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Au lendemain des plaidoiries de l’Affaire Climat, la Coalition Climat publie son nouveau mémorandum pour un Green New Deal belge: plus d’une centaine de mesures pour mettre en œuvre une transition juste vers une société bas carbone en Belgique. 

Cette large coalition, unique en son genre, qui regroupe syndicats, organisations de jeunesse, ONG environnementales et de coopération au développement et mouvements citoyens, propose aujourd’hui un large éventail de mesures pour guider les politiques dans le chantier colossal de la transition juste vers une société décarbonée. Tout y passe : de la responsabilité de la Belgique sur les scènes européenne et internationale, à la transformation profonde de l’économie belge abordée par secteurs, au financement de la transition et la question de la gouvernance et de la participation citoyenne. 

De par sa diversité et sa pluralité, la Coalition assure une large assise sociétale derrière ses recommandations et propose une vision transversale des différents enjeux: une vision qui allie les enjeux de justice sociale aux enjeux climatiques, tout en veillant à assurer une prospérité économique pour chacun et chacune. "À l'aune de la crise planétaire du COVID-19, une vision globale et solidaire de la transition est plus que jamais indispensable”, explique Nicolas Van Nuffel, président de la Coalition Climat. “C’est là toute l’idée d’un Green New Deal belge : une transformation profonde de notre économie pour la décarboner mais aussi l’opportunité d’une reconstruction du système pour le rendre plus juste et plus égalitaire. L’un ne va pas sans l’autre.

La publication du nouveau mémorandum paraît juste après la clôture des plaidoiries de l’Affaire Climat, qui ont eu lieu du 16 au 26 mars. “Au lendemain des plaidoiries de l’Affaire Climat, cet arsenal de propositions tombe à point et peut servir de guide d’utilisation pour nos politiques”, déclare Nicolas Van Nuffel. “Ce qu’exigent les 62 000 demandeurs implique un changement drastique de trajectoire pour la Belgique. Nous proposons les clés pour y arriver.

Plus d’informations

Contact

Julie Van Houtryve - info@coalitionclimat.be - +32 484 65 28 57

Coalition Climat

La Coalition Climat est une asbl nationale qui réunit plus de 80 organisations de la société civile belge (nature et environnement, coopération au développement, droits humains, syndicats, mutuelles, organisations de jeunesse, mouvements citoyens) autour de la justice climatique. Nous faisons pression auprès des décideurs politiques pour des mesures fortes et nous mobilisons un large public pour une société juste et respectueuse du climat. Plus d'infos sur: www.coalitionclimat.be

 

L’Hospice Pachéco, 12.000m², propriété du CPAS de 1000 Bruxelles est un magnifique immeuble, situé en plein centre-ville et inoccupé depuis plusieurs années. Jusqu’en 2017, ce bâtiment hébergeait une maison de repos et de soins. Depuis, le bâtiment est resté plus ou moins vide, avant d’être occupé dans le cadre de la Campagne de Réquisitions Solidaires par des militants du droit au logement, puis vidé de ses occupants par la police.

Il fait désormais l’objet d’un appel à projets, avec pour objectif d’y lancer une occupation temporaire avec des projets «de type sociaux, culturels, artistiques, socio-économiques, éducatifs, d’économie circulaire et de développement durable ». L’appel précise : « le logement n’est pas autorisé ».

Cette exclusion du logement surprend en ce qu’elle s’inscrit dans une série d’appels à projets qui écarte explicitement l’affectation logement dans le cadre d’occupations temporaires de bâtiments publics inoccupés.

Et cette liste se fait de plus en plus longue : l’Hospice Pachéco (CPAS), le site des Goujons ou de Ropsy Chaudron (CityDev), les casernes d’Etterbeek (SAU), le Tri Postal (SNCB)…

La mise en mouvement des opérateurs publics vers l’occupation temporaire de leurs bâtiments vacants est certes un signal très positif qui se doit d’être souligné. Mais la mise à l’écart de manière répétée et quasi-automatique d’une fonction aussi fondamentale que le logement est pour le moins problématique.

Si d’évidence l’hébergement requiert des conditions spécifiques qui suscitent des questions légitimes (état technique des bâtiments, budgets disponibles, durées des projets…) ces appels à projets sur les espaces vacants sont à remettre dans un contexte plus général : celui d’une crise du logement qui n’en finit pas.

La crise du logement et le paradoxe des espaces vides : une question de cohérence

Dimanche 28 mars marquait la journée internationale du droit au logement.  Cet appel annuel est l’occasion de se remémorer que, bien qu’un logement décent soit un droit constitutionnel, son obtention s’apparente malheureusement de plus en plus à un privilège qu’à un acquis pour tous. Il est utile de garder quelques chiffres à l’esprit : la capitale de l’Union Européenne compte plus de 45.000 ménages sur liste d’attente pour obtenir un logement social, et ceux qui en obtiennent l’ont parfois attendu pendant 15 ans. On recense plus de 5300 personnes mal logées ou à la rue, dont près de 1000 enfants. On peut aisément imaginer ce que ces chiffres déjà insupportables vont devenir une fois que la double crise, sanitaire et sociale, sera “derrière” nous.

