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Les thèmes à traiter sont par exemple l’accès ou le non-accès aux logements abordables, la lutte contre les logements insalubres et les logements vides, les expulsions, la financiarisation du logement, …
Vous trouverez ci-joint l'offre d'emploi, répondez pour le 30 juin 2023 au plus tard!
Impact considérable de la pollution de l’air
Il est aujourd’hui largement démontré que la pollution atmosphérique représente une charge considérable et évitable sur notre société. Selon les données de Sciensano, 9 Belges sur 10 sont exposé.e.s à des concentrations en particules fines (PM2.5) supérieures à celles préconisées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). De son côté, l’Agence Européenne de l’Environnement estime que 7500 morts prématurés par an sont imputables à la pollution atmosphérique.
Tim Cassiers du BRAL explique : « La pollution de l’air est à l’origine de diverses maladies et problèmes sanitaires. Elle est particulièrement problématique pour les personnes vulnérables, comme les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes, chez qui une exposition pourrait conduire à des complications sanitaires beaucoup plus graves. Une étude belge publiée l’année passée dans The Lancet a démontré que les particules de Black Carbon (carbone noir) pouvaient passer la barrière placentaire et se retrouver dans les organes du fœtus. »
La pollution de l’air a aussi un grand impact sur notre sécurité sociale, explique Christian Horemans des Mutualités Libres :
« Outre son impact important sur notre organisme, particulièrement le fonctionnement de notre système respiratoire et cardio-vasculaire, elle entraîne une augmentation des incapacités de travail, dues principalement à l’augmentation de maladies mentales telles que la dépression. Cela représente inévitablement des coûts importants pour l’assurance maladie-invalidité. Ainsi, et comme démontré dans l’étude d’impact de la Commission Européenne, les bénéfices des mesures pour améliorer la qualité de l’air outrepassent largement les coûts. »
Bon pas en avant, mais encore insuffisant
Les trois régions discutent actuellement la position que la ministre Zuhal Demir portera pour le pays lors du Conseil des ministres européens du 20 juin. Les associations environnementales et le secteur de la santé appellent la Belgique à faire preuve de plus d’ambition que ce qui est maintenant proposé dans le texte de la Commission Européenne.
« La proposition de la Commission va dans la bonne direction. Cependant pour certains polluants, comme les particules fines (PM2.5) et le dioxyde d’azote (NO2), les valeurs limites proposées sont deux fois moins ambitieuses que celles de l’OMS. Et ce, alors que les valeurs recommandées par l’OMS sont essentielles pour protéger la santé des citoyens », précise Christian Horemans des Mutualités Libres.
C’est pourquoi, les organisations de la société civile, dont CANOPEA, Greenpeace, les Chercheurs d’air et les mutualités demandent aux ministres belges de l'environnement de faire de la lutte contre la pollution de l'air une priorité et de se présenter à la table des négociations européennes avec une position forte.
Concrètement, voici les 4 recommandations de cette coalition :
1. D’ici 2030, les normes de qualité de l’air de l’UE doivent être complètement alignées sur les recommandations de l’OMS et les dernières données scientifiques.
2. L’information disponible au public sur la qualité de l’air doit être améliorée, notamment en y incluant un message sanitaire clair et transparent à destination des publics vulnérables.
3. Le réseau de surveillance de la pollution atmosphérique doit être renforcé, en augmentant la densité et représentativité des stations de mesure et en intégrant les données collectées par la science citoyenne.
4. Les nombreuses possibilités de report doivent être supprimées afin que les États membres ne disposent plus d'échappatoires lorsqu'ils ne respectent pas les normes de qualité de l'air.
Des mesures connues
Les organisations environnementales et de la santé affirment que les mesures visant à ramener le niveau de qualité de l'air en Belgique au niveau recommandé par l'OMS sont connues, efficaces et réalistes.
Elles demandent au gouvernement de faire davantage pour aider les citoyens à rationaliser l’utilisation de la voiture. Cela passe par la mise en place d’un ensemble de mesures cohérentes, comme investir dans les transports publics et les infrastructures pour les modes actifs (marche et vélo), des réformes fiscales intelligentes qui orientent le choix vers des véhicules non-émetteurs et favorisent la réduction de l’utilisation de la voiture, et la mise en place de zone à émission nulle dans les régions à forte densité. Toutes ces mesures s'accompagnent de corrections socio-économiques importantes pour les personnes à faible revenu qui ont besoin de leur voiture pour leurs déplacements. Les avantages de ces mesures ont été démontrés dans une étude menée par Clean Cities et Transport & Environment.
