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Dans la saga de plus de 10 ans qui a présidé à l’actuel projet, de nombreux aller-retours ont eu lieu entre les administrations et les promoteurs Atenor et BPI jusqu’à un accord trouvé en 2021 sur un scénario privilégiant un programme sans tour. Le programme initial de 2011 faisait 100.000 m² et comptait trois dont une de 150 m de haut, la taille de la tour du Midi.

Par ailleurs, le projet est censé être cadré aujourd’hui par des balises gouvernementales adoptées suite à la mise au frigo du PAD Midi, lesquelles exigent que le projet soit conforme au Règlement Régional d’Urbanisme (RRU), qu’il ne contienne pas de tours/immeubles plus hauts que les hauteurs du quartier et qu’un objectif de 25 % de logements sociaux et assimilés soit atteint. Ces divers éléments sont d’ailleurs repris dans l’avis de la commission de concertation rendu fin décembre. Au vu de tout ceci, on pouvait légitimement s’attendre à un avis négatif de la part de la commission de concertation pour non respect flagrant des balises dont le gouvernement s’est lui-même doté il y a à peine quelques mois (mars 2023).

Or la commission a rendu un avis unanime favorable assorti de quelques conditions relativement cosmétiques au vu de l’ampleur du projet. Rien n’exigeant du logement social (alors que le quartier n’en dispose que de 4%), de rendre le parc public (alors que le site se trouve clairement dans une zone identifiée par Bruxelles Environnement comme étant en carence en espaces verts accessibles au public) ou de réduire les gabarits pour assurer la conformité au RRU (alors que le quartier avec ses 20.400 hab/km², est déjà près de trois fois plus dense que la moyenne régionale de 7.500 hab/km²). Seule la commune de Saint-Gilles a demandé d’« intégrer du logement social au projet », sans toutefois fixer un pourcentage minimum, et de « réduire le gabarit de la tour », sans pour autant exiger la conformité au RRU.

En réalité, ce qui a présidé à l’avis favorable de la commission de concertation c’est la recherche de « l’équilibre financier » du projet au profit des promoteurs. Ces derniers disent avoir besoin de minimum 38.000 m² de bureaux pour que le projet soit rentable, un calcul de rentabilité à démontrer. Le comité d’accompagnement de l’étude d’incidences regrettait que les contraintes financières avancées par le demandeur aient fortement orienté le développement des alternatives par le chargé d’étude. Autrement dit, l’étude d’incidences a été orientée pour assurer « l’équilibre financier » du projet, peu importe que ce dernier ne respecte pas les balises gouvernementales et que les choix de rentabilité se fassent au détriment de carences objectivées en termes d’offre en espaces verts publics et de logements sociaux !

C’est pourquoi, le collectif des habitant·es Midi Moins Une !, IEB, le BRAL, le CRU et l’ULAC réitèrent leurs demandes : 

  • la création d’un parc public au bénéfice des habitant.es et de tous les usagers du quartier.
  • le respect des balises de mars 2023 et donc la limitation des gabarits aux prescriptions du RRU et l’intégration de 25 % de logements sociaux dans le projet.

Contacts presse : 

  • Midi moins une ! (FR): Raphaël Rastelli, 0484 94 20 61
  • BRAL (NL/FR): Benjamin Delori, 0471 47 42 72 - benjamin@bral.brussels
  • IEB (FR): Claire Scohier, 0473 66 75 05 - claire.scohier@ieb.be
  • CRU (FR): Wayan Brindel, 0494 89 60 44 - wayan@cru-csv.be
  • Union de Locataires d'Anderlecht-Cureghem ULAC (FR): Benayad Abderazzak, 0468 49 90 84

Venez rencontrer et écouter les partis politiques, dans une atmosphère constructive, sur ce premier thème : 

Y a-t-il encore de la place à Bruxelles ? Débat politique sur la nature, le logement et la production en ville

  • Rendez-vous le mardi 19 mars à Muntpunt, à 19h 
  • Ouverture des portes à 18h45, fin prévue à 22h
  • Ce débat est organisé par le BRAL et Natagora, en collaboration avec Muntpunt.

Les représentants et représentantes des partis présents le 19 mars sont Alain Maron (Ecolo), Benjamin Dalle (CD&V), Elke Van den Brandt (Groen), Françoise De Smedt (PTB/PVDA), Frederik Ceulemans (Open VLD), Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), Isabelle Emmery (PS), Marie Nagy (DéFi), Matthias Vanden Borre (N-VA), Mounir Laarissi (Les Engagés) et Pascal Smet (Vooruit).

Déroulement des débats

  • Les partis démocratiques bruxellois présenteront leur point de vue et échangeront entre eux.
  • Steven Van Garsse (Chef politique chez BRUZZ) supervisera les débats.
  • Deux expert·es introduiront les débats : Steyn Van Assche, représentant de Natuurpunt Bruxelles et Sarah De Boeck, experte immobilier et aménagement du territoire chez Idea Consult. Monsieur Van Garsse pourra également faire appel à leur expertise pendant le débat.  
  • Attention : Nous appliquons le principe "chacun et chacune s’exprime dans sa langue". Toutefois une connaissance de base du néerlandais et du français est nécessaire pour permettre à toutes et tous de participer et de bien se comprendre. 
  • La soirée se terminera par un drink.