Paradoxalement, alors que se loger devient un parcours du combattant, Bruxelles compte aussi énormément de bâtiments et de logements… vides ! 10% des logements sociaux inoccupés, 15% des bureaux vacants, plus de 5000 logements au-dessus des commerces à l’abandon. Cumulé, on dénombre actuellement plus de 6.5 millions de m² vides en RBC.  Mis bout-à-bout, c’est l’équivalent de la superficie au sol de la commune d’Ixelles ! Certains vont même jusqu’à parler d’une « vingtième commune » de Bruxelles, composée de l’ensemble des espaces inoccupés de notre Région.

Mais alors, ne serait-il pas logique d’utiliser ces infrastructures vacantes pour résorber une partie de cette crise ? Le bon sens n’indique-t-il pas naturellement de mettre ces espaces vides en priorité au service des personnes les moins bien loties ?  

Pour faire face à cette crise du logement, le gouvernement n’est démunis ni de solutions ni de moyens. Et l’occupation temporaire des bâtiments vides pour faire de l’hébergement est l’une des pistes, parmi tant d’autres. Nos mandataires publics nous ont d’ailleurs affirmé à de nombreuses reprises prendre le sujet de l’occupation temporaire à finalité sociale à bras le corps.

Déjà dans la Déclaration 2019-2024, le Gouvernement Régional rappelait vouloir « favoriser les initiatives d’occupations temporaires à caractère social, tout en visant à assurer la pérennité du parc social de logements sur le long terme ».   Plus récemment encore, Nawal Ben Hamou, Secrétaire d’Etat au Logement en RBC, le confirmait par son Plan d’urgence logement. Si celui-ci comprend une série de solutions long-termes et structurelles essentielles, il insiste également sur la nécessité de remobiliser les logements vides.

Si pas maintenant, quand ?

Malgré tout, dans la presque totalité des appels à projets portant sur la mise à disposition de bâtiments publics vides, la tendance est de faire primer les projets socio-culturels et commerciaux sur l’hébergement.

Alors au-delà de contester les contraintes techniques, budgétaires ou d’opportunité qui justifieraient potentiellement l’écartement du logement dans tel ou tel appel à projets, c’est une logique sous-jacente que nous remettons en cause.

Que penser des déclarations politiques volontaristes sur l’occupation temporaire à finalité sociale et des appels à la solidarité citoyenne quand ceux-ci ne peuvent se matérialiser dans les faits ? Si on ne mobilise pas les bâtiments publics vides pour abriter les personnes en détresse, alors où le fera-t-on ?

L’occupation temporaire à finalité sociale a le potentiel d’offrir des abris de transit sûrs, décents et abordables à des personnes en grande précarité tout en les intégrant dans des projets mixtes où s’entremêlent accompagnement social, culture, économie sociale et éducation. Ces projets concrets fonctionnent. D’innombrables exemples illustrent le succès de telles approches, couplant hébergement et activités, comme le projet des « Grands Voisins » au cœur de Paris, avec l’occupation temporaire d’un gigantesque hôpital vide. Qu’est-ce qui nous empêcherait, à Bruxelles, d’y parvenir ?

Penser l’occupation temporaire à finalité sociale de bâtiments publics vides et y interdire à priori le logement, c’est amputer le concept de son sens, pour n’en garder que l’enduit.

L’urbanisme temporaire ne peut en aucun cas servir d’alibi ou devenir un verni sur la rouille d’une ville qui devient de moins en moins habitable pour une frange grandissante de sa population.

Les acteurs de terrain sont prêts. Pouvoirs publics : à vous de jouer !

Associations d’insertion par le logement, collectifs, professionnels du travail social, plateformes d’occupation temporaire à finalité sociale, structures d’accompagnement… nous sommes prêts !

Nous ne minimisons aucunement les aspects techniques ni n’estimons au rabais les coûts que nécessitent la mise en place de projets d’hébergement. Mais nous constatons que les bâtiments vides ne manquent pas, que les besoins sont criants et que les acteurs de terrain sont compétents, expérimentés et légitimes pour coordonner l’occupation de ces bâtiments publics d’envergure.

Nous le disons haut et fort : le parc immobilier de notre région regorge de bâtiments inoccupés. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics détenteurs de foncier vacant de mettre leurs espaces à disposition pour y lancer des projets d’occupations temporaires mixtes, incluant une partie importante d’hébergement. Faute de cela, ces espaces seront captés par des opérateurs d’occupation temporaires peu soucieux de la visée sociale des activités qui prendront place dans les lieux. Le gouvernement s’écartera ainsi in fine des ambitions qu’il s’était fixé dans sa déclaration.

Nous serons attentifs, dans le cadre des futurs appels venant des opérateurs publics à dénoncer toutes exclusions des opportunités d’offrir de l’hébergement quand cela est possible. Au lieu de les écarter, c’est précisément ce type d’occupations à finalité sociale que les pouvoirs publics doivent appuyer de manière systématique.  Et pour ce type de projets, les acteurs de terrain répondront présents.

