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Les arbres de Bruxelles Capitale en danger - Chiffres-clés

  • 62 268 arbres à haute tige admis à l’abattage de 2010 à 2022. Plus de 24 000 arbres à haute tige disparus au cours des 5 dernières années et plus de 2 900 en danger aujourd’hui. (source)
  • Les communes les plus concernées par les abattages sont Uccle (14 635 arbres), Bruxelles Ville/Laeken (12 400 arbres), Watermael-Boitsfort (5 466 arbres), Woluwe Saint-Pierre (5 141 arbres), Anderlecht (3 679 arbres) et Auderghem (3 274 arbres) (source)
  • Avec pour conséquences, en 13 ans : 3,2 km² de zones de chaleur supplémentaires créées en ville (1 arbre à haute tige = 50 m² de canopée) (source)
  • et un déficit théorique cumulé sur 13 ans de 2,9 mégatonnes d’oxygène en moins 
    ​ (1 arbre à haute tige = a minima 10 kg d’oxygène produit par jour). (source)
  • 22 institutions gèrent les arbres de la Région : ce labyrinthe administratif menace directement le patrimoine arboré de la capitale.  

25 ans est le temps nécessaire à un jeune arbre replanté pour produire les mêmes bénéfices qu’un arbre à haute tige. Trop tard au rythme du changement climatique. (source Francis Hallé, Du Bon usage des arbres, p.43)

 

Un jeune arbre planté met 25 ans à produire les mêmes bénéfices qu’un arbre à haute tige. Trop tard au rythme du changement climatique 

La Région annonce 21 000 arbres et arbustes plantés en 2021… Les pouvoirs publics avancent souvent que la (re)plantation compense les abattages : rien n’est moins vrai. Décider d’abattre un arbre, c’est se priver immédiatement des nombreux bénéfices qu’il procure sur le temps long : bienfaits sur la santé mentale, ombre, fraîcheur par évapotranspiration, limitation des vents froids, absorption de 25 kg de carbone par arbre par an, production de 10 kg d’oxygène par arbre par jour, rétention d’eau… ce qu’un arbre nouvellement planté, s’il survit, mettra 25 ans a minima à restituer. Sans compter leur rôle essentiel dans l’embellissement du paysage urbain, les arbres sont indispensables au maillage vert et au maintien de la biodiversité en ville puisqu’ils offrent des abris aux animaux. 

Signataires :  

HELP4Trees, IEB, Bruxelles nature, Fondations pour la vallée de Neerpede et du Vogelzang, Fondations pour la Nature et la Biodiversité à Bruxelles🌿, ​ Save Bergoje Trees, We Are Nature (WAN), Save Donderberg, ​ QuartierWielsWijk, asbl Marais Wiels Moeras, CPN Brabant, CEBE, ACQU 

Le projet Move’Hub mis à l’enquête publique est le résultat d’une longue saga urbanistique entamée en 2010. En 2021, suite à de nombreux échanges entre les administrations et les promoteurs, un accord est trouvé sur un scénario privilégiant un programme sans tour. Or, force est de constater que le scénario mis à l’enquête publique préserve une tour de 18 étages (77 m de haut). 

Le projet sur la table ne respecte pas les balises du gouvernemen

En mars 2023, le gouvernement régional s’est doté de balises pour encadrer les projets immobiliers autour de la Gare du Midi suite à la mise au frigo du projet de PAD Midi. Ces balises prévoient que les projets à venir doivent être conformes au Règlement Régional d’Urbanisme (RRU) et éviter les nuisances potentielles que pourraient créer des bâtiments élevés (vent, ombrage, effet canyon). Selon les mêmes balises, l’îlot Tintin ne doit pas contenir de tours/immeubles plus hauts que les hauteurs du quartier. Or, exception faite de la Tour du Midi (150 m), on descend rapidement à des bâtiments de l’ordre de 10 étages (30 m) et il faut se rendre à plus de 500 m (dans les Marolles, quartier de la Querelle) pour trouver des bâtiments de 20 étages. Autrement dit, le projet Move’Hub n’est pas dans les clous. 

Autre entorse aux balises : le projet ne prévoit pas le moindre logement social alors que les lignes directrices stipulent qu’un objectif de 25 % de logements sociaux et assimilés doit être soutenu par Urban dans les projets d’une certaine ampleur. Move’Hub qui atteint 54.500 m² de superficies construites, ne prévoit que du logement Citydev, certes public mais nullement social. Il s’agit de logements acquisitifs qui repartiront totalement et sans contrainte de prix sur le marché privé après 20 ans.    

