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Lors du débat de CurieuzenAir, le public a posé des questions sur la crise énergétique et les poêles à bois. Bien que la qualité de l'air extérieur soit en voie d'amélioration, il est à craindre que Bruxelles soit laissée dans le froid l'hiver prochain, les citoyen.nes se tournant de plus en plus vers les poêles à bois ou d'autres combustibles fossiles pour se réchauffer. Que cette énergie coûtera de plus en plus cher en raison des décisions géopolitiques et des mouvements du marché libre. Et que la qualité de l'air intérieur se verra compromise.

En 2020, Martin Casier a posé à Alain Maron une question sur le chauffage au bois au sein de la commission de l'environnement. Sa réponse à l'époque était la suivante : nous ne savons pas quoi en faire ; trop difficile, trop délicat. Nous allons donc continuer à mesurer et à surveiller. Le ministre Maron a fait preuve de clairvoyance pendant le débat en 2022. "Ce sera une catastrophe cet hiver, je ne suis pas rassuré par cette crise", qu'il estime être encore pire que le COVID. "Nous prévoyons un parapluie grâce au tarif social auquel 30 % de la population a droit, mais ce sera tout de même très difficile." Le gouvernement assurera la protection sociale pour le gaz et l'électricité et donnera aux CPAS des ressources supplémentaires pour aider les gens. Mais ce n'est pas une solution à long terme : les factures élevées sont insoutenables. "Nous devons réussir à réduire la consommation et nous pouvons le faire en améliorant la performance des bâtiments."

Au moment du débat, il n'y avait pas de calendrier des politiques décidées pour le Plan Air, Climat et Énergie, mais il est désormais en place. Après plus d'un an d'étude, le gouvernement a approuvé le PACE (Plan Air-Climat-Energie).  "Dans ce plan, l'ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre est resserrée à - 47 % en 2030 par rapport à 2005 (contre - 40 % aujourd'hui), conformément au paquet européen "fit for 55"." Dans la chronologie, nous ne lisons rien de spécifique sur les poêles à bois, mais nous lisons sur le mazout. En 2025, les nouvelles installations de chauffage au fioul seront interdites.

Il faut des formes d'énergie pour chauffer, mais il est également important de conserver cette énergie. C'est ce que veut faire Rénolution, la stratégie de rénovation de la région. M. Maron a déclaré que nous sommes "au point" en ce qui concerne les nouvelles constructions - elles doivent être passives. Il a déclaré qu'avec la Rénolution, il réunissait les propriétaires, les bailleurs, les locataires et le secteur de la construction pour tripler ce que nous devons faire pour les objectifs climatiques. Le chemin à parcourir est long, mais le ministre est plein d'espoir en mettant beaucoup d'argent sur la table, en simplifiant les primes et en fournissant des ressources aux personnes en situation précaire. Il est attentif à la circularité des matériaux et souhaite également rendre les livraisons moins polluantes dans les quartiers de la ville. 

L'une des mesures auxquelles ils pensent, outre les primes, sont les prêts sans intérêt. La question est de savoir s'il sera en mesure de tenir cette promesse dans le climat économique actuel et à venir, marqué par la hausse des taux d'intérêt. Nous espérons, avec Maron, qu'il le pourra. Et sinon : des bons d'Etat, quelqu'un ? La Banque nationale de Belgique a récemment été chargée par l'Europe de financer le projet européen Next Generation. Il est temps que la Banque nationale l'utilise pour faire quelque chose d'utile pour les générations futures au lieu de financer la crise climatique !

Les ambitions ont dû être revues à la hausse pour atteindre les objectifs climatiques et, comme toujours, il faut trouver un compromis entre ambition et inconvénients, à court et à long terme. Et ces désagréments s’empireront cet hiver, alors que le chauffage est un droit fondamental. Le BRAL estime qu'il est important de faire une distinction entre la pauvreté énergétique et l'utilisation occasionnelle. Dans le cas de la pauvreté énergétique, les personnes optent systématiquement pour des sources de chauffage plus polluantes par nécessité. Nous nous retrouvons ensuite dans la politique de lutte contre la pauvreté, où un soutien structurel est nécessaire. Lorsqu'il s'agit d'une utilisation occasionnelle, nous pensons aussi à l'intimité et à la vivacité d'un feu de cheminée ! Depuis des siècles, les gens se réunissent autour d'un feu pour raconter des histoires, pour chanter, pour des rituels... Nous ne voulons priver personne de cette expérience humaine pure. Mais c'est autre chose que d'alimenter un feu 24 heures sur 24 alors que d'autres sources de chauffage sont disponibles dans votre budget... Conclusion pour nous : ici aussi, la nuance et le sens de l'humain sont importants. 