Lisez l'article dans La Libre.

Du 7 au 11 juin 2021 à Bruxelles, la confex (conférence et exposition) "Spaces of Possibility" mettra en lumière les communautés résilientes et ingénieuses en réunissant des habitants, des chercheurs, des praticiens, des artistes et des dirigeants politiques du monde entier pour un partage inspirant d'expériences en matières de transformations menées par les communautés. La confex mélange une conférence et une exposition, résultant en un événement interactif. L'exposition "Spaces of Possibility" présentera des récits fascinants de communautés et environnements en transformations, mais aussi des luttes et des succès que celles-ci rencontrent.

L'événement vous donnera l'occasion de voyager dans le monde entier et d'explorer le pouvoir des transformations menées pas les communautés par le biais d'installations interactives. Vous pourrez ainsi exprimer vos valeurs à travers la forme d’un guidon de vélo ou écouter les aspirations des communautés rurales de Chine et du Japon, qui restent souvent lettre morte. Vous pourrez aussi mettre en lumière les espaces industriels en déclin en Écosse ou même réfléchir à vos propres efforts pour transformer le monde. Mais attention au monstre à trois têtes de la bureaucratie !

L'exposition se déroulera dans et autour du Parckfarm, situé dans le parc Thurn & Taxis à Bruxelles. Elle ouvrira ses portes le lundi 7 juin à midi et les fermera le vendredi 11 juin. L'exposition est gratuite et accueillera tous les esprits curieux. Pour plus d'informations et des mises à jour régulières concernant le COVID19, veuillez consulter notre site web.

La confex est issue du projet RECOMS. Ce projet est financé par le programme de recherche et d'innovation de l’Union Européenne (Horizon 2020), la convention de subvention Marie Sklodowska Curie No 765389.

Je vous prie de trouver notre programmation de balades guidées à vélo dans toute la Région de Bruxelles-Capitale pour la saison 2021. Bruxelles vue par les femmes ou à travers sa gastronomie, ses parcs et jardins. Multiculturalité, développement durable, Art nouveau ou encore des « Rencontres bruxelloises » thématiques... autant de choix qui en raviront plus d’un et qui permettent d’aborder la capitale sous tous ses aspects.

De mars à décembre, baladez-vous avec Pro Velo. Plaisir de la petite reine et richesse des découvertes priment sur la performance et l’effort.

Inscription au plus tard le vendredi qui précède.

24 avril : Bruxelles insolite et secret

25 avril : serres royales - annulée

1 mai : Potagers collectifs

2 mai : Rencontres Bruxelloises - Animaux en ville

8 mai : L'Europe dans votre région : Le territoire du Canal soutenu par l'Europe

8 mai: Bruxelles des amoureux

Humains, faune et flore ont beaucoup à perdre sur site du PAD Josaphat

Le gouvernement de Bruxelles doit choisir : veut-il continuer à travailler comme au 20e siècle ou se projeter enfin dans le 21e ?

"Nous sommes ici sur la friche Josaphat. En 20 ans, une incroyable biodiversité s'est développée ici naturellement. Cela devrait pouvoir durer des siècles, mais c'est peut-être terminé dès l'année prochaine." C'est par ces mots que l'écrivain et historien David Van Reybrouck ouvre la vidéo sur le Plan B Josaphat.

Il n'est pas le seul à Bruxelles à s'inquiéter de l'avenir de cet espace exceptionnel. Un réseau de citoyens et d'associations veut protéger ce joyau de la biodiversité bruxelloise. 

Dans une nouvelle vidéo, citoyen.nes, naturalistes, comités de quartiers et associations tendent la main au gouvernement bruxellois afin de créer un plan alternatif pour la Friche Josaphat.

"Quel meilleur moyen de comprendre les enjeux des plans de développement urbain que de se rendre sur place ? Avec la corona et la période de nidification, il n'est pas idéal d'autoriser une masse de personnes sur la Friche. Nous invitons donc tout le monde à regarder la vidéo. Ainsi, les gens pourront mieux comprendre pourquoi nous devons préserver ce lieu unique à Bruxelles", explique Steyn Van Assche de BRAL, un mouvement urbain pour Bruxelles.

"Ce dossier est particulièrement passionnant car il amène des naturalistes, comme ceux qui sont actifs à Natagora et Natuurpunt, à travailler avec des riverains, des mouvements urbains bruxellois, des personnes actifs dans des potagers collectifs, en gros, tout un tas d'acteurs qui font le monde de demain, et aussi le monde d'aujourd'hui. L'idée de base du Plan B Josaphat est très simple : garder la nature là où elle est déjà présente et renforcer la ville là où elle existe déjà”, ajoute Amandine Tiberghien de Natagora.