Rater la rare opportunité de créer un parc dans le quartier 

Nous sommes dans un quartier terriblement dense (20.400 habitants/km² selon le Monitoring Quartier 2022 contre une moyenne régionale de 7.527 habitants/km²) et le projet vient encore doubler la densité du site par rapport à son ancienne affectation (anciens ateliers et bureaux). Les espaces verts sont inexistants et le périmètre du PAD Midi est déjà imperméabilisé à 95 %. Dans son avis du 17 mars 2022 sur le PAD Midi, la Commission Régionale de Développement (CRD) insistait dès lors sur la création d'un espace vert suffisamment grand comme pendant indispensable à la densification du quartier. Elle demandait d’examiner les possibilités de créer un parc accessible et de taille suffisante. 

L’aménagement proposé crée certes un espace vert mais il est limité à 2.658 m² dont seulement 1.584 m² de pleine terre. Il sera totalement enserré à l’intérieur de l’îlot et entièrement privatif. Tandis que la parcelle de plus de 9.000 m² du projet sera imperméabilisé à 83 % ! 

Faut-il rappeler que lors des discussions autour du PAD Midi, le Conseil de l'Environnement de la Région bruxelloise (CERBC) a pointé cet îlot comme possédant un potentiel pour y créer un parc bien configuré et accessible. Selon lui, l’îlot Tintin est tout à fait adapté à la création d’un espace vert bénéficiant à la fois aux habitants du quartier et aux usagers de la gare. 

L’étude d’incidences du projet ne dit pas autre chose : « un parc serait cohérent avec le concept de gare habitante et avec le développement régional du maillage vert. Il pourrait s’inscrire dans la continuité verte que le projet de PAD Midi ambitionne » (p. 174). « Il permettrait d’arriver à une situation plus favorable sur le plan de la biodiversité puisqu’elle maintiendrait un espace de pleine terre en intérieur d’îlot. Celui-ci autoriserait l’implantation de davantage d’arbres (et d’espèces) sans contrainte liée à l’enracinement. » (p. 401) « Cette alternative aurait un impact positif sur l’ensoleillement dans le quartier et sur le facteur de vue du ciel du fait de l’absence de constructions. En comparaison au projet, cette alternative jouerait un rôle positif dans la lutte contre l’échauffement urbain en diminuant l’effet d’îlot de chaleur. » (p. 437). En réalité, les points négatifs de cette alternative sont liés au caractère privé du site et non au parc en lui-même. 

C’est pourquoi, le collectif des habitant.es Midi Moins Une !, IEB, le BRAL, le CRU et l’ULAC demandent : 

  • la création d’un parc public d’une taille digne de ce nom au bénéfice des habitants et de tous les usagers du quartier. 
  • à défaut : le respect des lignes directrices de mars 2023 et donc la limitation des gabarits aux prescriptions du RRU et l’intégration de 25 % de logements sociaux dans le projet. 

Le prolongement du métro de la ville de Bruxelles vers les communes de Schaerbeek et d'Evere, avec la construction d'un tunnel de 5 km et de 7 nouvelles stations, fait à nouveau l'objet d'une enquête publique. Lors de la précédente enquête publique, en mars 2022, les remarques et objections ont été si nombreuses que la Commission de concertation a décidé que Beliris et la STIB devaient revoir fondamentalement leurs plans, notamment en ce qui concerne la surface.  

Ces plans modifiés sont maintenant présentés au public. Notre première analyse montre que les changements concernent principalement la construction en surface autour des stations de métro. Il n'y a donc pas eu de révision fondamentale du projet de métro lui-même. 

Formellement, l'enquête publique a débuté le 15 janvier 2024. Mais les plans étaient déjà consultables sur le site de metro3 (www.metro3.be)  depuis la mi-novembre. Beliris et la STIB répondent ainsi quelque peu aux critiques émises lors de la précédente enquête publique, où les citoyens et les associations avaient dû se pencher sur un dossier de plus de 7.000 pages.  

Cette nouvelle demande de permis intervient alors que la permis du métro du Palais du Midi est remise en question et que le financement de l'extension par la Région n'est toujours pas clair. 

L’enquête publique se déroule du 15 janvier au 13 février 2024. Vous pouvez trouver plus d’infos sur https://metro3.be/fr/enquetepublique2024 . Vous devriez également pouvoir trouver les informations sur le site OpenPermits. 

Attention, il faut réagir à la demande du permis d’urbanisme de Beliris par les communes impliquées :  

Contact: Tim Cassiers, collaborateur mobilité et qualité de l’air 

Cliquez ici pour ouvrir la carte dans une fenêtre séparée. 

