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Anspach… Le boulevard traversant l’hyper-centre de Bruxelles évoque beaucoup d’associations: frontière entre est et ouest, mur, autoroute urbaine. Grandeur perdue et nuisance sonore. Artère,  pour le trafic routier. Et axe commerçant, plein de magasins sombres. C’est ce qu’en pensent beaucoup de gens.

Pourquoi n’entend-on jamais parler d’Anspach dans d’autres termes ? Pourquoi pas de mots comme ‘promenade’, ‘flâner’, ‘un petit banc au soleil’ sur des ‘places vivantes’ ? Pourquoi les automobilistes font l’association entre Anspach et ‘artère’ alors que ce lien avec le sang et le coeur disparaissent une fois qu’ils ont quitté leur voiture ?

Téléchargez la publication sur les boulevards centraux de Bruxelles ici!

Avec l’appel à idées ParcAnspachPark, l’asbl Bral et ses partenaires veulent stimuler les gens à imaginer ce boulevard symbolique différement. Pour ne pas le voir que comme voie de transport mais comme un espace public où on peut se promener, faire les magasins, se rencontrer. Un boulevard pour vivre au ‘coeur de Bruxelles’. La Ville de Bruxelles doit montrer l’ambition qu’on attend d’une capitale. Elle doit montrer le bon exemple et commencer par la transformation de notre espace public en véritable espace de vie.

En mettant la notion de ‘Parc’ dans le titre, nous voulons donner un autre signal : il nous faut de la verdure pour vivre. Et qu’idéalement, un espace de…vie est un espace vert. Parce que le vert nous apporte le calme et accroît notre bien-être. 

Seize groupes, amateurs et professionnels, du quartier ou d’ailleurs, ont répondu à notre appel et nous ont fait parvenir leur vision sur le ‘Parc Anspach’. Il s’agit de projets avec beaucoup d’imagination, de savoir-faire et d’attention pour le détail. Il est surprenant que certaines idées reviennent aussi souvent. Cette publication donne un aperçu des projets et des leçons à apprendre.

À tous ceux qui ont participé à cet appel, merci pour votre motivation et créativité. Nous sommes persuadés que votre travail a fait évoluer la conception du boulevard, que Anspach et tous les espaces publics changeront grâce à vous. Pas pour être plus chics ou plus prestigieux, mais plus humains, avec une meilleure qualité de vie pour tout le monde autant pour ceux qui y habitent déjà que ceux qui visiteront.…

Sarah Hollander,
présidente du Bral

Les jeunes du centre-ville connaissent bien le quartier et ses besoins. Si le boulevard Anspach est transformé, ces jeunes en seront les usagers. Ils seraient heureux de jouir d’un parc sur le boulevard Anspach. Mais à quoi ressemble le parc Anspach dans les rêves de ces jeunes ? Un piano géant, des arbres de fruit, un étang, des tables de ping pong... Nous vous proposons d’aller faire un petit tour dans leur imaginaire pour répondre à cette question dans l'annexe ci-dessous.

La platform Jeunes Natuurlijk est coordonnée par Good Planet asbl. Voir http://www.jeunesnatuurlijk.be/nl/intro.htm & http://www.jncarte.be 

Pour la troisième fois déjà, Bral lance l’appel à projet ‘8m² pour tous’. Pour cette édition-ci Bral collaborera avec le projet dreamStart, une initiative émanant de microStart qui soutient des micro-entrepreneurs n’ayant pas accès aux crédits bancaires classiques.
Par cet appel à projet Bral tient à démontrer que l’espace public vaut bien plus que de servir uniquement et simplement de place de parking aux voitures, et peut notamment remplir une fonction sociale mais aussi économique …   

Par le biais de cette édition spéciale de l’appel à projet, Bral et MicroStart offrent l’opportunité à de jeunes entrepreneurs en herbe de tester leur micro-entreprise sur un espace de parking de 8m².

Bral et microStart partent du constat qu’un espace public attrayant et la proximité d’une activité commerciale dynamique sont des conditions essentielles pour garantir la qualité de vie d’une ville. En outre, la proximité garantit une meilleure mobilité : quand un commerce ou un magasin se situent dans le quartier cela encourage les gens à se déplacer à pied ou en vélo plutôt qu’en voiture.

