Articles
Thème
Au cours de l'été 2011 le Bral a démarré le projet « Bruxelles à la périphérie ». Il s’agissait principalement d’ une sorte de reconnaissance, dans laquelle le Bral voulait ouvrir un débat proactif avec des personnes et des groupes des deux côtés de la région frontalière. Nous n’ avons pas évoqué nos opinions propres , mais nous voulions surtout être curieux et constructifs.
Beaucoup de gens-les politiciens en tête-, déclarent qu'il faut accroître la coopération entre Bruxelles et sa périphérie, mais comment pouvez-vous y parvenir : une collaboration structurelle ? Et qui devraient alors réellement collaborer avec qui ? Et pourquoi cela se passe-t ’il si peu souvent ? Et avec quels arguments convaincrez-vous ces personnes des avantages d'une coopération de grande envergure ?
On constate qu'il existe déjà un certain nombre de collaborations : Des groupes de travail interministériels au sujet de la mobilité, une plate-forme de mobilité interrégionale des travailleurs indépendants, des organisations syndicales et environnementales , la région métropolitaine de Bruxelles (BMR) des organisations d'employeurs, une vision commune des administrations en Flandre et à Bruxelles au sujet des espaces verts de la région frontalière, le travail , d’étude autour du RER-vélo, les échanges entre le VDAB et le Forem ....
Actuellement, ces collaborations demeurent fragmentées et restreintes. Peu de gens sont au courant. Et même si les politiciens crient sur tous les toits qu’il devrait y avoir une plus grande interaction, une véritable réponse politique à toutes ces initiatives ne vient pas.
Les élus régionaux de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie doivent tout d'abord s’assurer que la communauté métropolitaine de Bruxelles, nouvel organe consultatif transfrontalier ,mis en place après la sixième réforme de l'Etat, reste en dehors des domaines communautaires. Le tout est de mettre en évidence que les défis sont différents et plus grands que le purement communautaire. Mais un tel accord de coopération politique ne se mettra pas en place uniquement avec de bonnes intentions. Après des années de palabres, il est temps que ça se matérialise par du concret. Cette communauté métropolitaine pourra proposer un cadre et inspirer d'autres collaborations.
Par exemple, cela pourrait se produire entre les acteurs au niveau local, où les défis sont vraiment palpables. Les conseils communaux et municipaux devraient s’asseoir autour de la table au sujet de la mobilité, des problèmes de logement ou des perspectives partagées sur l'urbanisation ou la protection des espaces verts. Mais les administrations, les habitants, les associations, les mouvements de jeunes, les écoles,... doivent aussi jouer leur rôle et concrétiser la consultation et la coopération.
Pourquoi ? Eh bien, avec cette publication le BRAL donne une impulsion vers une solution. En outre, nous regardons comment cela peut se produire et qui faire participer au mieux. *
Sarah Hollander
présidente du BRAL
Point de vue du BRAL sur les évènements récents à Saint-Josse
La saga autour du Walking Madou – le petit bout de la Chaussée de Louvain à circulation limitée, entre la place Madou et la place Saint – pris fin de façon peu élégante à la mi janvier 2013. A la fin de la réunion avec les habitants, présents en grand nombre, le nouveau bourgmestre de Saint-Josse déclara de nouveau de façon catégorique qu’il « écoute les habitants et qu’aussi longtemps qu’il sera bourgmestre il n’y aura pas de bus dans la rue piétonne et commerciale à circulation réduite ! ». Sur quoi se basait-il pour décider ainsi ? Les habitants n’allaient-ils pas être questionnés ? Et pourquoi le gouvernement bruxellois reste-t-il silencieux ?
Le bourgmestre voulait, en organisant la réunion des habitants, répondre au nombre croissant de plaintes des riverains autour de la place Saint-Josse. Les nuisances autour de la chaussée de Louvain avaient augmenté, les embouteillages deviennent plus longs, les commerces perdent une grande partie de leur chiffre d’affaire, le nombre de sans-abris et des faits criminels augmente considérablement, les riverains étouffent dans les gaz d’échappement, ... ça résonnait. Pas de chiffres, ni de recensements.
La conclusion du bourgmestre semblait donc tout-à-fait justifiée pour la plupart des participants. La majorité avait parlé et le bourgmestre l’avait écouté. La commune n’accepterait pas tel quel le dictat de la Région. Mais le bourgmestre avait-il donné une chance honnête au Walking Madou ? La réponse est non.
En effet, pas tout-le-monde se prononce sans plus pour ou contre un réaménagement en semi-piétonnier. Tous veulent une approche globale de la mobilité pour Saint-Josse. Tous sont d’accord que la pression de la circulation doit diminuer à Saint-Josse. Dans les petites rues de Saint-Josse trop de circulation passe qui n’y a pas sa place : les navetteurs qui essaient de rejoindre la petite ceinture venant de la place Meiser, les bus touristiques en route vers le centre...
Il est regrettable que tous les yeux soient fixés sur le Walking Madou, comme s’il s’agit de la seule et unique source de toutes les difficultés de mobilité. Avant le réaménagement temporaire la commune connaissait déjà de grands soucis d’embouteillages. Déjà en 2001 les comités de quartier se sont mobilisés contre la circulation de transit dans leur commune. Le collège des échevins n’a jamais pris s mesures suffisantes.
