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Le BRAL, mouvement urbain pour Bruxelles, a exploré les anciens sites de l’OTAN, de la Défense belge et alentours à Evere, actuellement en plein développement.

Bruxelles et la Flandre travaillent ensemble sur un plan pour le site et ses alentours : une première. Sur les plans : entre autres un bois de 20 hectares, des logements et des connections vélo et piétonnes. Plus de 40 participants ont découvert à vélo de gigantesques terrains sur Bruxelles et la Flandre. Les participants ont pu y comprendre les projets des acteurs concernés.

  • Découvrez les points forts dans ce reportage vidéo (ci-dessous).
  • Vous trouverez plus d'info dans le compte rendu écrit (ci-dessous), traduit Stéphanie Loute.

Vous aussi, voulez-vous veiller à ce que le gouvernement bruxellois maintienne de hautes ambitions ? Faites-vous membre du BRAL sur www.bral.brussels/fr/devenez-membre.

La promotion des voitures, notamment leur publicité doit être régulée par les autorités publiques. Celles-ci ne peuvent plus tergiverser : la pollution de l’air détériore la santé des citoyens, l’urgence climatique est déclarée et l’évolution de la sécurité des usagers actifs est très inquiétante. Donner à l’industrie automobile des balises claires pour qu’elle s’inscrive dans une dynamique mobilité durable est un impératif post-covid incontournable.

La pandémie du coronavirus a eu raison de l’annuel Salon de l’automobile. Mais les publicités, majoritairement pour des voitures puissantes, rapides et massives, donc plus dangereuses et polluantes, continuent d’occuper les créneaux et espaces publicitaires des médias ainsi que les panneaux réservés à cet effet dans l’espace public. La Febiac diffusera d’ailleurs, les 9 et 11 janvier 2021, un magazine publicitaire – Auto 2021 – auprès de 2.000.000 de Belges[1].

L’objectif de cette campagne de promotion est de générer le désir d’achat d’un des « produits phares » des constructeurs automobiles, c’est-à-dire ceux qui leur assurent les marges bénéficiaires les plus confortables. Les chiffres l’indiquent clairement, le contexte sanitaire a accentué cette tendance[2]. Ce désir d’achat est alimenté à dessein par des plus-values symboliques attribuées aux véhicules et notamment aux véhicules les plus tendance du moment, les SUV. Ils promeuvent virilité, puissance, liberté et protection face aux « dangers extérieurs ». Et ça marche ! Ces véhicules sont en effet les champions toutes catégories de la croissance des ventes ces 10 dernières années. 2020 confirme ce succès : désormais « quatre voitures neuves sur dix ont une hauteur de caisse surélevée (…) et sont classés dans la catégorie SUV ou crossovers »[3].

« L’année 2020, exceptionnelle, se clôture sur une diminution des ventes d’une vingtaine de pourcents. Mais les tendances qui se dessinent, renforcées par la crise de la covid, sont l’arrêt de la production de petites citadines, d’une part, et le fait, d’autre part, que des marques de voitures dites de prestige (Bentley, Ferrari et Porsche) ou haut de gamme (BMW et Land Rover) - lourdes, puissantes et rapides - tirent leur épingle du jeu. Que la survie de l’industrie soit conditionnée par ces tendances renforcées, pour la seconde, par la publicité est très inquiétant » analyse Alain Geerts , chargé de mission mobilité à IEW.

La réalité que concoure à occulter ces campagnes publicitaires est bien connue : le  climat se dérègle, la biodiversité s’effondre et la pollution de l’air est responsable de plus de 9.000 décès prématurés par an en Belgique[4]. La contribution de la mobilité automobile à ces phénomènes est conséquente. Il est aussi important de souligner l’augmentation de l’insécurité routière pour les usagers de plus petits véhicules  ainsi que pour les usagers actifs que sont les piétons et les cyclistes ; sans compter l’espace occupé par la voiture en ville (et ailleurs) et l’augmentation des embouteillages… 

Une coalition d’associations et de mouvements citoyens sensibles à ces conséquences négatives de l’automobilité et actrices dans le développement de solutions positives et curatives de mobilité durable profite de cet envoi massif d’un dépliant publicitaire par la FEBIAC pour demander aux autorités compétentes de tout mettre en œuvre pour réguler l’ incitation à l’achat de ces véhicules.  Cette régulation est un complément absolument nécessaire aux mesures déjà prises comme les Zones 30 par exemple.

Cette coalition souhaite, concrètement : 

  • au mieux supprimer toute publicité pour les voitures ; 
  • si une progressivité s’avère nécessaire, interdire toute publicité pour les véhicules à moteur à combustion interne émettant plus de 95 gr/CO2/km ET pour tout véhicule dont le poids, la puissance et la vitesse sont excessifs et dont la forme de la face avant est dangereuses pour les autres usagers de la route. 

Objectif ultime pour ces associations ? Que des normes de mise sur le marché soient édictées pour les véhicules « déraisonnables » afin qu’ils ne soient plus produits. 

« Nous plaidons en effet pour la promotion et le développement rapide d’une mobilité alternative dans laquelle la voiture occupera une place modeste à côté des transports en commun et des modes de déplacement actifs – la marche et le vélo », conclut Aurélie Willems, Secrétaire générale du GRACQ. 