Hélas, les loyers et les prix exhorbitants au m² des locaux commerciaux entravent sérieusement la rentabilité des petits commerces à Bruxelles et représentent une pression d’autant plus forte pour les entrepreneurs débutant leur petit commerce. Pour eux, cela peut constituer un obstacle quasi insurmontable.

Utiliser les m² d’espace public disponible pour mettre en selle les commerçants et entrepreneurs locaux débutants au lieu de les investir comme place de parking peut, selon Bral, contribuer à diminuer le trafic et à augmenter la qualité de vie de la ville.

Bral veut également souligner que le nombre de clients utilisant la voiture est souvent largement surestimé par les commerçants. Une enquête commandée par la Région de Bruxelles Capitale en 2010 révèle que les commerçants estiment que 48% de leur clientèle se déplacent en voiture alors qu’un sondage auprès de ces clients montre qu’il ne s’agit seulement de 18%. Les commerçants pensent aussi que 62% de leurs clients voient le fait de garer leur voiture comme un problème et que 52% d’entre eux trouvent les tarifs trop chers, alors que l’enquête révèle que seul 9% y voient un problème et 6,5% trouvent les tarifs trop chers. Bral nous rappelle chaque année que 35% des familles bruxelloises ne possède pas de voiture.

D’après Bral, c’est une erreur de pousser les commerçants locaux à s’engager dans la concurrence avec les centres commerciaux en périphérie sur base de l’idée que la disponibilité des places de parking améliorera la vente. Pour soutenir le commerce local c’est au gouvernement de viser à garder les prix des espaces commerciaux abordables et ceci en élaborant une politique de gestion du sol ambitieuse et dynamique. 

Contact

Si vous êtes sur le point de vous lancer à Bruxelles mais ne trouvez pas d’espace approprié ni le financement pour le faire, une adresse : www.dreamstart.microstart.be

Ou prenez contact avec Ludo Moyersoen de Microstart par mail : ludo.moyersoen@microstart.be

Si vous voulez participer sans vous insérer dans le trajet d’accompagnement de Microstart, prenez contact avec Jeroen Verhoeven du Bral vzw  par mail Jeroen@bralvzw.be

Pour la troisième fois déjà, Bral lance l’appel à projet ‘8m² pour tous’. Pour cette édition-ci Bral collaborera avec le projet dreamStart, une initiative émanant de microStart qui soutient des micro-entrepreneurs n’ayant pas accès aux crédits bancaires classiques. Par cet appel à projet Bral tient à démontrer que l’espace public vaut bien plus que de servir uniquement et simplement de place de parking aux voitures, et peut notamment remplir une fonction sociale mais aussi économique …   

Par le biais de cette édition spéciale de l’appel à projet, Bral et MicroStart offrent l’opportunité à de jeunes entrepreneurs en herbe de tester leur micro-entreprise sur un espace de parking de 8m².

Bral et microStart partent du constat qu’un espace public attrayant et la proximité d’une activité commerciale dynamique sont des conditions essentielles pour garantir la qualité de vie d’une ville. En outre, la proximité garantit une meilleure mobilité : quand un commerce ou un magasin se situent dans le quartier cela encourage les gens à se déplacer à pied ou en vélo plutôt qu’en voiture.

Hélas, les loyers et les prix exhorbitants au m² des locaux commerciaux entravent sérieusement la rentabilité des petits commerces à Bruxelles et représentent une pression d’autant plus forte pour les entrepreneurs débutant leur petit commerce. Pour eux, cela peut constituer un obstacle quasi insurmontable.

Utiliser les m² d’espace public disponible pour mettre en selle les commerçants et entrepreneurs locaux débutants au lieu de les investir comme place de parking peut, selon Bral, contribuer à diminuer le trafic et à augmenter la qualité de vie de la ville.