Nous souhaitons au ministre Maron beaucoup de courage et de persévérance dans sa recherche d'autres techniques de chauffage ! Peut-être pourrait-il s'inspirer de Bond Beter Leefmilieu, du VVSG et de Gawein Van Daele qui ont récemment organisé une journée sur les réseaux de chaleur et bien sûr donner à notre propre coopérative énergétique bruxelloise Brupower les ailes dont elle a besoin.

Annexe : Une feuille de route PACE

  • 2023 : Abattement fiscal pour soutenir la rénovation énergétique des logements à la mutation
  • 2023 : Fin des subsides aux énergies fossiles et renforcement du soutien aux alternatives
  • 2023 : Fixation d’un objectif énergétique ambitieux (150kWh/m²/an) pour les projets de rénovation lourde
  • 2023 : Mise en route du délai de 10 ans pour que les logements avec une classe PEB F et G réalisent une rénovation énergétique
  • 2024 : Tri obligatoire des biodéchets (UE) & intention de la Région de se mettre en ordre de marche dès 2023
  • 2024 : Mise en place d’un soutien à la rénovation groupée et développement d’une dynamique de rénovation groupée des bâtiments par quartier dans le cadre de la rénovation urbaine
  • 2024 : Verdurisation de 20 premières cours de récréation dans des zones en carence d’espaces verts
  • 2025 : Fin du chauffage aux combustibles fossiles pour les bâtiments neufs ou faisant l’objet d’un rénovation lourde (permis d’urbanisme demandés à partir du 1er janvier 2025)
  • 2025 : Interdiction de nouvelles installations de chauffage au mazout
  • 2025 : L’ensemble du bâti bruxellois devra avoir réalisé un certificat PEB
  • 2025 : 16 projets de réaménagement d’axes urbains de manière multimodale
  • 2025 : Mise en place de 25 quartiers au trafic apaisé
  • 2026 : Mise en service de l’unité de biométhanisation
  • 2027 : Réalisation de plan de rénovation pour l’ensemble des copropriétés bruxelloises
  • 2030 : Sortie complète du chauffage au mazout pour les bâtiments publics
  • 2030 : Réorientation de tous les outils économiques de la Région pour qu’ils soutiennent en priorité les entreprises qui font le choix de l’exemplarité sociale et environnementale
  • 2030 : Sortie des véhicules diesel
  • 2030 : Réduction de 30% du flux de déchets à destination de l’incinérateur
  • 2030 : Mise en cohérence de l’ensemble des soutiens de la Région aux pouvoir locaux avec les objectifs régionaux en matière d’air, de climat et d’énergie
  • 2030 : Réduction de 50% des émissions de GES des bâtiments tertiaires publics en 2030
  • 2033 : Échéance pour la rénovation des passoires énergétiques (PEB F et G)
  • 2035 : Sortie complète du chauffage au mazout pour l’ensemble des secteurs
  • 2035 : Sortie des véhicules thermiques
  • 2035 : Finalisation du développement d’un réseau de 11.000 bornes de recharge de véhicules électriques accessibles au public
  • 2040 :  Atteinte de l’objectif de 100kWh/m²/an par SISP et de la neutralité énergétique pour les bâtiments publics non-résidentiels
  • 2045 : Les bâtiments de classe D et E devront avoir fait l’objet d’une rénovation énergétique

Les autorités ont l'obligation de protéger la population. Mais outre des cadres normatifs conformes aux avis scientifiques, nous avons également besoin d'imagination. Et oh oui, qu'en est-il de Smart Move, d'ailleurs ?

Le débat politique de CurieuzenAir a eu lieu le 23 mai. Dans le panel : les ministres de la Mobilité Elke Van den Brandt, de l'Environnement Alain Maron, Dirk Jacobs (ULB), Annekatrien Verdickt (Filter Café Filtré Atelier), Ugo Taddei (Client Earth), Tim Cassiers (BRAL). Margot Otten assurait la modération. Cela fait déjà un moment, alors nous nous tournons vers l'avenir. Nous vous invitons à nous rejoindre dans la campagne et le compte à rebours jusqu'au 26 octobre 2022. Notez bien cette date, car le Parlement européen et les ministres de l'environnement débattront alors de la proposition de la Commission concernant la nouvelle directive sur la qualité de l'air. Cette directive déterminera ce que les Etats membres devront faire au niveau national comme objectif - mais sans imposer comment (avec quelles lois) ils atteindront cet objectif.