Merci à Philippe, engagé dans le réseau local de mesure à Schaerbeek, pour la création de la carte !

De quels résultats s'agit-il ?

Il reste à Bruxelles des endroits où la qualité de l'air est susceptible d'être illégalement mauvaise et qui ne font pas partie du réseau primaire (les stations de surveillance officielles). Ces premiers résultats intermédiaires ne peuvent pas encore représenter des moyennes annuelles, de sorte que l'extrapolation aux seuils européens n'est pas possible à ce stade. Les mesures se poursuivront pendant encore au moins un an, ce qui permettra de faire des comparaisons avec les seuils européens après un an. Les premiers résultats que nous présentons ici vont de juin à septembre 2023, décomposés en valeurs couvrant 2 semaines.

ExpAIR, comme CurieuzenAir, mesure le NO2 ou dioxyde d'azote, un gaz libéré par les processus de combustion qui est nocif pour l'homme et la nature.

Quelles conclusions pouvons-nous déjà tirer ?

Tout d'abord, nous sommes fiers que ce réseau soit opérationnel. L'installation de ce réseau dans les espaces publics est une étape importante pour rester attentif à la pollution de l'air à Bruxelles.

 

Kaart officiële meetpunten Brussel Leefmilieu

 

Ces premiers résultats d'ExpAIR démontrent la fiabilité de la technique de mesure. Nos valeurs suivent les estimations de CELINE, la cellule interrégionale de l'environnement (CELINE). Sur leur site, vous pouvez suivre les résultats des points de mesure officielles heure par heure. Quand CELINE estime une période avec une meilleure qualité de l'air, nos valeurs sont également plus basses. Par exemple, la baisse de la pollution atmosphérique en été liée à la réduction du trafic automobile a également été constatée dans les résultats du réseau secondaire ExpAIR. En été, par exemple, il y a moins de trafic et les points de mesure de d'ExpAIR et de CELINE ont mesuré également moins de pollution atmosphérique.

Réseau primaire et sécundaire 

Les mesures du réseau primaire pour 2022 indiquent qu'il n'y a pas de violation des normes européennes de qualité de l'air (40µg/m³ de concentration de NO2 par an). Par conséquent, on peut penser qu'aucune moyenne annuelle supérieure à 40µg/m³ ne sera mesurée à Bruxelles. 

Le partenaire du projet, Bruxelles Environnement, explique la différence : « Les exigences techniques pour l'installation des stations limitent le choix des emplacements et leur coût rend impossible l'installation d'un grand nombre d'entre elles.

Le réseau de mesure primaire actuel de Bruxelles Environnement comprend beaucoup plus de stations de mesure que ne l'exigent les directives européennes. Ces stations permettent de caractériser la qualité de l'air dans différents types d'environnements représentatifs de la Région bruxelloise, mais ne fournissent pas une image détaillée de la distribution spatiale des concentrations de NO2. C'est pourquoi Bruxelles Environnement complète les mesures du réseau primaire par des modèles de qualité de l'air à haute résolution spatiale. »

Le réseau de mesure secondaire d'ExpAIR ajoute donc une couche supplémentaire au réseau primaire. 

Bruxelles Environnement : « Le réseau secondaire d'ExpAIR sera utilisé pour valider ou améliorer la modélisation du NO2 dans toute la région de Bruxelles. »

Ces 24 points de mesure supplémentaires permettent donc de montrer que la norme annuelle de 40 µg/m³ n'est très probablement pas respectée en de nombreux endroits à Bruxelles. Les premiers résultats intermédiaires confirment déjà ce soupçon. En de nombreux endroits, la moyenne bimensuelle d'ExpAIR est bien supérieure à cette norme, et également supérieure aux résultats du réseau primaire pour la même période.

Ce que nous pouvons établir :