Les associations demandent aussi la mise en place de mesures supplémentaires et socialement justes dans d’autres secteurs, comme le chauffage (au bois) dans le secteur résidentiel, l’agriculture et l’industrie lourde, qui contribuent aussi significativement à l’émission de particules fines et dioxyde d’azote.
Tim Cassiers du BRAL conclut : « Il y a énormément de co-bénéfices entre la qualité de l’air, la santé et le climat. C’est pourquoi, nous demandons à nos ministres de placer enfin l’habitabilité de nos villes et villages au cœur de leur préoccupations politiques. »
Contacts
- Tim Cassiers, BRAL, tim@bral.brussels, +32 476 44 92 23
- Christian Horemans, Collège Intermutualiste National, Christian.Horemans@mloz.be, +32 473 88 17 49
Signataires: BBL, BRAL, Canopea, les Chercheurs d’Air, Clean Cities, Greenpeace, Kom op Tegen Kanker, Recht op Lucht, de Neutrale Ziekenfondsen, de Onafhankelijke Ziekenfondsen, de Liberale Mutualiteiten & Solidaris
« Le scénario retenu présente la seule solution envisageable en termes techniques, financiers et de délais de chantier ». C’est avec ces mots que le Gouvernement bruxellois, par la voix de Rudi Vervoort, a scellé le sort du Palais du Midi et du quartier qui l’entoure. Après avoir parlé de « démontage de la toiture », c’est aujourd’hui d’un « démantèlement » dont il est question. Les mots « destruction » et « façadisme », qui décrivent mieux la décision qui a été prise, ont manifestement du mal à être assumés en cette période préélectorale. Peut-être parce qu’ils évoquent de douloureux souvenirs d’un urbanisme qu’on pensait révolu ?
Rappelons qu’il a fallu plus d’un an pour que le blocage du chantier sous le Palais du Midi soit rendu public par les autorités. Pendant ce temps, plusieurs solutions ont été étudiées par la STIB et le Gouvernement. Trois d’entre elles étaient officiellement sur la table du Gouvernement jeudi dernier.
La STIB l’indique clairement dans une note qu’elle a rédigée, la technique initiale de réalisation du tunnel via le Jet Grouting n’est nullement remise en cause et permettrait de continuer le chantier sans démolir le Palais ! Le blocage n’est donc pas technique, mais se joue dans les relations entre la STIB et le consortium d’entrepreneurs qui réclame plus d’argent et de délais que prévu. Plutôt que d’aller au bout du litige et de faire valoir ses droits, le Gouvernement régional et la Ville de Bruxelles ont décidé de détruire le Palais du Midi pour accélérer la mise en œuvre du métro 3 et mettre fin, à grands frais, au conflit avec l’entrepreneur. Ce dernier, s’il participe au chantier de destruction, profitera même d’un nouveau marché à prix plus élevé que le marché initial !
Plus rapide et moins cher, le scénario de la destruction ? Rien n’est moins sûr, car de nombreuses inconnues demeurent... Les coûts annoncés intègrent-ils la reconstruction du bâtiment ? Le consortium d’entrepreneurs, que la STIB prétendait responsable sur le plan technique et financier, participera-t-il au surcoût ? La Ville de Bruxelles va-t-elle cofinancer le nouveau Palais du Midi, au détriment d’autres dépenses ? Le Palais du Midi va-t-il être reconstruit à l’identique ou fera-t-il l’objet d’un nouveau projet ? Dans combien d’années sera-t-il rebâti ? Avec quel programme d’activités ? Les délogés d’aujourd’hui seront-ils encore les bienvenus demain ? Quelles garanties et quelles aides leur seront-elles données pour passer le cap ? Il paraît en tout cas difficile de croire que la Ville de Bruxelles ne réalisera pas une opération immobilière pour rentabiliser ce coup du sort…
Arrêtons les frais !