Perception contre réalité
La perception que les problèmes des files ont agrandi depuis le Walking Madou vit chez beaucoup d’habitants. C’est en effet le cas – provisoirement – dans la rue parallèle, la rue Scailquin et dans les rue avoisinantes. Mais les chiffres contredisent que la pression dans le quartier ait augmenté. Globalement la circulation de transit a diminué de 35 à 40% dans les rues autour de la chaussée de Louvain.(1)
Une grande partie s’est retrouvée dans rue de la Loi, qui est officiellement un chemin d’accès à la Petite Ceinture. La chaussée de Louvain est une rue inter quartier. Une autre partie a en effet cherché de transiter dans d’autres rues avoisinantes. C’est une conséquence du fait que les mesures accompagnantes n’ont pas été pris dans les délais utiles. Il n’a jamais été l’intention d’installer le Walking Madou de façon permanente et sous sa forme (et couleur) actuelle (limitée). D’autres mesures, nombreuses, étaient prévues afin de diminuer la circulation de transit à Saint-Josse.(2)
Mais rien ne s’est passé de tout ça. Le dossier arrive dans l’impasse, suite à des disputes politiques et des bras de fer entre la commune et la région. Walking Madou se dégrade et la communauté se tourne contre le projet. Le projet n’a pas eu une chance honnête de réussite.
Aucune chance pour un projet innovateur
Le projet est pourtant indispensable parce qu’il s’inscrivait dans l’ambition du plan IRIS II de la Région (3), notamment de réduire de 20% la pression automobile à Bruxelles pour2018. Ceci est essentiel si nous souhaitons que Bruxelles reste une ville viable.
Libérer la chaussée de Louvain à la hauteur de Madou de la circulation automobile est également important visuellement. Un signal clair est donné aux passagers: “Vous arrivez dans un quartier où les habitants et les passagers sont rois.” Maintenant le risque qu’elle redevienne une route de circulation, où l’espace sera partagé de façon injuste entre la voiture, les cyclistes et les piétons.
Dans sa note de politique générale 2012-2018(4) le bourgmestre déclare qu’il s’appliquera à la consultation et la participation des citoyens: “Le Collège entend consulter en début de législature la population et les acteurs concernés en vue d’évaluer toutes les actions de mobilité menées depuis 2002 sur le territoire de Saint-Josse-ten-Noode.”
En attendant ce plan la commune demande à la Région de rouvrir la chaussée de Louvain à la circulation. La commune n’attend donc pas les résultats des quatre tables de discussions avec les habitants qui sont en cours en ce moment. La commune n’a pas voulu entendre les arguments de tous les habitants? Que se passe-t-il par exemple avec les arguments des quelques 2.500 piétons qui passent par la chaussée de Louvain chaque heure? La chute du chiffre d’affaires des commerçants est-elle vraiment due uniquement au Walking Madou?(5)
Il est regrettable que le collège communal n’attache aucune importance aux discussions de groupes, à leur dire par manque de représentativité. La population Saint-Jossoise entière était par contre représentée à la grande réunion des habitants… Une chose qui est très importante dans la participation citoyenne est de donner la chance à tous d’apporter leurs idées, ce qui est seulement possible si plusieurs moyens de consultation sont combinés. Une consultation populaire avec un bourgmestre tendancieux comme modérateur n’est en tout cas pas un bon moyen.
Bruxellois victime de jeu politique
Tout ceci montre de façon pénible la grandeur du gouffre entre les dirigeants régionaux et communaux. La plus grande victime étant le bruxellois, qui voit son droit à l’air pur et des rues viables enlevé.
Le bourgmestre devra montrer de l’audace et devra choisir lui-même les priorités. Il est impossible de satisfaire les souhaits de tous les Saint-Jossois.(6) Ses décisions devront être beaucoup mieux fondées s’il veut préparer Saint-Josse au 21ème siècle. Et la Région devra à son tour prendre la responsabilité et ne pas affaiblir un projet à cause d’un bourgmestre. Celui-ci sert aujourd’hui principalement les intérêts de courte durée.
Bral accentue être fondamentalement insatisfait avec cet état des choses et la décision du nouveau collège, mais est néanmoins prêt à collaborer de façon constructive pour trouver des solutions pour bannir le trafic de transit de Saint-Josse. Bral soutient ainsi toutes les alternatives et suggestions qui seront proposées par un groupe de Sant-Jossois progressifs, réunis dans le groupe Avance ST JOSSE Vooruit!.
Joost Vandenbroele - Chargé de mission urbanisme BRAL
An Descheemaeker - coordinatrice BRAL
(1) L’étude d’incidences montre que, bien que la circulation dans la rue Scailquin augmente (logique car actuellement la circulation y passe dans deux sens), la circulation dans la zone (rue Scailquin + chaussée de Louvain)a fort diminué. Pendant l’heure de pointe du matin 2.636 d’équivalents de voitures passe à 1.700 (une diminution de plus 35%). Pendant l’heure de pointe du soir 2.331 d’équivalents de voitures passe à 1.419 (une diminution de presque 40%).
(2) Timing prévu:
-> Le projet de démarrage du Walking Madou était établi début janvier 2012.
-> La décision d’installer le projet est prise mi janvier.
-> 15 février 2012: première réunion de coordination avec toutes les personnes impliquées dans l’installation
-> le 14 avril le Walking Madou est inauguré par le Ministre et le Bourgmestre.
-> Il était prévu que l’installation serait maintenu pendant 3 mois minimum, délai prolongeable à 6 mois.
-> Après le démontage de l’installation un test “bus” était prévu. Il était planifié pour septembre 2012.
(3) Iris 2- 9 septembre 2010
(4) Note de politique générale sur http://www.stjosse.irisnet.be/index.php?id=1&tx=fr janvier 2013 - (Note de politique générale 2012-2018)
(5) Chiffres STIB
(6) “L’amélioration de la mobilité est un enjeu majeur pour le bien-être des tennoodois(es) quelque soit leur mode de déplacement (piétons, cyclistes, usagers des transports en commun ou automobilistes). Le Collège privilégiera une politique de mobilité cohérente et coordonnée avec les communes voisines et la Région pour le bénéfice de l’ensemble de la population tennoodoise en vue de leur garantir une mobilité plus sûre, fluide et respectueuse de l’environnement.
