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Environ 11 millions : c'est le nombre de piétons en Belgique. Pourtant, c'est presque le seul chiffre que nous connaissons. Avec le soutien du ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet, le Mouvement piéton, Tous à Pied et Walk lancent aujourd'hui une enquête pour mieux cerner les besoins des piétons afin d'adapter les politiques en conséquence. Donnez votre avis sur https://barometrepieton.be/
Comment est-ce que vous vous déplacez quotidiennement à Bruxelles ? Pour quels déplacements est-ce que vous utilisez le vélo et quel itinéraire empruntez-vous ? Avez-vous entendu parler des itinéraires cyclables régionaux (ICR) et est-ce que vous les utilisez ?
Le BRAL soutient l'appel de HEAL et WeMove à l'Union européenne sur les normes de qualité de l'air de l'UE. La recherche scientifique montre que l'air pollué provoque de l'asthme, des cancers et des maladies chroniques chez les enfants. Les scientifiques ont découvert que la pollution de l'air par les gaz d'échappement des voitures provoque des cancers chez les non-fumeurs. La pollution de l'air est à l'origine de 800 000 décès supplémentaires chaque année en Europe.
L'Organisation mondiale de la santé a adapté ses normes afin de réduire ces risques pour la santé publique. Nous voulons que l'UE adopte ces objectifs dans sa politique en matière de qualité de l'air. Signez cette pétition si vous êtes du même avis.
Une nouvelle ligne de métro à Bruxelles ? Tout le monde est quand même pour ! Non ?
Ce documentaire explore l’immense ouvrage qui inquiète autant les associations urbaines que certains Bruxellois·es, amoureux·ses du tram.
Il remonte aux origines du transport en commun, ses souvenirs glorieux et ses cicatrices. Leurs échos se retrouvent dans les paroles de celles et ceux qui s’opposent ou se réjouissent de la relance de ce « chantier du siècle ». A travers ces témoignages, un autre chantier progresse : celui d’une construction de la citoyenneté urbaine et de la participation des habitant·es au débat public.
Dans le jeu complexe des décisions politiques, qui restera à quai ?
LE CHANTIER DU SIÈCLE
Ateliers Urbains # 21 | BE | 2023 | 65 min | VO FR ST NL
Un film de Benjamin Delori, Félicien Dufoor, Chérine Layachi
Projection suivie d'un échange avec l'équipe des réalisateur·rices. Merci de confirmer votre présence avant le 12/05/23 par courriel au reservations@cvb.be. Une confirmation écrite vous sera envoyée.
Ce film est la suite des Ateliers Urbain #19 Stalingrad, avec ou sans nous? et #20 Mais qui veut changer Liedts. Vous pouvez encore visionner Stalingrad, avec ou sans nous? via ce lien sur YouTube.
Le BRAL collabore avec Bruxelles Environnement dans le cadre du projet « ExpAIR » sur la qualité de l’air et la mobilité qui développe des actions ExpAIR passées et la campagne CurieuzenAir. Le projet court au moins jusqu'en août 2024. Il s’agit d’une position à temps partiel (de 50% à 80 %).
Ce projet ExpAIR se compose de deux grands volets :
- Le premier consiste à mettre sur pied un réseau de points de mesure permanents (« passive samplers ») pour assurer un suivi de la qualité de l’air pendant plus d’un an. Vous vous chargez du soutien pratique au réseau de mesure : suivi de l’installation bimensuelle des points de mesure par un service de livraison, organisation d’actions au niveau local en collaboration avec vos collègues du BRAL, suivi intermédiaire des résultats, communication régulière et échanges avec Bruxelles Environnement.
- Le deuxième volet consiste à trouver des sites de mesure temporaires pour nous permettre d’évaluer l’impact des mesures locales dans les rues de Bruxelles : plans de circulation locaux, rues scolaires, rues réservées au jeu, activation de l’espace public (vert), etc. Vous veillez à ce que les « samplers » parviennent aux bonnes personnes, vous assurez le suivi des mesures et des résultats et vous soutenez vos collègues en matière de communication.