Démolir le Palais du Midi N’EST PAS une solution technique inévitable. C’EST un choix politique de la Région et de la Ville de Bruxelles. Un choix irresponsable qui est dû à une grave erreur commise par les auteurs du projet, mais dont l’impact énorme pèsera avant tout sur les usagers du Palais du Midi, sur les habitants et commerçants de l’avenue de Stalingrad et du boulevard Lemonnier, sur tout le tissu socio-économique de ce quartier déjà lessivé par des années de chantiers intempestifs (la Ville de Bruxelles a-t-elle même la moindre idée du nombre de faillites depuis le début du chantier ?).
Les commerçants du Palais du Midi seront les premiers impactés, mais aussi les premiers dominos d’une réaction en chaîne qui bouleversera complètement l’équilibre d’un quartier qui vit autour de ce bâtiment qui outre 35 commerces, abrite également 37 clubs sportifs avec près de 3.000 affiliés, ainsi que la Haute École Francisco Ferrer, soit 1.200 élèves. Autant dire que pour le quartier, il s’agit d’une véritable mise à mort économique et sociale qu’aucun patch financier ne pourra combler, surtout en termes de dégâts sociaux, totalement absents des calculs du Gouvernement et de la STIB...
Alors qu’Elke Van Den Brandt annonçait il y a quelques semaines que la décision relative au Palais du Midi serait « prise en concertation étroite avec la Ville de Bruxelles, les riverains, associations, commerçants et autres usagers du Palais du Midi », il n’en a rien été, les réunions ont eu lieu entre les cabinets politiques et la Ville de Bruxelles. Si les commerçants du Palais du Midi ont bien été convoqués le lendemain de l’annonce, à la fois par la Secrétaire d’État Trachte et les ministres Van Den Brandt et Maron en après-midi et par Rudi Vervoort et Philippe Close en soirée, les usagers, riverains et autres commerçants du quartier faisant partie du « panel Toots Thielemans », se sont vus conviés, à peine 24 heures à l’avance, à une réunion d’information (sur une décision déjà prise) se déroulant… sur Zoom ! Quelle belle leçon de courage politique et de participation citoyenne.
Détruire le Palais du Midi… en pensant que cela se fera d’un claquement de doigts, c’est aussi se méprendre sur la difficulté de concilier un tel chantier avec le respect du patrimoine bruxellois. La CRMS a d’ores et déjà alerté sur les dangers d’une telle intervention qui risque de fragiliser voire de détruire des éléments essentiels de la composition du bâtiment (ses galeries notamment). Pour tenter d’éviter ce désastre, l’ARAU, de son côté, a annoncé qu’elle déposera une demande de classement du bâtiment, intérieurs compris.
Il n’y a pas d’autre choix, vraiment ?
Détruire le Palais du Midi n’est pas une solution technique inévitable, c’est le résultat d’une série de choix politiques :
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Le choix de lancer ce chantier du métro 3 en dépit du bon sens en commençant les travaux sur le tronçon sud, créant dès aujourd’hui des dommages irréversibles au bon fonctionnement des transports publics actuels sans que l’on sache quand la ligne complète pourra être inaugurée, ni même si elle verra réellement le jour.
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Le choix de confirmer la création de la station Toots Thielemans malgré les études alertant des difficultés géotechniques liées au sous-sol marécageux et les avis de différents experts tirant la sonnette d’alarme, mais aussi de délivrer les permis le plus vite possible… 48 heures avant les précédentes élections afin d’éviter tout retour en arrière.
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Celui, enfin, de persévérer coûte que coûte dans la construction d’une infrastructure de mobilité qui cumule les problèmes sur les plans sociaux, environnementaux et économiques, sans aucune garantie que le tronçon nord (Gare du Nord-Bordet) pourra être réalisé, notamment d’un point de vue financier. Certes, un abandon du métro 3 aujourd’hui engendrerait des pertes financières très importantes, mais presque anecdotiques au regard d’un projet global estimé aujourd’hui à plus de 4 milliards d’euros.
On peut dès lors aisément démentir le slogan de « la seule option possible » et la stratégie du Gouvernement bruxellois qui ressemble à s’y méprendre aux plus belles heures de la bruxellisation. Il existe d’autres choix. Dont celui d’assumer les erreurs commises, de communiquer de façon honnête et transparente, de reconnaître la nécessité de stopper les travaux, de remettre la voirie en l’état, de préserver l’équilibre du quartier et d’étudier des projets alternatifs de mobilité respectueux du cadre urbain et humain.