[1] Communiqué du 28 octobre 2020 : Febiac et Mediahuis Advertising publient conjointement Auto 2021.
[2] Voir notamment : “Après Covid-19” : les publicités promeuvent des voitures toujours plus polluantes, https://www.iew.be/apres-covid-19-les-publicites-promeuvent-des-voiture…
[3] Dossier de la Febiac, l’année 2020 en six constats, https://www.febiac.be/public/pressreleases.aspx?ID=1316&lang=FR
[4] Agence Européenne de l’environnement (AEE), Air quality in Europe -2019 rapport, téléchargeable ici : https://www.eea.europa.eu/publications/air-quality-in-europe-2019

Le collectif Reclaim The Park rassemble des associations, dont le BRAL, des citoyennes et des citoyens. Il demande aux responsables politiques bruxellois·es de trouver une solution pour que le bois de la Cambre soit préservé du trafic routier.

Le bois de la Cambre est un parc urbain créé pour offrir un espace de verdure, de détente et de loisirs à chacune et chacun d’entre nous.

Fermé en grande partie à la circulation automobile depuis le 18 mars 2020, le Bois a été l’un des rares lieux de ressourcement en cette période d’épidémie. Il a prouvé toute son importance pour la santé physique et psychique de la population bruxelloise.

Mais à la suite d’une décision judiciaire, il vient d’être rouvert un peu plus largement au trafic de transit, générateur d’insécurité, de bruit et de pollution.

Un parc pour la convivialité

Le bois de la Cambre a été créé pour toute la population. Il accueille les nouveau-nés comme les personnes âgées, les joggeurs et les enfants à vélo, les joueurs de Frisbee et les amateurs de pique-niques en famille.

Un parc pour notre santé

Les urbains n’ont pas tous un jardin. Se ressourcer au calme, dans la verdure, respirer à l’écart de la pollution, c’est renforcer notre équilibre psychique et notre système immunitaire. C’est d’autant plus vital en temps d’épidémie.

Un parc pour la biodiversité

Des arbres magnifiques, un lac, des prairies, des oiseaux, des renards… À la croisée des chemins entre la ville et la forêt, le Bois doit être un point de rencontre privilégié entre les Bruxellois·es et la nature.

Un parc pour la mobilité durable

Un Bois convivial et sain est incompatible avec le trafic motorisé. Une autoroute urbaine constitue une barrière pour la population. Un parc accueillant pour les mobilités douces reliera les quartiers et les citoyens.

Le collectif Reclaim the Park est composé de

  • 2 wheels Tuesday,
  • ARAU,
  • BRAL,
  • Bruxsel’Air,
  • Critical Mass Brussels,
  • EUCG,
  • Filter Café Filtré,
  • Global Shapers Community
  • Greenpeace Belgium,
  • IEW

Het collectief Reclaim the Park bestaat uit:

  • 2 wheels Tuesday,
  • ARAU,
  • BRAL,
  • Bruxsel’Air,
  • Critical Mass Brussels,
  • EUCG,
  • Filter Café Filtré,
  • Global Shapers Community
  • Greenpeace Belgium,
  • IEW

Lettre ouverte au Ministre bruxellois de l’Environnement et la Transition climatique Alain Maron et au Ministre-Président Rudi Vervoort Bruxelles, 

Sujet: Déversements d’eau polluée dans la Senne et le canal

Monsieur le Ministre Maron, Monsieur le Ministre-Président Vervoort,

Le nouveau Plan de Gestion de l'eau 2022-2027, la troisième édition, est en passe d'être finalisé. Ce plan de gestion, requis par l'Union européenne, vise à définir les lignes directrices qui devraient permettre à Bruxelles d'atteindre les objectifs fixés pour 2027 dans la directive-cadre européenne sur l'eau, c'est-à-dire l'atteinte du bon état des eaux souterraines et de surface. Aujourd'hui, l'état de certains cours d'eau bruxellois n'est toujours pas bon. La Senne et le canal, par exemple, reçoivent fréquemment de l'eau polluée via les trop-pleins des égouts, et ce toute l'année durant. Au total, il s'agit de 10 millions de m3 par an, sans compter les 6 millions de m3 qui passent par les stations d'épuration pour n'y être que sommairement filtrés quand le volume d'eau dépasse la capacité maximale en temps de pluie (pour référence, les deux stations d'épuration traitent à elles deux 125 millions de m3 par an). Ces déversements disproportionnés n'amènent pas seulement quantité de déchets visibles dans le canal et la Senne (plastique, rats morts etc.) mais ils sont surtout néfastes pour la qualité de l'eau. Tous les efforts futurs pour améliorer la biodiversité de ces cours d'eau, citons par exemple la mise à découvert de la Senne au Parc Maximilien, risquent de manquer leur cible si l'utilisation des trop-pleins n'est pas fortement réduite. La ville de Paris a aussi fait face, dans les années 80, à des déversements d'égouts de l'ordre de 15 à 20 millions de m3 par an mais ils ont pu être réduits grâce à de gros investissements et tournent aujourd'hui autour de 1 à 3 millions de m3 par an. Après complétion du projet Austerlitz en 2023, il ne devrait presque plus y avoir de déversements dans la Seine.

Nous demandons une reconnaissance de la gravité de ce problème environnemental à Bruxelles et plus d'ambition politique pour sa résolution. Les interventions planifiées actuellement, telles que la gestion dynamique des bassins d'orage existants, le rehaussement des seuils des trop-pleins et l'installation d'appareils de mesure, sont loin d'être suffisantes pour atteindre les objectifs fixés par la directive-cadre. Aujourd'hui, le discours politique s'oriente vers des mesures de gestion intégrée de l'eau de pluie mais il n'existe pas non plus de plan concret en vue du respect des objectifs mentionnés ci-dessus. Qui plus est, dans des aménagements récents, comme celui de la Place Rogier et de la Place Jourdan, pour n'en citer que deux, rien n'est prévu pour l'eau de pluie qui continue d'être évacuée via les égouts!