Tous les citoyens et associations qui s'engagent aujourd'hui pour la protection de la Friche Josaphat ne le font pas par opposition au monde politique. Au contraire, dit David Van Reybrouck. "Ils veulent réfléchir de manière constructive à l'avenir de ce lieu. D'où l'appel : mettons en pause la phase 1. Avant que vous ne vous en rendiez compte, les travaux auront commencé et il sera trop tard. Le gouvernement de Bruxelles devra choisir s'il veut être le dernier gouvernement du 20e siècle ou le premier gouvernement du 21e siècle. A lui de choisir …”

Par le biais d'une pétition en ligne, plus de 15 000 personnes ont exprimé leur désaccord avec le plan actuel et ont exigé une vision différente : un plan B pour Josaphat.

Note pour les journalistes

Contacts de presse:

  • Natagora: Amandine Tiberghien, 02 893 09 25 (FR)
  • BRAL: Steyn Van Assche, 0498 13 25 86 (NL)

Signé par

ARAU, BRAL, Bruxelles Nature, collectif Bas Les PAD, Comité Mediapark, Natagora, Natuurpunt Brussel, Josaph’aire, Sauvons La Friche Josaphat, Sauvons le parc avenue des jardins, Comité Leopold III 

Documentation

Image: Géry Leloutre, Cartographie: S. Vermeulen

Lecture d’un article paru dans le numéro spécial de la revue Bruxelles Patrimoines de septembre 2017, à l’aune de l’actualité urbanistique bruxelloise. “Le park system d’Anderlecht - construction d’un espace public pour la couronne verte bruxelloise” de l’architecte et urbaniste Géry Leloutre.

C’est l’histoire d’un rêve. Un beau rêve. Celui d’un urbanisme sans limites. D’un urbanisme fort et visionnaire, qui arrivait à donner à chaque citoyen logement, équipement et espaces verts à proximité dans une vision structurante de la ville. Un rêve comme on ne peut plus en faire, qui fonctionnait grâce à des opérations immobilières de haut vol sous l’égide de pouvoirs publics encore forts, sur des terrains disponibles à profusion. Un rêve qu’il nous faut maintenant lâcher, pour enfin atterrir chez nous.

Il était une fois Anderlecht, milieu du XXème

Au milieu du XXème siècle, il était encore question pour certaines communes bruxelloises de construire la ville sur ce qui était pour la plupart des champs et terres peu urbanisées. Retour dans ce texte sur cet article de Géry Leloutre qui décrit, de manière claire et documentée, comment le cas d’Anderlecht exemplifie un art d’urbaniser bien ancré en Belgique, qui eut son âge d’or mais qui, à notre sens et au jour d’aujourd’hui ne peut plus fonctionner. La preuve sera faite dans un second texte qui fera bientôt suite en prolongeant les réflexions dans notre actualité urbaine.

L’âge d’or : le parc system d’Anderlecht

Mais d’abord commençons cette histoire au début du XXème siècle. Anderlecht, explique Géry Leloutre, avait une vision particulièrement volontariste et éclairée de ce que devait devenir cette portion de ville : maillage vert à échelle métropolitaine, quartiers d’habitations pour la classe moyenne, équipements publics, avec “pour chaque citoyen une gamme étendue de commodités matérielles”… Que rêver de plus ? 

Pour s’en donner les moyens, elle mit en œuvre avec brio le savoir-faire de l’époque, qui découlait d’un cadre légal et d’une “culture” belges du faire la ville eux-mêmes issus de l’époque des grands parcs du roi Léopold II (1865 – 1909). Il s’agissait d’associer le gouvernement à des promoteurs privés pour financer les opérations.

Une recette bien rôdée

Plus particulièrement, il s’agissait premièrement d’acheter en masse et à bas prix des terrains dans ce qui était alors la périphérie. Beaucoup plus, en fait, que les terrains nécessaires à la construction des dits parcs, équipements et ensemble de logements abordables dont la commune souhaitait se doter. 

Par exemple, pour l’aménagement de l’un des parcs prévus, le parc Astrid, Anderlecht expropria et acquit de larges zones dans et autour des 15 ha qui lui seraient consacrés. Après les avoir réaffectées en terres à bâtir, elle en a vendu la plus grande partie à des promoteurs privés pour développement, par exemple sous la forme de logements pour la classe moyenne. 

L’astuce? Un périmètre bien plus grand que l’aménagement visé

Il importait que ces terrains adjacents au parc soient donc achetés simultanément et en nombre suffisant, tout simplement car c’était la plus-value de leur développement immobilier qui devait financer le parc ou l’équipement désiré. Les pouvoirs publics ont donc été à même d’engranger une partie des plus-values réalisées sur des opérations privées -celles qui eurent lieu tout autour- grâce à de fines négociations menées avec les promoteurs dans un contexte qui jouait beaucoup plus en leur faveur qu’à notre époque, et à un savoir-faire bien maîtrisé. Notons que jauger à l’avance la taille du “grand périmètre” -celui du projet et des opérations qui entoureraient le projet- faisait partie intégrante de ce savoir-faire.