L’objectif du Collège sera la mise en place d’un plan de stationnement qui rencontre les attentes des
tennoodois(es) et qui s’inscrit en droite ligne du Plan régional de stationnement.”
Les loyers grimpent, descendons dans la rue !
À Bruxelles, la crise du logement frappe de plus en plus durement les plus pauvres mais aussi les classes moyennes.
Le 25 mai, plusieurs organisations bruxelloises appellent à manifester pour demander la mise en oeuvre urgente de solutions telles que la construction massive de logements publics, notamment sociaux, et l’encadrement des loyers sur le marché privé.
Afin de porter cette parole dans l’espace public, avec détermination et bonne humeur, nous mettrons en scène le parcours du combattant auquel se confrontent nombre de Bruxellois en recherche d’un logement : la disparité entre l’offre et la demande, les listes d’attente, les obstacles et les discriminations, et bien sûr les loyers trop chers...
N'hésitez pas à amener avec vous un bibelot ou tout autre ustensile d'intérieur. Et rassurez-vous, la manifestation n'aura rien de sportif : à l'image de la vitesse actuelle de construction des logements publics à Bruxelles, le marathon sera lent !
Rendez-vous le samedi 25 mai à 14h sur la place Rouppe
Télécharger : l'affiche | le flyer
Plus d’info : http://www.woning-marathon-logement.be/les-loyers-grimpent-descendons-dans-la-rue/ | Facebook
À l'initiative de : Brusselse raad voor het leefmilieu, CSC-Bruxelles, Equipes Populaires-Bruxelles, FEBUL, Inter-Environnement Bruxelles, Ligue des droits de l'homme, MOC-Bruxelles.
Avec le soutien de : Bonnevie, Chez nous - Bij ons, Rassemblement bruxellois pour le Droit à l'Habitat, Syndicat des locataires, Union des Locataires du Quartier Nord, Union des Locataires d'Anderlecht-Cureghem,…
Cher Bruxellois, Cher membre du Bral, Cher sympathisant du Bral,
Affirmer que Bruxelles doit relever d’importants défis revient à enfoncer des portes ouvertes. Que pouvons-nous y faire ? Dans la perspective des élections régionales, le moment est aujourd’hui venu de remettre notre propre rôle en question. Que voulons-nous réaliser dans les 5 années à venir ? Sous quels aspects Bruxelles doit-elle changer ?
En qualité d’association représentant la société civile bruxelloise et des groupes de riverains, nous voulons nous fixer des objectifs audacieux mais réalistes afin d’être prêts à nous retrousser les manches le moment venu. *
Le Bral veut que sa vision de la mobilité à Bruxelles, de l’aménagement du territoire et de l’environnement se retrouve autant que possible dans la politique menée. C’est la raison pour laquelle nous nous attelons aujourd’hui à l’élaboration de notre planning pluriannuel pour 2014-2018.
Chaque jour, nous prêtons l’oreille à ce que vous dites, chers Bruxellois engagés, mais nous aimerions entendre votre avis de vive voix. N’hésitez pas à nous rejoindre pour une discussion à bâtons rompus, une conversation, un verre et un délicieux repas lors de notre prochain atelier, « Bral in en voor Brussel 2018 ».
L’équipe du Bral a besoin de votre inspiration, de votre feed-back et de votre expérience !
**** La soirée se déroulera essentiellement en Néerlandais, vous pourrez évidemment parler votre propre langue, mais une connaissance de base du Néerlandais est néanmoins nécessaire pour le bon déroulement de la soirée *****
vendredi 21/6 – de 16h à 21h
Au programme :
- Qu’avons-nous réalisé au cours de la période 2009-2013 ? Où le Bral se positionne-t-il à Bruxelles?
- Quels sont les grands défis qui attendent Bruxelles dans les années à venir ? Quels sont les grands défis pour le Bral ? Où se situent les priorités ? Où et comment faire la différence ?
Avec qui ? Tous les membres et autres sympathisants du BRAL, ainsi que l’équipe et les administrateurs du BRAL.
L’avenir de Bruxelles vous préoccupe ? Estimez-vous que le Bral est sur la bonne ou la mauvaise voie ? Souhaitez-vous nous le dire de vive voix ? Avez-vous un conseil à nous donner ? Avez-vous des idées intéressantes pour une action à mener dans les prochaines années ? D’après vous, où le Bral peut-il et doit-il faire la différence ? Venez-vous exprimer ! Nous serons heureux de vous rencontrer !
* La soirée se déroulera essentiellement en Néerlandais, vous pourrez évidemment parler votre propre langue, mais une connaissance de base du Néerlandais est néanmoins nécessaire pour le bon déroulement de la soirée.
En pratique :
· Vous souhaitez des explications supplémentaires sur la méthode ? Envoyez un e-mail en indiquant en objet « Merci de m'envoyer des informations sur le BRAL pour Bruxelles 2018 » à An ou appelez-la au 02 217 56 33.
· Les ateliers se tiennent au Seniorencentrum-Brussel (centre des seniors, l’avenir de notre ville se forge partout !), à côté des bureaux du BRAL, place du Samedi 6, 1000 Bruxelles.
· Nous préférerons que vous assistez à l’ensemble de la séance, de 16 h à 21 h, mais si vous ne pouvez vraiment pas arriver à temps ou rester jusqu’au bout, faites-le savoir à An : an@bralvzw.be ou 02 271 56 33.