C'est pourquoi nous demandons que les points suivants soient repris dans le Plan de Gestion de l'eau 2022-2027:

  • La mention que ce plan de gestion a pour but le respect de la directive-cadre européenne pour tous les cours d'eau bruxellois d'ici 2027, sans revoir à la baisse les objectifs pour la Senne.
  • La commande d'une étude sur tout le territoire de Bruxelles afin d'évaluer l'impact du changement climatique sur les précipitations dans les 100 années à venir ainsi que le coût des dégâts occasionnés par les inondations dues à des pluies plus intenses.
  • La commande d'un plan concret pour tout le territoire de Bruxelles déterminant les interventions nécessaires pour éviter les déversements d'eau polluée et les inondations dans les 100 années à venir, avec une date butoir pour sa réalisation. Ce plan ayant pour objectif principal d'éviter que les eaux pluviales n'arrivent dans les canalisations via l'étude de solutions intégrées et traditionnelles. Le coût total des interventions nécessaires pourra ainsi être mis en perspective avec le coût des dégâts occasionnés par les inondations dans les 100 années à venir.
  • La promesse de la mise à disposition du budget nécessaire et de l'élaboration d'un plan multi-annuel pour l'exécution des différents projets, petits et grands.Aujourd'hui, Bruxelles fait face à un sérieux problème environnemental. Pour permettre aux instances responsables de le solutionner, une réelle ambition politique ainsi que la mise à disposition des moyens requis, financiers et autres, sont indispensables. La comparaison entre le coût des dégâts futurs estimés et l'investissement nécessaire pour les éviter pourrait apporter un éclairage différent voire même révéler un bilan positif. Soyons ambitieux, les Bruxellois méritent des cours d'eau pleins de nature et de biodiversité dans leur ville

Signataires:

  • Canal It Up
  • Cöordinatie Zenne
  • BRAL
  • Grenzeloze Schelde (Project Kanaal Ecologische Corridor)
  • WWF
  • Surfrider Foundation
  • POOL IS COOL
  • Natuurpunt Brussel
  • Roodbaard
  • Cercle Des Régates Bruxelles kayak
  • Union Nautique de Bruxelles
  • Jeunes et Nature
  • Bûûmplanters
  • Natagora Bruxelles

BRAL est un mouvement urbain qui se bat pour un Bruxelles durable. Nous nous battons avec nos membres et partenaires pour une ville respectueuse de l'environnement, financièrement accessible et solidaire. Le BRAL mène des actions, réalise un travail de pression, soutient les initiatives citoyennes et conseille les autorités. Notre champ d’activité se situe dans la région métropolitaine de Bruxelles dans toute sa diversité sociale et culturelle.

Nos priorités s'articulent aujourd'hui autour de plusieurs axes clés : une meilleure qualité de l'air, une économie à la fois verte et sociale et un développement urbain efficace et participatif.

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La semaine dernière, seize bureaux d’études et concepteurs individuels ont introduit un projet dans le cadre du concours d’idées sur l’aménagement d’un «Parc Anspach», du nom de l’autoroute urbaine qui, à Bruxelles, relie toujours la gare du Nord à la gare du Midi. En juillet dernier, le BRAL a lancé un appel à idées en vue de transformer le Boulevard Anspach en espace public vert et sans voiture. Tous les projets présentés seront exposés à partir du 1 octobre. Lors de la séance de clôture publique du 11 octobre, le président du jury Bernardo Secchi (Secchi et Viganò) remettra un prix au lauréat du concours. Le public peut également voter dès aujourd’hui pour le prix du public à la page www.parcanspach.be.

La grande mobilisation autour des pique-niques de protestation organisés en juin et en septembre sur la Place de la Bourse a ramené à la une de l’actualité la situation de mobilité des boulevards centraux. Le BRAL veut encourager les Bruxellois et les autorités bruxelloises à penser plus loin encore, et à rêver à un parc. En effet, tous les partis politiques bruxellois sont aujourd’hui d’accord pour dire que la Place de la Bourse – et pour la plupart également le tronçon du Boulevard Anspach entre la Place DeBrouckère et la Place Fontainas – doit être définitivement fermée à la circulation automobile au cours de la prochaine législature. Il reste donc essentiellement à déterminer ce qui doit advenir de cet espace public sans voiture.

Le dossier est dans l’impasse depuis trop longtemps”, déclare Piet Van Meerbeek, collaborateur au BRAL. “Comme de nombreux Bruxellois, nous demandons depuis longtemps qu’il soit traité rapidement, mais surtout de manière qualitative. Les seize projets qui sont actuellement sur la table montrent dans quelle direction le projet pourrait être orienté”.

Les projets sont particulièrement riches en idées – certains sont clairement irréalisables ou inopportuns – mais des propositions similaires sont présentées plusieurs fois. Il est frappant de constater que beaucoup de concepteurs font la part belle à la biodiversité. La verdure est souvent destinée à pousser sur les hauteurs et sur toutes sortes de structures portantes. Il est également proposé plusieurs fois d’aménager des pièces d’eau. Différents concepteurs proposent en outre d’ouvrir des stations de prémétro en surface ou du moins de veiller à ce que la lumière naturelle puisse y pénétrer. La majorité des projets vise à rendre les boulevards aux Bruxellois.