Un résultat prodigieux

Le résultat est prodigieux : au-delà du parc Astrid, c’est tout un système de parcs reliés entre eux qui fut créé, et nous sommes beaucoup à encore bénéficier aujourd’hui d’un vrai “parc system” qui structure le paysage d’un bout à l’autre du tronçon de ceinture verte qui la traverse : quartiers et boulevards aérés, espaces verts nombreux et last but not least, la préservation de la Pede et Neerpede en espace semi-rural dans l’idée de “créer un «véritable bois de la Cambre» à destination de la population ouvrière anderlechtoise”. Espace rural qui n’a pas de prix aujourd’hui.

Hélas, cette belle histoire ne peut plus avoir lieu aujourd’hui

Cette histoire, magnifique s’il en est, montre combien rêver la ville, de la manière la plus visionnaire qu’il soit, fut indissociable d’un rêve d’expansion sur une série de terres d’où extraire du capital. Ce rêve est aujourd’hui impossible. Faut-il le rappeler? Les conditions ne sont plus les mêmes. Manque cruel de terrains bon marché à profusion, et perte de pouvoir et de compétences sur les marchés immobiliers chez les opérateurs publics, ... tout cela sur fond de crise (ou débâcle...) sociale et environnementale, une crise où justement, les sols peinent à rester ce qu’ils sont au départ : des supports de pratiques, de vies interdépendantes et de résilience. 

Alors...On fait quoi ?? Comment développer une vision forte et paysagère aujourd’hui et dans de telles conditions tout en se désintoxiquant et de la tentation de traiter les sols restants comme de simples “réserves foncières” à rentabiliser? 

Le prochain article nous plongera dans l’actualité pour tenter de répondre à ces questions !

Marie Coûteaux

Le gouvernement de Bruxelles doit choisir : veut-il continuer à travailler comme au 20e siècle ou se projeter enfin dans le 21e ?

"Nous sommes ici sur la friche Josaphat. En 20 ans, une incroyable biodiversité s'est développée ici naturellement. Cela devrait pouvoir durer des siècles, mais c'est peut-être terminé dès l'année prochaine." C'est par ces mots que l'écrivain et historien David Van Reybrouck ouvre la vidéo sur le Plan B Josaphat.

Regardez la vidéo sur Facebook, Instagram ou YouTube et partagez-la avec votre réseau.

Van Reybrouck n'est pas le seul à Bruxelles à s'inquiéter de l'avenir de cet espace exceptionnel. Un réseau de citoyens et d'associations veut protéger ce joyau de la biodiversité bruxelloise. Dans une nouvelle vidéo, citoyen.nes, naturalistes, comités de quartiers et associations, dont le BRAL, tendent la main au gouvernement bruxellois afin de créer un plan alternatif pour la Friche Josaphat.

Comment comprendre les enjeux des plan de développement ?

Le gouvernement a fait un Plan d’Aménagement Directeur à Josaphat, fondé sur des hypothèses dépassées. "Quel meilleur moyen de comprendre les enjeux des plans de développement urbain que de se rendre sur place ? Avec la corona et la période de nidification, il n'est pas idéal d'autoriser une masse de personnes sur la Friche. Nous invitons donc tout le monde à regarder la vidéo. Ainsi, les gens pourront mieux comprendre pourquoi nous devons préserver ce lieu unique à Bruxelles.

Plan B Josaphat

Plan B Josaphat est particulièrement passionnant car il amène des naturalistes, comme ceux qui sont actifs à Natagora et Natuurpunt, à travailler avec des riverains, des mouvements urbains bruxellois, des personnes actifs dans des potagers collectifs, en gros, tout un tas d'acteurs qui font le monde de demain, et aussi le monde d'aujourd'hui.

 L'idée de base du Plan B Josaphat est très simple : garder la nature là où elle est déjà présente et renforcer la ville là où elle existe déjà.

Tou.tes les citoyen.nes, comités de quartier, et associations qui s'engagent aujourd'hui pour la protection de la Friche Josaphat ne le font pas par opposition au monde politique. Au contraire. Nous voulons réfléchir de manière constructive à l'avenir de ce lieu.

« D'où l'appel : mettons en pause la phase 1. Avant que vous ne vous en rendiez compte, les travaux auront commencé et il sera trop tard. Le gouvernement de Bruxelles devra choisir s'il veut être le dernier gouvernement du 20e siècle ou le premier gouvernement du 21e siècle. A lui de choisir … »  - David Van Reybrouck.

Par le biais d'une pétition en ligne, plus de 15 000 personnes ont exprimé leur désaccord avec le plan actuel et ont exigé une vision différente : un plan B pour Josaphat.

Cette vidéo est un collaboration d’ARAU, BRALBruxelles Nature, collectif Bas Les PAD, Comité Mediapark, Natagora, Natuurpunt BrusselJosaph’aire, Sauvons La Friche Josaphat, Sauvons le parc avenue des jardins, Comité Leopold III et David Van Reybrouck. La vidéo est réalisée par le collectif bruxellois Dérive.

Que pouvez-vous faire ?

