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La discrimination au logement, ça peut tous nous concerner.

On parle de discrimination lorsqu'une personne est traitée de manière inégale par rapport à une autre personne sur la base d'un ou plusieurs critères dits protégés (comme l'origine, le handicap, l'âge, le genre, etc.) sans autre justification pertinente.

Lorsque celle-ci se produit dans le cadre de la recherche d'un logement, la victime ou le témoin peut saisir la Direction de l'Inspection régionale du Logement qui est compétente pour rechercher, constater et sanctionner ces faits. Pour connaitre en détails les critères de discrimination, les renseignements à donner et le déroulement de la procédure, rendez-vous sur le site de Bruxelles Logement.

Vous êtes locataire

On vous a refusé un logement ou on n'a pas donné suite à votre candidature pour un motif discriminatoire ? On vous a demandé de fournir des informations ou des documents qui excèdent ce qu'un bailleur peut demander ? Vous avez vu une annonce discriminatoire ? Vous avez le droit de porter plainte ou de le signaler.

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Vous êtes propriétaire ou agent immobilier

Sélectionner un locataire n'est pas forcément discriminatoire, si vous avez des raisons légitimes d'écarter un candidat sur base de conditions objectives. Mais discriminer est toujours illégal.

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Dans le cadre de la campagne de sensibilisation " En sELLE ! ", nous organisons une conférence le mercredi 7 juillet au Théâtre Marni sur la thématique des femmes à vélo, en présence de la Ministre de la mobilité Elke Van den Brandt. Témoignages, conseils, bonnes pratiques : nous levons ensemble les freins sur la pratique du vélo au féminin !

Au programme de la rencontre

La Ministre de la mobilité Elke Van den Brandt nous fera l'honneur de sa présence lors de la rencontre et répondra à vos questions lors du corner presse.
La conférence sera suivie d'un afterwork Bike Experience, formation pour apprendre à rouler à vélo en ville (de 18h30 à 21h30).

Vous souhaitez participer à cette rencontre ? Merci de nous informer de votre présence à presse@provelo.org pour le lundi 5 juillet à midi au plus tard.

Informations pratiques

  • Mercredi 7 juillet 2021 de 17h à 18h
  • Théâtre Marni - Rue de Vergnies 25, 1050 Bruxelles
  • Inscription presse : presse@provelo.org

 

En sELLE online

Image: CNCD

Les éléments provisoires du nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sortis dans la presse sont sans appel. Limiter le réchauffement global à 1,5°C plutôt qu’à 2°C est loin d’être une demande symbolique : c’est une question de survie pour des millions de personnes et pour de nombreux écosystèmes. Chaque dixième de degré comptera. Seule une transformation profonde et collective de nos sociétés peut remettre le monde sur la bonne trajectoire. La Coalition Climat appelle à la mobilisation. 

 "La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur [...] L’humanité ne le peut pas." - GIEC 

Si les éléments du nouveau rapport ne constituent pas une surprise, ils nous rappellent avec force que le point de rupture est proche. « Alors que les négociations climatiques patinent et que les engagements ambitieux et solidaires tardent à se concrétiser, ce nouveau rapport sonne une nouvelle fois le réveil climatique », dit Nicolas Van Nuffel, président de la Coalition Climat. « La limite de 1,5°C n’est pas une limite symbolique : c’est une limite vitale pour la survie des espèces, y compris la nôtre. » 

L’injustice climatique au cœur du problème 

Si les conséquences de la crise climatique concernent l’ensemble de la planète, elles restent profondément injustes. Ainsi, les personnes les plus vulnérables, les pays en développement et les futures générations paient et paieront le gros de la facture climatique alors qu’ils n’en sont pas responsables. « Il est urgent d’agir mais il est surtout urgent d’agir de manière solidaire » explique Nicolas Van Nuffel. « Le budget carbone qui nous reste pour rester sous les 1,5°C de réchauffement doit être consommé au regard d’une justice sociale, d’une justice entre Etats développés et en développement, mais aussi avec la priorité de laisser un monde viable aux futures générations. » 

Agir avec la nature plutôt que la détruire 

La préservation de la biodiversité et la lutte contre les changements climatiques sont un seul même combat et ne peuvent s’appréhender séparément. Notre rapport actuel à la nature et à l’environnement doit être profondément revu pour sortir de la logique actuelle d’exploitation illimités et d’épuisement des ressources. De plus, protéger la nature et nos écosystèmes est une des solutions les plus efficaces pour limiter les effets du dérèglement climatique et renforcer les mesures d’adaptation. « La nature peut se passer de l’humanité, l’humanité ne pourra pas se passer de la nature », déclare Nicolas Van Nuffel. 