L’appel à idées Parc Anspach touche aujourd’hui à sa fin. À partir du 1 octobre, les 16 projets introduits feront l’objet d’une exposition. Le 11 octobre, l’urbaniste italien Bernardo Secchi formulera des recommandations en tant que président du jury sur l’avenir des boulevards. Lors du drink de clôture, tous les intéressés pourront encore venir discuter de l’avenir des boulevards avec les membres du jury, les candidats et les partis politiques bruxellois. 

Vous pouvez consulter les projets à la page www.parcanspach.be et voter pour votre projet préféré.

EXPOSITION "16 x PARC ANSPACH" – du 2/10 au 11/10

1 EXPOSITION – 2 LIEUX

du 2 au 6/10 @ BRAL

(Place du Samedi 13, 1000 Bruxelles)

de 12 h à 17 h 30

* le mardi 2/10, nous offrons une boisson aux visiteurs tout au long de la journée

* le jeudi 4/10, l’exposition est ouverte jusqu’à 21 h

du 9 au 11/10 @ CCA

(Centre Communautaire Anneessens, rue du Vautour 2, 1000 Bruxelles)

de 14 h à 17 h 30

 

*****************************************************************************

jeudi 11/10: REMISES DES PRIX + RÉCEPTION @ CCA 

(Centre Communautaire Anneessens, rue du Vautour 2, 1000 Bruxelles)

 

- 14 h -19 h: exposition et possibilité de voter jusque 19 h 30

- 20 h: recommandations formulées aux autorités par le président du jury Bernardo Secchi (Secchi & Viganò) 

- 20 h 30: déclaration et présentation des lauréats et du projet gagnant

- 21 h: drink et discussion informelle avec les membres du jury, les candidats et les hommes et femmes politiques

 

********************************************************************************

www.parcanspach.be

Le concours d’idées du BRAL bénéficie du soutien de Clara (Centre de recherche de la faculté d'architecture de La Cambre Horta), de Bruxelles Nature/Brussel Natuur asbl, de Convivence/Samenleven asbl, de Natagora Bruxelles, de Coordination Senne, du Fietsersbond et du Gracq.

Cliquez ici pour connaître la composition complète du jury.

Contact:

Piet Van Meerbeek | Bral vzw

www.bralvzw.be

collaborateur environnement & participation

| Place du Samedi 13 – 1000 Bruxelles |

T 02 217 56 33 | M 0478 999 707 |

 

 

*** Nederlandstalige versie: Ontwerpteam van vijf jonge Brusselaars wint Anspachparkwedstrijd ***

Hier soir a eu lieu la séance de clôture publique du concours d’idées sur l’aménagement du Parc Anspach lancé par le Bral en juillet 2012. Seize projets ont été présentés. Une équipe de cinq jeunes concepteurs bruxellois a remporté le prix du jury ainsi que le prix du public pour son projet « Anspachpark. Een groene draad door Brussel » (Le parc Anspach, une coulée verte au cœur de Bruxelles) et s’est vu remettre un diplôme des mains du président du jury Bernardo Secchi (Secchi & Viganò).

L’équipe, provisoirement baptisée « 1V4M2A », a été distinguée pour sa vision globale et intégrée du réaménagement des boulevards du Pentagone et pour l’intérêt porté à la qualité des liaisons entre les zones séparées par la petite ceinture. Autre aspect intéressant du projet de ces jeunes concepteurs, la typologie qu’ils ont adoptée pour les diverses places ponctuant l’axe Nord-Midi. Ils suggèrent notamment de modifier la fonction de la place de la Bourse et de la place Anneessens par exemple. Ils proposent un aménagement organisé en plusieurs phases bien définies et prennent également en compte la circulation des piétons, des cyclistes, des fournisseurs, etc., dans un vaste périmètre autour du boulevard Anspach.

Le président du jury Bernardo Secchi a souligné hier tout l’intérêt de ce concours d’idées et exprimé son espoir qu’il incitera les autorités bruxelloises à réfléchir à une ville verte, vivable et sans voiture. Il a également rappelé que tous les projets ont une valeur intrinsèque puis a émis quelques idées inspirées des discussions du jury pour le futur réaménagement de cette autoroute urbaine qu’est le boulevard Anspach.

Le Bral développera ces recommandations avec l’aide des membres du jury dans les prochaines semaines et les transmettra ensuite aux partis politiques bruxellois. L’association ne considère pas ce concours comme une fin en soi mais plutôt comme le début d’une réflexion approfondie sur l’avenir du centre de la ville, réflexion qui doit se faire avec tous les acteurs concernés (habitants, commerçants, associations locales, centres culturels, politiques…).

Pour la liste des gagnants, voir plus bas.

Pour de plus amples informations sur ce concours, les autres participants et la suite qui sera donnée aux projets, veuillez contacter :

An Descheemaeker | www.bralvzw.be

Coördinatrice BRAL

| T 02 217 56 33 | M 0477 26 93 14 |

Of

Piet Van Meerbeek

stafmedewerker leefmilieu & participatie

| Zaterdagplein 13 – 1000 Brussel |

| T 02 217 56 33 | M 0478 999 707 |

Prix du jury

1. 1V4M2A “Anspachpark. Een groene draad door Brussel” – Contact: Pieter Thibaut (NL, FR) - 0499 42 23 44 - Pieter.thibaut@gmail.com & Pieter Maes (NL) 0479 27 41 39 - pieter@pietermaes.be

2. ACP999 “Anspach Central Project” Contact: Yvan Vandenbergh - 02 514 13 95 - 0499 43 10 52 - yvanasie@gmail.com

3. ACT020 “A la conquête du temps” - Contact:  Sokal Guillaume - 0488 022 766 - gsokal@gmail.com & Etienne Julien - 0474 862 032 - Jul.etienne@gmail.com

Prix du public

1. 1V4M2A “Anspachpark. Een groene draad door Brussel” Contact: cfr infra.