Missions
- Coordonner le projet « ExpAIR » avec vos collègues du BRAL en partenariat avec Bruxelles Environnement
- Assurer un suivi rigoureux de l’installation des sites de mesure, la collecte des tubes gradués en temps voulu et la publication des résultats
- Rédiger et envoyer notre communication (bulletin d’information, brochures, affiches, réseaux sociaux, vidéos, etc.) en collaboration avec vos collègues
- Collaborer avec la population, les associations, les écoles, les entreprises et les autorités locales à des actions concrètes (mesurer, informer, échanger, former, etc.)
- Porter, approfondir et développer la vision, les points de vue et les actions du BRAL concernant la mobilité à Bruxelles
Qualités exigées
- Vous avez une bonne connaissance du français et du néerlandais. Fluency in English is an important asset.
- Vous avez de l'expérience dans la coordination d'un projet en coopération positive avec différents partenaires.
- Vous êtes familiarisé·e avec le travail communautaire du fait de votre formation, de votre engagement bénévole ou de votre expérience professionnelle.
- Vous êtes sensibilisé·e au débat sur la mobilité et la qualité de l’air à Bruxelles du fait de votre formation, de votre engagement ou de votre expérience professionnelle.
- L’expérience et la formation sont utiles, mais nous accordons une importance égale à l’enthousiasme et à la motivation.
- Vous gérez une multitude de données de mesure, vous faites donc preuve de rigueur dans votre travail et respectez un planning clair.
- Vous prenez des initiatives, vous réfléchissez de manière stratégique et vous travaillez en équipe.
- Vous êtes en mesure d’associer des pratiques concrètes sur le terrain à des mesures politiques et inversement.
- Vous n’hésitez pas à travailler en dehors des heures de bureau lorsque c’est nécessaire. Votre mission implique en effet de prester régulièrement des heures en soirée et le week-end pour collaborer avec des bénévoles.
- Vous avez une excellente communication orale, écrite et graphique.
- Vous vous sentez comme un poisson dans l’eau à Bruxelles.
Notre offre
- Un contrat à temps partiel (de 50% à 80 %) à durée déterminée, jusqu’au 31 août 2024
- Une rémunération conforme aux barèmes du secteur socioculturel (B1c de la CP n° 329.01), avec prise en compte de l’ancienneté pertinente
- Le remboursement des trajets travail-domicile en transport en commun ou une indemnité de bicyclette
- Des horaires de travail flexibles qui respectent l’équilibre travail/vie privée
- Un travail varié qui fournit une contribution visible au développement durable de Bruxelles
- Un environnement enthousiasmant qui permet à l’esprit d’initiative et à la créativité de chacun·e de s’exprimer
- Des contacts avec des Bruxellois et Bruxelloises de toutes origines, des comités et des associations
L’offre vous intéresse ?
Envoyez-nous votre lettre de motivation et votre CV au plus tard le 5 juin à 10 h :
- par e-mail : raf@bral.brussels
- ou par courrier : Raf Pauly (coordinateur), BRAL – Mouvement urbain pour Bruxelles, place du Samedi 13, 1000 Bruxelles.
Vous avez des questions ? Besoin de clarifications ? N’hésitez pas à contacter Raf, notre coordinateur : raf@bral.brussels, 0487 319 420.
Déroulement du processus de recrutement
- 5-6 juin : sélection sur la base du CV et de la lettre de motivation
- 7-16 juin : entretiens d’embauche au siège du BRAL (en journée/début de soirée)
Une procédure qui dure depuis sept ans
À l'origine, la Belgique, comme tous les autres pays européens, devait garantir d'ici 2010 une qualité de l'air conforme aux normes minimales convenues au niveau européen. La qualité de l'air en Belgique étant très médiocre, notre pays a bénéficié d’un délai exceptionnel jusqu'en 2015. Mais la qualité de l'air était toujours inférieure aux normes en 2015 - en particulier à Bruxelles et à Anvers. C'est pourquoi en 2016 la Commission européenne a lancé une procédure d'infraction, qui est toujours en cours aujourd’hui.
