charge ultérieure risque plus que probablement de retomber sur les pouvoirs publics.
3. Bloquer les cyclistes pour faire passer des yachts
Afin de permettre aux yachts d'accéder au bassin, un chenal doit être creusé entre le canal et le bassin. Ce chenal est prévu dans un endroit du canal formant un coude et donnant peu de visibilité au trafic rendant les manœuvres très délicates sachant que les péniches sont prioritaires et que les berges du canal sont élevées, accroissant encore la mauvaise visibilité. En outre, le chenal traverserait la route et la piste cyclable qui longe le canal, et ce, juste avant le pont de Cureghem qui enjambe le canal vers la rue Wayez. En bref : au moment où la Région prévoit des passerelles pour faciliter les connexions des piétons et des cyclistes entre les deux rives, elle permet ici une barrière juste avant une passerelle alors que le passage existant est optimal. La route du canal est à peu près la seule piste cyclable plane et efficace qui permet de traverser Bruxelles. C'est un axe très important tant pour les résidents bruxellois que pour les navetteurs qui se trouve mis à mal.
Qu’un promoteur veuille s’embarquer dans une telle aventure parce que le projet de marina augmentera la valeur de ses logements c’est son business mais que les pouvoirs publics lui facilitent la tâche et prennent le risque d’éponger en cas d’enlisement d’une infrastructure ne présentant aucun intérêt public c’est un comble ! C’est une fois encore les pouvoirs publics qui prennent le risque et le secteur privé qui récupère les bénéfices avec la bénédiction des premiers. Les associations continueront à se mobiliser contre ce projet inconséquent. Le dossier est à l’enquête publique en plein milieu des vacances de Noël (jusqu’au 6 janvier) et la commission de concertation prévue le 18 janvier.
Contacts :
Inter-Environnement Bruxelles (IEB) : Claire Scohier, 0473/66 75 05
BRAL : Steyn Van Assche, 0498/13 25 86
Centre de rénovation urbaine (CRU) : Karel Vermeersch, 02/522 62 23
Bruxelles Fabriques : Guido Vanderhulst, 0477/25 09 61
[1] Voir le communiqué de presse de juin 2017 d’Inter-Environnement Bruxelles (IEB), de l’Union des locataires d’Anderlecht (ULAC), du Centre de rénovation urbaine (CRU) et de Bruxelles Fabriques : http://www.ieb.be/Un-port-de-plaisance-a-Anderlecht-Une-charge-publique-anti-sociale-pour-un. Celui du GRACQ : https://www.gracq.org/actualites-du-gracq/biestebroeck-une-opportunite-manquee-pour-le-rer-velo-le-long-du-canal. Et aussi la réaction du Maître architecte : http://www.lesoir.be/98678/article/2017-06-08/kristiaan-borret-nous-sommes-face-un-urbanisme-du-passe.
Hourra, un bébé! Il vous faut à présent aménager la chambre! Mais de quoi avez-vous besoin ? D’une foule de choses, à en croire les nombreux conseils et listes de naissance. La Babythèque propose une alternative sociale, durable et économique: un système de prêt de matériel pour bébés qui ne servent que très peu de temps. Que votre espace de vie soit restreint, que vous accueilliez votre petite nièce plusieurs fois par an, que votre budget soit limité ou que vous ayez décidé de consommer moins, la Babythèque constitue la solution idéale.
Qui est à l’origine de ce projet?
Une initiative commune de l’association Netwerk Bewust Verbruiken et du centre culturel GC Elzenhof qui jouent la carte de la solidarité et du partage, des valeurs au coeur de notre société actuelle.
Comment fonctionne la Babythèque?
Tout le monde peut devenir membre de la Babythèque: parents, grands-parents, populations défavorisées, familles monoparentales ou recomposées, locaux et nouveaux arrivants, les minimalistes comme les gens qui veulent d’abord essayer avant d’acheter.
La cotisation annuelle est de 20€ .
Grâce à ce montant, les membres peuvent emprunter un certain nombre d'articles à la fois pendant un mois. Si nécessaire, il est possible de prolonger le prêt plusieurs fois.
Quels sont les avantages?
1. Les parents peuvent tester les produits pour voir si cela leur convient à eux et leur bébé avant d’éventuellement acheter: pas tous les enfants ne supportent les porte-bébés par exemple.
2. La réduction des déchets en prolongeant la durée d’utilisation des objets qui seront utilisés par plusieurs familles.
3. C’est une solution pour les personnes ayant des espaces de vie restreints. Le matériel pour bébé reste dans la maison seulement le temps nécessaire et n’encombre donc pas l’habitation.
4. Cela permet à des jeunes parents ayant un budget limité de malgré tout bien s’équiper et accueillir l’enfant dans de bonnes conditions.
5. La Babythèque est un lieu de rencontre pour les jeunes parents en plein coeur de Bruxelles.
Aidez la Babythèque à démarrer!
Le montant de 12 000 euros est necessaire pour débuter l’activité. Afin de récolter ce montant, Elzenhof & Netwerk Bewust Verbruiken lancent une campagne de collecte de fonds à travers Growfunding: une plate-forme bruxelloise innovante. Celle-ci reprend le principe du crowdfunding et permet ainsi à des projets citadins d’émerger, qu’ils soient à vocation durable ou sociale. La récolte de financement servira à acheter des fournitures durables et de qualité pour bébé, à construire un lieu d’accueil et d’échange confortable à Elzenhof et à créer une plate-forme de prêt en ligne, claire et accessible à tous.