L'Organisation mondiale de la santé : comme un cheveux dans la soupe

Le dioxyde d'azote ou NO2 a été mesuré avec CurieuzenAir à l'aide de tubes qui ont été accrochés aux façades de 3 000 Bruxellois pendant un mois. Il s'agit d'un indicateur de l'effet du trafic sur la qualité de l'air. Nous avons mesuré le NO2 car il affecte le système respiratoire et notre santé. La mauvaise qualité de l'air provoque chaque année 6 500 décès prématurés en Belgique et a un impact négatif sur la qualité de vie de la moitié de la population bruxelloise.

Quel est l'enjeu ? Nous l'avons déjà écrit : l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a ajusté ses valeurs consultatives pour déterminer ce que signifie un « air malsain ». Et ce seuil a été considérablement abaissé, car les scientifiques ont réussi à établir des liens de causalité entre ces substances provenant des émissions des transports motorisés et leurs effets sur la santé publique. Si ce lien était déjà soupçonné auparavant, il est désormais écrit noir sur blanc. L’OMS a donc décidé d'abaisser sa valeur consultative de 40 microgrammes par mètre cube par an à 10 microgrammes par mètre cube par an. L'OMS est consciente qu'il s'agit d'une tâche considérable et propose donc une approche progressive.

Fran Lauriks, chef de projet et scientifique à l'Université d'Anvers, a montré ce que cette différence signifiait pour Bruxelles. Jetons un rapide coup d'œil aux chiffres (voir également les diapositives dans la pièce jointe ci-dessous). En 2021, Bruxelles comptait 1 219 970 habitants. Les résultats de CurieuzenAir ont montré que plus de 16 000 habitants vivent dans un endroit qui se trouve au-dessus du seuil actuel de 40 microgrammes. À l'inverse, seuls 19 000 Bruxellois vivent dans un endroit qui atteint le futur seuil de 10 microgrammes fixé par l'Organisation mondiale de la santé. La majorité des plus d'un million d'habitants de Bruxelles vivent donc dans un endroit qui n'atteint pas le seuil de l'OMS.

Un enfant peut colorier les résultats sur une carte en fonction de cercles concentriques : un centre rouge-orange et une périphérie bleu-vert. (Bien qu'il existe de grandes différences au niveau local : la zone piétonne et le parc de Bruxelles sont clairement plus positifs que les rues avoisinantes). Malgré l'amélioration globalement positive de la qualité de l'air à Bruxelles au fil des ans, ce schéma d'inégalité persiste, comme le démontre l'étude réalisée par Interface Demography et CurieuzenAir.

Comment Bruxelles va-t-elle faire face à cette situation ?

Il est clair que nous avons parcouru un petit bout de chemin. La LEZ écartant les voitures les plus polluantes de la route ou la zone 30 font effet, mais ce n'est pas encore suffisant.