Bral veut également souligner que le nombre de clients utilisant la voiture est souvent largement surestimé par les commerçants. Une enquête commandée par la Région de Bruxelles Capitale en 2010 révèle que les commerçants estiment que 48% de leur clientèle se déplacent en voiture alors qu’un sondage auprès de ces clients montre qu’il ne s’agit seulement de 18%. Les commerçants pensent aussi que 62% de leurs clients voient le fait de garer leur voiture comme un problème et que 52% d’entre eux trouvent les tarifs trop chers, alors que l’enquête révèle que seul 9% y voient un problème et 6,5% trouvent les tarifs trop chers. Bral nous rappelle chaque année que 35% des familles bruxelloises ne possède pas de voiture.

D’après Bral, c’est une erreur de pousser les commerçants locaux à s’engager dans la concurrence avec les centres commerciaux en périphérie sur base de l’idée que la disponibilité des places de parking améliorera la vente. Pour soutenir le commerce local c’est au gouvernement de viser à garder les prix des espaces commerciaux abordables et ceci en élaborant une politique de gestion du sol ambitieuse et dynamique. 

VOIR TOUT LES PROJETS 8m² ICI (googlemaps):

Plus d' info

Si vous êtes sur le point de vous lancer à Bruxelles mais ne trouvez pas d’espace approprié ni le financement pour le faire, une adresse : www.dreamstart.microstart.be

Ou prenez contact avec Ludo Moyersoen de Microstart par mail : ludo.moyersoen@microstart.be

Si vous voulez participer sans vous insérer dans le trajet d’accompagnement de Microstart, prenez contact avec Jeroen Verhoeven du Bral vzw  par mail jeroen@bralvzw.be

 

Frederik Serroen et Julien Tregarot ont étudié le phénomène de l’inoccupation d’espaces bâtis dans Bruxelles et ses alentours ainsi que les stratégies utilisées ailleurs pour lutter contre celui-ci. Ils en ont tiré des enseignements pour la capitale belge.

Une rapide addition des surfaces de patrimoine vacant (maisons, appartements, bureaux, ateliers et dépôts, étages au-dessus d’un rez commercial, etc.) donne un total d’environ quatre millions de mètres carrés d’espaces inoccupés et sous-exploités. Une approche créative de ces espaces constituerait dès lors une des clés pour gérer l’essor démographique à venir.

Des évolutions positives

Fort heureusement, on assiste depuis quelques années déjà à une recrudescence de l’intérêt porté à la réaffectation des bâtiments inoccupés ou sous-exploités. Des efforts sont consentis en vue de réduire le trop-plein de bureaux et d’en convertir une partie en logements. Une réflexion est également menée sur la mixité du développement des zones qui étaient jusqu’à présent réservées à l’activité économique. En parallèle, des expérimentations concernant de nouvelles formes de maîtrise d’ouvrage (le Community Land Trust par exemple) sont mises en place.

Une autre évolution peut être résumée sous l’appellation « habitat groupé » : des personnes décident d’habiter ensemble et de partager des équipements collectifs présentant de nombreux avantages susceptibles de compenser l’envie d’un logement individuel. Par ailleurs, la recherche de solutions collectives favorise également une utilisation écologique et parcimonieuse de l’espace et une plus grande implication de l’utilisateur, elle renforce le tissu social et permet, dans la plupart des cas, de réaliser des économies.

Utilisation collective des bâtiments inoccupés

Il est évident que tout espace inoccupé au sein d’une zone bâtie représente un potentiel constructif dont il convient de tirer profit avant d’investir de nouveaux espaces en périphérie de la zone. Cet aspect revêt une certaine importance dans le cadre d’une politique d’utilisation durable de l’espace. Les bâtiments vides sont généralement d’un type qui ne convient pas à l’habitat traditionnel (trop profond, trop haut, trop grand, etc.). Une recherche architecturale montre toutefois que nous pouvons exploiter l’inoccupation structurelle de manière créative et innovante pour introduire des solutions alternatives de logement.

Mais pour y parvenir, nous devons nous mettre en quête d’endroits revêtant un intérêt unique au sein de la métropole bruxelloise et comprenant de surcroît un certain type de bâtiments inoccupés : (étages surplombant un rez commercial, ateliers et dépôts, bureaux, bâtiments publics inoccupés ou fermes agricoles dans la zone non urbanisée entourant Bruxelles). Ces lieux ont besoin d’un « coup de pouce », et peuvent servir d’exemple à des zones confrontées à des défis semblables, ils sont donc à même d’infléchir la tendance dans la production de logement à Bruxelles. La rue Neuve en est probablement l’exemple le plus célèbre, mais on peut également mentionner le Business Park de Diegem ou l’île d’Aa à Anderlecht (voir illustrations).

