Thème

Les plans d'élargissement des autorités flammandes ont été traduits en un plan de mise en œuvre spatiale, pour lequel l'enquête publique se termine aujourd'hui. BBL, BRAL, NDM, Fietsersbond, Greenpeace, Natuurpunt, Dryade vzw, Vogelbescherming, IEB, ARAU, GRACQ soutiennent que ce scénario attirera plus de trafic, causant ainsi plus d'émissions de CO2, un air plus mauvais et une négligence des forêts environnantes. C'est pourquoi ils déposent aujourd'hui des objections aux projets du gouvernement flamand.  

"Il semble que la Flandre ne voit dans le béton supplémentaire qu'une solution pour le périphérique de Bruxelles. Il est incompréhensible que le scénario alternatif d'une taxe kilométrique et d'un transfert modal ambitieux n'ait pas été étudié en profondeur", déclare Marie Desrousseaux, experte en politique de mobilité au Bond Beter Leefmilieu.   

"La Flandre transfère le fardeau aux citoyens bruxellois. Les enfants de l'école des Prés Verts, avenue de l'Arbre Ballon, respireront chaque jour un paquet de poussières extra-fines. La pollution sonore augmentera également dans les environs immédiats du Ring", a réagi Lieselotte Gevens de Bral. 

"Nous demandons au gouvernement flamand de réaliser un transfert modal ambitieux, également dans le Vlaamse Rand. Le problème des embouteillages ne sera pas résolu par la construction de nouvelles voies en plus des investissements actuels dans les transports publics et les infrastructures cyclables", répond Matthias Vermael de Netwerk Duurzame Mobiliteit. 

"Nous savons depuis longtemps que l'augmentation du nombre de voies ne fait qu'attirer plus de trafic et ne résout donc pas les embouteillages. Il est incompréhensible que les études n'aient pas tenu compte de cet effet dans leurs calculs. Le plan de la Région flamande est en contradiction avec la stratégie de la Région bruxelloise visant à réduire l'utilisation de la voiture", a poursuivi Damien Delaunois d'Inter-Environnement Bruxelles. 

"La forêt de Laarbeek, comme d'autres forêts proches, sera encore plus affectée par l'azote. Mais son impact n'a pas été suffisamment examiné dans le rapport d'impact environnemental. Même pour d'autres espaces naturels, comme la forêt de Floordam, les dégâts causés par les émissions supplémentaires d'azote semblent inévitables et irréparables. Cette étude d'impact insuffisante rend le scénario choisi par le gouvernement flamand juridiquement fragile", affirme Dries Verhaeghe de l'association Dryade vzw. 

Le Palais du Midi est aujourd'hui menacé de démolition, et avec lui toute la dynamique du quartier Stalingrad-Lemonnier. Face à cette menace de destruction, des habitants, des commerçants et des associations locales et régionales se mobilisent.
 

Le Palais du Midi, ce sont 35 commerces, 37 clubs sportifs avec près de 3.000 affiliés ou encore 1.200 élèves de la Haute École Francisco Ferrer. Au-delà de ces chiffres, le Palais du Midi, c’est surtout un lieu de vie, un lieu de rencontre où se tissent des liens sociaux. Le Palais du Midi, c’est le cœur d’un quartier populaire qui lutte pour sa survie depuis près de 4 ans. Le Palais du Midi, c’est aussi un condensé d’histoires urbaines et d’évolutions architecturales hors du commun, banalisées par nos responsables politiques car méconnues et qui doivent impérativement être reconsidérées.

L’objectif du collectif NOTRE PALAIS / ONS PALEIS c’est de donner une voix aux dynamiques sociales et au patrimoine urbain qui s’étendent sur près d’un hectare, de les rendre visibles et de les maintenir. Le collectif vous expliquera pourquoi il est essentiel de sauvegarder le Palais du Midi et donc de refuser les opérations de déménagement des activités présentes, actuellement pilotées par la Ville de Bruxelles. Des représentants du collectif détailleront les actions qui seront prochainement menées : officialisation du dépôt d’une demande de classement, inscription à la liste des sites en danger d’Europa Nostra, interpellations citoyennes, rassemblements, etc.