· Nous prévoyons un délicieux petit repas et des boissons !
Dans l’espoir de vous rencontrer le 21 juin,
L’équipe du BRAL
An (coordinatrice), Steyn, Piet, Joost, Hilde, Joost, Jeroen, Muriel, Ingrid et Marianne
Et les administrateurs du BRAL – Sarah (présidente), Thierry, Jean-Pol, Sofie, Lewis et Gaëtan.
Anspach… Le boulevard traversant l’hyper-centre de Bruxelles évoque beaucoup d’associations: frontière entre est et ouest, mur, autoroute urbaine. Grandeur perdue et nuisance sonore. Artère, pour le trafic routier. Et axe commerçant, plein de magasins sombres. C’est ce qu’en pensent beaucoup de gens.
Pourquoi n’entend-on jamais parler d’Anspach dans d’autres termes ? Pourquoi pas de mots comme ‘promenade’, ‘flâner’, ‘un petit banc au soleil’ sur des ‘places vivantes’ ? Pourquoi les automobilistes font l’association entre Anspach et ‘artère’ alors que ce lien avec le sang et le coeur disparaissent une fois qu’ils ont quitté leur voiture ?
Téléchargez la publication sur les boulevards centraux de Bruxelles ici!
Avec l’appel à idées ParcAnspachPark, l’asbl Bral et ses partenaires veulent stimuler les gens à imaginer ce boulevard symbolique différement. Pour ne pas le voir que comme voie de transport mais comme un espace public où on peut se promener, faire les magasins, se rencontrer. Un boulevard pour vivre au ‘coeur de Bruxelles’. La Ville de Bruxelles doit montrer l’ambition qu’on attend d’une capitale. Elle doit montrer le bon exemple et commencer par la transformation de notre espace public en véritable espace de vie.
En mettant la notion de ‘Parc’ dans le titre, nous voulons donner un autre signal : il nous faut de la verdure pour vivre. Et qu’idéalement, un espace de…vie est un espace vert. Parce que le vert nous apporte le calme et accroît notre bien-être.
Seize groupes, amateurs et professionnels, du quartier ou d’ailleurs, ont répondu à notre appel et nous ont fait parvenir leur vision sur le ‘Parc Anspach’. Il s’agit de projets avec beaucoup d’imagination, de savoir-faire et d’attention pour le détail. Il est surprenant que certaines idées reviennent aussi souvent. Cette publication donne un aperçu des projets et des leçons à apprendre.
À tous ceux qui ont participé à cet appel, merci pour votre motivation et créativité. Nous sommes persuadés que votre travail a fait évoluer la conception du boulevard, que Anspach et tous les espaces publics changeront grâce à vous. Pas pour être plus chics ou plus prestigieux, mais plus humains, avec une meilleure qualité de vie pour tout le monde autant pour ceux qui y habitent déjà que ceux qui visiteront.…
Sarah Hollander,
présidente du Bral
Les jeunes du centre-ville connaissent bien le quartier et ses besoins. Si le boulevard Anspach est transformé, ces jeunes en seront les usagers. Ils seraient heureux de jouir d’un parc sur le boulevard Anspach. Mais à quoi ressemble le parc Anspach dans les rêves de ces jeunes ? Un piano géant, des arbres de fruit, un étang, des tables de ping pong... Nous vous proposons d’aller faire un petit tour dans leur imaginaire pour répondre à cette question dans l'annexe ci-dessous.
La platform Jeunes Natuurlijk est coordonnée par Good Planet asbl. Voir http://www.jeunesnatuurlijk.be/nl/intro.htm & http://www.jncarte.be
Pour la troisième fois déjà, Bral lance l’appel à projet ‘8m² pour tous’. Pour cette édition-ci Bral collaborera avec le projet dreamStart, une initiative émanant de microStart qui soutient des micro-entrepreneurs n’ayant pas accès aux crédits bancaires classiques.
Par cet appel à projet Bral tient à démontrer que l’espace public vaut bien plus que de servir uniquement et simplement de place de parking aux voitures, et peut notamment remplir une fonction sociale mais aussi économique …
Par le biais de cette édition spéciale de l’appel à projet, Bral et MicroStart offrent l’opportunité à de jeunes entrepreneurs en herbe de tester leur micro-entreprise sur un espace de parking de 8m².
Bral et microStart partent du constat qu’un espace public attrayant et la proximité d’une activité commerciale dynamique sont des conditions essentielles pour garantir la qualité de vie d’une ville. En outre, la proximité garantit une meilleure mobilité : quand un commerce ou un magasin se situent dans le quartier cela encourage les gens à se déplacer à pied ou en vélo plutôt qu’en voiture.
Hélas, les loyers et les prix exhorbitants au m² des locaux commerciaux entravent sérieusement la rentabilité des petits commerces à Bruxelles et représentent une pression d’autant plus forte pour les entrepreneurs débutant leur petit commerce. Pour eux, cela peut constituer un obstacle quasi insurmontable.
Utiliser les m² d’espace public disponible pour mettre en selle les commerçants et entrepreneurs locaux débutants au lieu de les investir comme place de parking peut, selon Bral, contribuer à diminuer le trafic et à augmenter la qualité de vie de la ville.
Bral veut également souligner que le nombre de clients utilisant la voiture est souvent largement surestimé par les commerçants. Une enquête commandée par la Région de Bruxelles Capitale en 2010 révèle que les commerçants estiment que 48% de leur clientèle se déplacent en voiture alors qu’un sondage auprès de ces clients montre qu’il ne s’agit seulement de 18%. Les commerçants pensent aussi que 62% de leurs clients voient le fait de garer leur voiture comme un problème et que 52% d’entre eux trouvent les tarifs trop chers, alors que l’enquête révèle que seul 9% y voient un problème et 6,5% trouvent les tarifs trop chers. Bral nous rappelle chaque année que 35% des familles bruxelloises ne possède pas de voiture.