2.BCA212 “ZIP-IT Green” Contact:  Wesley Degreef - 0472 49 18 36 - office@brusselscooperation.be

3. ORS239 “The Wrinkle” - Contact: Steven Petit - 03 448 22 72 - 03 440 13 93 - Steven.petit@omgeving.be

 

** Klik hier voor de NL versie ** 

Dimanche 25/11 de 11 à 13h, Place Fontainas à 1000 Bruxelles

Pas de sapin de Noël sur la Grand Place?
Venez fêter les arbres fruitiers en ville!

Le 25 novembre le Bral vzw, Le Début Des Haricots asbl, la brasserie Cantillon et le café Moeder Lambic fêtent la première saison d’une vingtaine de griottiers de Schaerbeek qu’ils ont planté début 2012 sur la place Fontainas. Bral inaugure à cette occasion une exposition permanente sur la production alimentaire locale et la verdurisation du centre-ville, tandis que le brasseur bruxellois Cantillon offre un fût de kriek traditionnelle  dont les griottes de Schaerbeek sont un ingrédient essentiel, produit localement.  Cette bière, objet vivant du patrimoine, est brassée à un jet de noyau de nos jeunes grottiers publics.  On la déguste entre autres au café Moeder Lambic qui valorise des dizaines de brassins issus de notre terroir.

Ce fructueux partenariat entend aussi fêter la prochaine saison des vergers urbains, car comme tous les 25 novembre,  « à la Sainte-Catherine, tout arbre prend racine ».
« De plus en plus d’arbres fruitiers prennent racine en ville grâce à des initiatives citoyennes. Notre ville est mûre pour plus des vergers publics!  Les arbres fruitiers offrent une récolte abondante sur des espaces relativement restreints. Ils pourraient donc participer à une production en ville de nourriture locale et de saison. » dit Jeroen Verhoeven du Bral vzw.

Dans cette optique, l’asbl Le Début Des Haricots lance un projet d'accompagnement à la création de vergers collectifs en Région Bruxelloise. Ce projet baptisé “Bruxelles porte ses fruits” soutient des groupes désireux de planter un nouveau verger ou d’en valoriser un ancien, ainsi que d'acquérir les compétences pour pouvoir le gérer de façon autonome.

Le  25 novembre le site web www.bruxellesportesesfruits.be sera mis en ligne. On y trouvera non seulement plus d’informations sur ce projet d’accompagnement des pomiculteurs en herbe, mais aussi les lieux où sont plantés des arbres fruitiers en ville.  Le Bral et une dizaine d’habitants en a déjà planté 12 sur la place du Béguinage et 20 sur la place Fontainas; le futur verger de l’Altitude Cent à Forest entame actuellement ses plantations; on compte plus de 30 jeunes griottiers à Schaerbeek grâce au projet “la légende du griottier” qui encourage les habitants à planter cette variété locale; on compte encore 23 arbres fruitiers au “jardin aux papillons” à Neerpede... autant de vergers qui fleurissent et porteront très bientôt leurs fruits!

“Si l'on m'annonçait que la fin du monde est pour demain, je planterai quand même un pommier.”-  Martin Luther

 

Jeroen Verhoeven | www.bralvzw.be

stafmedewerker mobiliteit

| Zaterdagplein 13 – 1000 Brussel |

| T 02 217 56 33 | M 0477 46 31 81 |

Les centres commerciaux ne sont pas au-dessus des lois ! 

Ces dernières semaines, les projets de centres commerciaux à Bruxelles et dans sa périphérie semblent avoir le vent en poupe. Les permis pleuvent du ciel (Uplace et  Just Under the Sky  pouvaient se vanter d'avoir tous leurs permis) ; les projets ont été mis en vitrine lors du dernier Mapic, la grand messe de la promotion commerciale immobilière et le projet NEO peut se vanter de voir les candidats se presser aux portillons pour son appel d'offre visant notamment la réalisation d'un centre commercial de 72.000 m2. Pour la Plate-forme interrégionale pour une politique économique durable[1], une analyse plus fine de la situation met en lumière que la légalité de ces projets est bien fragile comme le démontre la récente décision du Conseil d'Etat qui, ce 18 décembre, vient de suspendre le permis d'environnement du projet Uplace.                                                                                                

La saga des centres commerciaux Bruxelles ne cesse d'étonner. Malgré les nombreuses inquiétudes   et objections pointées par la Plate-forme interrégionale pour une politique économique durable, mais aussi différents comités de quartier et associations, les trois projets, représentant plus de 150.000 m2 de superficies commerciales, continuent d'avancer sans aucune concertation entre les deux Régions. Celles-ci délivrent les permis à tour de bras, ou les cautionnent, en espérant chacune  que son projet arrivera le premier sur la ligne d'arrivée, faisant fi du respect de l'environnement, des contraintes de l'aménagement du territoire et de la survie des noyaux commerciaux urbains.  