Une solution : la mobilisation 

Les experts et expertes du GIEC parlent d’une « transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux ». Cela nécessite de sonner la mobilisation générale de tous les secteurs de la société, en Belgique comme ailleurs dans le monde.« Ces deux dernières années, un premier déclic semble enfin avoir eu lieu. Mais il ne suffit pas. Alors que chaque dixième de degré compte, l’heure est venue d’exiger une action plus forte et plus rapide de nos responsables politiques » dit encore Nicolas Van Nuffel. « C’est pourquoi nous descendrons à nouveau dans la rue le 10 octobre prochain. Notre message est clair : pour faire face à l’urgence climatique, il nous faut des mesures plus ambitieuses, plus solidaires et plus cohérentes ». 

Article de CNCD 

La forme exacte que prendra la mobilisation dépendra de l'évolution de la situation sanitaire. Quoi qu'il arrive, nous nous ferons entendre haut et fort ce jour-là. 

Bonne nouvelle : Le gouvernement bruxellois revoit en profondeur le projet Mediapark. La superficie réservée au parc a été revue à la hausse, au contraire du nombre de logements, a annoncé lundi 21 juin le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS). Autre bonne chose, le ratio de logements sociaux est pourcentage plus élevé dans l'accord actuel. Encore plus importante, nous semble-t-il, est que toutes les terres publiques restent publiques.

La lutte contre ce PAD démarrait en 2019. Bravo au Comité de quartier Mediapark, Natagora Bruxelles Inter-Environnement Bruxelles (IEB), Bruxelles Nature ASBL Arau Asbl Wolu-Inter-Quartiers et plein d'autres acteurs et actrices qui se sont exprimé-es contre ces plans. C'est aussi un encouragement pour nous-mêmes. Pour la petite histoire, voici notre réaction de 2019 à l'enquête publique.

Nous espérons deux choses:

  • que nos inquiétudes concernant la mobilité soient prises en compte
  •  que ce geste de "volontarisme" puisse faire boule de neige au regard des autres projets urbains à Bruxelles.

L'appui sur le bouton pause pour le PAD Loi est déjà un très bon signe que notre message a été entendu. Même si bien sûr l'effet corona et télétravail a aussi joué. Et à propos, qui est-ce qui avait demandé un moratoire sur les nouveaux bureaux à Bruxelles?

Marie Coûteaux

Bruxelles - Centre Monnaie & Administration Communale de Bruxelles, by  Fred Romero is licensed under CC BY 2.0

Le BRAL a réagi à la demande de permis du Centre Monnaie. Le projet consiste à y aménager 120 appartements, un hôtel de 316 chambres et des équipements publics en ajoutant deux étages et en adaptant partiellement le socle et ce qui se trouve en dessous. Ce projet a le mérite de ne pas démolir et reconstruire l’ensemble, et de sa recherche esthétique, ce que nous saluons. Par contre la stratégie de développement nous semble inadaptée à divers points. Les voici.

Le voisinage, un acteur clé

C’est lui qui est à même de maintenir un sentiment d’appartenance au quartier car composé de personnes (celles qui y sont encore) qui y vivent depuis longtemps. Celles-ci doivent devenir un partenaire privilégié, et ce ne fut pas le cas jusqu’à présent.

Se passer de ce dialogue, c’est perdre l’occasion de recourir à une connaissance précieuse de ce qui fait la qualité des lieux de ce quartier comme réseau vivant et d’y activer de réelles formes de résilience.

Le BRAL demande qu’un dialogue soit entretenu avec les riverains sur leurs connaissances mais aussi leurs inquiétudes quant aux nuisances actuelles, pendant le chantier et après. Celles-ci doivent être entendues et prises en compte, à plus forte raison quand elles se rajoutent à celles des nombreux autres projets tout autour : bruits, livraisons, ...

Des prix bas pour favoriser des dynamiques à ancrage local

L’exode urbain semble s’accroître et concerner tant les classes populaires que moyennes, et conférer au centre-ville un air déserté et sans âme. Le freiner ne se fera que par des projets qui s’adressent réellement à ces Bruxellois.