  • Nous effectuons des mesures avec ce réseau secondaire dans les zones présumées les plus polluées de Bruxelles. Les chiffres le montrent. Nous voulons ainsi montrer que des efforts sont encore nécessaires pour garantir à chaque Bruxellois le droit à un air sain. Les mesures officielles montrent que les efforts en matière de politique de l'air portent leurs fruits, comme les zones à faibles émissions. Un air sain est donc possible.
  • Sur les grands axes, on constate que le réseau secondaire apporte une valeur ajoutée. Le point de mesure officiel de la rue de la Régence représente les grands axes de circulation à Bruxelles. La moyenne annuelle y est inférieure au seuil européen actuel. Avec ExpAIR, nous constatons que dans des endroits similaires, nous pourrions bien dépasser le seuil. À la Porte de Flandre, par exemple, nous sommes maintenant systématiquement au-dessus de ce seuil, même pendant les mois d'été qui sont normalement moins pollués.
  • Mais même en dehors des grands axes, certains endroits restent problématiques et les valeurs intermédiaires sont souvent plus élevées que celles de la station de mesure officielle. Par exemple, le point de mesure officiel sur la place Sainte-Catherine (qui est censé représenter un environnement résidentiel) est un point similaire à celui de la rue Piers (également résidentiel) où des valeurs autour de 54,9 µg/m³ ont été mesurées, 42,4 µg/m³ en moyenne sur la période.
  • Le réseau secondaire d’ExpAIR n'atteint presque nulle part la norme de l'OMS de 25 µg/m³ par jour.
  • La différence entre l'été et le mois de septembre est frappante. Cela confirme la dépendance à l'égard des conditions météorologiques et du trafic : en été, le temps est plus chaud et le trafic moins important, en septembre, le trafic est plus important et les valeurs de NO2 devraient être plus élevées.

 

Pour toutes vos questions concernant le projet: expair@bral.brussels.

Notre souhait pour cette année ? Que Bruxelles devienne chaque jour un peu plus saine, plus respectueuse de l'environnement et plus solidaire. Nous continuerons à y travailler en 2024.

Nous vous souhaitons beaucoup d'inspiration et d'enthousiasme pour reprendre la route avec BRAL en 2024.

Le conseil d'administration et le personnel du BRAL

Nous avons essayé d'y contribuer avec L'Autre Atelier : nous avons organisé des promenades, des conférences et un atelier de conception créative sur les plans de circulation en 2022, et maintenant donc une publication, le synthèse de nos activités. Nous pensons que des quartiers avec des bons plans de circulation peuvent rendre Bruxelles plus sûre, plus saine et plus agréable. Nous espérons que cette publication inspirera les décideurs politiques et les citoyens.

Les balades : boots on the ground

La participation a joué un rôle clé dans L'Autre Atelier. Des citoyens, des collectifs, des organisations et des experts ont partagé leurs points de vue lors de ces événements. Des guides locaux nous ont emmenés à Molenbeek, Schaerbeek, Berchem-Sainte-Agathe et Forest pour faire le point sur la sécurité routière. Nous avons observé des situations dangereuses et suggéré des améliorations concrètes, y compris par le biais d’images de conception montrant comment les choses pourraient être améliorées.

Les lectures : sticky issues

Plusieurs thèmes nous semblait revenir : Les quartiers apaisés augmentent-ils le trafic sur les grands axes ? Les plans de circulation sont-ils néfastes pour le commerce local ? Les quartiers apaisés gênent-ils les personnes à mobilité réduite ? Nous avons laissé la parole à des experts : l'économiste et urbaniste Frédéric Héran, l'ingénieur Mathieu Chassignet et la conseillère politique Dorien Meulenijzer.

Conception créative : l’Atelier Horizon

L’Atelier Horizon combinait toutes les infos des balades et des lectures pour en faire des images de conception. Ces images font rêver, comment améliorer les endroits dangereux des balades ? 

Conclusions

Nous avons tiré trois conclusions de cette trajectoire : 

  1. Avec des décisions ambitieuses, les grands axes ne deviennent pas inéluctablement invivables. 
  2. Les quartiers apaisés peuvent contribuer à faire prospérer le commerce. 
  3. Les plans de circulation peuvent également apporter une plus-value aux personnes à mobilité réduite si elles sont prises en compte.

Ça vous intéresse ?

Vous pouvez lire la publication en pdf en annexe, ou vous pouvez commander un exemplaire via a-atelier@outlook.com

Nous vous souhaitons une lecture passionnante ! Nous sommes heureux d'entamer un dialogue avec vous sur ce sujet. N'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante : a-atelier@outlook.com.

L’Autre Atelier 

Héros pour Zéro, Filter Café Filtré et BRAL

Mission au sein de l’ASBL

Pour lutter efficacement contre la pollution de l’air, qui est principalement émise par le trafic routier, il est essentiel que nous changions nos habitudes de déplacement. Afin d’accélérer cette transition, l’ASBL désire renforcer et développer leur campagne de sensibilisation sur la problématique de la pollution de l’air à destination du grand public. Vous serez donc chargé.e de préparer et d’animer des séances d’information et de discussion sur cette thématique.