Et mes questions ?

Une idée de questions qui piquent ou un enjeu que vous trouvez primordial? Vous avez deux options pour les transmettre:

Nous tenterons de les faire poser par notre modérateur.

Inscription pour participer au débat

Inscrivez-vous ici sur la liste d'attente pour le débat « Y a-t-il encore de la place à Bruxelles ?  Débat politique sur la nature, le logement et la production en ville » (19/3, 19h, Muntpunt)

Comment s’y rendre ?

Adresse:  Monnaie 6, 1000 Bruxelles 
Villo : De Brouckère (24 Villos), Mort Subite (21 Villos), Bourse (36 Villos) 
Cycloparking : GP02 - De Brouckère 
Metro:  1, 5 (De Brouckère) 
Tram: 3, 4 (De Brouckère) 
Bus: 29, 46, 71, 88, 89 (De Brouckère) | 38, 52, 63, 65, 66 (Bruxelles-Central) 
Noctis: N04, N05, N06, N08, N09, N10, N11, N12, N13, N16, N18 (Bruxelles-Central) 
Train : Bruxelles-Centrale (10 minutes à pied) 
Taxi 
    Taxi Collecto (+32 (0)2 800 36 36) : Gare Centrale – Putterie, n°25 
    Autres taxis: place de Brouckère, rue de l’Écuyer, place de la Monnaie 
Voiture 
    Parking Écuyer : entrée : 11-17, rue de l’Écuyer 
    Parking Monnaie : entrée : place de la Monnaie 
   Cambio (www.cambio.be) : Bld Emile Jacqmain 53, 1000 Bruxelles 

Au plaisir de vous rencontrer lors des débats, 

Les équipes de BRAL, Natagora et Muntpunt

 

Vous avez des questions sur l’organisation des débats ? Contactez-nous : 

Vers où va Bruxelles ? Débat politique sur la mobilité équitable en ville

  • Rendez-vous le mardi 23 avril à Muntpunt, à 19h 
  • Ouverture des portes à 18h45, fin prévue à 22h
  • Ce débat est organisé par le BRAL, en collaboration avec Muntpunt.
  • Vous pourrez également suivre l'événement en diffusion direct sur les pages Facebook du BRAL et Muntpunt.

Les représentants et représentantes des partis présents le 23 avril sont Ans Persoons (Vooruit), Anton Schuurmans (CD&V), Cieltje Van Achter (N-VA), Elke Van den Brandt (Groen), Jan Busselen (PVDA/PTB), Jean-François Thayer (Les Engagés), Ingrid Parmentier (Ecolo), Marie Nagy (DéFi), Martin Casier (PS), David Weytsman (MR) et Sven Gatz (Open VLD).

Déroulement des débats :

  • Les partis démocratiques bruxellois présenteront leur point de vue et échangeront entre eux.
  • Steven Van Garsse (Chef politique chez BRUZZ) supervisera les débats.
  • Deux expert·es introduiront les débats : Claire Pelgrims, chercheuse postdoctoral en Urbanisme et Mobilité à l’Université Libre de Bruxelles et Dirk Jacobs, professeur ordinaire en sociologie à l’Université Libre de Bruxelles. Monsieur Steven Van Garsse pourra également faire appel à leur expertise pendant le débat.  
  • Nous appliquons le principe "chacun et chacune s’exprime dans sa langue". Toutefois une connaissance de base du néerlandais et du français est nécessaire pour permettre à toutes et tous de participer et de bien se comprendre. 
  • La soirée se terminera par un drink.

Inscription pour participer au débat

Inscrivez-vous ici pour le débat « Vers où va Bruxelles ? Débat politique sur la mobilité équitable en ville » (23/4, 19h, Muntpunt). Vous pourrez également suivre l'événement en diffusion direct sur Facebook.

Au plaisir de vous rencontrer lors des débats, 

Les équipes de BRAL et Muntpunt

Vous avez des questions sur l’organisation du débat sur la mobilité équitable ? Contactez-nous :

Comment s’y rendre ?

Adresse:  Monnaie 6, 1000 Bruxelles 
Villo : De Brouckère (24 Villos), Mort Subite (21 Villos), Bourse (36 Villos) 
Cycloparking : GP02 - De Brouckère 
Metro:  1, 5 (De Brouckère) 
Tram: 3, 4 (De Brouckère) 
Bus: 29, 46, 71, 88, 89 (De Brouckère) | 38, 52, 63, 65, 66 (Bruxelles-Central) 
Noctis: N04, N05, N06, N08, N09, N10, N11, N12, N13, N16, N18 (Bruxelles-Central) 
Train : Bruxelles-Centrale (10 minutes à pied) 
Taxi 
    Taxi Collecto (+32 (0)2 800 36 36) : Gare Centrale – Putterie, n°25 
    Autres taxis: place de Brouckère, rue de l’Écuyer, place de la Monnaie 
Voiture 
    Parking Écuyer : entrée : 11-17, rue de l’Écuyer 
    Parking Monnaie : entrée : place de la Monnaie 
   Cambio (www.cambio.be) : Bld Emile Jacqmain 53, 1000 Bruxelles 

Image : "Brussel-BXLove Muntpunt (1)" by Romaine (CC0 1.0.)