D’après Bral, c’est une erreur de pousser les commerçants locaux à s’engager dans la concurrence avec les centres commerciaux en périphérie sur base de l’idée que la disponibilité des places de parking améliorera la vente. Pour soutenir le commerce local c’est au gouvernement de viser à garder les prix des espaces commerciaux abordables et ceci en élaborant une politique de gestion du sol ambitieuse et dynamique.
Contact
Si vous êtes sur le point de vous lancer à Bruxelles mais ne trouvez pas d’espace approprié ni le financement pour le faire, une adresse : www.dreamstart.microstart.be
Ou prenez contact avec Ludo Moyersoen de Microstart par mail : ludo.moyersoen@microstart.be
Si vous voulez participer sans vous insérer dans le trajet d’accompagnement de Microstart, prenez contact avec Jeroen Verhoeven du Bral vzw par mail Jeroen@bralvzw.be
Pour la troisième fois déjà, Bral lance l’appel à projet ‘8m² pour tous’. Pour cette édition-ci Bral collaborera avec le projet dreamStart, une initiative émanant de microStart qui soutient des micro-entrepreneurs n’ayant pas accès aux crédits bancaires classiques. Par cet appel à projet Bral tient à démontrer que l’espace public vaut bien plus que de servir uniquement et simplement de place de parking aux voitures, et peut notamment remplir une fonction sociale mais aussi économique …
Par le biais de cette édition spéciale de l’appel à projet, Bral et MicroStart offrent l’opportunité à de jeunes entrepreneurs en herbe de tester leur micro-entreprise sur un espace de parking de 8m².
Bral et microStart partent du constat qu’un espace public attrayant et la proximité d’une activité commerciale dynamique sont des conditions essentielles pour garantir la qualité de vie d’une ville. En outre, la proximité garantit une meilleure mobilité : quand un commerce ou un magasin se situent dans le quartier cela encourage les gens à se déplacer à pied ou en vélo plutôt qu’en voiture.
Hélas, les loyers et les prix exhorbitants au m² des locaux commerciaux entravent sérieusement la rentabilité des petits commerces à Bruxelles et représentent une pression d’autant plus forte pour les entrepreneurs débutant leur petit commerce. Pour eux, cela peut constituer un obstacle quasi insurmontable.
Utiliser les m² d’espace public disponible pour mettre en selle les commerçants et entrepreneurs locaux débutants au lieu de les investir comme place de parking peut, selon Bral, contribuer à diminuer le trafic et à augmenter la qualité de vie de la ville.
Bral veut également souligner que le nombre de clients utilisant la voiture est souvent largement surestimé par les commerçants. Une enquête commandée par la Région de Bruxelles Capitale en 2010 révèle que les commerçants estiment que 48% de leur clientèle se déplacent en voiture alors qu’un sondage auprès de ces clients montre qu’il ne s’agit seulement de 18%. Les commerçants pensent aussi que 62% de leurs clients voient le fait de garer leur voiture comme un problème et que 52% d’entre eux trouvent les tarifs trop chers, alors que l’enquête révèle que seul 9% y voient un problème et 6,5% trouvent les tarifs trop chers. Bral nous rappelle chaque année que 35% des familles bruxelloises ne possède pas de voiture.
D’après Bral, c’est une erreur de pousser les commerçants locaux à s’engager dans la concurrence avec les centres commerciaux en périphérie sur base de l’idée que la disponibilité des places de parking améliorera la vente. Pour soutenir le commerce local c’est au gouvernement de viser à garder les prix des espaces commerciaux abordables et ceci en élaborant une politique de gestion du sol ambitieuse et dynamique.
VOIR TOUT LES PROJETS 8m² ICI (googlemaps):
Plus d' info
Si vous êtes sur le point de vous lancer à Bruxelles mais ne trouvez pas d’espace approprié ni le financement pour le faire, une adresse : www.dreamstart.microstart.be
Ou prenez contact avec Ludo Moyersoen de Microstart par mail : ludo.moyersoen@microstart.be
Si vous voulez participer sans vous insérer dans le trajet d’accompagnement de Microstart, prenez contact avec Jeroen Verhoeven du Bral vzw par mail jeroen@bralvzw.be
Frederik Serroen et Julien Tregarot ont étudié le phénomène de l’inoccupation d’espaces bâtis dans Bruxelles et ses alentours ainsi que les stratégies utilisées ailleurs pour lutter contre celui-ci. Ils en ont tiré des enseignements pour la capitale belge.
Une rapide addition des surfaces de patrimoine vacant (maisons, appartements, bureaux, ateliers et dépôts, étages au-dessus d’un rez commercial, etc.) donne un total d’environ quatre millions de mètres carrés d’espaces inoccupés et sous-exploités. Une approche créative de ces espaces constituerait dès lors une des clés pour gérer l’essor démographique à venir.
Des évolutions positives
Fort heureusement, on assiste depuis quelques années déjà à une recrudescence de l’intérêt porté à la réaffectation des bâtiments inoccupés ou sous-exploités. Des efforts sont consentis en vue de réduire le trop-plein de bureaux et d’en convertir une partie en logements. Une réflexion est également menée sur la mixité du développement des zones qui étaient jusqu’à présent réservées à l’activité économique. En parallèle, des expérimentations concernant de nouvelles formes de maîtrise d’ouvrage (le Community Land Trust par exemple) sont mises en place.