Uplace et Just under the Sky : des permis par défaut, suspendus, annulés ou sous le coup de nombreux recours

L'avancée à pas forcés des deux Régions sera-t-elle payante à terme ? Les projets Just under the Sky (JUTS) et Uplace sont criblés de recours juridiques introduits notamment par plusieurs membres de la Plate-forme. Le Conseil d'Etat vient par sa décision du 18 décembre 2012 de donner raison aux requérants (dont plusieurs membres de la Plate-forme) contre le projet Uplace, estimant que le projet posait de nombreux problèmes de mobilité à la résolution desquels le permis d'environnement offrait des garanties largement insuffisantes.

Le permis d'environnement de Just under the Sky  a lui aussi fait l'objet d'un recours au Collège de l'environnement. Par sa décision du 6 novembre 2012,  le Collège a déclaré ce recours fondé sur le premier moyen, lequel soulevait le non-respect des délais par l'IBGE pour délivrer le permis. Conséquence : le permis d'environnement a été mis a néant et c'est le certificat d'environnement délivré en 2011 qui tient lieu de permis. Si la complétude du permis d'environnement au niveau des garanties notamment en terme de mobilité pouvait déjà être sérieusement mise en doute, il est certain que le certificat est encore nettement plus fragile. Comment pourra-il assurer le respect du Plan de mobilité de la Région bruxelloise avec un projet qui annonce 155.000 visiteurs par semaine dont 70% viendraient en voiture ?  

Quant au permis socio-économique de JUTS, il est le résultat du manque de courage de la Ville de Bruxelles. En effet, le Comité Socio-économique National pour la Distribution a rendu le 12 septembre 2012 un avis négatif sur la délivrance de ce permis aux motifs que le projet ne respectait pas le Plan régional d'affectation du sol, aggravait les problèmes de mobilité en Région bruxelloise et mettait à mal les noyaux commerçants du centre ville. Un principe de bonne gouvernance aurait voulu que la Ville de Bruxelles réponde à ces critiques. Mais que nenni ! Elle a juste fait le gros dos et attendu que le délai pour se prononcer expire avec pour conséquence la délivrance du permis socio-économique par défaut ! Manquait-elle d'arguments pour répondre aux objections ?

NEO, un projet violant le Plan régionale d'affectation du sol

Enfin, le projet NEO n'est pas en reste. La Ville de Bruxelles accélère le pas en lançant la procédure de désignation des développeurs du projet, alors qu'aucune décision définitive n'a été prise sur les affectations futures du plateau du Heysel. Ce plateau est à l'heure actuelle affecté en zone d'équipement d'intérêt collectif, zone de sport et de loisir et zone verte ce qui n'autorise nullement la réalisation d'un centre commercial. Le projet NEO suppose donc un changement d'affectation du sol. Or la Commission régionale de développement (CRD) instance chargée de rendre un avis, prenant notamment en considération les remarques de la société civile, a fait savoir le 29 octobre 2012 qu'elle demandait le maintien du plateau du Heysel en zone d'équipement d'intérêt collectif  et qu'elle s'opposait à la création d'un centre commercial sur le site du Heysel dès lors qu'il existait deux autres projets à proximité. Donc, en l'état, le projet NEO n'est pas légal.

Ce n'est pas pour le plaisir que la société civile introduit des recours à tour de bras contre les permis des pouvoirs publics mais bien parce qu'elle n'obtient pas de réponse aux objections légitimes qu'elle soulève et voit les pouvoirs publics se mettre en concurrence avec de bien faibles arguments sur la pertinence environnementale et socio-économique des projets qu'ils autorisent respectivement sur leur territoire.  Depuis plus de deux ans maintenant, la Plate-forme interrégionale tire la sonnette d'alarme sur l'inconséquence des trois projets de centres commerciaux. Elle attend un peu plus des pouvoirs publics que des décisions par défaut ou des permis bancals !

Contacts presses :

FR :    Claire Scohier - IEB – Inter-Environnement Bruxelles – 0473/667505

            Benoit Dassy – CSC Bruxelles - 02/557 84 08     

            Francine Werth - UCM – Union des Classes Moyennes - 0473/985564

NL :    Joost Vandenbroele- BRAL– Brusselse Raad voor het Leefmilieu -0473/853537

            Anton Van Asshe – UNIZO - 0478/444 119

            Erik Grietens - BBL - Bond Beter Leefmilieu - 0474/406394    

            Ben Debognies - ACV Halle – Vilvoorde - 0475/841348

 

[1]             Pour rappel, la plate-forme a été créée en avril 2010 suite à la présentation et à la surenchère de nombreux projets de prestige au sein de la Région de Bruxelles-Capitale et de la périphérie flamande notamment la multiplication des projets de centres commerciaux. La Plate-forme est composée des associations suivantes : Bond Jeter Leefmilieu, le Bral (Brusselse Raad voor het Leefmilieu), IEB (Inter-Environnement Bruxelles), l'Union des Classes Moyennes (UCM), ACV Regio Halle-Vilvoorde, CSC Bruxelles, ACW Brussel Halle-Vilvoorde et Unizo Regio Vlaams-Brabant en Brussel. Vous pouvez aussi visiter son site : http://www.shoppingmonster.be/.