  1. Le ministre Maron nous a dit, lors du débat politique au KVS, que, malheureusement, le gouvernement ne tient pas sa promesse d'adopter la valeur consultative de l'OMS pour Bruxelles, contrairement à ce que fait l'Europe. Il s'intéresse plutôt à la réforme en cours de l'AAQD (Ambient Air Quality Directive) de l'UE, où Bruxelles préconise les directives les plus ambitieuses. Mais pourquoi attendre l'UE ici, et risquer que ce qui en sortira soit un compromis entre les intérêts sanitaires et économiques ? Nous considérons donc qu'il est de notre devoir de continuer à inciter Bruxelles à être pionnière en la matière et à adopter cette ambition de l'OMS, afin que l'Europe ne soit pas laissée pour compte par la suite.
    Entre-temps, nous visons également le niveau européen en tant que membre de HEAL, l'organisation européenne de coordination pour un air sain (Health and Environment Alliance). Car comme l'a noté Ugo Taddei de Client Eart, « Les autorités ont l'obligation de protéger la population et la première étape doit être de réglementer les cadres normatifs en fonction des avis scientifiques. Sans cela, les conseils restent des promesses en l’air. » Nous vous tiendrons au courant de nos exploits en matière de lobbying et de la manière dont nous allons vous faire participer à la campagne !
  2. Bien que la qualité de l'air sur les grands axes de circulation soit assez mauvaise que pour être illégale, nous devons également mettre en œuvre une politique systématique de réduction du trafic partout afin d'améliorer la santé dans les quartiers où vivent souvent des personnes vulnérables. C'est pourquoi Tim du BRAL a immédiatement ouvert le tour des questions en demandant où en était Smart Move, la version bruxelloise d'un système de tarification routière intelligente. Mme Van den Brandt a fait savoir qu'il n'est pas si mal que l'on n'entende pas beaucoup parler de Smart Move, car cela signifie que des négociations se déroulent en coulisses. Malheureusement, c’est par les bruits de couloirs suivant le débat que nous avons entendu que Smart Move ne viendra probablement pas au cours de cette législature. Dommage !
  3.  Les ministres Maron et Van den Brandt reconnaissent que les personnes les plus vulnérables de la société sont les plus durement touchés par la mauvaise qualité de air. Leur projet est de sensibiliser aux conséquences de la pollution de l'air sur la santé et de mettre en place un réseau de mesures secondaires pour impliquer et sensibiliser les citoyens. De notre côté, nous poursuivons nos ateliers au niveau local et les portons également au niveau communal.
  4. Afin de libérer les gens du mauvais air au niveau local, la Région s'est engagée à créer pas moins de 50 quartiers apaisés. Chaque quartier aura son propre plan de circulation local avec un certain nombre d'axes structurants. Comparez-le au système respiratoire, avec les quartiers comme poumons sains et les tuyaux d'air comme artères de circulation. Le ministre a fait référence à Gand où les plans de circulation réduisent la pression du trafic et où les gens prennent des alternatives pour des distances plus courtes. Toutefois, nous mettons en garde le gouvernement bruxellois contre la création de « rues malchanceuses »(pineutstraten), c'est-à-dire, contre le « trafic de raccourci » dans des rues à caractère résidentiel. Une solution pour cela ? Réduire la pression globale de la voiture grâce à Smart Move. 
  5. La LEZ continue de se renforcer. L'interdiction du diesel est prévue en 2030 et l'électrification complète de la flotte pour 2035. L'électrification des bus serait réalisée d'ici 2036.

Appel à l'imagination

Un espace public agréable, l'adoucissement de l'eau pour permettre son passage, plus de transports publics, ... Il y a tellement de domaines dans lesquels des améliorations peuvent encore être apportées pour améliorer notre qualité de vie. Bruxelles est un lieu où tout est proche et accessible à pied

Annekatrien l'a bien dit : la ville est l'avenir et nous le construisons maintenant. C'est bien d'expliquer aux gens ce qu’on veut, mais il faut aussi faire travailler l'imagination ! Montrez comment la ville pourrait être. Si vous créez un imaginaire et abordez les gens de manière positive, l'opposition peut disparaître comme neige au soleil. « Oui, je veux vivre dans cette ville ! »

Interdire temporairement la circulation dans une rue a un effet immédiat. Le potentiel des plans de circulation est d'utiliser l'espace libéré pour des expériences. Non seulement pour les touristes au centre-ville, mais aussi pour ceux qui y vivent, étudient, travaillent et font du sport dans l'espace public. Dès que nous aurons fermé la rue (ou est-elle ouverte ?), les gens sortiront de derrière les façades.

Photos : Giulia Massenz

Dans le cadre de l'Assemblée d'été 2030, l'équipe de Super Terram a organisé une ‘dérive’ - une exploration semi-programmée d'un terrain inconnu - sur Schaerbeek-Formation. Ce site ferroviaire - le plus grand espace ouvert et non aménagé de la région de Bruxelles-Capitale - est peu connu des Bruxellois.es.

Au cours de cette dérive, une trentaine de participants ont exploré le site et expérimenté des approches alternatives aux sols urbains qu'il contient. Les participants ont exploré le terrain en huit étapes. Ils sont allés de point en point par groupes, s'inspirant de fragments de récits historiques, de science-fiction, de notes archéologiques, etc.

Le résultat a été une déambulation ludique, créative et collective d'où ont émergé des histoires alternatives pour Schaerbeek-Formation ainsi que pour la vie liée aux sols qui s'y trouvent.