  • Regardez la vidéo sur Facebook, Instagram ou YouTube et partagez-la avec votre réseau.
    • ❓ Le gouvernement de Bruxelles doit choisir : veut-il continuer à travailler comme au 20e siècle ou se projeter enfin dans le 21e ?

      🌳 Sur la friche Josaphat, Bruxelles peut amorcer un urbanisme durable où la nature n’est plus considérée comme une zone à bétonner. 

      🤝Des citoyens, des défenseurs de la nature, des comités de quartier et des associations proposent des alternatives crédibles à la destruction de la Friche Josaphat.
  • Regardez le teaser de la vidéo op FacebookInstagram ou YouTube et partagez-la avec votre réseau.
  • Lisez notre manifeste  : bit.ly/ManifestePlanBJosaphatFR
  • Et n'oubliez pas de signer la pétition : bit.ly/sauvonsjosaphat

Espérons que le gouvernement regarde. Nous vous tiendrons bien sûr au courant du résultat !

Invitation à la presse 04/05/2021

“Beyond Vision Zero” en neuf bonds

L'Autre Atelier remet sa vision intégrale et spatiale de la sécurité routière à la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt.

Le gouvernement bruxellois travaille sur un nouveau plan d'action pour la sécurité routière 2021-2030. Les mouvements citoyens Heroes for Zero, Filter Café Filtré Atelier et BRAL ont uni leurs forces dans l’Autre Atelier pour contribuer à ce plan. L'Autre Atelier a organisé des événements parallèlement aux ateliers officiels de Bruxelles Mobilité pour inspirer les Bruxellois·es et le gouvernement. Question clé : à quoi peut ressembler une ville sûre et saine du futur ? Le 04/05/2021, ils mettront sur la table leur vision de la sécurité routière pour Bruxelles : “Beyond Vision Zero”. 

L'Autre Atelier a sorti le débat sur la sécurité routière du contexte “formel” du processus de planification pour l'amener là où il compte : dans la rue. L'Autre Atelier a développé sa vision de l'avenir en partageant les connaissances locales lors de promenades guidées, en s'inspirant de villes modèles et en invitant des citoyen·nes et des expert·es à s'asseoir à la table à dessin (virtuelle). De la série d'événements sur la sécurité routière à Bruxelles, ils ont tiré neuf recommandations concrètes, qu'ils ont consignées dans un mémorandum. 

Les mouvements citoyens affirment que l'absence de victimes dans le trafic (“Vision Zero”) est une condition minimale pour une métropole du XXIe siècle. L'Autre Atelier veut aller plus loin avec “Beyond Vision Zero”, et lier la sécurité routière aux autres défis de Bruxelles, tels que la qualité de vie, la qualité de l'air, l'adaptation au changement climatique, une société inclusive et des espaces publics de qualité. En intervenant sur les infrastructures et en se concentrant sur la gouvernance, ils pensent qu'il est possible de créer une ville qui invite à se comporter de manière sûre et correcte, où la liberté de mouvement est accrue et où il est agréable de vivre et de séjourner. 

Le résultat et les recommandations seront remis en direct à la ministre bruxelloise de la mobilité, Elke Van den Brandt, lors de la cinquième conférence Beyond Zero. L'orateur invité, Salvador Rueda, est le père spirituel des "superblocks", sur lesquels se fonde Good Move, le plan de mobilité de Bruxelles. Après sa conférence, le maître architecte bruxellois Kristiaan Borret entamera un débat avec les urbanistes Nathanaëlle Baës-Cantillon et Jens Aerts. Ils appliqueront les images inspirantes à Bruxelles. Le public participe au débat via le chat.

En direct de la Barmacie de la ruePICARDstraat via Facebook Live. Streaming via www.a-atelier.be

Avec le soutien de Vlaanderen - Verbeelding werkt.

Contacts presse

  • Marlies Lenaerts - coordinatrice du projet L’Autre Atelier +32 486 91 47 07

Programma Beyond Zero Lecture Salvador Rueda: Superblocks

20:10   Conférence de Salvador Rueda de Barcelone, professeur et père spirituel du "superblock" sur lequel est basé Good Move.

20:45   Débat avec le maître architecte Kristiaan Borret, l'urbaniste Nathanaëlle Baès-Cantillon et l'urbaniste Jens Aerts. 

21:00   Réception de presse pour un moment avec la ministre et l’Autre Atelier

21:30   Réception et remise officielle à la ministre de la mobilité Elke Van Den Brandt 

 

Cette année, le BRAL et l'Université d'Anvers organisent la plus grande enquête citoyenne jamais réalisée sur la qualité de l'air à Bruxelles. À l'instar de CurieuzeNeuzen Vlaanderen, nous allons mesurer le NO2 à 3000 endroits à Bruxelles pendant un mois. Ces derniers mois, nous nous sommes concentrés sur l’organisation de de séances de discussion pour des groupes défavorisés. À partir de la fin du mois de mai, tou.tes les habitant.es de Bruxelles pourront s’inscrire. 