Selon plusieurs ONG belges, la longueur de la procédure se fait au détriment de la santé des Belges qui ne sont pas servis par une procédure qui dure depuis déjà sept ans.
“La Commission européenne ne peut plus laisser cette affaire suivre son cours et doit prendre des mesures urgentes”, déclare Inge Salden du groupe d'action anversois Recht op Lucht.
L'année dernière, ce groupe a publié un rapport scientifique montrant que les normes européennes n'étaient toujours pas respectées en 2021 (1).
Ailleurs en Belgique, la qualité de l'air dépasse également ces normes à plusieurs endroits. C'est ce que montrent les modèles d’Irceline (2). À Bruxelles, le projet CurieuzenAir a montré que 1,4 % des Bruxellois sont encore exposés à une qualité de l'air illégale (3).
An Macharis, de l’organisation Citizenne, a déclaré: "prendre l'air est tout simplement impossible dans notre quartier". Leur organisation est située sur la petite ceinture de Bruxelles, où la concentration de NO2 la plus élevée a été mesurée pendant le projet CurieuzenAir.
"Nos poumons méritent mieux"
Il est hallucinant que la Belgique ne réponde toujours pas aux normes actuelles. En effet, les pays européens discutent actuellement de nouvelles règles sur la qualité de l'air. Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, a averti à plusieurs reprises que les règles deviendraient plus strictes. “C’est une bonne chose”, pense Tim Cassiers du BRAL, organisation membre de HEAL, une alliance européenne d'organisations qui travaillent pour l'environnement et la santé. (4) Cette coalition a récemment lancé une pétition (5) pour inciter les institutions européennes à baser les nouvelles normes sur les dernières connaissances médicales et scientifiques. Ils ont déjà recueilli plus de 125 000 signatures.
Ce sont les personnes âgées et les enfants, ceux dont la santé est fragile, qui paient de leur santé le prix de la mauvaise qualité de l'air en Europe. Tout récemment, l'Agence européenne pour l'environnement a annoncé que 1 200 enfants en Europe meurent chaque année des effets de la pollution de l'air (6).
Le commissaire européen Virginijus Sinkevičius doit prendre ses responsabilités
Les organisations demandent au commissaire européen Virginijus Sinkevičius, responsable de l'environnement, d'agir de manière plus décisive. Il est impératif que l'UE applique sa propre législation afin de responsabiliser le gouvernement belge pour qu'il prenne les mesures nécessaires à l'amélioration de la qualité de l'air.
"Le bureau du commissaire européen Sinkevičius est situé rue de la Loi, l'un des axes les plus insalubres de Bruxelles. En faisant respecter sa propre législation, l'UE prendrait également ses responsabilités vis-à-vis de son propre environnement", a déclaré Tim Cassiers du BRAL.
Pierre, directeur de Chercheurs d'Air, a conclu en disant : "Bruxelles, la capitale de la Belgique, mais aussi de l'UE, est la huitième ville la plus polluée d'Europe, en termes de dioxyde d'azote. Ce gaz est très nocif pour la santé. La Commission européenne doit accélérer la procédure d'infraction afin que la Belgique s'acquitte sérieusement et rapidement de la tâche de protéger la santé de sa population contre les risques de la pollution atmosphérique."