 

Le Centre d'Ecologie Urbaine (CEU), Velt, Uccle, Forest et Bruxelles Environnement testent vos connaissances sur l'emplacement des arbres à fruits et à noix dans la Région bruxelloise à travers une enquête. Avec le projet ARBRES, ils veulent déterminer si nos arbres fruitiers et nos arbres à noix souffrent de la pollution. Participez-vous ?

Le projet ARBRES (mars 2021-mars 2024) est un projet de recherche participative financé par Innoviris. Le projet vise à explorer les conditions socio-écologiques d’implantation de l’arbre fruitier comestible à Bruxelles et à comprendre comment celui-ci peut participer à la résilience du système alimentaire et à fournir une série de services écosystémiques.

Les partenaires de recherche (Centre d'écologie urbaine, Velt, Uccle, Forest, Bruxelles Environnement) ont défini un certain nombre d'enjeux de recherche. Un des enjeux de recherche concerne la pollution des fruits des arbres fruitiers présents sur le territoire bruxellois. Dans ce cadre, le consortium ARBRES va entamer des analyses pour évaluer la contamination des fruits (et dans sols dans lesquels ils poussent) pour les éléments suivants : Cadmium, Plomb, Zinc, Nickel et Cuivre.

Ces analyses vont porter sur (au moins) 12 types de fruits différents :

  1. Noyer (Juglans regia)
  2. Noisetier de Byzance (Corylus colurna)
  3. Châtaignier (Castanea sativa)
  4. Sureau (Sambucus nigra)
  5. Groseiller (Ribes rubrum)
  6. Eglantier (Cynorhodon)  (Rosa canina)
  7. Mûrier roncier (Rubus sp.)
  8. Pommier (Malus domestica/sylvestris)
  9.   Vigne (Vittis vinifera)
  10. Figuier (Ficus carica)
  11. Cerisier (Prunus cerasus)
  12. Prunier/Prunier-cerise (Prunus domestica et cerasifera).

Ils veulent couvrir les 19 communes de Bruxelles et un maximum de configurations spatiales (jardins, front de rue, parcs etc.) afin de tester la pollution dans un maximum de situations.

C'est pour cela qu’ils ont besoin de notre aide ! Vous avez vu un de ces fruits dans l'espace public ?  Vous avez un de ces fruits dans votre jardin ? Faites-le nous savoir ! Leur équipe de praticiens-chercheurs viendra les grappiller pour analyse. Une fois tous les échantillons recueillis et les analyses effectuées, ils présenteront les résultats des analyses, qui sont attendus pour la fin de l'année 2022, à toutes les personnes qui se montrent intéressées ! :-)

D'avance un immense merci pour votre aide : n'hésitez pas à partager le questionnaire autour de vous ! 

Lien vers le questionnaire : https://forms.gle/RmfRMFMuQBjgRXnMA

Pour plus d’infos sur le projet ARBRES: https://www.cocreate.brussels/projet/arbres/

En 2022, L’Autre Atelier organisera de nouvelles conférences, promenades et ateliers inspirants qui stimuleront le débat sur ... **les plans de circulation.**

Notez les dates du nouveau programme dans votre agenda :

  • 01/09: Boots on the ground à Molenbeek
  • 03/09: Sticky Issues Lecture à Molenbeek, Quartiers apaisés, grands axes invivables ?
  • 14/10: Sticky Issues Lecture, Quartiers apaisés, la mort du commerce ?
  • 27/10: Sticky Issues Lecture, Quartiers apaisés,PMR lésées ?
  • 29/10: Boots on the ground à Schaerbeek

L’Autre Atelier est une collaboration entre BRAL, @filtercafefiltre Atelier et @heroesforzerobrussels. Avec le soutien de Bruxelles Mobilité.

Toutes les infos : www.a-atelier.be

 

Photo: Ivan Put

 

Les associations dépendant du subside en architecture, patrimoine culturel et aménagement urbain de l’administration régionale Urban.brussels unissent leurs voix. Dans une lettre ouverte adressée au Ministre-Président Rudi Vervoort en charge du Développement Territorial, au Secrétaire d’Etat en charge de l'Urbanisme et du Patrimoine Pascal Smet, ainsi qu’aux autres membres du Gouvernement Régional bruxellois, elles dénoncent la procédure peu transparente d’appel à projets ayant connu un retard significatif, susceptible de générer des répercussions importantes sur l’organisation de leur travail et la qualité des projets et services qu'elles fournissent au public. 