En plus du voisinage, il manque un autre acteur dans le scénario développé par ce projet : des occupants à revenus modestes (même les personnes aux revenus médians ont du mal à se loger sur le marché aujourd’hui). Une offre à bas prix d’habitations (avec pour repère le plafond de revenus du logement social qui est approprié aux revenus de la moitié des bruxellois) mais aussi de locaux propices à toutes sortes d’activités publiques et faisant éclore des projets divers moins lucratifs est une manière efficace d’envisager un avenir qui parle à tous.

Tout comme le secteur associatif qui défend le droit au logement à Bruxelles, le BRAL demande qu’une part minimale de logement social de 15% des logements créés soit imposée sur les projets privés de plus de 1000 m² de logements, et de 25% s’ils comportent plus de 10 000 m². Le projet comporte ici plus de 70 000m².

Charges d’urbanisme c’est par où ?

Les charges d’urbanisme sont un outil mis en place par la Région pour compenser l’impact qu’un gros projet a nécessairement sur son environnement (en termes de demande accrue en écoles, équipements, mobilité, services publics, cadre de vie, ...).

Même si elles ne comblent pas complètement les besoins évoqués plus hauts, elles seraient un bon moyen d’y contribuer.

Pourtant ce projet échappe en bonne partie à leur application. En effet, maintenant que la production de logements se fait de plus en plus à partir d’anciens bureaux, l’outil ne s’applique plus, si bien que plus aucune compensation n’est requise pour ceux-ci.

Cette anomalie est problématique pour une Région qui affiche pourtant vouloir construire 2500 logements publics cette législature (sans encore savoir où pour beaucoup d’entre eux).

Le BRAL demande un renforcement du système des charges d’urbanisme mais aussi une meilleure transparence et un meilleur contrôle.

Quels logements?

La configuration de l’immeuble rend difficile la création d’une offre attractive pour les familles (pas d’intérieur d’îlot ni de terrasse). La solution du présent projet de petits logements au prix du marché, malheureusement trop chers pour la plupart des Bruxellois, risque de n’attirer au mieux que des profils moins ancrés (expatriés, frange jeune et solvable de la population, …) qui ne contribueront pas à augmenter le sentiment d’appartenance au quartier, ne resteront pas sur le long terme. Et accessoirement ces logements ne feraient qu’alimenter une offre qui se décroche de plus en plus de la demande réelle bruxelloise qui est de logements bon marché.

Rendre les habitations intéressantes dans ce bâtiment atypique doit se faire sur une autre base. S’inspirer d’exemples renommés d’habitats collectifs et solidaires à l’étranger de type Kalkbreite est une piste qui mérite d’être explorée. Un grand nombre d’espaces et équipements y sont partagés et une place importante y est faite à tous les profils de la population locale, pour un ensemble qui propose une qualité de vie unique.

Au minimum, si un bien public doit être vendu (ce que nous déplorons donc), des conditions devraient pouvoir être soumises au nouveau propriétaire sur base d’une vision d’ensemble cohérente du piétonnier, qui nous semble absente aujourd’hui.

Ce modèle tourné vers l’avenir nous semble plus prometteur en cette période (post-)covid où les priorités doivent se redessiner pour tous.

Le BRAL demande de prévoir des logements visant un public à même de s’ancrer dans le quartier (abordables, pour familles, habitats communautaires, …).

Occupation temporaire à finalité sociale

Il est important que l’occupation des espaces vacants, si elle a lieu, fasse sens par rapport aux besoins urbains. Les occupations temporaires sont en outre une excellente manière de préfigurer avec des acteurs locaux une affectation future de certains locaux du bâtiment qui réponde à des besoins confirmés.

Le BRAL demande que la possibilité d’accueillir une occupation temporaire réellement utile au quartier et à finalité sociale soit envisagée pendant la vacance du bâtiment.

Exemple : du logement temporaire innovant pour les personnes précarisées et des activités profitant au quartier, de type de la solution actuellement présentée par Samenlevingsopbouw et la KUL : “Woonbox”.

Stabilité à long terme des projets mixtes “logement-hôtels-commerces-bureaux”

Ce programme, formule désormais consacrée des grands projets -privés- de conversion de bureau pour répondre aux changements du marché, ne nous paraît pas réaliste, ni en termes de type de logements (voir plus haut) ni en termes d’économie.

Le BRAL demande d’envisager l’avenir avec les Bruxellois sur un plus long terme, avec des projets qui répondent aux besoins réels : logements abordables, emplois et économie locale, qualité de vie.