'Eiland van Aa' à Anderlecht et 'NDSM-werf' à Amsterdam. © Bewoonbaar verklaard

La réutilisation d’infrastructures inoccupées par le biais d’un programme de logement collectif est par définition une forme de construction flexible et modulable. L’approche proposée pourrait déboucher sur une offre complémentaire en logements financièrement abordables et permettre de répondre aux desiderata de logements individuels en réduisant les charges et les coûts pour la société.

Entre rêve et réalité

Les récentes initiatives de la Région de Bruxelles-Capitale – cellule régionale « Logements inoccupés », professionnalisation des agences immobilières sociales, contrats d’occupation temporaire, etc. – constituent un pas dans la bonne direction. La mise en œuvre de ces mesures n’en est toutefois qu’à l’état embryonnaire, et l’on est en droit de se demander si elles suffiront. En effet, la politique d’aménagement du territoire connaît principalement deux niveaux : le régional, qui définit les grandes lignes de l’aménagement du territoire dans le plan de développement et d’affectation du sol, et le communal, qui gère l’application des dispositions et réglementations en matière de construction. Si ces deux niveaux pouvaient se concerter davantage, des perspectives d’avenir s’ouvriraient et des programmes urbains plus cohérents pourraient voir le jour. La mise en place d’une régie adaptée est nécessaire.

Dans les projets de rénovation urbaine de petite et de grande envergure, le développement de formes d’habitat collectif en mode de production à part entière constitue un terrain inexploité. Il est évident que les prix devront rester abordables au moment de concrétiser l’approche proposée. Il conviendra de cibler différents profils socioéconomiques grâce à une offre diversifiée en logements (taille, organisation) et en constructions qui permettront une multitude de formes d’utilisation et de propriété. Les conditions de base sont tellement spécifiques que l’intervention d’intermédiaires comme celle d’une équipe motivée de fonctionnaires des services de l’urbanisme, d’une régie communale autonome ou d’une société de logement dynamique s’avère essentielle.

Les projets de rénovation urbaine à Bruxelles doivent trouver une résonance dans l’expérience et la méthode de travail d’autres grandes villes européennes. L’approche de l’Agentur für Baugemeinschaften à Hambourg, du Baulückenmanagement à Berlin, de la Bouwblokkenteam à Anvers et des projets « klushuizen » ou « samen verbouwen » à Rotterdam constituent certainement des sources d’inspiration à prendre en considération.

La majorité des terrains et bâtiments appartiennent à des particuliers auxquels la Région ou la commune doivent s’adresser. Grâce à des quotas de « bâtiments groupés » (cf. logements sociaux), à un fonds réservé aux communes pour permettre une offre de sites abordables ou à des charges d’urbanisme, le gouvernement sera en mesure, plus qu’aujourd’hui, de jouer son rôle sur le terrain.

La transformation de bâtiments inoccupés et sous-exploités n’est évidemment pas envisageable partout, mais elle est possible dans un nombre de cas plus élevé qu’on ne pourrait le penser. Elément clé du développement du logement collectif dans un projet d’urbanisme ou d’habitat, ces opportunités peuvent aider à créer un nouveau marché du logement. Pourtant, il est globalement peu question de ce potentiel dans le discours de planification concernant Bruxelles. Un plan d’avenir pour la capitale doit aujourd’hui comprendre une stratégie ainsi que des instruments utilisables afin de piloter la future urbanisation à court terme.

Le présent article et l'étude correspondante entendent alimenter le débat et la dynamique qui seront nécessaires à cet effet.

Frederik Serroen, Julien Tregarot (étudiants du master SteR* (Erasmus Hogeschool Brussel))

Het verenigingsleven speelt een belangrijke rol in het leven van heel wat Vlamingen.  Maar heeft het middenveld nog iets te zeggen over de samenleving waarin wij leven? De Verenigde Verenigingen richtte een Werktank Middenveld op en hield een verkenning langsheen bedreigingen en opportuniteiten.