Nous demandons :
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L’arrêt du chantier pour la station Toots Thielemans et la réhabilitation immédiate des voiries sur Jamar, Stalingrad, Lemonnier, …
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Une investigation sur les torts partagés des entrepreneurs privés et des pouvoirs publics dans ce dossier.
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Une évaluation des promesses non tenues envers le quartier fixées dans les Pactes (la gestion de la propreté, horaires des travaux, nettoyage, indemnisations…).
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Une étude indépendante sur la faisabilité du projet d’alternative au projet de métro 3, Prémétro + porté par la Plateforme « AVANTI ! ».
Contacts
ARAU : Jean-Michel Bleus – 0479 37 75 18 – jm.bleus@arau.org
IEB : Thyl Van Gyzegem – 0485 62 04 60 – thyl.vangyzegem@ieb.be
Signataires
ARAU • Association de Comités de Quartier Ucclois (ACQU) • Association des commerçants de Stalingrad-Lemonnier (STALEM) • BRAL • Comité d’Habitants Saint-Gilles-Midi • Dérive • Inter-Environnement Bruxelles (IEB) • Le Pavé dans les Marolles • Midi moins une ! • Quartier Nord • Sauvez le square Riga • Save Tram 55
Quel ne fut pas l’étonnement de la Plateforme interrégionale pour une Economie durable et du comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel d’assister pour la quatrième fois depuis 2013 à une tentative du gouvernement régional bruxellois de modifier le PRAS en vue de permettre la création d’une zone d’intérêt régional (ZIR) autorisant le programme de NEO, y compris son méga centre commercial. En effet, la dernière annulation du projet de PRAS date de 2020. Le Conseil d’État a décidé d’annuler l’arrêté au motif que les garanties concrètes sur la table pour répondre aux besoins en mobilité étaient insuffisantes. Il est clair que le centre commercial aura un impact très néfaste sur la mobilité. L’étude d’incidences du projet annonçait 13,3 millions de visiteurs par an (contre 4,5 millions à l’heure actuelle) dont 9,6 millions étaient associés à la seule fonction commerciale. Elle prévoyait une augmentation de 50% de la congestion dans les voiries adjacentes déjà engorgées. L’autre motif d’annulation était la modification de l’article 18 du PRAS qui élaborait un régime d’exception pour le programme NEO au regard des autres ZIRs. Des instances d’avis régionales défavorablesSuite à cette troisième annulation, le gouvernement régional a décidé de mettre à l’enquête publique une nouvelle mouture au printemps 2022, laquelle a suscité un tir de barrage de tous les acteurs autorisés et y compris de la part de la Commission régionale de développement (CRD), l’instance d’avis supérieur du gouvernement. Cette dernière s’interrogeait « sur la raison de passer par une procédure de modification partielle du PRAS pour cette zone, à la seule fin de permettre le développement d’un projet commercial » et « sur l’urgence de cette modification partielle du PRAS, alors qu’une procédure de révision globale du PRAS est en cours et que le programme n’est pas encore établi clairement ». « Sans le centre commercial, la modification du PRAS n’est pas nécessaire, puisque les affectations actuelles permettent la réalisation de commerces comme complément usuel des fonctions internationales de la zone. » Le gouvernement n’en a cure et s’acharne pour revenir à la charge moins d’un an plus tard avec une quatrième version de modification du PRAS, dont la seule raison d’être est toujours de permettre la réalisation du fameux centre commercial pourtant aujourd’hui décrié par tous les acteurs économiques. En effet, en mars 2022, Brupartners, l’instance d’avis régional rassemblant les acteurs socio-économiques de la Région, s’était montré sceptique sur le projet. Elle estime qu’ « en se focalisant sur un périmètre spécifique limitant la vision à l’échelle régionale, cette modification du PRAS représente un contresens réglementaire » et « que l’impact de ce projet sur le secteur du commerce de détail de proximité et sur l’offre commerciale du centre-ville de Bruxelles sera négatif. » Elle ajoute « que le besoin d’un centre commercial dans ce périmètre mériterait d’être réactualisé à l’aune de données récentes tenant compte du contexte actuel (ce besoin ayant été estimé il y a plus de dix ans) ». Un mépris des procéduresAu vu de ceci, il est évident que le gouvernement est conscient que le projet suscitera l’ire des habitants, associations et autres représentants de la société