Presque six mois de retard

L’approbation des subsides par Urban.brussels se déroule en deux phases. Un jury sélectionne d’abord les dossiers retenus. Annoncé pour mars 2022, l’avis du jury n’est tombé qu’à la fin du mois d’août. Le gouvernement devait ensuite notifier officiellement la décision aux bénéficiaires du subside en avril 2022. Celle-ci se fait toujours attendre alors que les projets sont censés s’intégrer  dans l’année calendrier 2022. Les associations se demandent comment, et avec quels budgets, mettre en œuvre des projets qualitatifs alors qu’elles sont encore dans l’incertitude 4 mois avant l’arrivée de l’échéance. Cette incertitude a des répercussions sur les membres du personnel de ces associations mais également sur les bénévoles et les membres de celles-ci et, in fine, sur la qualité des services rendus à leur public

Procédure opaque

Les associations signalent également le manque de transparence de la procédure. La composition du jury n’est qu’indicative alors que celui-ci détermine si oui ou non le projet est envoyé au gouvernement pour confirmation. Aucune justification circonstanciée et motivée n’est envoyée aux candidats refusés et cela malgré des demandes à répétition. Cette opacité ne permet pas d’améliorer et d’adapter les propositions de projets qui pourtant rentrent dans le cadre proposé par Urban.brussels.

Ordonnance 2008

Les associations insistent sur le fait qu’une course aux soutiens ponctuels de projets “innovants” n’est pas nécessairement un gage de qualité. D’autres méthodes existent pour soutenir les associations actives pour l’amélioration de l’environnement urbain. Bruxelles Mobilité et Bruxelles Environnement utilisent une ordonnance de 2008 ouvrant la voie au soutien structurel de ces organisations. Les raisons de la non-application de cette ordonnance, dans le champ de l’urbanisme, doivent également être motivées, évaluées et débattues au sein du gouvernement.

Pour toutes ces raisons, les associations signataires ont écrit une lettre ouverte au gouvernement, que vous trouverez ci-joint.

Signataires :

  • ARAU
  • Arkadia
  • BRAL – Stadsbeweging voor Brussel
  • Brukselbinnenstebuiten
  • Explore.brussels
  • Inter-Environnement Bruxelles
  • La Maison Cauchie
  • Les Meutes
  • Toestand

Personnes de contact

Benjamin Delori, +32 471 47 42 72, benjamin@bral.brussels
Tom Lootens, président du BRAL, +32 476 83 77 14, tom@bral.brussels

–En lire plus —

“Les projets à court terme ne remplacent pas les travaux de base structurels et critiques. C’est là où le bât blesse : il n'existe actuellement aucun équilibre sain entre soutien structurel et subventions par projets en matière d’aménagement urbain à Bruxelles. Du coup, voici une petite explication sur l'utilité de chacun des deux.”

https://bral.brussels/fr/artikel/solidarit-du-bral-avec-ieb

 

Notre stagiaire Camille a repéré un renard avec la wildcam à Schaerbeek Formation !

Avec quelques euros chacun, nous déverserons un torrent d’alternatives ! 

Le Growfunding est ouvert…

Si vous désirez plus d’informations sur le financement du mouvement, consultez la page soutien.

Nous voulons montrer que notre société peut fonctionner Tout Autrement ! Des alternatives existent et la Grande Parade sera le moment de les montrer : nous formerons tous ensemble un courant d’alternatives positives pour une autre économie, pour le climat, pour un monde en transition, pour l’emploi, pour nos services publics, pour les soins de santé et pour une société inclusive !

Finissons-en avec la politique du toujours moins et viens à la Grande Parade montrer que l’alternative que tu défends est un plus. Nous paraderons ensemble pour montrer les alternatives qui existent autour de 5 lignes phares :

  • Nous voulons une démocratie où nous comptons
  • Nous construisons ensemble une économie alternative
  • Nous voulons un monde en transition attentif au climat
  • Notre prospérité est basée sur des services publics solides
  • Notre avenir ne s’arrête pas à nos frontières

14.00 - 17.00 Ronde tafel / Table Ronde "A smart Citizen Air Quality Meter?"