Het middenveld in Vlaanderen is een bonte verzameling van verenigingen die groepen, meningen en belangen vertegenwoordigen. Ze ontstaan omdat burgers zich vrijwillig verenigen om een hoger doel of belang te realiseren. Natuurpunt verenigt bijvoorbeeld mensen die zich inzetten voor natuurbehoud; ensembles of groepen die vocale muziek brengen kunnen zich aansluiten bij Koor & Stem, en de vakbond verdedigt de belangen van de werknemers.

Deze verenigingen vormen traditioneel een brug tussen burger en overheid. Middenveldorganisaties geven een stem aan de achterban en werken actief mee aan de totstandkoming van beleid. Zo zetelt Natuurpunt in de Milieu- en Natuurraad van Vlaanderen en is het Forum voor Amateurkunsten betrokken bij de totstandkoming van cultuurbeleid.

Een gevoel van onbehagen waait door het middenveld

Welnu, deze verenigingen worden vandaag geconfronteerd met een aantal bedreigingen. Traditioneel vertrekt dit middenveld vanuit de burger en positioneert het zich tussen markt en overheid. Deze verenigingen vertrekken vanuit maatschappelijke waarden en missies, eerder dan vanuit politieke motieven of winstgedrevenheid. Ze zorgen voor sociale ontmoeting, cohesie en democratische betrokkenheid. Daarnaast laten veel verenigingen een kritische stem horen in het maatschappelijke en politieke debat, of werkten ze door de jaren heen aan maatschappelijke dienstverlening. Deze laatste twee rollen komen meer en meer in de tang van markt en overheid.

De regelgeving waar verenigingen en vrijwilligers mee geconfronteerd worden neemt explosief toe. Veel verenigingen werken deels met overheidsmiddelen en moeten zich daarom soms tot in de kleinste details verantwoorden. Dit zorgt voor administratieve last en leidt de aandacht af van de basiswerking. Het lijkt haast alsof de overheid het middenveld niet meer vertrouwt.

Het wordt ook steeds moeilijker om een kritische stem te laten horen. Neem bijvoorbeeld actievoeren. Rechtszaken worden aangespannen tegen ludieke acties, een staking wordt met een kortgeding ingedamd of Villanella, een Antwerps kunsthuis voor jongeren, krijgt een GAS-boete voor haar protest tegen GAS-boetes. Deze inperkingen herleiden burgerschap tot het slaafs volgen van wetten en regels, beknotten grondrechten als vrije meningsuiting en doen creativiteit die ontstaat vanuit burgerlijke ongehoorzaamheid verdampen als sneeuw voor de zon. Sois sociable et tais-toi lijkt wel het motto.

Omgekeerde wereld

Besparingen, groei, efficiënt werken en begrotingsdiscipline domineren elke maatschappelijke discussie. Ook het middenveld ontsnapt daar niet aan. Dat verenigingen zorgen voor sociale cohesie, vrijwilligerswerk en democratisch burgerschap wordt niet meegerekend in het Bruto Binnenlands Product. Ondanks het feit dat de inkomsten van sociaal-culturele verenigingen voor minder dan de helft uit subsidies komen, leeft toch de perceptie van een overgesubsidieerd verenigingsleven. Hoeveel maatschappelijke meerwaarde moeten we nog creëren om serieus genomen te worden?

Die besparingslogica legt voornamelijk een zware druk op een maatschappelijke dienstverlening, waar heel wat organisaties sterk op bouwden. Waarom moet het ziekenfonds de ziekteverzekering organiseren, en Natuurpunt de natuurgebieden beheren? Nochtans bevestigen ledenpeilingen en onderzoek keer op keer dat noch markt noch overheid deze diensten aan lagere kostprijs kunnen aanbieden. Bovendien dreigt een potentiële ‘vermarkting’ ook de waardengedrevenheid van de dienstverlening onder druk te zetten. U zou als private aanbieder toch ook vooral geïnteresseerd zijn in dat deel van de koek die het meeste winst kan opbrengen? Als ziekteverzekeraar voornamelijk de bevolkingsgroep tussen 18 en 40 jaar onder je hoede nemen bijvoorbeeld. Uitgangspunten als toegankelijkheid, solidariteit en universaliteit komen al snel onder druk te staan.