Contacts : 

  • ARAU : Marion Alecian 0472542917 

  • BRAL : Raf Pauly 0487319420 

  • IEB: Isabelle Marchal 0485 79 72 73 

 

Le collectif NOTRE PALAIS / ONS PALEIS est en pleine croissance ! A ce jour il est composé de : Habitant·es du quartier • Associations des commerçants Stalingrad et Lemonnier • Association des commerçants du Palais du Midi • Promo Jeunes asbl • Royal IV Brussels asbl • ARAU • BRAL • Convivence • CBAI • Inter-Environnement Bruxelles • La Fonderie • Union des Locataires Marolienne • MOC Bruxelles • Pavé dans les Marolles • Save Tram 55... et bien d’autres à suivre/venir ! 

Le Palais du Midi, ce sont 35 commerces, 37 clubs sportifs avec près de 3.000 affiliés ou encore 1.200 élèves de la Haute École Francisco Ferrer. Au-delà de ces chiffres, le Palais du Midi, c’est surtout un lieu de vie, un lieu de rencontre où se tissent des liens sociaux. Le Palais du Midi, c’est le cœur d’un quartier populaire qui lutte pour sa survie depuis près de 4 ans. Le Palais du Midi, c’est aussi un condensé d’histoires urbaines et d’évolutions architecturales hors du commun, banalisées par nos responsables politiques car méconnues et qui doivent impérativement être reconsidérées.

L’objectif du collectif NOTRE PALAIS / ONS PALEIS c’est de donner une voix aux dynamiques sociales et au patrimoine urbain qui s’étendent sur près d’un hectare, de les rendre visibles et de les maintenir. Le collectif vous expliquera pourquoi il est essentiel de sauvegarder le Palais du Midi et donc de refuser les opérations de déménagement des activités présentes, actuellement pilotées par la Ville de Bruxelles. Des représentants du collectif détailleront les actions qui seront prochainement menées : officialisation du dépôt d’une demande de classement, inscription à la liste des sites en danger d’Europa Nostra, interpellations citoyennes, rassemblements, etc.

NEO et ses soubresauts 
Malgré plus de dix ans de critiques généralisées, le Gouvernement a sorti une nouvelle proposition de son chapeau pour cette quatrième tentative. La modification du Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS), qui est actuellement en enquête publique, n’est « plus conçue comme le fondement légal suffisant à l’implantation et à l’autorisation » de NEO. Elle ne sert plus qu’à « faire évoluer le périmètre considéré vers un quartier mixte assurant le rôle international de Bruxelles ». De cette manière, le Gouvernement repousse l’étude des scénarios de mobilité à un temps futur lors de l’établissement d’un Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS).  

On apprécie le courage de la Région qui ainsi se dédouane de la responsabilité du projet et le fait reposer sur un outil communal tout en rappelant néanmoins que sa vocation est supra-locale, voire internationale. 

Un aimant à voiture 
Le centre commercial NEO augmentera significativement, par la force des choses, la congestion dans les quartiers avoisinants. On annonce une augmentation de la congestion de 50 %. La Région n’est jamais parvenue à développer un scénario de mobilité juridiquement fiable, défaillance justifiant par trois fois l’annulation des tentatives de modification précédentes. La délivrance par l’administration flamande du permis d’urbanisme pour une voie de liaison souterraine reliant le Ring de Bruxelles et le plateau du Heysel change peu de choses à l’affaire. 

En pleine crise climatique, sociale et économique, le Gouvernement régional bruxellois est occupé à porter un projet presque uniquement orienté pour la circulation automobile. Nécessitant le réaménagement de plusieurs voiries censées desservir les quartiers, leurs habitants et les Palais des expositions pour les réaffecter à une circulation automobile de transit importante. Il est donc en train de saboter son propre plan de mobilité. 

Les centres commerciaux nuisent gravement aux commerces locaux  
L’absence d’articulation avec les autres outils de planification régionaux ne se limite pas qu’à la mobilité. La révision générale du PRAS en cours est censée le mettre en phase avec les évolutions de la Région. Dans ce cadre, toutes les instances martèlent l’impératif de renforcer et développer l’offre commerciale de proximité.  Sur le terrain, on constate tout le contraire : ouverture de Docks Bruxsel au Pont Van Praet qui a déjà fragilisé la chalandise du centre-ville et poursuite de deux gros projets, Broeklin (ancien Uplace) à Machelen et bientôt NEO au Heysel. Un maillage commercial contre-productif selon le Rapport sur les Incidences Environnementale (RIE) : « Certains segments en tireront profit, d’autres en pâtiront ».1  

L’arrêté mis à l’enquête tente de rassurer et évoque qu’une vacance inférieure à 10% est un signe de bonne vitalité commerciale et le seuil critique serait à 20%. UNIZO, membre de la Plateforme, fournit une interprétation divergente et estime qu’une économie est saine pour un taux d’inoccupation inférieur à 6%. 20% est un seuil désastreux pour l’économie locale.   