Mesure la qualité de l'air! Vers un "smart-AQ-meter" qui produise des données scientifiques et des résultats open data pour communiquer largement vers tous les Bruxellois

Pour qui? Citoyens-expAIRs, professionnels, académiques, journalistes, autorités

18.00 - 19.00 Public presentation "Qualité de l'air dans le centre-ville"

Résultats des mesures participatives ExpAIR du centre ville, sur et autour du piétonnier

Pour qui? Vous! Ouvert pour le grand public. Notre évenement sur Facebook. 

 

 

Comment la pollution de l’air affecte la santé des bruxellois? Prof. C. Bouland (ULB-Erasme) répond aux ExpAIRs citoyens

Le groupe d’action BruxsellAIR veut savoir comment la pollution automobile affecte la santé publique. Ils organisent une rencontre de citizen-science pour trouver des réponses à cette question complexe. Un exposé scientifiquesuivi d’un grand Q&A  pour mieux cerner la problématique et établir un lien entre pollution de l’air et santé publique. Puisque le niveau de pollution ne s’arrange pas, cherchons des solutions pour se protéger… et faire changer la situation !

Lundi 28 novembre de 18h à 21h (drink-chat en seconde partie)

Maison de quartier Malibran, 10 rue de la Digue, Ixelles (Flagey)

En collaboration avec le Gracq et le Bral.

 

On AIR #1  émissions polluantes

Panik sur la ville

Des citoyens issus de plusieurs maisons de quartier du centre-ville ont mesuré la "qualité de l'air" de leur milieu, un des plus pollué de la région.  Ils en ressortent avec une foule d'apprentissages sur ce dossier complexe, aux causes et conséquences larges qui touchent à leur "droit à la ville" à celui, institué par le droit européen à respirer "un air propre pour l'Europe" (dir.2008).  Leur enquête de la réalité méconnue des NO2, PM 10 à 2.5, etc. porte des questionnements des pistes de réponses scientifiques ou politiques.  Ces ExpAIRs prennent la "citizen science" en mains pour s'adresser à leur cité: les citoyens réclament un air respirable!

Ce groupe est animé par Le BRAL, en partenarait avec Buurtwinkel; les appareils de mesures fournis par l'administration régionale de l'environnement.  L'émission se tient également avec l'aide des bénévoles de la rédaction de RadioPanik: Lydia, Mélina et Artur.

Projet du Bral et méthodologie
Rapport 2015 géographie de l'exposition aux microparticules dans le pentagone
Rapports Air Régionnaux

SMARTER LABS présents
une soirée de Citizens Science

How do we learn about air Pollution in Brussels?
Comment s’informer  sur la pollution à Bruxelles ?

FB-event: https://www.facebook.com/events/1402724363082408/

La pollution de l’air à Bruxelles est un enjeu majeur… mais mal connu! Face à une qualité de l’air toujours plus nocive pour la santé des Bruxellois et à la timidité des décideurs politiques en charge d’y répondre, plusieurs groupes citoyens se sont mobilisés: les participants du projet expAIR (Bral-IBGE), le mouvement Clean Air Brussels, Bruxsel’air, EUCG, Gezinsbond, Fietsersbond,...

Dans ce contexte, le mouvement urbain BRAL et le Centre pour la Recherche Urbaine de la VUB -  Cosmopolis, créent la rencontre entre l’université et les citoyens. Objectifs :
Échanger sur l’expérience des groupes de citoyens engagés dans des projets de mesure de de lutte contre la pollution
Présenter les principes et les caractéristiques de la « citizen-science », en tant qu’outil pour rassembler les connaissances utiles sur la qualité de l’air… et les énergies participatives !
Entamer une nouvelle collaboration entre les groupes citoyens, le BRAL et Cosmopolis pour mesurer ensemble la pollution à Bruxelles, comprendre ses enjeux, et réclamer des solutions efficaces

Français - Nederlands - English spoken

Agenda

Introduction et bienvenue: Tim Cassiers & Liévin Chemin, BRAL Citizen Action Brussels

Citizen Science - le triangle “autorités publiques - recherche  - citoyens”: Prof Eric Corijn, VUB & Brussels Academy  (à confirmer)

Citizens Science en action: Présentations par des groupes de citoyens sur leur propre expérience dans des projets citizen-science dans la lutte contre la pollution (Groupe Chouchou du centre ville; European Union Cyclists' Group; Bruxsel’air)

Questions & Réponses

Présentation du projet Smarter Labs par Cosmopolis-VUB et le BRAL: Nicola da Schio, Cosmopolis VUB

Débat - Réflexions - Propositions