3 000 scientifiques citoyens 

CurieuzenAir veut réunir 3 000 Bruxellois.es pour étudier la qualité de l'air dans leur rue. Vous pouvez bientôt poser votre candidature pour devenir un.e scientifique citoyen.ne. Les mesures commenceront en octobre 2021 et seront effectuées à l'aide d'un dispositif de mesure simple (panneau immobilier), que vous pourrez fixer à votre fenêtre. En février 2022, les participants recevront leurs résultats personnels. Plus tard, ils seront également présentés sur une carte interactive, comme le prédécesseur flamand

Pourquoi mesurons-nous le NO2 ?  

Les oxydes d'azote (NOx) se forment lors de la combustion à haute température, comme dans le moteur d'une voiture. Dans l'air, le monoxyde d'azote (NO) émis se transforme assez rapidement en dioxyde d'azote (NO2). 63 % des émissions de NOx à Bruxelles proviennent du trafic (rapport 2018 - Bruxelles Environnement). À cet égard, les voitures diesel produisent plus de NO2 que les voitures à essence.   

Le NO2 est un gaz dangereux pour la santé. Le NO2 contribue, entre autres, au développement de l'asthme, de l'inflammation des voies respiratoires et du cancer. Le dioxyde d'azote stimule la production de smog, qui a également un impact négatif sur les personnes et la nature. Le NO2 contribue également à l'acidification des océans et à la perte de biodiversité dans les réserves naturelles.  

Le NO2 est donc une substance pertinente pour mesurer la qualité de l'air à Bruxelles. Les niveaux de NO2 varient beaucoup d'une rue à l'autre, bien plus que les particules fines, il est donc logique de mesurer le NO2 à de nombreux endroits. En outre, l’analyse du NO2 donne une idée des autres polluants qui proviennent du trafic mais qui sont plus difficiles à mesurer. 

Êtes-vous intéressé ?  

L'inscription pour le grand public débutera le 21 mai 2021. Inscrivez-vous sur curieuzenair.brussels et vous recevrez un email au lancement ! Le projet reste sous embargo jusqu'à cette date. Ce sneak peek est un cadeau spécial pour nos lecteurs. Vous êtes journaliste et vous souhaitez obtenir plus d'informations ? Contact Florence Lepoudre, info@curieuzenair.brussels 

Voici ce que vous avez pu lire dans la presse : 

CurieuzenAir est un projet du BRAL et de l'Université d'Anvers. Nous travaillons en étroite collaboration avec trois partenaires média : Le Soir, De Standaard et BRUZZ. Le projet est soutenu par la Fondation Bloomberg. Les groupes de discussion sont soutenus par Bruxelles Environnement dans le cadre du projet ExpAIR. 

Le gouvernement bruxellois travaille sur un nouveau plan d'action pour la sécurité routière 2021-2030. Les mouvements citoyens Heroes for Zero, Filter Café Filtré Atelier et le BRAL ont uni leurs forces dans l’Autre Atelier pour contribuer à ce plan. Ils mettent sur la table leur vision de la sécurité routière pour Bruxelles : “Beyond Vision Zero”.

L'objectif de zéro victime dans la circulation (“Vision Zero”) est une condition minimale pour une grande ville au XXIe siècle. Trois mouvements citoyens de Bruxelles (BRAL, Heroes for Zero et Filter Café Filtré Atelier) ont uni leurs forces dans l'Autre Atelier et ont mis un plan sur la table. L'Autre Atelier veut aller plus loin, au-delà de “Vision Zero”, et lier la sécurité routière à d'autres défis pour Bruxelles, tels que la qualité de vie, la qualité de l'air, l'adaptation au climat, une société inclusive et un espace public qualitatif. 

L'Autre Atelier a sorti le débat sur la sécurité routière du contexte “formel” du processus de planification pour l'amener là où il compte : dans la rue. L'Autre Atelier a développé sa vision de l'avenir en partageant les connaissances locales lors de promenades guidées, en s'inspirant de villes modèles et en invitant des citoyen·nes et des expert·es à s'asseoir à la table à dessin (virtuelle). De la série d'événements sur la sécurité routière à Bruxelles, ils ont tiré neuf recommandations concrètes, qu'ils ont consignées dans un mémorandum.

En intervenant sur les infrastructures et en nous concentrant sur la gouvernance, nous créons une ville qui invite à se comporter de manière sûre et correcte, où la liberté de mouvement est accrue et où il est agréable de vivre et de séjourner. La marche et le vélo sont toujours et partout le meilleur choix. De cette manière, “Beyond Vision Zero” contribue à la résilience de la ville du futur.

Lisez ci-dessous le PDF du mémorandum. Ce mémorandum existe aussi en Néerlandais. Nos membres recevront ce document comme publication du BRAL dans leur boîte aux lettres.