Een warme oproep

Genoeg aangeklaagd. Wat kunnen we hier vanuit de verenigingen samen als middenveld aan doen?
In de eerste plaats dienen we in dialoog te gaan met beleidsmakers en maatschappelijke actoren. Uit de ‘thinks & drinks’ die De Verenigde Verenigingen met partijvoorzitters, fractieleiders, parlementsleden en ministers organiseert, blijkt dat een aantal eigenheden van het middenveld in gedachten wat ondergesneeuwd zijn geraakt. Elkaar naar waarde schatten en wederzijdse erkenning en respect kweken is al een begin om aan zaken zoals overregulering te werken.

Ten tweede moet het middenveld haar positie terug opeisen. Het middenveld zal niet alleen aaibaar of participatief zijn maar ook kritisch. Die kritische stem vloeit vaak voort uit verontwaardiging. Als De Morgen op zaterdag 8 februari een kaart publiceert met een bloedrode Brusselse ring, vergeven van het fijnstof, dan gaat dat over de gezondheid van onze kinderen. Als uit onderzoek blijkt dat één op drie zieke leraars thuis zit door psychische problemen (stress, burn-out, ...), moeten we ons vragen stellen over de verschroeiende prestatiemaatschappij waarin we leven. Als de gemiddelde jeugdwerkloosheid van de afgelopen tien jaar in Brussel afklokt op 35 procent, is dat onaanvaardbaar.

Door maatschappelijke uitdagingen, verontwaardiging én thema’s te politiseren onstaat er een scherp maatschappelijk debat waaruit duidelijke keuzes moeten worden gedestilleerd. Deze politisering is best zo opgebouwd dat er van onderuit een beweging op gang komt. Zo slaagde Pic Nic the Streets in Brussel er in om het centrum verkeersvrij te maken.

Positief discours

Tot slot, en misschien is dat wel het belangrijkste, zetten we  ons gezamenlijk gevoel van onbehagen en verontwaardiging om in een gezamenlijk engagement voor een hernieuwd en positief maatschappelijk discours. Dit onbehagen is gebaseerd op een gevoel dat onze samenleving steeds harder en kouder wordt.

Dit is met andere woorden een pleidooi voor een vernieuwd verhaal, waarin de kracht van het verenigingsleven speelt. Een positief verhaal dat vertrekt  vanuit het geluid van mensen en verenigingen die dagelijks ijveren voor een samenleving waarin ‘hart boven hard’ gaat. Want enkel in zo’n samenleving is op lange termijn de welvaart, het welzijn en vooral het geluk van de mensen vandaag én morgen verzekerd.

Anton Schuurmans
Projectcoördinator De Verenigde Verenigingen

 

Comment rendre son quartier plus viable et plus vivable, en un mot plus "durable"?
En mettant en œuvre des projets avec ses voisins bien sûr! Mais aussi avec l’école, le centre culturel, les commerçants, la Commune, l’association du coin etc…Car la solution aux problèmes environnementaux, sociaux et économique est forcément collective!

L’appel à projets "Quartiers durables citoyens" vise à soutenir, accompagner et valoriser ces initiatives citoyennes collectives durables à l’échelle des quartiers.

Dans les Quartiers durables citoyens, les habitants et usagers du quartier apprennent à travailler (mais aussi passer de bons moments!) ensemble pour mener des projets autour de plusieurs enjeux: économiser l’énergie, diminuer et valoriser les déchets, se déplacer autrement, développer et préserver la biodiversité, mieux réfléchir l’utilisation de l'espace public, valoriser le patrimoine naturel, renforcer la cohésion sociale et la solidarité,…

Les quartiers lauréats bénéficient d’un dispositif d’appui méthodologique, technique et financier afin de les accompagner dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs projets.

» Depuis 2008, de nombreux quartiers sont devenus des Quartiers durables citoyens.