civile. Est-ce pour cela qu’il décide de mettre le projet à l’enquête publique en plein creux de l’été (clôture le 3 août) ? Réitérant la stratégie de 2016 où les habitants avaient découvert la lecture du rapport d’incidences de 600 pages sur le même objet durant leur mois de juillet. La répétition du scénario laisse peu de place au doute. Au delà du mépris que cette démarche exprime pour la société bruxelloise dans son ensemble, celle-ci est par ailleurs illégale ! Les garanties de publicité de l’enquête, déjà insuffisantes en l’état, supposent que plus de la moitié de celle-ci se déroule en dehors des périodes officielles de vacances scolaires. Or l’arrêté destiné à fixer les nouvelles périodes de congé scolaire n’a pas encore été publié au Moniteur belge. Le gouvernement n’en a cure et passe outre. Il veut faire passer NEO envers et contre tout. Au vu des avis critiques de la société civile et des acteurs institutionnels (CRD, BruPartners) réitérés depuis plus de 10 ans, on peut légitimement se demander ce qui motive vraiment le gouvernement régional à persévérer. Qui a aujourd’hui intérêt au projet NEO ? Ce que nous voulonsLa Plateforme et le Comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel demandent l’annulation de l’enquête publique en cours et son report après l’été ou, a minima, son extension afin de respecter le prescrit légal actuel. En outre, la Plateforme et le Comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel réitèrent leurs demandes :
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Signataires : ARAU • Bond Beter Leef Milieu • BRAL • CSC Bruxelles • Inter-Environnement Bruxelles (IEB) • UCM • Unizo • Comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel |
Les élections de 2024 sont l'occasion de faire des choix fondamentaux. En outre, nous ne pouvons pas continuer à reporter la réalisation de nos objectifs en matière de climat. Après 2050, la limite sera-t-elle 2070 ? C'est maintenant qu'il faut entreprendre des réformes en profondeur, où la justice sociale y occupera une place primordiale. Bruxelles ne peut réussir la transition que d'un commun accord.
Le BRAL s'est engagé dans cette voie et s'adresse aux décideurs politiques de Bruxelles pour travailler ensemble. Pour les élections régionales de juin 2024, nous formulons 32 recommandations politiques pour tous les partis politiques bruxellois, regroupées en quatre thèmes : environnement et climat, mobilité, urbanisme, et démocratie urbaine. Ces recommandations sont le fruit du travail de tous nos membres, nos sympathisants, nos partenaires et les Bruxellois de tous horizons qui s'engagent pour leur ville. Selon nous, elles feront la différence et constitueront un tremplin pour toute une série d'autres mesures.
Le BRAL est un mouvement urbain qui œuvre pour rendre Bruxelles plus durable. Avec nos membres et nos partenaires, nous luttons pour une ville saine, inclusive et respectueuse de l'environnement. De la mobilité à l’urbanisme, nous plaçons les Bruxellois au cœur de notre action. Nous les soutenons grâce à nos connaissances et mettons en lumière leurs initiatives. Ensemble, nous défendons notre vision auprès des pouvoirs publics. Autour de la table quand c’est possible, sur les barricades s’il le faut. Nous sommes critiques mais constructifs, un brin rebelles mais toujours nuancés. www.bral.brussels
Contenu Mémorandum Élections RBC 2024-2029
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Raf Pauly | Coordinateur | raf[at]bral.brussels |
Tom Lootens | Président | tom[at]bral.brussels |
Benjamin Delori | Urbanisme et développement durable | benjamin[at]bral.brussels |
Lieselotte Gevens | Mobilité et environnement | lieselotte[at]bral.brussels |
Tim Cassiers | Mobilité et qualité de l'air | tim[at]bral.brussels |
Eva Forceville | Projet ExpAIR | eva[at]bral.brussels |
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Hilde Van Geel | Responsable sécretariat | hilde[at]bral.brussels |
Maya Maes | Communication et membres | maya[at]bral.brussels |
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- To metro or not to metro? Argumentaire sur le métro nord
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- Les Bruxellois mettent la main à la pâte. Recettes pour une autogestion démocratique
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La qualité de l'air à Bruxelles doit également s'améliorer. L'Organisation mondiale de la santé a récemment mis à jour ses normes relatives à la qualité de l'air extérieur afin de protéger la santé de la population.