L’offre hôtelière

Vu le contexte, l’offre hôtelière ne nous semble être une réponse crédible ni pour l’économie ni face à l’exode urbain : les habitants ne s'y retrouvent plus.

Le baromètre hôtelier nous semble instructif. Nous y apprenons que ce secteur vivait avant la crise en grande partie sur des nuitées de voyages professionnels, dont nous doutons qu’ils puissent reprendre à l’identique. Pourtant, outre un certain nombre de rénovations en cours, de nombreux grands projets hôteliers de plus de 100 chambres sont en cours de réalisation ou réalisés en divers endroits non loin - à la Gare Maritime de Tour & Taxis, au Tri postal, à Brouck’R, à Rogier, ... Des petits hôtels sont aussi en projet et font craindre la suroffre.

Nous demandons de choisir aujourd’hui pour un programme que nous n'aurons pas à regretter plus tard.

Le BRAL demande que le développement touristique et hôtelier du centre-ville soit mieux contrôlé en faveur d’une réelle économie et vie locale.

Mobilité

Les mesures de NOX restent problématiques dans cette zone pourtant piétonnisée. En septembre 2019, la station de mesure temporaire y avait mesuré que les normes de concentration en dioxyde d’azote avaient été dépassées 9 jours sur 13 à De Brouckère. Sachant que les parkings encouragent la voiture et que la Région affiche l’ambition d’un modal shift, sachant que nous sommes sur un nœud de transports publics ...

Le BRAL demande

  • Que les espaces de parkings existants ne servent pas aux habitations mais puissent au minimum être mutualisés pour des utilisateurs extérieurs.
  • Une place importante pour les modes alternatifs (parkings vélo, voitures partagées, …)
  • D’ouvrir une réflexion sur la réaffectation des espaces de parking en sous-sol.

Zoom out sur la gouvernance de la Ville

La Ville, qui est un acteur foncier majeur à Bruxelles, vient avec BPost de perdre une opportunité importante en vendant ce site il y a peu alors que si les pouvoirs publics sont propriétaires du terrain, ils peuvent contribuer à façonner la planification plus activement.

Au minimum, si un bien public doit être vendu (ce que nous déplorons donc), des conditions devraient pouvoir être soumises au nouveau propriétaire sur base d’une vision d’ensemble cohérente du piétonnier, qui nous semble absente aujourd’hui. Trop de projets ont été validés ou le seront bientôt sans cette vision si bien que chaque projet en permis est jugé sans critères stables

Hors du cadre de cette concertation et afin de ne plus répéter les erreurs faites, le BRAL demande à la Ville de co-construire, sans plus attendre, avec ses habitants et travailleurs, une vision d’ensemble à long terme du piétonnier et de ses alentours, qui tienne compte des tendances, des besoins et de l’offre réels en :

    • Logements –abordables, sociaux, et pas seulement de standing ou de résidence courte ou hôtels,
    • En commerces,
    • En bâtiments de bureaux dont ceux appelés à se vider,
    • En fonctions sociales,
    • En espaces publics
    • En espaces verts et biodiversité
    • En impact sur l’environnement,
    • Et rythme de chantiers et nuisances afférentes,
    • En mobilité,
    • En tourisme

Une vision à même de communiquer d’emblée aux propriétaires ou futurs acheteurs un cadre clair. Une vision à même de tirer un meilleur parti des propriétés publiques existantes pour préserver la liberté d'action pour les générations futures.

Marie Coûteaux

L’appel à projets du « Fonds pour la nature d’ici » s’adresse aux initiatives locales, à petite échelle, menées par des citoyen·es investi·es dans une action collective, et aux associations qui contribuent positivement à la protection de l’environnement en Belgique. 

Les initiatives à petite échelle sont des projets lancés par des associations sans but lucratif, des associations de fait et des coopératives.

Les projets doivent avoir un impact concret et positif sur la nature locale et se rapporter à un ou plusieurs des thèmes suivants (cliquez pour développer) :

  • Nature et biodiversité
  • Agriculture
  • Pollution
  • Sécheresse et climat

Soumettez votre candidature avant le 24 septembre 2021 (12h00).

Les projets sélectionnés par le jury recevront un soutien financier entre minimum 2500 € et maximum 5000 € par projet.

Souhaitez-vous être tenu·es informé·es sur l’actualité du « Fonds pour la nature d’ici » ? Inscrivez-vous à la newsletter !