Une autre évolution peut être résumée sous l’appellation « habitat groupé » : des personnes décident d’habiter ensemble et de partager des équipements collectifs présentant de nombreux avantages susceptibles de compenser l’envie d’un logement individuel. Par ailleurs, la recherche de solutions collectives favorise également une utilisation écologique et parcimonieuse de l’espace et une plus grande implication de l’utilisateur, elle renforce le tissu social et permet, dans la plupart des cas, de réaliser des économies.
Utilisation collective des bâtiments inoccupés
Il est évident que tout espace inoccupé au sein d’une zone bâtie représente un potentiel constructif dont il convient de tirer profit avant d’investir de nouveaux espaces en périphérie de la zone. Cet aspect revêt une certaine importance dans le cadre d’une politique d’utilisation durable de l’espace. Les bâtiments vides sont généralement d’un type qui ne convient pas à l’habitat traditionnel (trop profond, trop haut, trop grand, etc.). Une recherche architecturale montre toutefois que nous pouvons exploiter l’inoccupation structurelle de manière créative et innovante pour introduire des solutions alternatives de logement.
Mais pour y parvenir, nous devons nous mettre en quête d’endroits revêtant un intérêt unique au sein de la métropole bruxelloise et comprenant de surcroît un certain type de bâtiments inoccupés : (étages surplombant un rez commercial, ateliers et dépôts, bureaux, bâtiments publics inoccupés ou fermes agricoles dans la zone non urbanisée entourant Bruxelles). Ces lieux ont besoin d’un « coup de pouce », et peuvent servir d’exemple à des zones confrontées à des défis semblables, ils sont donc à même d’infléchir la tendance dans la production de logement à Bruxelles. La rue Neuve en est probablement l’exemple le plus célèbre, mais on peut également mentionner le Business Park de Diegem ou l’île d’Aa à Anderlecht (voir illustrations).
'Eiland van Aa' à Anderlecht et 'NDSM-werf' à Amsterdam. © Bewoonbaar verklaard
La réutilisation d’infrastructures inoccupées par le biais d’un programme de logement collectif est par définition une forme de construction flexible et modulable. L’approche proposée pourrait déboucher sur une offre complémentaire en logements financièrement abordables et permettre de répondre aux desiderata de logements individuels en réduisant les charges et les coûts pour la société.
Entre rêve et réalité
Les récentes initiatives de la Région de Bruxelles-Capitale – cellule régionale « Logements inoccupés », professionnalisation des agences immobilières sociales, contrats d’occupation temporaire, etc. – constituent un pas dans la bonne direction. La mise en œuvre de ces mesures n’en est toutefois qu’à l’état embryonnaire, et l’on est en droit de se demander si elles suffiront. En effet, la politique d’aménagement du territoire connaît principalement deux niveaux : le régional, qui définit les grandes lignes de l’aménagement du territoire dans le plan de développement et d’affectation du sol, et le communal, qui gère l’application des dispositions et réglementations en matière de construction. Si ces deux niveaux pouvaient se concerter davantage, des perspectives d’avenir s’ouvriraient et des programmes urbains plus cohérents pourraient voir le jour. La mise en place d’une régie adaptée est nécessaire.
Dans les projets de rénovation urbaine de petite et de grande envergure, le développement de formes d’habitat collectif en mode de production à part entière constitue un terrain inexploité. Il est évident que les prix devront rester abordables au moment de concrétiser l’approche proposée. Il conviendra de cibler différents profils socioéconomiques grâce à une offre diversifiée en logements (taille, organisation) et en constructions qui permettront une multitude de formes d’utilisation et de propriété. Les conditions de base sont tellement spécifiques que l’intervention d’intermédiaires comme celle d’une équipe motivée de fonctionnaires des services de l’urbanisme, d’une régie communale autonome ou d’une société de logement dynamique s’avère essentielle.
Les projets de rénovation urbaine à Bruxelles doivent trouver une résonance dans l’expérience et la méthode de travail d’autres grandes villes européennes. L’approche de l’Agentur für Baugemeinschaften à Hambourg, du Baulückenmanagement à Berlin, de la Bouwblokkenteam à Anvers et des projets « klushuizen » ou « samen verbouwen » à Rotterdam constituent certainement des sources d’inspiration à prendre en considération.
La majorité des terrains et bâtiments appartiennent à des particuliers auxquels la Région ou la commune doivent s’adresser. Grâce à des quotas de « bâtiments groupés » (cf. logements sociaux), à un fonds réservé aux communes pour permettre une offre de sites abordables ou à des charges d’urbanisme, le gouvernement sera en mesure, plus qu’aujourd’hui, de jouer son rôle sur le terrain.
La transformation de bâtiments inoccupés et sous-exploités n’est évidemment pas envisageable partout, mais elle est possible dans un nombre de cas plus élevé qu’on ne pourrait le penser. Elément clé du développement du logement collectif dans un projet d’urbanisme ou d’habitat, ces opportunités peuvent aider à créer un nouveau marché du logement. Pourtant, il est globalement peu question de ce potentiel dans le discours de planification concernant Bruxelles. Un plan d’avenir pour la capitale doit aujourd’hui comprendre une stratégie ainsi que des instruments utilisables afin de piloter la future urbanisation à court terme.
Le présent article et l'étude correspondante entendent alimenter le débat et la dynamique qui seront nécessaires à cet effet.
Frederik Serroen, Julien Tregarot (étudiants du master SteR* (Erasmus Hogeschool Brussel))
Het verenigingsleven speelt een belangrijke rol in het leven van heel wat Vlamingen. Maar heeft het middenveld nog iets te zeggen over de samenleving waarin wij leven? De Verenigde Verenigingen richtte een Werktank Middenveld op en hield een verkenning langsheen bedreigingen en opportuniteiten.