En parallèle, il est également primordial de bien comprendre la répartition des sources de pollution, ainsi que leur évolution, sur le territoire de la Région bruxelloise. Cela permettra de mettre en place des aménagements urbains adaptés et efficaces. Dans cette optique, l’ASBL réalise des campagnes de mesures de la qualité de l’air dans deux quartiers de la Région bruxelloise. L’ASBL désire étendre ces mesures à un troisième quartier. Une partie de votre rôle sera d’installer et de renouveler leur réseau de mesures.

En tant que Chargé.e de Projets et animateur/rice, vous aurez les missions suivantes :

  • En collaboration avec la Chargée de Communication de l’asbl, créer du contenu pour sensibiliser les Bruxellois.es aux dangers de la pollution de l’air sur la santé
  • Organiser, dans les écoles, les maisons médicales, les associations de quartier, etc., des séances de sensibilisation à la problématique de la pollution de l’air
  • Installer et renouveler leur réseau de points de mesures
  • Analyser les résultats obtenus
  • Coordonner la communication des résultats obtenus
  • Réaliser un travail de veille sur la thématique de la pollution de l’air en ville (un jour par mois)
  • Recherche de financements en lien avec l’éducation (un jour par mois)

Expérience professionnelle 

2 ans d’expérience en animation et gestion de projets, idéalement en lien avec la qualité de l’air. Il est également demandé d’avoir au minimum un bachelier.

Compétences techniques et humaines

  • Bonne expérience en animation (préparation de contenu, transmission de connaissances, etc.)
  • Bonne expérience en gestion de projets (objectifs, budget, échéances, rapports, etc.)
  • Excellente maîtrise du français et bonne maîtrise du néerlandais
  • Une bonne connaissance de la problématique de la pollution de l’air en ville est un atout
  • Être autonome, proactif et savoir gérer le stress
  • Avoir le contact facile avec des publics variés (enfants, personnes âgées, public défavorisé, etc.) et être à l’aise avec le travail de terrain
  • Être pédagogue
  • Savoir travailler de manière collaborative, constructive et être capable de trouver des solutions quelque soit le contexte
  • Il est important que les candidat.es soient en mesure de se déplacer à vélo afin de pouvoir facilement renouveler leur réseau de mesures
  • Des compétences en analyse de données sont un plus

Particularités du contrat

  • Entrée en fonction le plus tôt possible.
  • Contrat à durée déterminée de 12 mois. Renouvellement lié à l’obtention de subsides.
  • Temps de travail : 50% (19 heures par semaine), à répartir au choix du lundi au jeudi.
  • Salaire mensuel brut : 2.200 € 
  • Avantages autres : chèques repas d’une valeur faciale de 8 euros, indemnité vélo
  • Lieu de prestation : Mundo Matongé, Rue d’Edimbourg 26, 1050 Ixelles
  • Prestations possibles le soir et pendant le week-end

Le dossier de candidature comprendra

  • Un CV d’une page maximum
  • Une lettre de motivation d’une page maximum dans laquelle vous expliquez pourquoi vous pensez correspondre à cette offre d’emploi

Les CV non accompagnés d’une lettre de motivation ne seront pas considérés.

Les candidatures doivent être envoyées à l’adresse email jobs@leschercheursdair.be le vendredi 9 février au plus tard avec comme objet “Candidature Chargé.e de Projets”.

 

Une première sélection est opérée sur base du dossier de candidature. Les candidat.es retenu.es seront invité.es à un entretien oral la semaine du 12 février.

Le film explore l’histoire des transports publics bruxellois et vous fait réfléchir aux avantages et aux inconvénients d'un nouveau métro à Bruxelles. Tout le monde peut désormais visionner le documentaire sur YouTube, en suivant ce lien

Le BRAL a projeté le film lors du Cinédébat politique « Le chantier du siècle » en novembre 2023. Vous pouvez relire le compte-rendu du débat et les positions des ministres ici. Si vous voulez comprendre pourquoi le BRAL est réservé sur la construction d'un nouveau métro, vous pouvez lire notre publication de 2018 « To metro or not to metro ». L’ARAU a également rédigé une analyse en 2022. 

Pour une analyse critique et synthétique ces nouveaux plans et d'utiles rappels sur les risques de stabilité pour plusieurs bâtiments emblématiques (dont la maison communale du 1030) et les impacts patrimoniaux (comme l'abattage de 475 arbres), voir l'avis de la Commission Royale des Monuments et des Sites.  

Vous pouvez vous aussi réagir à l’enquête publique pour la partie nord du métro 3 et ceci jusqu’au 13 février. Vous pouvez trouver les documents ici. Attention, il faut réagir à la demande de permis d’urbanisme de Beliris via les communes impliquées :