Voici les documents utiles pour répondre à l’appel à projets :

     

    Alors que les possibilités de voyager à l'étranger sont encore limitées cet été, TreinTramBus, avec le soutien de urban.brussels, lance trois nouvelles promenades Arrêt Vert à Bruxelles. Ces promenades vous permettront de découvrir des endroits insolites de la capitale. Tous les points de départ et d'arrivée sont facilement accessibles par les transports publics depuis la Flandre et la Wallonie. Ainsi, tant les Bruxellois que les personnes venant de tout le pays peuvent découvrir les plus beaux sites de notre capitale à leur propre rythme et tout en respectant les mesures sanitaires.

    Au cours des promenades, les tronçons sont parcourus alternativement par des bus ou des trams de la STIB et à pied. Les promenades sont idéales pour être combinées avec le billet ou la carte journalière BRUpass et offrent ainsi un moyen durable de se déplacer et de passer d'un mode de transport à l'autre. Nous sommes ravis qu'après les promenades en Flandre et en Wallonie, Train Tram Bus veuille également inciter les gens à découvrir la capitale en partant des arrêts STIB", déclare Brieuc de Meeûs, CEO de la STIB.Les brochures contiennent toutes les informations pratiques pour effectuer un circuit sans aide supplémentaire. Elles offrent des conseils et des suggestions de musées et de monuments à visiter en cours de route. Elles existent également en version numérique, qui vous permettent de trouver toutes les informations et de suivre l'itinéraire sur votre smartphone.

    Pour plus d'informations sur les Arrêts Verts, consultez la page Arrêt Vert – Groene Halte.

    Les brochures peuvent être commandées auprès de TreinTramBus : https://treintrambus.be/groene-halte/. Elles seront alors envoyées par la poste. A Bruxelles même, vous les trouverez dans ….

    Plus d'informations sur les promenades Arrêt Vert : Arrêt Vert – Groene Halte

    Nous avons reçu un total de 5.578 inscriptions ! Parmi ce nombre impressionnant, 3.000 points de mesure ont été sélectionnés par un algorithme afin de fournir une image représentative de Bruxelles. Les mesures commencent le samedi 25 septembre. Découvrez sur cette carte tous les sites de mesure dans votre quartier. À la fin de l’enquête, en février 2022, une carte interactive sera publiée pour donner à chacun une idée de la qualité de l’air à Bruxelles. 

    Le Gouvernement bruxellois vient d’adopter la nouvelle mouture du projet de PAD Josaphat. BasLesPad, Bruxelles Nature, BRAL, Natagora Bruxelles, Natuurpunt Brussel, Team Léopold III, Josaph’Aire, Comité Médiapark, Comité Sauvons le Parc Avenue des Jardins, Sauvons la Friche Josaphat et David Van Reybrouck du « Plateforme Plan B Josaphat », qui plaide pour un urbanisme logique, une biodiversité renforcée avec des zones vertes accessibles et de la cocréation avec les citoyen.nes, réagissent en bref.  

    1. Notre réaction sera brève car, à ce stade, les plans de la nouvelle version du PAD Josaphat n’ont pas été encore été diffusés. Seules quelques esquisses au caractère un brin artistique en donnent une vague idée. Beaucoup d’inconnues subsistent donc, mais une chose est certaine : ces dessins sont plutôt trompeurs, et le « Bioparc » promis (espace réservé à la biodiversité sauvage) est en réalité bien plus petit (voir Annexe 3). 

    1. Nous sommes déçus que la voie de la facilité ait été choisie plutôt que celle de la cocréation. Nous avions pourtant explicitement proposé de collaborer à la nouvelle version du PAD Josaphat et nous déplorons que cette main tendue n’ait pas été saisie. Les nouveaux plans qui nous ont été présentés ne répondent pas aux critiques et aux objections soulevées sur le plan initial, pas davantage qu’ils ne s’inscrivent dans les principes développés dans notre manifeste pour un Plan B Josaphat. Celui-ci fait preuve de plus d’ambition et de créativité, qualités indispensables à un projet d’aménagement face aux grands enjeux actuels et futurs. (Voir Annexe 1.) 

    1. Un « Bioparc » de 1,28 ha ? Sérieusement ? La friche pourra-t-elle encore faire office de site de reproduction, de territoire de chasse et de garde-manger pour de nombreuses espèces ? Rappelons qu’elle constitue notamment une aire de repos séculaire pour de nombreux oiseaux migrateurs et un maillon essentiel dans le maillage vert bruxellois. La volonté de maintenir des constructions au nord du Bioparc envisagé ne manquera pas d’affecter cette connexion écologique. 