 

L'enquête publique se déroule du 15 janvier au 14 mars 2024 pour le permis d’urbanisme de la phase 2 du projet. Nous l'avions déjà annoncé, mais c'était avant la prolongation. La manière de répondre reste la même et vous pouvez également en prendre connaissance dans cet article. 

En ce que concerne notre réaction. Comme d'habitude, vous pouvez la lire dans son intégralité dans l'annexe au bas de l'article (en NL). Huit pages, ce n'est pas si mal pour un tel dossier ! Étant donné l'absence de participation du public à l'ensemble du projet, nous présentons également nos objections dans leur intégralité sur ce tronçon particulier du métro. 

En bref, voici nos points de vue : 

  • Ce métro ne répond pas à une demande réelle.
  • Le choix du tracé repose sur des arguments peu convaincants.
  • L'impact sur le transfert modal (modal shift) est négligeable.
  • L'impact sur le climat est fortement négatif.
  • La technique de construction comporte de nombreuses inconnues.
  • Le contexte a changé entre-temps. (Voir aussi la photo avec le budget)

Notre conclusion ?

Nous sommes tout à fait conscients que certains des commentaires dépassent le cadre de la commission de concertation. Néanmoins, nous demandons à la commission de ne pas simplement rejeter ces commentaires. 

« L'impact de ce grand chantier, l'incertitude quant aux techniques de construction, ... relèvent de vos compétences et nous demandons donc qu'elles soient mises en balance avec les preuves limitées de la nécessité du projet et les difficultés techniques déjà identifiées sur l'ensemble du tracé. »

Nos craintes ? Nous risquons de nous retrouver avec un tas de chantiers démarrés tout au long de l'axe nord-sud de Bruxelles et interrompus pendant des années, par manque de moyens et/ou de difficultés techniques. Cela signifie des chancers urbains, des quartiers qui dépérissent. Avec, en plus, un impact négatif sur les transports publics au lieu d'un impact positif, quand le statut temporaire de tous ces chantiers implique des transferts supplémentaires pour les voyageurs.

Sur cette base, le BRAL demande un avis négatif sur cette extension du métro 3. 

Réagissez aussi !

Entre-temps, vous vous êtes plongé dans le dossier Metro et vous souhaitez le commenter ? Très bien ! Vous trouverez ci-dessous comment faire par commune. Sachez que dans votre réaction, vous pouvez demander à être entendu lors de la commission de concertation. La commission de concertation se réunira le mardi 26 mars 2024 à l'hôtel de ville de Schaerbeek (heure à déterminer). 

Les informations sur le projet sont disponibles sur https://metro3.be/fr/enquetepublique2024. Vous devriez également pouvoir trouver les informations sur le site OpenPermits (https://openpermits.brussels/). Attention : vous devez répondre au permis d'application Beliris par l'intermédiaire des communes concernées.

Bruxelles-Ville  

 Evere 

  • Info sur le dossier 
    • En ligne : https://publi.irisnet.be/web/download?pubKey=P6cebfb94-7264-498c-84e6-1f6e32dfe883
    • Le dossier est consultable à l’administration communale, où des renseignements ou explications techniques peuvent être obtenus uniquement sur rendez-vous au 02/247.62.22 : à l’adresse suivante : Square S. Hoedemaekers, 10 - 1140 Evere au 1er étage FrontOffice, du lundi au vendredi : entre 9 heures et 12 heures, le mardi entre 16 heures et 20 heures
  • Réagir au dossier 
    • Par écrit, à l’attention de : Service Urbanisme & Environnement, Square S. Hoedemaekers, 10 - 1140 Evere
    • Par mail : urbanisme@evere.brussels
    • Oralement, sur rendez-vous, auprès de l’administration communale identifiée ci-dessus, qui se chargera de les retranscrire et d’en délivrer gratuitement une copie au déclarant.

Schaerbeek

  • Info sur le dossier
    • https://www.1030.be/sites/default/files/enquete/metro_2024.pdf
    • À l’accueil de l’Hôtel communal de Schaerbeek, Place Colignon, 1030 Bruxelles, du lundi au vendredi le matin entre 9 et 12 heures, le jeudi : de 16.30 à 19 heures, le jeudi jusqu’à 20 heures sur rendez-vous pris par téléphone au 02 244 75 11
    • Des explications techniques concernant le dossier peuvent être obtenues au même endroit le lundi matin de 9 à 12 heures, ou sur rendez-vous pris par téléphone au n° 02 244 75 11
  • Réagir au dossier
    • par courrier électronique : metro@1030.be
    • Par écrit au Collège des Bourgmestre et Echevins de la Commune de Schaerbeek, Hôtel communal - Bureau 2.05 - Département Urbanisme-Environnement - place Colignon - 1030 Bruxelles 
    • Au besoin oralement, pendant l’enquête publique, auprès de l'agent désigné(e) à cet effet au guichet du département Urbanisme et Environnement

Venez rencontrer et écouter les partis politiques, dans une atmosphère constructive, sur les deux thèmes suivants : 

Y a-t-il encore de la place à Bruxelles ? Débat politique sur la nature, le logement et la production en ville

  • Rendez-vous le mardi 19 mars à Muntpunt, à 19h (ouverture des portes à 18h45, fin prévue à 22h).
  • Ce débat est organisé par le BRAL et Natagora, en collaboration avec Muntpunt.