Les neuf recommandations :

Interventions au niveau des quartiers :

  • Donnez la priorité au développement des abords des écoles comme zones cœur de quartier, où les enfants peuvent se déplacer seuls de manière sûre et agréable.  
  • Utiliser la puissance de l’urbanisme tactique - des expériences dans l'espace public - pour améliorer la qualité de vie et la sécurité de la ville. Il permet de tester, d'accélérer, de convaincre et d'innover. 
  • Des plans de circulation bien conçus sont un excellent outil pour améliorer la qualité de vie et la sécurité dans les quartiers en détournant et en décourageant le trafic de transit. 

Interventions au niveau supra local :

  • Le vélo et la marche doivent devenir l'option la plus évidente dans le trafic. Cela ne pourra se faire de manière convaincante que lorsqu'un réseau interconnecté et finement maillé de chemins sûrs et confortables aura été déployé dans tout Bruxelles. 
  • Développez une culture de la lenteur dans la circulation grâce à des infrastructures qui invitent les usagers de la route à utiliser une vitesse plus faible. Complétez ces mesures par l'application de la loi et la sensibilisation.
  • Redistribuez l'espace public selon le principe STOP. Prévoyez une largeur confortable pour que chacun puisse se déplacer et concevez des lieux de repos et de rencontre, avec des zones d'ombre et de verdure. 

Gouvernance urbaine :

  • Considérez la sécurité routière dans la perspective plus large de la politique de mobilité. Utilisez la vision large et intégrée de Good Move pour obtenir un trafic plus sûr. 
  • Réfléchissez de manière intégrée pour aller au-delà de zéro et utilisez efficacement les ressources gouvernementales. Partez d'un cadre convenu de concepts et d'objectifs partagés et travaillez horizontalement entre différents domaines (politiques) et niveaux de planification et d'exécution. 
  • Personne ne connaît mieux la situation du trafic local que les citoyens. Invitez-les à participer et écoutez-les. L'espace public deviendra automatiquement plus sûr et plus inclusif.

Depuis plusieurs années, le BRAL est à la recherche de nouvelles formes de collaboration entre le gouvernement et les citoyens. Dans ce petit film, nous expliquons comment une telle coopération pourrait contribuer à apaiser les quartiers et les rendre plus verts.

Une belle école avec de bons professeurs et de gentils enfants, que veut-on de plus ? Malheureusement, l’école est située dans une rue étroite avec un trafic très dense. Les voitures ne peuvent pas se croiser facilement et parfois elles roulent même sur le trottoir. Très dangereux pour les enfants. Mais qu’est-ce qu’on peut faire en tant que citoyen·ne ou habitant·e ?

De la peur à la fierté en 6 étapes

Imaginez que, après de papoter avec d’autres parents, vous avez envie d’entreprendre quelque chose pour améliorer la situation routière à l’école. Vous trouvez un travailleur communautaire – ou il vous trouve – qui vous mette en contact avec d’autres parents et habitant·es du quartier. Imaginez-vous ensuite que cette personne vous dit que la Région de Bruxelles-Capitale et la commune soutiennent des groupes d'habitants pour mettre sur pied une expérience afin de tester leur idée de rue ou de place.

Les roues commencent à tourner : le groupe prépare un plan, avec l'aide du travailleur communautaire, et peut le présenter à un groupe de travail composé de fonctionnaires et de professionnels du quartier. Avec ce groupe de travail, les citoyen·nes étudieront si leur idée peut fonctionner et comment elle s'intègre dans les plans de mobilité du quartier. Après un certain temps de réflexion et de mise au point, vous recevrez les moyens de tester, évaluer et améliorer l’idée. De la peur à la fierté en 6 étapes, c’est possible !

Malheureusement, cette nouvelle forme de soutien aux initiatives citoyennes n'existe pas encore. Mais selon le BRAL, cela aiderait énormément à atteindre les personnes qui ne sont pas familières avec les appels de projets actuels.

Grâce à la coopération entre les différentes autorités, ils obtiendraient le soutien de la bonne administration sans avoir à chercher eux-mêmes leur chemin dans 4 ou 5 appels à projets. Dans cette proposition, ils n'ont pas à gérer des budgets et des comptes, mais en collaboration avec les autorités et les associations, ils peuvent vraiment améliorer la vie dans leur quartier.

Ainsi, nous tous - région, commune, associations et habitants de Bruxelles - pouvons contribuer à faire avancer la ville !

Le samedi 29 mai, le collectif du Belgian Housing Action Day se joindra à celui de la Santé en lutte ! https://www.facebook.com/events/1676380212547110



Parce qu'un logement digne et abordable est indispensable à la santé (physique et mentale) de tou·tes.



Rendez-vous à 15h au Mont des Arts autour de notre banderole 



✘ Les revendication du Belgian Housing Action Day http://www.housing-action-day.be/fr/home

✘ Les revendications de La santé en lutte https://lasanteenlutte.org/nos-revendications/



Des panneaux et calicots sont disponibles au RBDH (29, Quai du Hainaut) à venir chercher mardi entre 12h30 et 17h ou jeudi entre 13h et 17h. Vous pouvez aussi y ramener vos banderoles disponibles pour les redispatcher.