FIN
Notes aux éditeurs
- Voir le rapport du travail de Recht op Lucht https://rechtoplucht.be/rapport-metingen-2021/
- Voir les cartes du site web d’Irceline https://www.irceline.be/fr/qualite-de-lair/mesures/dioxyde-dazote/history/no2_anmean_rioifdm
- Voir le site web de Curieuzenair www.curieuzenair.brussels
- https://www.env-health.org/
- https://act.wemove.eu/campaigns/clean-air-now?utm_source=partner-HEAL
- https://www.eea.europa.eu/en/newsroom/news/air-pollution-levels-across-…
- La Belgique ne répond pas aux exigences de la directive 2008/50/CE concernant la qualité de l'air et un air pur pour l'Europe.
Contact presse
- Pierre Dornier, Les Chercheurs d’Air, +32496815263
- Inge Salden, Recht Op Lucht, contact@rechtoplucht.be, +32 496 30 96 88
- Tim Cassiers, BRAL, tim@bral.brussels, +32 476 44 92 23
Les organisations signataires
BRAL, Chercheurs d’Air, Citizenne, Clean Cities Campaign, Fietsersbond, Filter Café Filtré Atelier, Recht op Lucht
Voici des photos de l’action: https://drive.google.com/drive/u/0/folders/1_xTOg78HHNzK_FIBSm5pPGPpagScGJ3D
Nous vous invitons à une journée dédiée au commerce et à la culture dans l'hyper-centre. La journée se compose de trois parties. Vous pouvez venir à chaque partie, mais ce n’est pas obligatoire.
Le matin, l'ARAU nous guidera le long de la zone piétonne. L'après-midi, nous voulons nous plonger avec vous dans les résultats d'une étude étudiante sur l'hypercentre. Nous voulons réfléchir avec vous à l'évolution et à l'avenir du commerce et des institutions culturelles dans cette zone. Privatisation de l'espace, "hamburgerisation" et espaces culturels dans le centre-ville sont quelques-uns des thèmes qui nous guideront. Le résultat sera une cartographie partagée/contestée qui servira de base à des discussions ultérieures avec les politiciens et les acteurs locaux. Nous clôturerons la journée par un débat sur ce thème avec Fabian Maingain (Ville de Bruxelles), Marion Alecian ('ARAU), Benjamin Wayens (L'Institut de Gestion de l'Environnement et d'Aménagement du Territoire (ULB-IGEAT)).
1. Promenade (FR) 10h-12h30
Cet événement fait partie de la Bruxelles2030 Summer Assembly.
Point de départ : Bourse, Point d'arrivée : De Brouckère
Guidée par l'ARAU
« Le piétonnier » a pris sa place dans le centre-ville et dans le langage courant des Bruxellois. Pour beaucoup il s’agit d’une réussite ; d’un « égout à bagnoles » on est passé à un espace public « apaisé » : le débat est clos… La transformation de cette partie de la ville est pourtant loin d’être achevée : preuve en est la multiplication de projets immobiliers, représentant des centaines de milliers de mètres carrés et près d’un milliard d’investissements (d’après le bourgmestre Philippe Close).
Quels pourraient être les impacts de ces nombreux projets immobiliers en matière de logement, de commerce, de tourisme ? Les risques de dérives sont réels : gentrification, prolifération de l’horeca, surtourisme, privatisations d’espaces publics… Comment la Ville de Bruxelles et la Région entendent-elles cadrer ces transformations ou, au contraire, encourager les tendances définies par le secteur privé ?
Inscrivez-vous ici : https://brussels2030.be/announcement/walk-lab-29-06/
2. Atelier (NL/FR) 14h-17h
Cet événement fait partie de la Bruxelles2030 Summer Assembly.
Lieu: Gemeenschapscentrum De Markten (Spiegelzaal), Vieux Marché aux Grains 5, 1000 Bruxelles
Une collaboration entre l’ARAU, Brussels Studies Institute et le BRAL
On entend souvent parler de l'hamburgerisation du piétonnier et de l'extension abusive des terrasses réduisant la qualité et la quantité d'espace public. Qu'en est-il vraiment ? Quelles sont les "pépites", ces joyaux commerciaux d'un autre temps, qui persistent sur le piétonnier et ses environs malgré la transformation radicale de ces espaces ? L'hypercentre est-il un espace capable d'accueillir des infrastructures culturelles avec une offre dirigée vers l'ensemble des bruxellois·es ?