      La nouvelle mouture du plan Josaphat (ou plus précisément les dessins qui jusqu’ici en font office) n’a pas demandé de grands efforts à ses concepteurs : ils ont simplement supprimé une zone constructible (Phase 2A sur le visuel du Masterplan) et retouché le reste en vert au crayon de couleur. Un reliquat de friche de 1,28 ha offrira certes l’avantage de conserver de la nature sauvage, mais un bon masterplan doit constituer un ensemble cohérent, un puzzle dans lequel toutes les pièces s’imbriquent. Une seule pièce ne vaut rien à elle seule. Il en va de même pour les éco-systèmes.

    1. Il apparait de plus en plus évident que le gouvernement entend simplement achever la procédure entamée pour pouvoir démarrer les travaux dès que possible. En effet, cette refonte à la marge du PAD précédent confirme la poursuite de la procédure d’appel d’offres pour désigner le développeur de la phase 1, partie importante du PAD (voir Annexe 2).

      Pourtant, la procédure étant toujours en cours, libre au gouvernement d’y mettre fin. C’est d’ailleurs ce qu’explicite la loi sur les marchés publics (art.85) :
      "Le fait de suivre une procédure n'implique pas l'obligation d'attribuer ou de conclure le contrat. Le pouvoir adjudicateur peut soit s'abstenir d'attribuer ou de conclure le marché, soit recommencer la procédure, si nécessaire par d'autres moyens."

      Le gouvernement montre encore une qu’il n’est pas prêt à opter pour un vrai plan alternatif pour la friche Josaphat. Pourtant …il nous semble plus que pertinent, surtout en politique, de tirer les leçons des erreurs du passé.

      Ce qui nous ramène au titre de notre premier communiqué de presse conjoint : “Sauvons la friche Josaphat : suspendez la phase 1 des travaux et revoyez votre plan !”
       

    Contacts de presse : 

    • BRAL: Steyn Van Assche, 0498 13 25 86 (NL) 
    • Natagora: Amandine Tiberghien 0476297208 (FR) 

    Signataires BRALBruxelles Nature, collectif Bas Les PAD, Comité Mediapark, Natagora, Natuurpunt BrusselJosaph’AireTeam Léopold IIISauvons La Friche Josaphat, Sauvons le parc avenue des jardins en David Van Reybrouck 

     

    Ci-joint : 

    1. Les principes du Plan B Josaphat, 

    1. Le PAD Josaphat de 2019 selon les différentes phases, 

    1. Une comparaison des images du PAD Josaphat de 2019 et le design de 2021, créé par des bénévoles du Plateforme Plan B Josaphat. 

    Quelle ville voulons-nous ? C’est une question qui préoccupe le BRAL depuis près de 50 ans et qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Et en 2020, alors qu’une pandémie mondiale balayait la ville comme une onde de choc et paralysait la vie en commun, elle a réémergé avec plus de force que jamais dans le débat public. Cette expérience nous a beaucoup appris sur la valeur de l’espace public et l’aménagement de la ville. Celle-ci devait se reprendre en main, multiplier les espaces verts et non construits, réduire la circulation automobile tout en veillant à une répartition durable et équitable de l’espace public. Elle devait aussi faire baisser le nombre des immeubles inoccupés et augmenter celui des logements abordables. Elle devait devenir vivable et agréable. Pour tout le monde, et pas uniquement pour ceux et celles qui ont des moyens.

    Le BRAL suit bien sûr ce débat de très près. Ces derniers mois ont vu paraître une multitude d’articles et de rapports sur la « ville après le coronavirus », la ville qui a tiré un enseignement des expériences de l’année écoulée et qui se réinvente. Nous avons décidé de ne pas rédiger une nouvelle publication basée sur des points de vue inédits, mais de rassembler toutes les idées que nous avions déjà présentées dans nos publications précédentes. Nous en avons en effet récolté en grand nombre au fil des ans, un véritable trésor ! Nous détaillons donc ici une série de propositions percutantes pour une ville vivable et durable. C’est la raison même de cette publication : elle montre que les idées sont déjà là et met en avant la créativité que nous observons tous les jours en tant que mouvement urbain à Bruxelles.