Het middenveld in Vlaanderen is een bonte verzameling van verenigingen die groepen, meningen en belangen vertegenwoordigen. Ze ontstaan omdat burgers zich vrijwillig verenigen om een hoger doel of belang te realiseren. Natuurpunt verenigt bijvoorbeeld mensen die zich inzetten voor natuurbehoud; ensembles of groepen die vocale muziek brengen kunnen zich aansluiten bij Koor & Stem, en de vakbond verdedigt de belangen van de werknemers.
Deze verenigingen vormen traditioneel een brug tussen burger en overheid. Middenveldorganisaties geven een stem aan de achterban en werken actief mee aan de totstandkoming van beleid. Zo zetelt Natuurpunt in de Milieu- en Natuurraad van Vlaanderen en is het Forum voor Amateurkunsten betrokken bij de totstandkoming van cultuurbeleid.
Een gevoel van onbehagen waait door het middenveld
Welnu, deze verenigingen worden vandaag geconfronteerd met een aantal bedreigingen. Traditioneel vertrekt dit middenveld vanuit de burger en positioneert het zich tussen markt en overheid. Deze verenigingen vertrekken vanuit maatschappelijke waarden en missies, eerder dan vanuit politieke motieven of winstgedrevenheid. Ze zorgen voor sociale ontmoeting, cohesie en democratische betrokkenheid. Daarnaast laten veel verenigingen een kritische stem horen in het maatschappelijke en politieke debat, of werkten ze door de jaren heen aan maatschappelijke dienstverlening. Deze laatste twee rollen komen meer en meer in de tang van markt en overheid.
De regelgeving waar verenigingen en vrijwilligers mee geconfronteerd worden neemt explosief toe. Veel verenigingen werken deels met overheidsmiddelen en moeten zich daarom soms tot in de kleinste details verantwoorden. Dit zorgt voor administratieve last en leidt de aandacht af van de basiswerking. Het lijkt haast alsof de overheid het middenveld niet meer vertrouwt.
Het wordt ook steeds moeilijker om een kritische stem te laten horen. Neem bijvoorbeeld actievoeren. Rechtszaken worden aangespannen tegen ludieke acties, een staking wordt met een kortgeding ingedamd of Villanella, een Antwerps kunsthuis voor jongeren, krijgt een GAS-boete voor haar protest tegen GAS-boetes. Deze inperkingen herleiden burgerschap tot het slaafs volgen van wetten en regels, beknotten grondrechten als vrije meningsuiting en doen creativiteit die ontstaat vanuit burgerlijke ongehoorzaamheid verdampen als sneeuw voor de zon. Sois sociable et tais-toi lijkt wel het motto.
Omgekeerde wereld
Besparingen, groei, efficiënt werken en begrotingsdiscipline domineren elke maatschappelijke discussie. Ook het middenveld ontsnapt daar niet aan. Dat verenigingen zorgen voor sociale cohesie, vrijwilligerswerk en democratisch burgerschap wordt niet meegerekend in het Bruto Binnenlands Product. Ondanks het feit dat de inkomsten van sociaal-culturele verenigingen voor minder dan de helft uit subsidies komen, leeft toch de perceptie van een overgesubsidieerd verenigingsleven. Hoeveel maatschappelijke meerwaarde moeten we nog creëren om serieus genomen te worden?
Die besparingslogica legt voornamelijk een zware druk op een maatschappelijke dienstverlening, waar heel wat organisaties sterk op bouwden. Waarom moet het ziekenfonds de ziekteverzekering organiseren, en Natuurpunt de natuurgebieden beheren? Nochtans bevestigen ledenpeilingen en onderzoek keer op keer dat noch markt noch overheid deze diensten aan lagere kostprijs kunnen aanbieden. Bovendien dreigt een potentiële ‘vermarkting’ ook de waardengedrevenheid van de dienstverlening onder druk te zetten. U zou als private aanbieder toch ook vooral geïnteresseerd zijn in dat deel van de koek die het meeste winst kan opbrengen? Als ziekteverzekeraar voornamelijk de bevolkingsgroep tussen 18 en 40 jaar onder je hoede nemen bijvoorbeeld. Uitgangspunten als toegankelijkheid, solidariteit en universaliteit komen al snel onder druk te staan.
Een warme oproep
Genoeg aangeklaagd. Wat kunnen we hier vanuit de verenigingen samen als middenveld aan doen?
In de eerste plaats dienen we in dialoog te gaan met beleidsmakers en maatschappelijke actoren. Uit de ‘thinks & drinks’ die De Verenigde Verenigingen met partijvoorzitters, fractieleiders, parlementsleden en ministers organiseert, blijkt dat een aantal eigenheden van het middenveld in gedachten wat ondergesneeuwd zijn geraakt. Elkaar naar waarde schatten en wederzijdse erkenning en respect kweken is al een begin om aan zaken zoals overregulering te werken.
Ten tweede moet het middenveld haar positie terug opeisen. Het middenveld zal niet alleen aaibaar of participatief zijn maar ook kritisch. Die kritische stem vloeit vaak voort uit verontwaardiging. Als De Morgen op zaterdag 8 februari een kaart publiceert met een bloedrode Brusselse ring, vergeven van het fijnstof, dan gaat dat over de gezondheid van onze kinderen. Als uit onderzoek blijkt dat één op drie zieke leraars thuis zit door psychische problemen (stress, burn-out, ...), moeten we ons vragen stellen over de verschroeiende prestatiemaatschappij waarin we leven. Als de gemiddelde jeugdwerkloosheid van de afgelopen tien jaar in Brussel afklokt op 35 procent, is dat onaanvaardbaar.