Pour répondre à ces questions (et à d’autres), partons cartographier une partie du centre-ville avec une approche sensible et subjective. On se mettra ensuite autour de la table pour mettre en commun nos observations et nos ressentis. Les résultats de cette cartographie partagée seront également discutés lors du débat organisé en soirée et servira de base pour des travaux ultérieurs.
Inscrivez-vous ici : https://brussels2030.be/announcement/walk-lab-29-06/
3. Débat (NL/FR) 19h-21h30
Lieu: Gemeenschapscentrum De Markten (Spiegelzaal), Vieux Marché aux Grains 5, 1000 Bruxelles
Une collaboration entre l’ARAU et le BRAL
Vous êtes invités à participer à un débat basé sur la promenade et l'atelier sur le commerce et les institutions culturelles dans l'hyper-centre et sur diverses analyses du centre-ville. Avec Fabian Maingain (Echevin de l'Economie, de l'Emploi, de la Smart City et de la Simplification administrative de la ville de Bruxelles), Marion Alecian (directrice de l'ARAU) et Benjamin Wayens (professeur et chercheur à l’ULB-IGEAT), Julie Huntz (suivi des politiques bruxelloises UNIZO).
Inscrivez-vous ici : https://bral.brussels/nl/civicrm/event/register?reset=1&id=77
Nous nous réjouissons de vous accueillir pour une partie ou la totalité de la journée !
Un nombre croissant de positions contre les politiques environnementales ont été exprimées par de nos responsables politiques. Le Premier ministre Alexander De Croo veut “mettre sur pause” la mise en œuvre des politiques en faveur de la biodiversité et de la nature, aussitôt appuyé par le Président du MR. La ministre flamande de l’Environnement, Zuhal Demir, s’oppose aux ambitions européennes en matière de climat, ainsi qu’à celles de la loi sur la restauration de la nature. Le président du CD&V, Sammy Mahdi, est fier que son parti tire le frein à main sur la restauration de la nature. La fièvre des élections est en train de gagner du terrain, en dépit de la raison.
Ce glissement dans le discours public survient alors que la crise climatique frappe à nouveau durement, avec des sécheresses et des inondations extrêmes en Espagne et en Italie, alors que, partout en Europe, le niveau des nappes phréatiques diminue d’année en année et alors que les conséquences des inondations de 2021 en Wallonie sont encore bien présentes. Le coût de cet événement extrême a été évalué à 2 milliards €, dont 60% à charge de la Région wallonne, ainsi que des souffrances humaines indescriptibles.
Au niveau de la biodiversité, la situation est en chute libre. Plus de 80 % des habitats naturels de l’Union européenne sont en mauvais état de conservation. En Belgique, ce chiffre s’élève à environ 95 %. C’est la pire situation au sein de l’Union Européenne, selon l’Agence européenne pour l’environnement. Même les espèces communes deviennent rares, avec un déclin prononcé des populations d’oiseaux dans les milieux agricoles, mais aussi en forêt. Les autorisations pour les pesticides nocifs sont monnaie courante en Belgique.
Nous attendons donc du politique qu’il prenne ses responsabilités et qu’il apporte des réponses aux crises écologiques. En outre, ces crises ne sont pas des problèmes indépendants et distincts, mais sont au contraire interconnectés : c’est l’ensemble de notre système naturel, et donc les ressources dont nous dépendons pour notre qualité de vie, qui est au bord de l’effondrement et qui nécessite une action urgente et ambitieuse.
En politique, on négocie, on fait des compromis, mais pas avec la nature. Il n’y a donc pas à choisir entre l’action climatique, la protection de l’environnement ou la restauration de la nature : c’est l’ensemble des crises qu’il faut gérer de front.