 

 

 

Le Brusselse Raad voor het Leefmilieu (Bral vzw) veut associer, plus intimement, les expats de Bruxelles à la prise de décision en matière d’urbanisme. Cela fait des années que le BRAL, qui se pose en tant qu’ONG critique bruxelloise, pourvoit, sur son site Web et en Néerlandais, toute l’information relevante et mise à jour, en ce qui concerne le système des enquêtes publiques et des commissions de concertation. Ce n’est pas un hasard qu’au démarrage de l’Année Européenne du Citoyen, cet outil soit également, dès ce jour, disponible en français et en anglais.

Par l’intermédiaire de cet outil, on peut retrouver l’information de fond, les détails qui gagnent à être connus, ainsi qu’une sélection des demandes d’autorisation, petites ou majeures, en cours à Bruxelles.

En 2013, la naissance la citoyenneté de l’UE remonte à 20 ans. Dans les traités de l’UE il est stipulé que, dans le cadre de l’Union, chaque citoyen dispose de certains droits parmi lesquels, par exemple, le droit de se déplacer librement et de se fixer dans d’autres états membres. Ces traités ont octroyé le droit de vote aux citoyens de l’UE ainsi que celui de poser sa candidature pour les élections européennes et locales.

Ce n’est pas un secret public que, souvent, les citoyens de l’UE ne sont pas conscients de ces droits. “Et il n’en va pas autrement pour les plus de 10.000 ‘expats’ qui vivent et travaillent à Bruxelles. Leur implication dans le développement urbanistique de notre capitale est cependant capital” nous explique Hilde Geens du Bral. Elle suit les dossiers urbanistiques dans le quartier européen de Bruxelles depuis des dizaines d’années. “Dans les quartiers jouxtant les institutions européennes, l’expérience du terrain et l’intérêt témoigné par ces habitants pourrait, pour diverses raisons, constituer une valeur ajoutée conséquente. Depuis bien longtemps les comités de quartier, actifs dans le quartier Léopold, cherchent à associer leurs voisins de l’UE à leurs activités. Cet outil trilingue n’est, bien entendu, pas la panacée, mais il devrait quand même abaisser le seuil qui limite la participation en matière de prise de décision”.

Dorénavant on retrouvera, sur le site Web du Bral, des infos détaillées et dans les trois langues (NL/FR/ENG), concernant le lieu et la manière de participer à une enquête publique, comment transmettre, au mieux, des objections aux responsables politiques, comment rédiger, au mieux, une lettre de réclamation,… Un plan interactif de Bruxelles mène également à toutes les enquêtes publiques en cours dans les 19 communes de Bruxelles et à une sélection critique, effectuée par le BRAL, de ces enquêtes publiques. Les traductions ont été réalisées avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin et de la Loterie Nationale.

Par le biais de cet outil trilingue, le BRAL espère également toucher d’autres habitants de Bruxelles, non néerlandophones. D’après Geens “Le comité citoyen classique néerlandophone et même bilingue n’existe plus à Bruxelles. Les groupes citoyens jouent, de plus en plus, la carte du réalisme et s’orientent, délibérément, vers le contexte international. En pratique, cela signifie souvent une communication multilingue. En mettant, dès à présent, notre expertise à disposition et dans les trois langues, nous voulons également, en la matière, leur donner un coup de main.”

VOICI LE LIEN : ENQUETES PUBLIQUES A BRUXELLES

Dans le courant du printemps 2013, le BRAL éditera également la publication trilingue ‘Stratégies de lutte – action citoyenne dans le quartier UE de Bruxelles – de 1986 à ce jour’.

Contact :  Hilde Geens | Bral vzw // www.bralvzw.be // collaboratrice de direction en matière d’urbanisme et de l’Europe // Place du Samedi 13 – 1000 Bruxelles | T 02 217 56 33 |

En décembre dernier, TD Immo Invest (filiale de Prowinko) a obtenu de la Commune d'Ixelles et de la Ville de Bruxelles, les permis d'urbanisme autorisant la reconstruction sur l'îlot délimité par l'avenue de la Toison d'or, rue des Chevaliers et rue des Drapiers, d'un ensemble de logements, commerces, crèches et parking. 

Toutes les parties concernées – TD Immo Invest, Région de Bruxelles-Capitale, Commune d’Ixelles, l'ARAU, le BRAL et IEB – viennent de convenir que 15% des logements seront consacrés à du logement public à finalité sociale. 
 
En juin 2012, les associations ARAU, BRAL et IEB réclamaient en commission de concertation moins de parkings et 30% de logements sociaux. 
 
La Commune d’Ixelles, à l’initiative de l’Echevine de l’urbanisme, Nathalie Gilson, a imposé dans le cadre de la délivrance du permis des charges d’urbanisme sur le logement, sur base desquelles TD Immo Invest cèdera à titre gratuit 2 immeubles rénovés, situés rue des Chevaliers 23-25 comportant ensemble 8 appartements, aux fins de les affecter à du logement moyen par la Commune d’Ixelles. 
 