Door maatschappelijke uitdagingen, verontwaardiging én thema’s te politiseren onstaat er een scherp maatschappelijk debat waaruit duidelijke keuzes moeten worden gedestilleerd. Deze politisering is best zo opgebouwd dat er van onderuit een beweging op gang komt. Zo slaagde Pic Nic the Streets in Brussel er in om het centrum verkeersvrij te maken.
Positief discours
Tot slot, en misschien is dat wel het belangrijkste, zetten we ons gezamenlijk gevoel van onbehagen en verontwaardiging om in een gezamenlijk engagement voor een hernieuwd en positief maatschappelijk discours. Dit onbehagen is gebaseerd op een gevoel dat onze samenleving steeds harder en kouder wordt.
Dit is met andere woorden een pleidooi voor een vernieuwd verhaal, waarin de kracht van het verenigingsleven speelt. Een positief verhaal dat vertrekt vanuit het geluid van mensen en verenigingen die dagelijks ijveren voor een samenleving waarin ‘hart boven hard’ gaat. Want enkel in zo’n samenleving is op lange termijn de welvaart, het welzijn en vooral het geluk van de mensen vandaag én morgen verzekerd.
Anton Schuurmans
Projectcoördinator De Verenigde Verenigingen
Comment rendre son quartier plus viable et plus vivable, en un mot plus "durable"?
En mettant en œuvre des projets avec ses voisins bien sûr! Mais aussi avec l’école, le centre culturel, les commerçants, la Commune, l’association du coin etc…Car la solution aux problèmes environnementaux, sociaux et économique est forcément collective!
L’appel à projets "Quartiers durables citoyens" vise à soutenir, accompagner et valoriser ces initiatives citoyennes collectives durables à l’échelle des quartiers.
Dans les Quartiers durables citoyens, les habitants et usagers du quartier apprennent à travailler (mais aussi passer de bons moments!) ensemble pour mener des projets autour de plusieurs enjeux: économiser l’énergie, diminuer et valoriser les déchets, se déplacer autrement, développer et préserver la biodiversité, mieux réfléchir l’utilisation de l'espace public, valoriser le patrimoine naturel, renforcer la cohésion sociale et la solidarité,…
Les quartiers lauréats bénéficient d’un dispositif d’appui méthodologique, technique et financier afin de les accompagner dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs projets.
» Depuis 2008, de nombreux quartiers sont devenus des Quartiers durables citoyens.
» La vidéo des Quartiers durables citoyens
» Les actualités des Quartiers durables citoyens sur le site du le site du Réseau des Quartiers durables
Les expériences, les apprentissages et les bonnes pratiques pour l’appel à projets quartiers durables ont été capitalisés dans un vade-mecum.
Le vade-mecum s’adresse, en premier lieu, aux quartiers sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets de Quartiers durables, afin d’éclairer leur processus d’élaboration de projet. Mais il intéresse aussi tout quartier qui souhaite lancer une dynamique de durabilité urbaine.
A Schaerbeek, l’ancien site de la Gare Josaphat est une des dernières réserves foncières appartenant à la région de Bruxelles-Capitale. Elle s’étend sur 24 hectares, soit une superficie de plus de 32 terrains de football. Le gouvernement régional vient d’approuver un schéma de développement en première lecture qui trace le devenir de cette friche.
Commons Josaphat est une plateforme d'acteurs autonomes et libres de toute appartenance politique2. Cette plateforme réunit des habitants, riverains ou citoyens militants et des associations autour de l'idée qu'il est possible de produire et de gérer notre ville en se fondant sur le concept des « communs ».
Concrètement, Commons Josaphat entend faire transiter la friche de la gare Josaphat du statut de bien public vers celui de bien commun. Dernière grande réserve en propriété publique, ce territoire se doit d’être exemplaire, de faire rupture avec une ville soumise aux flux financiers et aux valorisations foncières.
La plateforme lance donc un Appel à idées citoyen3 ouvert à tous. Il vise à mobiliser l’intelligence collective pour penser la ville comme un bien commun, dans toute sa complexité et parvenir ainsi à une série de scénarios concrets alimentant la réflexion des Bruxellois sur la ville qu’ils souhaitent.
L'Appel à Idées entend proposer à la ville, à ses habitants et aux pouvoirs publics des chemins concrets pour construire les biens communs, pour donner un pouvoir décisionnel à toutes les personnes qui ont un enjeu dans ce futur quartier : les citoyens du quartier, ceux qui y vivront, ceux qui s'y baladeront, ceux qui y travailleront, ceux qui regarderont sa construction du balcon de leur fenêtre, à tous les bruxellois, à tous les militants de la ville et au delà, en bref au plus grand nombre.
Invitation au LANCEMENT officiel de l'APPEL A IDEES Commons Josaphat
JEUDI 24 AVRIL à partir de 18 heures au Café Zagloba – Avenue Gustave Latinis 237 à 1030 Schaerbeek
17h30 – Accueil Partenaires
18h00 – Accueil Presse et Public
18h30 – entre le Zagloba et la friche - In Case of Emergency - Make your own City
19h00 – Présentation de l'Appel à idées citoyen pour une utopie réaliste
19h20 – Questions et réponses
20h00 – Fin
Vous trouverez en attachement le texte de l'Appel à idées.
Pour toutes informations : ideascommonsjosaphat@gmail.com
Pagination
- Première page
- Page précédente
- …
- Page 398
- Page 399
- Page courante 400
- Page 401
- Page 402
- …
- Page suivante
- Dernière page