Les représentants et représentantes des partis présents le 19 mars sont Alain Maron (Ecolo), Benjamin Dalle (CD&V), Elke Van den Brandt (Groen), Françoise De Smedt (PTB/PVDA), Frederik Ceulemans (Open VLD), Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), Isabelle Emmery (PS), Marie Nagy (DéFi), Matthias Vanden Borre (N-VA), Mounir Laarissi (Les Engagés) et Pascal Smet (Vooruit).

Attention : ce débat affiche complet.

 Vers où va Bruxelles ? Débat politique sur la mobilité équitable en ville

  • Rendez-vous le mardi 23 avril à Muntpunt, à 19h (ouverture des portes à 18h45, fin prévue à 22h).
  • Ce débat est organisé par le BRAL, en collaboration avec Muntpunt.
  • Vous pourrez également suivre l'événement en diffusion direct sur les pages Facebook du BRAL et Muntpunt.

Les représentants et représentantes des partis présents le 23 avril sont Ans Persoons (Vooruit), Anton Schuurmans (CD&V), Cieltje Van Achter (N-VA), Elke Van den Brandt (Groen), Jan Busselen (PVDA/PTB), Jean-François Thayer (Les Engagés), Ingrid Parmentier (Ecolo), Marie Nagy (DéFi), Martin Casier (PS), David Weytsman (MR) et Sven Gatz (Open VLD).

 Déroulement des débats :

  • Les partis démocratiques bruxellois présenteront leur point de vue et échangeront entre eux.
  • Steven Van Garsse (Chef politique chez BRUZZ) supervisera les débats.
  • Pour chaque soirée thématique, un ou deux experts aideront le modérateur à confronter les positions prises par les partis aux connaissances scientifiques sur le sujet.
  • Attention : Nous appliquons le principe "chacun et chacune s’exprime dans sa langue". Toutefois une connaissance de base du néerlandais et du français est nécessaire pour permettre à toutes et tous de participer et de bien se comprendre. 
  • La soirée se terminera par un drink.

Et mes questions ?

Une idée de questions qui piquent ou un enjeu que vous trouvez primordial? Vous avez deux options pour les transmettre:

Nous tenterons de les faire poser par notre modérateur.

Inscription pour participer au débat

Au plaisir de vous rencontrer lors des débats, 

Les équipes de BRAL, Natagora et Muntpunt

 

Vous avez des questions sur l’organisation des débats ? Contactez-nous.

Pour le débat sur la place de la qualité de vie, la production et de la nature en ville : 

 Pour le débat sur la mobilité équitable :

Image : "Brussel-BXLove Muntpunt (1)" by Romaine (CC0 1.0.)

La recherche va mesurer l’impact des espaces naturels sur l’habitabilité de Bruxelles, notamment en termes de chaleur/fraicheur, de captation d’eau et de santé. Elle sera basée sur une approche collaborative entre chercheurs et citoyens, avec une place importante pour les connaissances de terrain des citoyens. Les résultats de la recherche devraient renforcer le combat pour la protection des espaces naturels. 

Pour le projet, ils et elles cherchent des citoyens, issus des collectifs et d’associations, qui voudraient y participer. Il faut souligner que les ateliers serviront à réfléchir ensemble à des questions de recherche scientifique, ce qui implique des contraintes à respecter en termes p.ex. de temps de prise de parole et de participation (une participation aux 4 ateliers est souhaitée). 

Le projet commencera en mars 2024 et se terminera en juin 2024. Il y aura 4 ateliers, dont le premier servira à caractériser les espaces naturels à Bruxelles.  

Vous êtes la bienvenue à une séance d’info le lundi 4 mars à 17h à la VUB (l’endroit précis sera confirmé bientôt), avec la participation de Boud Verbeiren, professeur et chercheur en hydrologie, qui viendra expliquer le projet. Ce sera l’occasion de poser toutes vos questions concernant le projet, les formes de participation, les attentes, etc., ce qui vous permettra de décider de participer ou non à ce projet. 

Si vous souhaitez assister à la réunion d’info, envoyez un email au plus tard le mercredi 28 février à info@wearenature.brussels. Si vous avez des questions, utilisez la même adresse. 