Faisant suite à la demande des associations, grâce notamment à la médiation exercée par le Secrétaire d'Etat au Logement, Christos Doulkeridis, TD Immo Invest vient d’accepter de céder, en sus des charges imposées par la Commune et toujours à titre gratuit et en état de rénovation, une 3e maison, sise rue des Chevaliers 21. Cela porte à 15% la surface de logement cédée à la Commune, inscrivant ce projet dans l’objectif régional d’atteindre 15 % d’offre de logements publics et à finalité sociale
 
Considérant l’augmentation de la population à faible revenu, le départ des classes moyennes vers la périphérie ou d’autres villes, le déficit de logements sociaux et moyens dans la Commune d'Ixelles par rapport aux autres communes bruxelloises, la politique communale de logement, l'objectif régional d'atteindre à l'horizon 2020 au moins 15% de logements publics à finalité sociale dans chaque commune, l'objectif exprimé par TD Immo Invest de restaurer la mixité sociale de cet îlot, la bonne volonté manifestée par TD Immo Invest à l'égard de la demande des associations de contribuer à la réponse aux besoins des ménages les plus fragilisés, le boom démographique, etc, les différentes parties se sont accordées pour que 
les deux tiers des logements cédés à la Commune d’Ixelles soient consacrés au logement social, le tiers restant étant destiné au logement moyen
 
Dans la mesure où les projets de logements ne sont actuellement pas soumis à des charges d'urbanisme, cet accord constitue une première en Région bruxelloise. Au moment même où se discute au gouvernement un nouvel arrêté encadrant le principe des charges d'urbanisme, les associations, la Commune d'Ixelles, le Secrétaire d'Etat au logement et TD Immo invest se réjouissent de cet accord qui prouve qu'une juste contribution aux besoins de la collectivité des développeurs immobiliers de logements privés est possible.. 
Avec cet accord, de nouveaux logements sont mis à disposition des pouvoirs publics qui disposent des outils pour les gérer et les louer à une population à revenus faibles et moyens. 

Contact:
IEB: Mathieu Sonck (0478/203578)
Bral : An Descheemaeker (0477/269314)
ARAU: Isabelle Pauthier (0477/330378)
Gemeente Elsene : Nathalie Gilson (0475/900484)
Brussels Gewest : Sophie Dupont, woordvoerder van de Staatssecretaris voor Huisvesting Christos Doulkeridis (0479/139210)

 
Il est urgent que Bruxelles organise un débat public concernant l'axe qui relie les gares du Nord et du Midi. «La nouvelle majorité bruxelloise est en place depuis six mois: il est donc grand temps qu'elle nous présente quelque chose de concret», dit le BRAL à l'occasion du lancement de sa toute nouvelle publication bilingue 'ParcAnspachPark: des idées pour l’avenir des boulevards centraux à Bruxelles'. Pour le BRAL, le réaménagement des boulevards centraux doit faire partie d'un réseau de zones à mobilité réduite, implanté dans l'ensemble de la Région bruxelloise. Le boulevard Anspach doit, ce faisant, devenir une référence en ce qui concerne l'aménagement de l'espace public. Le BRAL appuie aussi le Pic Nic The Streets du 9 juin et y sera présent.

Au cours de l'été 2012, le BRAL a lancé un appel à idées en vue du réaménagement des boulevards centraux. Seize groupes et concepteurs ont présenté le projet qu'ils avaient développé. Un jury, composé de quatorze personnes et présidé par Bernardo Secchi, urbaniste italien de renom, a élu un vainqueur et tous les projets participants ont fait l'objet d'une exposition. S'en est suivi un vote public et une remise des prix qui a attiré la grande foule. Ces derniers mois, les recommandations du jury ont été peaufinées, il y a eu des rencontres entre concepteurs et habitants du Pentagone et le BRAL a emmené les vainqueurs du concours en visite dans plusieurs cabinets politiques de la Ville de Bruxelles.

Hormis un entretien avec les vainqueurs du concours "ParcAnspach" et un texte qui examine les points communs aux seize projets, cette nouvelle publication rend pour la première fois publiques les recommandations élaborées par le jury. En septembre, ce jury de quatorze membres s'est penché une journée entière sur le futur des boulevards centraux. Au cours des mois qui suivirent, les conclusions de ce débat ont continué à murir par des échanges via courriels. Aujourd'hui le BRAL présente ces conclusions au grand public. Voici quelques-unes de ces recommandations :
* Ce qu'il nous faut, c'est de l’ambition. Anspach doit devenir une référence en matière de réaménagement de l'espace public à Bruxelles;
* Il est indispensable que la ville donne clairement le signal qu'elle veut rendre l'espace public du centre-ville aux Bruxellois;
* Le développement du centre doit prévoir suffisamment de verdurisation de qualité ainsi que de biodiversité;
* On peut libérer de l'espace pour l'horeca et le commerce, mais de manière contrôlée. Pas question de privatiser l'espace public;
* Le trafic de transit doit être complètement banni, non seulement sur les boulevards centraux, mais dans l'entièreté du Pentagone;
* Il faut rapidement organiser un débat public concernant les principes de base et l'entièreté du projet, avec maquettes, groupes de travail et un point Info permanent. Ceci constituera un des mégaprojets de cette législature et il importe que cela vive chez les habitants;
* ...

Le BRAL appelle l'administration bruxelloise à développer rapidement une feuille de route en vue de ce réaménagement. Habitants et usagers doivent y être impliqués au maximum. Toujours selon le BRAL, « la Ville de Bruxelles doit développer une politique des prix musclée, pour éviter que ne flambent les prix des loyers et de l'immobilier suite à la revitalisation du boulevard. Le réaménagement doit constituer un projet social. Tous les Bruxellois doivent pouvoir s'approprier le boulevard, pas seulement les classes aisées. »

Contact :
Piet Van Meerbeek                                                            
Chargé de Mission Evironnement & Participation |  M 0477 26 93 14 |
An Descheemaeker 
coördinatrice                                                                                    
| 13 Place du Samedi – 1000 Bruxelles |
| T 02 217 56 33 |  www.bralvzw.be | www.parcanspach.be