    Cette brochure se scinde en quatre parties. Nous commençons par tendre brièvement l’oreille à nos membres pour comprendre comment elles et ils ont vécu la ville au cours de l’année écoulée et percevoir ce qu’il en est sorti. Nous leur offrons aussi l’occasion de rêver un peu : que veulent-ils et elles voir changer ? Ensuite, nous nous arrêtons sur l’importance de la participation, car il est impossible de donner forme à une ville sans impliquer les personnes qui y vivent. La ville pour laquelle se battent le BRAL et ses membres est verte et compacte. La partie trois explique ce que nous entendons par là. Enfin, nous nous penchons sur la mobilité dans la ville. Car la mobilité ne se réduit pas à la régulation de la circulation : une politique de mobilité durable peut fournir un outil efficace pour parvenir à une meilleure qualité de vie dans les quartiers de la capitale.

    Nous espérons que vous puiserez beaucoup d’inspiration dans les pages qui suivent. À la fin figure une liste de toutes les publications dont nous nous sommes servis pour celle-ci. Vous les trouverez dans notre bibliothèque ou sur notre site internet et pourrez vous y plonger si le cœur vous en dit. Si vous voulez agir plus activement, n’hésitez pas à rejoindre notre mouvement. Ensemble, nous pourrons continuer à nous battre pour une Bruxelles durable.

    Table des matières

    1. La ville dont vous rêvez

    2. Participation

    3. Des quartiers vivables dans une ville verte et compacte

    4. La mobilité, un instrument pour des quartiers durables
     

    LISTE DES PUBLICATIONS

    Participation

    Des quartiers vivables dans une ville verte et compacte

    La mobilité, un instrument pour des quartiers durables

    Quelle ville voulons-nous ? C’est une question qui préoccupe le BRAL depuis près de 50 ans et qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Et en 2020, alors qu’une pandémie mondiale balayait la ville comme une onde de choc et paralysait la vie en commun, elle a réémergé avec plus de force que jamais dans le débat public. Cette expérience nous a beaucoup appris sur la valeur de l’espace public et l’aménagement de la ville. Celle-ci devait se reprendre en main, multiplier les espaces verts et non construits, réduire la circulation automobile tout en veillant à une répartition durable et équitable de l’espace public. Elle devait aussi faire baisser le nombre des immeubles inoccupés et augmenter celui des logements abordables. Elle devait devenir vivable et agréable. Pour tout le monde, et pas uniquement pour ceux et celles qui ont des moyens.

    Le BRAL suit bien sûr ce débat de très près. Ces derniers mois ont vu paraître une multitude d’articles et de rapports sur la « ville après le coronavirus », la ville qui a tiré un enseignement des expériences de l’année écoulée et qui se réinvente. Nous avons décidé de ne pas rédiger une nouvelle publication basée sur des points de vue inédits, mais de rassembler toutes les idées que nous avions déjà présentées dans nos publications précédentes. Nous en avons en effet récolté en grand nombre au fil des ans, un véritable trésor ! Nous détaillons donc ici une série de propositions percutantes pour une ville vivable et durable. C’est la raison même de cette publication : elle montre que les idées sont déjà là et met en avant la créativité que nous observons tous les jours en tant que mouvement urbain à Bruxelles.

    Cette brochure se scinde en quatre parties. Nous commençons par tendre brièvement l’oreille à nos membres pour comprendre comment elles et ils ont vécu la ville au cours de l’année écoulée et percevoir ce qu’il en est sorti. Nous leur offrons aussi l’occasion de rêver un peu : que veulent-ils et elles voir changer ? Ensuite, nous nous arrêtons sur l’importance de la participation, car il est impossible de donner forme à une ville sans impliquer les personnes qui y vivent. La ville pour laquelle se battent le BRAL et ses membres est verte et compacte. La partie trois explique ce que nous entendons par là. Enfin, nous nous penchons sur la mobilité dans la ville. Car la mobilité ne se réduit pas à la régulation de la circulation : une politique de mobilité durable peut fournir un outil efficace pour parvenir à une meilleure qualité de vie dans les quartiers de la capitale.

    Nous espérons que vous puiserez beaucoup d’inspiration dans les pages qui suivent. À la fin figure une liste de toutes les publications dont nous nous sommes servis pour celle-ci. Vous les trouverez dans notre bibliothèque ou sur notre site internet et pourrez vous y plonger si le cœur vous en dit. Si vous voulez agir plus activement, n’hésitez pas à rejoindre notre mouvement. Ensemble, nous pourrons continuer à nous battre pour une Bruxelles durable.