L’objectif est d’ouvrir la Babythèque le 1er février 2018.
Plus d’infos
Lisez aussi l’interview (en NL) avec les responsables Sarah Van Riel et Hanne De Valck.
Le Gouvernement bruxellois et la commune d’Anderlecht sont en passe de délivrer les dernières autorisations nécessaires pour la réalisation d’une marina le long du canal, sur le quai de Biestebroeck, baptisé The Dock. Ce bassin de 5 000 m² destiné à accueillir des yachts de plaisance en plein cœur d’Anderlecht, à deux pas de la rue Wayez, s’accompagne d’un versant de spéculation immobilière avec la création d’un parc de logements de standing. Une commission de concertation est prévue le 18 janvier. Il est encore temps de s’opposer à ce projet scandaleux auquel les pouvoirs publics ont donné des autorisations sur mesure, et malgré de nombreux avis contraires, pour servir les ambitions d’un promoteur immobilier. Ce projet ouvre grand la voie à une vague de spéculation dans le quartier.
Signez la pétition. Les arguments contres ...
Nous avons appris que quelqu’un est en train de distribuer des flyers au Quartier Européen, avec notre logo, ainsi que le logo du Gracq, celui de l’Arau et un logo hypothétique de Schone Lucht BXL Air Propre. Selon le texte l’aménagement de la Place Schuman consiste à faire passer le traffic de quelques rues principales vers des rues plus petites. Et le flyer affirme: “Non au Plan Smet”.
Ceux qui nous connaissent, savent que le Bral utilise rarement des slogans tels que celui-ci. Nous avons l’habitude d’employer plus de nuance dans notre discours. Bral n’est aucunement impliqué dans cette demarche. Nous n’avons pas été consultés et nous ne savons pas qui est à l’origine de cette initiative. Nous savons qu’Arau (l'Atelier de Recherche et d'Action Urbaines) n’est pas au courant non plus.
A ce moment nous ne sommes pas en mesure de prendre position par rapport au contenu de ce flyer. Nous ne savons pas confirmer ni démentir si l’aménagement de la Place Schuman engendra une augmentation du traffic dans les rues avoisinantes ou pas. Nous ne sommes pas au courant d’une modellisation qui démontrerait un tel résultat. Or, nous demandons les auteurs de ce flyer de prendre contact avec nous et de présenter leurs arguments, plutôt que d’utiliser notre nom sans notre approbation.
Le Bral
Le quartier Masui est en pleine mutation. Son tissu urbain y voit du logement y côtoyer nombre d’entreprises, sources d’emploi et d’activité économique. Depuis peu, des bâtiments industriels y laissent place à de nouvelles affectations. Qu’en adviendra-t-il ? Du logement ? D’autres activités commerciales ? Ou encore un mélange des deux ? Quel avenir s’ouvre à ces quartiers ? Quelles relations entretient-il avec le bassin Vergote ? Subit-il aujourd’hui une certaine pression ?
Bref, une série d’enjeux déterminants se dessinent pour la région à l’intérieur de ce périmètre. Le quai Vergote et le quartier Masui arrivent tous deux à un tournant décisif de leur histoire. Il est donc grand temps d’y ouvrir un débat public!
C’est pourquoi le Bral y organise une promenade urbaine. Le départ est prévu au 24ème étage de la tour WTC 1 à 14 heures du haut duquel Perspective Brussels présentera le nouveau Contrat de Rénovation Urbaine pour la zone. Nous partirons ensuite sur le terrain, l’occasion pour un représentant du Port de Bruxelles, Citydev, des commerçants et des acteurs locaux de chacun exposer leur point de vue sur le quartier. À 17 heures, nous clôturerons par un débat et des conclusions en présence de tous les intervenants, autour d’un drink.
La participation à la promenade est gratuite et l’inscription est obligatoire, par mail à ingrid[a]bral.brussels. Pour plus d’informations sur l’évènement, contactez steyn[a]bral.brussels. Les échanges se feront en néerlandais, français et/ou anglais.
Départ : 13h45, WTC 1, Boulevard du Roi Albert II 28-30 – RDV au rez-de-chaussée
Débat et drink : 17h, café/resto Chez Lucia, Chaussée d’Anvers 222
En présence de / avec la collaboration de :
- Perspective Brussels
- Le Centre de services local De Harmonie
- Le Port de Bruxelles
- L’Union des Locataires Quartier Nord asbl
- Citydev
- Architecture Workroom
La Maison de quartier Bonnevie recrute actuellement un CONSEILLER EN RENOVATION (F/H) pour venir compléter son équipe.
Il (elle) informera et assurera l’accompagnement individuel de personnes désirant rénover leur logement à trouver les solutions les plus abordables sur le plan financier et qui répondent aux critères de santé et de sécurité.
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- Un(e) architecte avec une expérience de terrain de 3 ans ;
- Organisé(e), travaillant en équipe, autonome et créatif(ve) ;
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avant le 17 février 2018 à marie-claire.migerode@bonnevie40.be
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