Une procédure discriminante illégale 
Rappelons enfin que la modification partielle du PRAS a été mise à l’enquête publique avant que l’arrêté destiné à fixer les nouvelles périodes de vacances d’été ait été publié au Moniteur belge et a démarré dans l’illégalité. L’arrêté fait en outre le choix de s’aligner sur les vacances francophones qui démarrent une semaine plus tard que celles des néerlandophones. Un choix moins contraignant pour l’administration mais aussi moins démocratique pour les habitants !  

La Plateforme et le comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel réitèrent leurs demandes :  

  • L’annulation de l’enquête publique en cours et son report après l’été ou, a minima, son extension afin de respecter le prescrit légal actuel ;  

  • Une plus grande transparence sur les engagements pris, les montants dépensés ou engagés pour un projet dont la valeur globale dépasse le milliard d’euros ! ;  

  • Une réévaluation de l’ensemble du projet en concertation avec les habitants et les acteurs socio-économiques ;  

  • Un réaménagement du plateau du Heysel pensé de façon démocratique et équilibrée, au profit de l’intérêt général. 
     

Signataires
ARAUBond Beter Leef MilieuBRALCSC BruxellesInter-Environnement Bruxelles (IEB)UCMUnizo  • Comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel 
 

Contacts de presse:  

  • IEB : Claire Scohier, 0473 66 75 05  

  • BRAL : Benjamin Delori, 0471 47 42 72  

  • BBL : Erik Grietens, 0474 40 63 94  

  • ARAU : Jean-Michel Bleus, 02 219 33 45  

  • UNIZO : Julie Huntz, 0477 952670   

  • CSC : Celie Huybens, 0493 04 70 08  

  • UCM :  Sophie Heuskin, 0494 30 26 31  

  • Le Comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel : Félix Vandemeulebroek, 0479 57 49 73 

------ 

C'était sans compter sur un groupe de Bruxellois attachés au patrimoine et à la gare du Nord. Ils et elles se sont uni.e.s et ont lutté. En organisant un cortège, visant à ramener un banc en bois dans la gare. Avec des photos, des dessins, un poème, une affiche, des messages, des discussions...  

Et surtout, en proposant avec BRAL une demande de classement de la gare.  

Le 22 juin 2023, le gouvernement bruxellois a accédé à la demande en inscrivant la gare sur la liste de sauvegarde. Les bancs resteront ! Quoi de mieux pour fêter cette victoire que d'y faire un tour, tous ensemble ? Si vous regardez bien, vous reconnaîtrez deux membres de notre conseil d'administration.  

Les banques qui ont déjà disparu reviendront-elles aussi ?  

“Ce ne sera pas facile : certaines ont déjà été vendues, d'autres sont en dépôt dans l'attente d'une décision. Qui sait, peut-être y en a-t-il encore en réserve? Rien n'est impossible, et il serait dommage de se retrouver avec une demi-solution,” écrivait l’activiste Pieter Fannes sur Twitter

Merci à Arnaud Ghys pour les belles photos ! 

Le sol joue-t-il un rôle ou n'est-il qu'un morceau du monde sur lequel nous construisons, excavons et drainons, ou sur lequel nous marchons, faisons du vélo, conduisons, ... sans le regarder ?

S'il est question de sol, c'est surtout de sol pollué. De ce qui n'y a pas sa place et qui doit donc être nettoyé. Le sol vivant, élément essentiel de notre cadre de vie, fait l'objet de beaucoup moins de réflexions. C'est du moins ce que nous pensions. Super Terram nous a appris combien il y a de personnes et d'initiatives pour lesquelles le sol est important. Ce "bottin" volumineux en est le reflet, il montre la multitude d'idées qui existent.

Qu'est-ce que le sol nous apprend sur les limites de notre mode d'urbanisme ? Où « négocions-nous » avec la nature qui nous entoure, et qu'est-ce que cela signifie en pratique lorsque l'on veut changer un morceau de ville ?

Super Terram est un projet de recherche et une expérience collective visant à déterminer jusqu'où nous pouvons aller pour traduire les connaissances sur la relation entre l'homme et le sol dans les institutions et les pratiques qui font la ville. Cette réflexion est importante et a des répercussions très concrètes dans la ville. Il suffit de penser à l'évolution du site Josaphat, où un morceau de nature s'est développé de manière inattendue, où un quartier de la ville s'est développé de manière inattendue, où un quartier de la ville a été créé.