Appel à projets locaux 2024 

Deux ans après le premier appel à projets locaux, le service public fédéral Mobilité et Transports annonce la troisième édition. Avec l'appel à projets All for Zero, les associations (de fait), comités de quartier, ASBL et citoyen.ne.s peuvent soumettre des propositions concrètes autour de deux thèmes clés de la stratégie: une meilleure cohabitation sur la route & la lutte contre les comportements à risque. Les projets sélectionnés recevront un soutien financier pour la réalisation de leur projet. 

Les initiatives locales peuvent prendre des formes très variées et/ou multiple, par exemple un événement ou une action de terrain, une initiative de prévention ou de sensibilisation, un atelier de réflexion, un panel de discussion, une conférence, un stand informatif ou une formation.  

Remarque : les projets impliquant des modifications de l'infrastructure routière ne sont pas autorisés. 

Votre proposition sera évaluée en fonction de sa pertinence, de son caractère innovant, de l'implication des citoyens, des objectifs et de la possibilité de la développer au profit du plus grand nombre. Les propositions sont par défaut ouvertes au public mais peuvent cibler des catégories spécifiques d’usagers de la route. 

Avez-vous une idée pour rendre nos routes plus sûres ? Soumettez-l’alors en tant que projet à All for Zero. 

  • Infos et soumettre : https://all-for-zero.be/fr/projets-locaux/ 
  • Il s’agit d’un subside de 5.000 euros maximum par projet. 
  • Réagir au plus tard le 10 mars 2024 à minuit. 
  • Présentation des projets sélectionnés : avril 2024 
  • Réalisation des projets : entre mai et décembre 2024 

Si vous avez encore des questions, contactez allforzero@vias.be

2023 a été une année d’accroissement des inégalités sociales, de la xénophobie, de la criminalisation de la pauvreté, de la répression des mouvements sociaux, des immigré⋅es, des minorités de genre et des minorités ethniques. Cette année a également été marquée par des reculs importants en matière de droit au logement. Dans toute l’Europe, l’augmentation des loyers, conjuguée à la flambée des coûts de l’énergie et de l’alimentation, a poussé les gens à vivre dans des conditions marginales.

Les tendances sont les mêmes partout : au Portugal, à Lisbonne, le coût des loyers a atteint des niveaux incroyablement élevés et représente environ 63 % du revenu moyen des résident⋅es. En France, des millions de personnes sont sans abri, mal logés, menacées d’expulsion, alors que Paris se prépare à montrer son visage le plus glamour à l’occasion des Jeux Olympiques. En Suède, les migrant⋅es font l’objet de discriminations et se voient refuser l’accès aux logements sociaux. En Roumanie, les programmes de rénovation urbaine transforment les villes et l’environnement bâti en actifs financiers. Les personnes à faibles revenus sont contraintes de se réfugier dans des maisons surpeuplées ou dans des quartiers informels. Les campements sont devenus monnaie courante, même dans les villes et régions les plus riches d’Europe. Au lieu d’être aux côtés des populations, les gouvernements nationaux et les institutions européennes continuent de soutenir les investisseurs privés et le marché de l’immobilier.

Néanmoins, des milliers d’entre nous sont descendus dans la rue pour exprimer notre mécontentement. Nous avons organisé une résistance collective et généré de nouvelles idées et solutions pour une ville plus juste et plus inclusive, pour l’égalité des droits et l’accès à un logement décent, abordable, stable et écologique pour tou.te.s.

Partout, nous nous organisons sur différents fronts de lutte. 

  • À Prague, nous sommes des sans-abri et nous exigeons un investissement massif de l’État dans des logements sociaux abordables. 
  • Nous sommes des locataires dans toute l’Europe, nous sommes organisé⋅es en nouveaux syndicats et en collectifs de quartier auto-organisés. Nous luttons contre les propriétaires d’entreprises et les investisseurs privés multinationaux. 
  • Nous sommes des Roms qui contestons le racisme institutionnel. 
  • Nous sommes des immigré⋅es qui défendons notre droit inconditionnel à la ville et à un logement décent.
  • À Chypre, en Grèce, en Irlande, en Espagne, nous sommes des propriétaires pauvres qui luttons contre les hypothèques illégitimes conduisant à des saisies et expulsions. 
  • Au Portugal, nous organisons des référendums populaires visant à limiter les locations de vacances et la touristification ou à exproprier les grands propriétaires. 
  • En Serbie, en Allemagne, au Portugal, en Italie, nous bloquons les expulsions par le simple usage de nos corps. 

Partout, nous continuons à lutter pour l’augmentation du parc de logements publics par différents moyens, afin d’extraire une part significative des logements du marché immobilier.

Cette année, la Coalition européenne d’action pour le droit au logement et à la ville appelle à une nouvelle semaine d’action commune. Prenons une position forte contre celles et ceux qui nous privent de nos droits fondamentaux. Mobilisons-nous partout et en même temps pour notre droit inconditionnel au logement et à la ville. Du 27 mars au 7 avril 2024, nous nous mobilisons ensemble partout et en même temps. Nous serons vu⋅es, nous serons entendu⋅es, nous nous battrons côte-à-côte. Rejoignez les Journées d’action logement 2024 !