Tirer à boulets rouges sur les timides politiques européennes qui cherchent à nous protéger du changement climatique et de l’effondrement de notre biodiversité à un an des élections est totalement irresponsable. Il est grand temps d’engager un débat politique constructif sur la manière de s’attaquer aux problèmes de manière intégrée et dans une logique de transition juste. Cela implique d’accompagner les secteurs tels que l’agriculture et l’industrie pour qu’ils puissent devenir des piliers sains, stables et neutres en carbone de notre société.
Contacts
- Bond Beter Leefmilieu – Benjamin Clarysse, coordinateur politique
- Canopea – Sylvie Meekers, directrice générale
- Greenpeace – Valerie Del Re, directrice
- WWF – Anka Stenten, directrice ad interim
- Velt – Stijn Overloop, directeur
- Natagora – Philippe Funcken, directeur
- Natuurpunt – Jos Ramaekers, chef du département politique
- BRAL – Raf Pauly, coordinateur
- Klimaatcoalitie – Nicolas Van Nuffel, président
- PAN Europe -Martin Dermine, directeur exécutif
Pour les habitants et associations, le nouveau plan ne tient pas suffisamment compte des résultats de la consultation publique de 2019 et de l’avis unanimement négatif de la Commission régionale de développement (CRD). Il pose de nouveaux problèmes, étant plus flou, et ne tirant pas les leçons des crises – sanitaire, climatique, de la biodiversité, énergétique et économique - apparues depuis lors.
- Ni le master plan adopté par la Ville de Bruxelles pour le site Vander Putten ni le schéma urbanistique élaboré pour la parcelle triangulaire ne sont rendus publics, ce qui prive le citoyen d‘informations essentielles pour pouvoir juger du plan.
- Le PAD bis et son rapport sur les incidences ignorent très largement les aspects paysagers, de gestion de l’eau, de biodiversité, d’impact sur le microclimat (vents, ensoleillement), et de résilience au changement climatique.
- Le plan ne répond pas non plus au défi du manque de logements abordables. La densification qu’il propose est toujours faite en majorité de logements au prix du marché, et peu adaptés aux besoins des familles. Par contre, il n’y a plus aucune garantie d’une réalisation effective de logements sociaux sur le site Vander Putten.
- Le plan continue à prévoir la réalisation de grandes zones de parking souterrain, dans un périmètre déjà pollué et saturé par la circulation.
Pourquoi s’obstiner à faire un PAD pour cette zone ? La plupart des aspects souhaitables du projet ont déjà été réalisés ou pourraient l’être en utilisant les outils urbanistiques « ordinaires ».
L’outil PAD complique et rigidifie la situation juridique, et ce PAD-ci a encore une fois été élaboré loin de toute concertation citoyenne ou associative.
Le seul résultat certain de ce plan, même sans aucune réalisation concrète, sera d’augmenter très fortement la valeur de la parcelle privée en permettant d’y construire des gabarits bien plus élevés. Une prime à la spéculation pour les nouveaux propriétaires de la parcelle.
Habitants et associations souhaitent le rachat par les pouvoirs publics de cette parcelle, à sa valeur actuelle, non artificiellement dopée, de façon à y mettre en œuvre un projet alternatif d’intérêt collectif et respectueux du contexte, tel qu'un centre d'expérience de l'eau, tirant parti de sa localisation unique, en bordure du canal et de la Senne souterraine, et de la friche humide qui s’y est développée en 20 ans d’abandon.
Les signataires
PorteNinovePoort, ADOPT (place de Ninove), CRU Anderlecht, La Rue, Buurthuis Bonnevie, ARAU, BRAL, Inter-Environnement Bruxelles
Personnes de contact
- ARAU (FR) – Marion Alecian, +32 472 54 29 17
- Inter-Environnement Bruxelles (FR) – Mohamed Benzaouia, +32 471 03 79 97
- BRAL (NL/FR) – Benjamin Delori, +32 471 47 42 72
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