Tout au long de ces ajustements massifs, il est nécessaire d'obtenir et de conserver la participation de tous les habitants de la ville. Que signifie la qualité de vie pour tous dans la ville de demain ? Et comment chacun peut-il bénéficier d'une bonne qualité de vie dans la ville ? L'un des moyens d'y parvenir est d'impliquer les habitants de Bruxelles, en faisant confiance au pouvoir de la science citoyenne.
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Le climat est une compétence transversale par excellence et doit être pris en compte dans tous les domaines politiques du Gouvernement bruxellois. La Région prend l'initiative d'établir une consultation et une coopération avec la société civile et toutes les administrations concernées. La Région aligne tous les plans régionaux.
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La politique climatique doit tenir compte des besoins des quartiers bruxellois. La Région élabore un plan de politique climatique adapté aux quartiers avec des priorités claires. Il définit des budgets et met à disposition des instruments concrets qui permettent à la Région et aux municipalités de prendre des mesures concrètes sur le climat au niveau des quartiers. Le Gouvernement donne la priorité aux quartiers à faibles revenus, où il y a beaucoup de commerces en difficulté et où les locataires vivent dans des conditions précaires. La nécessité de rénovation et d'approvisionnement en énergie durable demande une approche ciblée sur les quartiers. La rénovation et la fourniture d'énergie sont aujourd'hui trop souvent laissées à la charge des particuliers qui doivent se frayer un chemin à travers les systèmes de prêts et de primes. Le Gouvernement ajoute donc au cadre des primes RENOLUTION des instruments politiques adaptés aux quartiers bruxellois afin que la rénovation des logements puisse également être organisée collectivement. Cela peut être basé sur une initiative Gouvernementale ou sur des formes d'organisation collective (par exemple, des coopératives, des organisations à but non lucratif, etc.)
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Le Gouvernement s'engage à atteindre l'objectif d'une qualité de l’air inférieure à 40 μg /m³ pour le NO2 partout dans les plus brefs délais. Il prend en compte le réseau de télémétrie, le réseau de surveillance secondaire et les modèles. Le Gouvernement adopte une législation qui cible les normes de qualité de l'air de l'OMS (10 μg /m³ pour le NO2) et définit un calendrier pour atteindre ces normes. Il doit inscrire dès que possible les directives européennes sur la qualité de l’air ambiant dans la loi.
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Le Gouvernement reste attaché au réseau de surveillance secondaire ExpAIR pour mesurer la qualité de l'air et la sensibilisation en poursuivant le projet de science citoyenne. Il tient compte de la répartition inégale de l'air de qualité saine dans ses politiques et s'engage à l'améliorer. Les campagnes de sensibilisation reliant la qualité de l'air, la santé et la mobilité tentent de toucher l'ensemble de la population et se concentrer davantage sur les groupes que nous avons moins entendus dans ce débat.
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Bruxelles pratique une gestion intégrée de l'eau. La Région intègre l'eau dans une vision globale et spatiale. La Région ne s'engage pas seulement en faveur des bassins d'orage, mais surtout en faveur d'une gestion intégrée des eaux pluviales avec la participation et la cocréation des citoyens et de la société civile.
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Le Gouvernement prépare une ordonnance avec les principaux objectifs, définitions et instruments pour la gestion intégrée des sols, c'est-à-dire la conservation, la protection et la restauration de ceux-ci.
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Bruxelles a besoin d'une politique ambitieuse visant à diminuer la bétonisation des sols. Le Gouvernement devra asphalter au maximum 30 hectares par an d'ici 2028 et 0 hectare par an à partir de 2029.
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Le règlement régional d'urbanisme (RRU), le plan régional d'affectation des sols (PRAS) et le Code bruxellois de l'Aménagement du Territoire (CoBAT) prennent toutes les mesures nécessaires pour protéger les zones de liaison, les zones centrales et les zones de développement du réseau écologique de Bruxelles, y compris les intérieurs d’ilots, et intégrer la carte d’évaluation biologique (CEB).