    Tom Lootens, président

    Au printemps 2020, il se passe quelque chose de curieux. Alors que la crise sanitaire provoquée par le virus de la COVID-19 s’étend, un grand nombre de personnes qui vivent à Bruxelles découvrent leur ville sous un jour nouveau malgré les nombreuses difficultés rencontrées. La capitale lève le pied et la population a le temps et la place de réfléchir à la ville et au cadre de vie qu’elle souhaite. Le BRAL saisit cette occasion pour interroger son réseau : quels sont les éléments que nos membres et de notre base jugent positifs dans ce contexte de crise ? Quels sont ceux qu’ils et elles souhaiteraient conserver ? Nous leur avons également demandé de sélectionner quelques interventions ou initiatives qui seraient utiles.

    Le silence. C’est le principal élément que nous avons retenu du confinement. Pour les habitantes et habitants de la capitale, la réduction des nuisances sonores (circulation automobile et trafic aérien, son amplifié, etc.) constitue le grand point positif de la crise. Juste après, ils et elles citent la diminution de la circulation automobile, très appréciée, car elle libère de la place pour les piétons, les piétonnes et les cyclistes mais renforce aussi la sécurité sur les routes. Enfin, l’amélioration de la qualité de l’air n’est pas non plus passée inaperçue !

    La nature aussi a repris ses droits et retrouvé son importance, tout comme la solidarité au sein du voisinage et de la famille. Beaucoup de personnes ont senti que la ville dans son ensemble revenait à un certain calme, avec un rythme de vie moins trépidant. L’essentiel a pu repasser au premier plan, dans une ville qui donnait une impression d’espace. Malgré des débuts difficiles, le télétravail a fini par être considéré comme une opportunité.

    Les personnes que nous avons interrogées ont proposé plusieurs mesures et initiatives de leur cru pour préserver tous ces points positifs.

    En premier lieu sur le terrain de la mobilité : il faut accorder davantage de place aux modes actifs de manière à ce que les Bruxelloises et Bruxellois puissent se déplacer plus souvent à pied ou à vélo, en toute sécurité. Pour ce faire, il faut limiter la circulation automobile (voire l’interdire en certains endroits) mais aussi promouvoir des moyens de transport écologiques. Le trajet le moins polluant reste celui qu’il ne faut pas faire : le télétravail implique une diminution des embouteillages et de la pollution, il doit donc être généralisé et facilité.

    Pour améliorer la sécurité routière, nos membres évoquent le passage à la « Ville 30 » : 30 km/h partout dans la ville (avec des zones de 20 km/h). De même, une taxe kilométrique peut compter sur un accueil très favorable dans le but d’alléger la pression que les voitures exercent sur les routes.

    Le trafic aérien doit lui aussi se réduire, surtout la nuit, tandis que l’offre de transports en commun doit être renforcée. Nos membres estiment par ailleurs que les voitures de société doivent disparaître.

    Dans le même temps, les Bruxellois et Bruxelloises rêvent de plus d’espace pour la biodiversité dans la ville et d’une amélioration de la qualité de l’espace public, des parcs et des espaces verts. Le commerce local doit devenir une priorité avec l’appui des pouvoirs publics comme du consommateur et de la consommatrice. Quant à la publicité, elle doit se faire plus discrète dans l’espace public.

    Voici les propositions les plus plébiscitées par nos membres :

    • imposer une vitesse de 30 hm/h dans la ville (avec des zones de 20 km/h)
    • limiter, voire interdire la circulation automobile
    • taxer les véhicules polluants pour faire baisser la pollution de l’air dans la capitale
    • réduire le trafic aérien, surtout la nuit
    • promouvoir les moyens de transport écologiques
    • agrandir l’espace dévolu à la marche et au vélo
    • élargir l’offre de transports en commun
    • multiplier les friches vertes qui abritent une grande biodiversité
    • aménager davantage d’espaces verts accessibles au public (parcs, etc.)
    • promouvoir et faciliter le télétravail
    • donner la priorité au commerce local avec l’appui des pouvoirs publics comme du consommateur
    • autoriser moins de publicités dans l’espace public

    Ne vous étonnez pas de retrouver ces propositions dans les autres parties de cette brochure !

    Table des matières

    1. La ville dont vous rêvez

    2. Participation

    3. Des quartiers vivables dans une ville verte et compacte

    4. La mobilité, un instrument pour des quartiers durables