Nous demandons :

  • Le logement et le foncier doivent être un bien public. Nous voulons un important secteur du logement à but non lucratif et social. Nous exigeons la fin de la spéculation foncière par la socialisation de la propriété foncière et des grandes sociétés de logement.
  • Les projets urbains doivent se décider de façon démocratique : un débat permanent démocratique sur les politiques d’urbanisme et du logement pour en finir avec la spéculation, la gentrification. Renforcement des droits des locataires.
  • Un changement radical de la politique urbaine et territoriale : pour un développement urbain et territorial solidaire et écologique.
  • Le logement alternatif doit être un droit. Les squats et autres types d’occupation ne devraient pas être criminalisés ni pénalisés, mais soutenus en tant que solutions alternatives de logement et d’organisation collective.
  • Fin du sans-abrisme. Des moyens appropriés pour garantir des solutions de logement décentes et stables pour tous·tes.
  • Arrêt des expulsions. Relogement. Les trêves hivernales contre les expulsions devraient être un premier pas vers le respect des droits humains.
  • La réquisition des logements vacants et leur transformation en des logements publics abordables.
  • La baisse des loyers dans toute l’Europe et le contrôle des loyers et des prix de l’immobilier pour les logements publics et privés.

Info sur le campagne européen : https://housingnotprofit.org

Info sur le campagne belge: https://www.housing-action-day.be/fr/ 

Inscrivez-vous ici.
 

Venez discuter plus en détail des différentes voies possibles pour la tarification routière la plus juste socialement. La question clé reste : comment développer des mécanismes fiscaux visant à diminuer l'usage de la voiture en ville, et en même temps garantir l'accessibilité à la mobilité pour les groupes vulnérables ? Pour ceux et celles qui s’intéresse au sujet : vous trouverez les présentations du café précédent ainsi que la note de la Ligue des familles içi

Nous voulons ensuite présenter ces pistes aux différents partis bruxellois lors du débat électoral de la BRAL sur la mobilité, que nous organisons en collaboration avec Muntpunt le 23 avril. Save the date ! 
 

Les différentes pistes que nous envisageons actuellement, sont les suivantes :    

  •  Un système avec des exceptions liées au revenu ;   
  •  Un système où le poids de la voiture est le facteur déterminant ;  
  •  Un système socialement juste en ce qui concerne l'utilisation des recettes de la taxe (point de vue économique) ;  
  •  Un système avec des droits aux heures de pointe. Chacun reçoit un certain nombre de "droits d'heures de pointe" par semaine, qui lui permettent de conduire pendant les heures de pointe. Ceux qui ont trop de droits d'heures de pointe peuvent en vendre à ceux qui en ont trop peu.   

Vous avez d'autres idées, d'autres suggestions ? N'hésitez pas à nous en faire part à l'adresse suivante : lieselotte@bral.brussels ou le soir même. 

Inscrivez-vous ici pour rejoindre le BRAL café le mercredi 13 mars à 19h au Jardin de ma sœur, Rue de la Grande Hospice 54, 1000 Bruxelles. 
 

Au plaisir de vous y voir, 
Tim & Lieselotte 

Video: https://youtu.be/XsdLcpiHvoI 

Le programme détaillé de la manifestation à Bruxelles le 31 mars :

▪️ 15h : Rassemblement Place Communale de Molenbeek
▪️ 15h30 : Départ
▪️ 17h-17h30 : Arrivée Place de l’Albertine
▪️ 19h30 : Fin de la journée d'action

Découvrez le parcours complet ici ➡️http://u.osmfr.org/m/1034707

Si individuellement, collectivement ou au sein de votre association, vous avez des idées d’actions ou d’événements à organiser ou à mettre en avant durant cette période de mobilisations, n’hésitez pas à nous en faire part à info@housing-action-day.be

Stay tuned : plus d’infos suivront et en attendant, faites passer le mot !

Des milliers de personnes en Belgique peinent à trouver un logement décent et/ou à un prix proportionnel à leurs revenus, voire à se loger tout court. Parmi celles et ceux qui ont le plus de difficultés à trouver un logement, on retrouve les femmes – les mères célibataires en particulier –, les personnes sans chez-soi, les personnes d’origine non belge ou racisées... Les personnes sans papiers sont aussi tout particulièrement touchées par le mal-logement : elles constituent actuellement 60 % des personnes sans-abris à Bruxelles. Au niveau fédéral, nous appelons le gouvernement à développer des critères clairs, transparents et permanents pour la régularisation et l’accès aux droits des personnes sans papiers, seule voie possible à l’accès pour ces personnes à un logement digne. 

Nous, une alliance nationale d’associations et de collectifs actifs dans la santé, la lutte contre la pauvreté, le droit à la ville et le droit au logement, nous opposons fermement à accepter le non- et le mal-logement comme une fatalité, et réaffirmons que l’injustice actuelle n’est pas le résultat d’une tendance inexorable, mais bien celui de choix politiques et sociétaux.  