» La vidéo des Quartiers durables citoyens

» Les actualités des Quartiers durables citoyens sur le site du le site du Réseau des Quartiers durables 

Les expériences, les apprentissages et les bonnes pratiques pour l’appel à projets quartiers durables ont été capitalisés dans un vade-mecum.

Le vade-mecum s’adresse, en premier lieu, aux quartiers sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets de Quartiers durables, afin d’éclairer leur processus d’élaboration de projet. Mais il intéresse aussi tout quartier qui souhaite lancer une dynamique de durabilité urbaine.

 

A Schaerbeek, l’ancien site de la Gare Josaphat est une des dernières réserves foncières appartenant à la région de Bruxelles-Capitale. Elle s’étend sur 24 hectares, soit une superficie de plus de 32 terrains de football. Le gouvernement régional vient d’approuver un schéma de développement en première lecture qui trace le devenir de cette friche.

Commons Josaphat est une plateforme d'acteurs autonomes et libres de toute appartenance politique2. Cette plateforme réunit des habitants, riverains ou citoyens militants et des associations autour de l'idée qu'il est possible de produire et de gérer notre ville en se fondant sur le concept des « communs ».

Concrètement, Commons Josaphat entend faire transiter la friche de la gare Josaphat du statut de bien public vers celui de bien commun. Dernière grande réserve en propriété publique, ce territoire se doit d’être exemplaire, de faire rupture avec une ville soumise aux flux financiers et aux valorisations foncières.
La plateforme lance donc un Appel à idées citoyen3 ouvert à tous. Il vise à mobiliser l’intelligence collective pour penser la ville comme un bien commun, dans toute sa complexité et parvenir ainsi à une série de scénarios concrets alimentant la réflexion des Bruxellois sur la ville qu’ils souhaitent.
L'Appel à Idées entend proposer à la ville, à ses habitants et aux pouvoirs publics des chemins concrets pour construire les biens communs, pour donner un pouvoir décisionnel à toutes les personnes qui ont un enjeu dans ce futur quartier : les citoyens du quartier, ceux qui y vivront, ceux qui s'y baladeront, ceux qui y travailleront, ceux qui regarderont sa construction du balcon de leur fenêtre, à tous les bruxellois, à tous les militants de la ville et au delà, en bref au plus grand nombre.

Invitation au LANCEMENT officiel de l'APPEL A IDEES Commons Josaphat

JEUDI 24 AVRIL à partir de 18 heures au Café Zagloba – Avenue Gustave Latinis 237 à 1030 Schaerbeek
17h30 – Accueil Partenaires
18h00 – Accueil Presse et Public
18h30 – entre le Zagloba et la friche - In Case of Emergency - Make your own City
19h00 – Présentation de l'Appel à idées citoyen pour une utopie réaliste
19h20 – Questions et réponses
20h00 – Fin 

Vous trouverez en attachement le texte de l'Appel à idées.

Pour toutes informations : ideascommonsjosaphat@gmail.com

La Coalition Climat a lancé le 27 mars 2014 sa nouvelle campagne Jobs4Climate. Celle-ci pointe les avantages socio-économiques d’une politique climatique responsable. En l’occurrence, la Coalition Climat a chiffré que des investissements durables dans la rénovation des logements, l’énergie renouvelable, un réseau d’électricité intelligent et des transports respectueux de l’environnement permettraient de créer 60.000 emplois supplémentaires. Il s’agit donc d’investissements bénéfiques pour l’homme et l’environnement ! Ce message a été largement diffusé parmi les 70 organisations membres de la Coalition Climat. Des militantes et militants de ces 70 organisations se rassembleront le 7 juin pour préparer en Coalition un message fort pour le prochain gouvernement.

Quand: Samedi 7 juin de 14h à 18h

Où: Centre Culturel le Botanique, Salle L’Orangerie, Rue Royale 236, 1210 Bruxelles
Si vous rejoignez Bruxelles pour l’occasion, choisissez de préférence les transports en commun!