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Grâce à une gestion différenciée, les parcs bruxellois s’ensauvagent. Certaines zones sont alternativement laissées à la nature, ce qui favorise le développement de la biodiversité. Les pelouses bien taillées se transforment en prairies fleuries. De petites friches se forment lorsque les humains s'éloignent d'un endroit. En collaboration avec les associations de protection de la nature, une gestion évolutive est mise en place pour préserver cette nature temporaire.
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La science citoyenne est une méthode importante pour travailler avec les citoyens sur les questions climatiques. Comme pour la qualité de l'air, le Gouvernement utilise cette méthode pour sensibiliser, développer les connaissances et rechercher des solutions. C'est ainsi que nous encourageons la cocréation entre les citoyens, les experts et les décideurs politiques.
Contenu Mémorandum RBC 2024-2029
Les quartiers apaisés sont des quartiers où l'on donne de la place à ces fonctions. L'espace public n'y est plus conçu principalement comme un espace de circulation. Pour redéfinir l'espace public, les voitures devront céder de la place. Nous pensons que de bons plans de circulation offrent la possibilité de transformer nos quartiers en lieux de vie, mais aussi que des mesures fiscales justes en termes de mobilité qui guident le marché dans un sens plus durable sont nécessaires. Ces changements profonds nécessitent un Gouvernement décisif.
- Bruxelles s'engage à faire avancer les plans de circulation et à les utiliser comme un outil pour atteindre les quartiers apaisés. Les plans de circulation de quartier tiennent compte des besoins des piétons, des cyclistes, des usagers des transports publics et des automobilistes (principe STOP). L'espace est conçu de manière qualitative et propose des quartiers agréables aux résidents.
- Le Gouvernement vise haut en ce qui concerne la mise en œuvre de Good Move, le Plan régionale de mobilité. Une évaluation approfondie des interventions des plans de circulation déjà en place s'impose.
- Dans les contrats de mobilité, le Gouvernement conclut des accords clairs avec les communes sur l'évaluation fréquente des changements introduits, avec des mesures préalables et postérieures. Les résultats sont accessibles au public et font l'objet d'une large communication.
- La Région prend également la tête d'un examen des méthodes de participation citoyenne. L'objectif de la participation citoyenne est d'assurer un contrôle démocratique et d'améliorer la qualité des plans. La Région et les communes s'efforcent de réaliser les plans de circulation par le biais d'un vaste débat avec un large éventail de voix. En mettant des fonds à la disposition des organisations sociales et socioculturelles par le biais des contrats de mobilité, le Gouvernement les implique, ainsi que les citoyens, dans le débat sur la mobilité et l'espace public.
- La Région élabore une feuille de route avec les communes pour transférer les compétences en matière de mobilité et de travaux publics au niveau régional dans un délai de cinq ans. Elle prend en compte les besoins locaux.
- Le Gouvernement poursuit la reconstruction du tronçon du mini-Ring entre la Place Sainctelette et la porte de Ninove. Ce morceau de ville doit relier les quartiers situés de part et d'autre du canal. Cela permettra de réduire considérablement le trafic automobile et créera davantage d'espaces verts et publics, de sorte que les gens apprécieront d'y passer du temps.
- La politique fiscale s'engage à réduire la pression automobile, sur la base du principe du pollueur-payeur. La justice sociale y occupe une place centrale. Un panel de citoyens apporte des idées sur les modalités de cette politique.
- Il y aura un moratoire sur l'extension du métro 3 et une étude approfondie des alternatives. Le transfert modal escompté est beaucoup trop faible par rapport aux coûts élevés et à l'impact sur les quartiers.
- La Région greffe sa politique de stationnement aux besoins d'une ville vivable. Par conséquent, les frais de stationnement le long des voies publiques sont augmentés. Le Gouvernement supprime l'obligation dans la partie réglementaire du plan régional de politique de stationnement de créer de nouvelles places de stationnement sur la voie publique en compensation de la perte des places existantes.
- En termes de politique cycliste, le Gouvernement donne la priorité à la reconstruction des points noirs de la circulation (Meiser, de Trooz, Sainctelette, Pont de Cureghem, Montgomery, porte de Flandre, rond-point Louise, etc.) afin d'assurer la continuité des liaisons cyclistes sûres. Cette approche est également bénéfique pour la sécurité routière des autres modes de transport.
Contenu Mémorandum RBC 2024-2029
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