Le sous-investissement chronique dans l’offre de logement sociaux, la vacance de milliers de logements (sociaux et privés), les politiques visant à attirer les gros investisseurs immobiliers, les plans d’aménagements urbains qui donnent la part belle au logement de luxe et touristique... Tout cela se fait au détriment des habitant·es, et en particulier des plus démuni·es. À quelques mois des élections fédérales, nationales et régionales, nous rappelons aux décideuses et décideurs politiques qu’il est de leur responsabilité de réaliser le droit au logement pour tous·tes.  

Le renversement des rapports de force passera par une mobilisation large et solidaire de tous·tes les habitant·es des villes et villages. Face aux calculs froids des investisseurs, aux placements judicieux dans nos espaces de vie, à la vente des villes et villages dans l’intérêt de quelques-un·es, nous nous mobilisons ensemble, solidaires. Le logement est un problème collectif qui nous concerne tous-tes ! 

Malheureusement, nos revendications ne changent pas d’année en année, non par manque d’idées mais parce la situation ne change pas, voire a tendance à s’empirer. 

Au niveau bruxellois, nous demandons : 

  • Plus de logements sociaux et d'alternatives au marché privé ! Nous demandons la création massive de logements sociaux et la rénovation du parc afin de garantir un logement accessible pour chacun·e, tirer les loyers vers le bas, et enrayer la gentrification. Cela passe par l’imposition d’un quota de minimum 60% de logements sociaux dans tous les grands projets de logement public, et de 100 % sur les terrains publics. Les promoteurs privés doivent avoir l’obligation de réaliser 25% de logements sociaux dans tous leurs projets. 
  • Une baisse des loyers immédiate ! Nous demandons une baisse des loyers de 20 % sous la grille de référence actuelle, qui doit être rendue contraignante, ainsi que l’enregistrement obligatoire des baux et un encadrement beaucoup plus strict des augmentations de loyer en cours de bail et entre les baux. 
  • La fin des expulsions ! Stop aux expulsions dans les logements sociaux, et aux expulsions dans le privé sans relogement. Nous demandons la création d’un fonds régional d’apurement des dettes de loyers, et des sanctions plus efficaces contre les bailleur·ses qui expulsent illégalement. 

Pour la Flandre, nous demandons : 

  • Deux fois plus de logements sociaux ! Le logement social est un moyen essentiel pour soutenir les ménages en difficulté. En Flandre, 176 000 familles sont sur la liste d'attente. Il n'y a donc qu'une seule réponse appropriée : le nombre de logements sociaux doit doubler ! Chaque municipalité doit prendre ses responsabilités et le gouvernement flamand doit veiller à ce que les budgets consacrés au logement social soient utilisés de manière efficace. 
  • Stop aux nouvelles barrières pour obtenir un logement social ! Le gouvernement flamand a récemment introduit de nouvelles règles pour l’accès au logement social afin de réduire les listes d'attente. Ce faisant, il exclut de nombreuses personnes et stigmatise davantage les locataires sociaux·ales. En donnant la priorité aux personnes ayant des "attaches locales", de nombreuses familles vulnérables sont laissées pour compte. Les obligations de passer un test de langue, de s'inscrire au VDAB (agence pour l’emploi flamande) et de ne disposer que d'une épargne limitée sont inacceptables !  
  • Un encadrement strict du marché locatif, pour faire baisser les loyers, améliorer la qualité des logements et lutter contre les discriminations. Les locataires du marché privé restent confronté·es à des logements en mauvais état, à des loyers élevés et à de la discrimination. Il est impératif de rendre obligatoires les contrôles de qualité des biens locatifs. Les sanctions prévues pour les propriétaires si le loyer est trop élevé pour une qualité insuffisante doivent être imposées, et les pratiques discriminatoires identifiées et sévèrement sanctionnées. Nous connaissons les problèmes du marché locatif privé. Et nous savons quelle sont les solutions. Il appartient maintenant au gouvernement flamand d'en faire un travail efficace ! 

En Wallonie, nous demandons : 

  • Des logements décents, abordables et de qualité pour tous et pour toutes ! 
  • Stop à l’impunité des propriétaires 
  • Stop aux loyers impayables 
  • Lutter contre la discrimination dans l'accès au logement en fonction des revenus, des origines, du genre, de l’âge 
  • Un investissement massif dans le logement social  
  • Pas d'expulsions sans relogement 
  • La réquisition des logements vides  
  • Lutter contre le sans-abrisme mais pas contre les sans-abris  
  • La fin du statut cohabitant 

Les signataires : 