Programme:

• 14u15-14u45: Présentation des principaux résultats des 5èmes rapports du GIEC (Frank Pattyn, glaciologue ULB)
• 14u45-15u15: Présentation des scénarios pour une Belgique Bas Carbone à l’Horizon 2050 (Vincent Van Steenberghe, SPF Environnement).
• 15u15-15u30: La création d’emplois via des investissements durables: les constats de la Coalition Climat (Mathias Bienstman, président de la Coalition Climat).
• 16u00-16u30: Témoignages de délégués syndicaux: Robert Vertenueil (secrétaire fédéral FGTB secteur de la construction), Chris Vanmol (Secrétaire national du secteur G&E, CSC Bâtiments - Industrie & Energie) sur la transition énergétique.
• 16u30-17u30: Débat sur les investissements nécessaires dans la transition énergétique, son financement et les principaux défis climatiques pour les gouvernements en formation entre Marie-Hélène Ska (ACV-CSC), Jean-François Tamellini (ABVV-FGTB), Lieze Cloots (Bond Beter Leefmilieu), Sarah Lamote (11.11.11) et Natalie Eggermont (Le Train roule Toujours).

Animations:

• Animation musicale des B-Road Bastards
• Vidéos des campagnes de la Coalition Climat: Sing for the Climate et Jobs4Climate
• De quoi boire et grignoter au café Bota et sur la terrasse du Botanique

Participation gratuite mais inscription obligatoire.

Bruxelles connaît une crise du logement importante. De plus en plus d'individus et de familles ont du mal à se loger alors qu'il s'agit d'un droit fondamental. C'est pourquoi la Platforme Logement, qui regroupe des associations et des syndicats, organise une mobilisation citoyenne. Le samedi 14 juin de 10 h à 19 h, au Carré de Moscou (place Marie Janson), à 1060 Bruxelles. Vous êtes tous invités, citoyens, travailleurs sociaux, représentatns administratifs et politiques, à nous rejoindre pour une journée. Ensemble, nous échangerons autour de nos préoccupations et idées.

Quand? Le samedi 14 juin de 10 h à 19 h

Où? au Carré de Moscou (place Marie Janson), à 1060 Bruxelles.

Soutenez les revendications de la Plateforme Logement en signant la pétition en ligne !

Au programme : fanfare de musique brésilienne; discours; témoignages de citoyens; contes pour adultes sur le thème du logement; visite du quartier; contes pour enfants sur le thème du logement; débat sur l'encadrement des loyers.

pour adultes: stands associatifs, proposant de la documentation, des informations et animation de sensibilisation; ateliers d'expression picturale sur de grands panneaux en bois; expositioh de photographies; signature de la pétition

pour enfants: grimages, château gonflable

Infos: Platforme Logement

COMMANDER

La publication « Les actions des habitants dans le Quartier européen à Bruxelles – Stratégies de lutte de 1986 à nos jours»  Vous pourrez télécharger gratuitement une version en FR, NL ou EN ci-dessous.

 

 

Le contact avec la nature est d'une importance cruciale pour notre bien-être. L'une des conclusions des recherches et de la table ronde organisée par l'asbl Bral sur le sujet est que la verdurisation devrait figurer parmi les priorités de chaque projet de rénovation urbaine. Mais comment verduriser les quartiers centraux tout en évitant le phénomène de gentrification ? Une nouvelle publication du Bral nourrit cette réflexion.

"Bruxelles est une ville verte. Mais le contraire est également vrai. Bruxelles est une ville grise, parsemée de béton, de brique et d'asphalte. Ce constat est particulièrement dans les quartiers centraux.  Il n'est dès lors étonnant que les habitants de ces quartiers soient généralement très insatisfaits de l'offre en espaces verts.
Des études scientifiques soulignent pourtant le rôle crucial du contact avec la nature pour notre bien-être, ainsi que son impact économique.
Cette nouvelle publication de l'asbl Bral se penche sur les impacts sociétaux de la nature en ville, à travers des publications scientifiques. Et ce qui constitue sans doute une nouveauté: ce rapport aborde également les effets pervers éventuels de la verdurisation à savoir la gentrification. Peu d'études se penchent sur ce dilemme.  Nous avons heureusement pu puiser dans une autre source d'information, à savoir une table ronde réunissant les principaux acteurs de la verdurisation dans et autour de Bruxelles.  Cette publication retrace les grandes lignes de ce débat et présente les conclusions et les recommandations."

Piet Van Meerbeek