Le développement non planifié .... A-t-il encore sa place dans la ville d'aujourd'hui ? Et qu'en est-il d'un site comme Schaerbeek-Formation, où nous avons la possibilité de concevoir des développements économiques de concert avec un sol vivant ?

Ce type de questions et de réflexions montre aussi immédiatement que la fin de Super Terram tel qu'il a existé jusqu'à présent ne signifie pas la fin du travail autour d'un sol vivant dans la ville.

Raf Pauly

Miroirs urbains

Pour une énième fois, un promoteur est de retour dans le quartier Nord avec un projet sorti tout droit des cartons des années 60. Comme souvent, le projet en question a des intentions claires mais bien déguisées : monter le plus haut possible en dérogeant aux règlements urbanistiques en vigueur pour y construire un bâtiment rentable qui ne répond ni aux besoin du quartier, ni aux besoins d’une Région en pleine mutation depuis l’enchainement des crises sanitaires, économique et climatiques. Le tout sous couvert d’une structure bas carbone, « transparente » puisqu’entièrement vitrée offrant des « véritables miroirs urbains qui reflètent le quartier ».

 

Stadsbiografie, miroirs urbains
Stadsbiografie

Monofonctionalité nuira aux efforts réalisés

Oui, le quartier Nord est bien connecté et peut accueillir une certaine densité. Mais il est hors de question d’implémenter des projets monofonctionnels qui empireront la situation actuelle et nuiront aux efforts réalisés à ses alentours.

Le BRAL demande à ce que la commission de concertation émette un avis négatif face à ce projet. Nous espérons également pouvoir lire la vision partagée de perspective.brussels pour le quartier Nord, censée guider le développement du quartier vers un meilleur équilibre. Cette espace important pour Bruxelles a besoin de logements sociaux et publics, d’équipements d’intérêts collectifs, d’espaces publics verdurisés et apaisés.

Vous pouvez lire la réaction complète en annexe.

Benjamin Delori

Kaart met 24 meetpunten

Voici un tableau des lieux en question. 

Porte de Flandre (1000) 

Rue Antoine Dansaert 

(1000) 

 

Boulevard Géneral Jacques  

(1050) 

Boulevard Industriel  

(1070) 

 

Sainctelette (1000) 

 

Avenue de Cortenbergh (1000) 

Chaussée de Vleurgat (1050) 

Rue Piers (1080) 

Porte d'Anderlecht  

(1000)  

Rue Dieudonné Lefèvre (1020) 

 

Chaussée de Wavre/ Trône 

 

Boulevard Louis Mettewie (1080) 

Rue d'Arenberg  

(1000) 

Rue de Brabant (1030) 

 

Barrière (1060) 

 

Avenue Jacques Sermon (1083) 

Avenue de la Toison d'Or (1000) 

Boulevard Lambermont (1030) 

 

Boulevard Josse Leemans (1070) 

Avenue Brugmann  

(1180) 

 

 

Rue Joseph II  

(1000) 

Boulevard Brand Whitlock (1040) 

 

Avenue Fonsy (1070) 

 

Rue du Méridien  

(1210) 

 

Pour ceux et celles qui connaissent les résultats de CurieuzenAir, il n'est pas surprenant que nous ayons sélectionné de nombreux points au centre. La carte à points de CurieuzenAir montrait une grande disparité à Bruxelles, entre un centre "rouge-jaune" et une périphérie "bleu-vert". Plus on s'éloigne du centre, plus l'air est bon. En choisissant les points les plus pollués, nous nous retrouvons donc au centre de la région de Bruxelles-Capitale.

Devenez marraine ou parrain ExpAIR 

Pour chaque lieu, nous cherchons un parrain et une marraine pour le point de mesure. Ils et elles seront les premiers à recevoir les résultats du point de mesure. Nous leur demanderons de communiquer les résultats des mesures à leurs réseaux. Les parrains et marraines pourront définir et développer le parrainage avec nous selon leurs talents. 

Vous connaissez des citoyens actifs, une organisation sympathique ou un commerçant engagé qui aimerait devenir le parrain ou la marraine de l'un de ces points de mesure ? Faites-le nous savoir à l'adresse suivante : expair@bral.brussels

Si vous pensez qu'il manque une rue dans cette liste, vous pouvez également nous en informer ! 

Eva Forceville & Tim Cassiers