Action Logement Bruxelles, Actrices et Acteurs des Temps Présents (AADTP), Angela.D, ARAU – Atelier de Recherche et d’Action Urbaines, ArtiCulE, ATD Quart Monde en Belgique, Atelier des droits sociaux, BRAL, Brussels Platform Armoede (BPA), Bruxelles Laïque, Bulle Wasserette Mobile, Buurtwinkel vzw, Cap Migrants asbl, CADTM: Comité pour l'abolition des dettes illégitimes, Climaxi vzw, Centre de Rénovation urbaine (CRU-CSV), Collectif Logement – Maison de la Solidarité, Collectif ÅTTA, Collectif Droit Au Logement Tournai, Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM), Comité de Défense de Saint-Gilles (CODES), Comité de la Samaritaine), Communa, Convivences, Diogènes, DoucheFLUX, Droit à un Toit, DUNE asbl, Entre-Murs Entre-Mondes, Equipes Populaires Bruxelles, Fédération Bruxelloise Unie pour le Logement – Brusselse Federatie van Unie voor de Huisvesting (FéBUL-BFUH), FGTB-ABVV Bruxelles-Brussel, Front Rendre Visible l'Invisible, Habitat et Participation, Habitat et Rénovation, Hart Boven Hard Brussel, Hôtel Flambeau, Fédération des maisons d’accueil et des services d’aide aux sans-abri (AMA), Fédération des Services Sociaux (FdSS) – Fédération van de Bicommunautaire Maatschappelijke Diensten (FBMD), Infirmiers de rue, Inter-Environnement Bruxelles (IEB), Jobdignity, L’ilot, La Fonderie – Musée bruxellois des industries et du travail, La Maison du livre, La Rue, La Vénerie – Centre culturel de Watermael-Boitsfort, Le Forum Bruxelles contre les inégalités, Ligue des Droits Humains, Maison de Quartier Bonnevie – Buurthuis Bonnevie, Maison Médicale du Vieux Molenbeek, Migrant Libre, Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC), Netwerk Tegen Armoede, Periferia, Pigmentvzw, Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat - Brusselse Bond voor het Recht op Wonen (RBDH-BBRoW), Rassemblement Wallon pour le Droit à l’Habitat (RWDH), Rassemblement des Associations de Promotion du Logement (RAPeL), Relogeas asbl, Rencontre des Continents, Réseau Brabançon pour le Droit au Logement, Rom en Rom, Syndicat des IMMENSES, Syndicat des Locataires, Toestand, Uit de marge vzw, Union des Locataires d’Anderlecht Cureghem (ULAC-UVAK), Union des Locataires Quartier Nord, Une maison en plus, Union des Locataires Marolliennes (ULM), UNITED STAGES Belgium, Utopirate / PiratonsBxl, Samenlevingsopbouw Brussel vzw, SMES-B (Santé Mentale & Exclusion Sociale - Belgique), Solidarité sur le bitume – Info SDF, Vian asbl, Vlaams Huurdersplatform, Welzijnszorg, Woningen 123 logement, Zablière – Zad d’Arlon

 

Les Infirmiers de rue choisissent de suivre les personnes les plus malades. Ils et elles ne se contentent pas d'un "non". Si l’équipe décide qu'une personne a besoin de leur aide, il retournera la voir chaque semaine, ne serait-ce qu'avec une boîte de lingettes humides pour se rafraîchir. Les Infirmiers de rue pensent qu'il est très important pour une personne de retrouver son estime de soi, et l'hygiène est souvent un premier pas dans ce sens. En outre, ils informent les gens sur la manière de gérer la chaleur et le froid dans la ville. Vous avez peut-être déjà vu leur carte des fontaines d'eau potable et des toilettes publiques gratuites à Bruxelles ? 

Les Infirmiers de rue travaillent principalement dans le centre de Bruxelles, notamment dans la zone piétonne et dans les gares du Nord et Midi. Mais on trouve également des équipes de rue dans d'autres endroits de Bruxelles.  

Les Infirmiers de rue aident également les personnes en situation difficile à trouver un logement adéquat. Ils et elles croient au principe du "logement d'abord" : pour se remettre de la survie dans la rue, il faut d'abord avoir un toit au-dessus de la tête. Nous savons tous qu'il n'est pas évident de trouver un logement abordable à Bruxelles, surtout pour les sans-abri. C'est pourquoi les Infirmiers de rue ont récemment élargi leur équipe politique pour faire pression sur les politiciens. Par exemple, l’organisation souhaite que les sans-abri soient placés en tête de liste pour l'obtention d'un logement social, car ils et elles estiment qu'ils en ont le plus besoin. 

L'organisation a déjà remporté de nombreux succès en remettant les sans-abri sur pied. Elle leur a fourni des logements, de meilleures conditions de vie et de santé. Koen nous a montré le témoignage de Luc, qui a habité dans la rue pendant sept ans - non, survécu, car on n’"habite" pas dans la rue. Les Infirmiers de rue lui ont trouvé une place dans une maison de repos. Nous avons tous été émus de voir la fierté qu'il éprouvait à l'idée d'être chez lui, mais aussi les blessures laissées par la vie dans la rue. Nous sommes donc heureux de le partager avec vous : https://www.youtube.com/watch?v=EjRF0uOS75c 

Pour plus d'informations, cliquez ici. Vous pouvez soutenir les Infirmiers de rue ici.   

Vous voyez un sans-abri à Bruxelles ? Pour une assistance médicale urgente, contactez l'ambulance au 112. Si la situation est moins urgente, mais tout de même grave, vous pouvez vous adresser aux Street Nurses à l'adresse info@idr-sv.org ou au 02 265 33 00.