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Il faut sortir de la fausse opposition entre « urbanité » et « nature ». Des logements publics abordables, l'accès aux espaces verts, la prise en compte et l'aménagement intelligent des énormes taux d'inoccupation, la protection de la biodiversité existante, le maintien des activités productives et la construction d'équipements publics sont au cœur du développement de la Région.
- La Région stipule dans le Code bruxellois de l'Aménagement du Territoire (CoBAT) que la planification urbaine se fait selon un processus de planification par étapes auquel les Bruxellois participent dès le départ. Les grands projets commencent par un processus qui implique les habitants de Bruxelles pour développer une vision du projet sur la base de différents scénarios. Ce processus de participation du public constitue la base d'une enquête publique initiale. Le Gouvernement rend la réunion de projet actuelle obligatoire dans le cadre du processus de participation publique et l'élargit pour inclure une participation plus large des citoyens et des organisations. À la fin du processus, lors de la demande des permis nécessaires, une deuxième enquête publique (y compris la commission de concertation correspondante) suivra afin que le projet dans son ensemble reçoive l'examen démocratique et juridique nécessaire.
- Le Plan régional de développement durable (PRDD) dessine depuis 2018 les contours du développement de la Région bruxelloise à l'horizon 2040. Le Gouvernement investit dans la mise à jour fréquente des plans, des cartes et des indicateurs sous-jacents. Il rend également ces données facilement accessibles à tous. Cela renforce le rôle du PRDD en tant que schéma directeur pour le développement urbain de Bruxelles.
- Le Gouvernement poursuit la réforme engagée du Plan régional d'affectation du sol (PRAS). Il se concentre en priorité sur les défis du changement climatique, la protection de la nature en ville et la création d'un espace de production en ville.
- L'industrie manufacturière fait partie intégrante de la ville. Le Gouvernement commande un examen des zones d'entreprises en milieu urbain (ZEMU) résultant du « PRAS démographique » de 2013 afin de comprendre pourquoi le modèle prévu a échoué. L'objectif est que l'espace mis à disposition par la Région bruxelloise pour les activités de production aille à de véritables activités de production et pas seulement à des activités de bureau. Le Gouvernement autorise la mixité au sein des ZEMU en permettant de vivre et de travailler en même temps.
- L'industrie manufacturière fait partie intégrante de la ville. Le Gouvernement commande un examen des zones d'entreprises en milieu urbain (ZEMU) résultant du « PRAS démographique » de 2013 afin de comprendre pourquoi le modèle prévu a échoué. L'objectif est que l'espace mis à disposition par la Région bruxelloise pour les activités de production aille à de véritables activités de production et pas seulement à des activités de bureau. Le Gouvernement autorise la mixité au sein des ZEMU en permettant de vivre et de travailler en même temps.
- Il est urgent de procéder à un examen approfondi de la première génération des plans d'aménagement directeurs (PAD). Une telle évaluation repose sur un dialogue approfondi entre les institutions Gouvernementales, la société civile, les chercheurs, les citoyens et les comités de citoyens. Le Gouvernement étudie ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas et procède aux ajustements nécessaires. Le Gouvernement met en attente les PAD non achevés. Dans l'attente des résultats de cet examen, aucun autre PAD n’est mis en œuvre. Quoi qu'il en soit, le Gouvernement est en train de revoir en profondeur les mécanismes de participation du public à l’élaboration des PAD. Plus précisément, il fait place à la participation dès le début du projet et prévoit suffisamment de temps pour la construction d'une vision et une évaluation finale approfondie. Cela implique :
- Une durée minimum de 6 mois pour la participation et l'élaboration de différents scénarios ;
- À la fin de cette première phase, une enquête publique sur cette vision, et une élaboration de la vision basée sur les réponses à l'enquête publique ;
- L’élaboration de la partie réglementaire ;
- Une présentation publique ;
- Une enquête publique de l'ensemble du PAD.
- Le Gouvernement poursuit la réforme du règlement régional d’urbanisme (RRU). Il prend à cœur les commentaires reçus lors de l'enquête publique. L'octroi de nombreuses dérogations au RRU précédent mérite un examen approfondi. La nouvelle version contient des règles juridiques claires pour éviter toute confusion juridique. La RRU constitue un point d'ancrage pour un développement urbain robuste et résilient.
- La Région impose une part minimale de 25 % de logements sociaux pour les projets d’habitations de plus de 1 000 m². Sur les terrains publics, la Région développe des projets durables avec 100 % de logements publics. La Région n'utilise plus le terme « logement à finalité sociale », mais indique clairement quels types de logements sociaux et abordables seront réalisés dans les projets de construction.
- Bruxelles a besoin d'un cadre politique clair sur la densité et les tours, avec des lignes directrices sur la densité souhaitable pour Bruxelles et la place des immeubles de grande hauteur à Bruxelles, par exemple dans une note relative à ces immeubles. Le Gouvernement veillera à ce que les résultats et les critères soient accessibles à tous. Il met également ces données à jour régulièrement (annuellement, semestriellement...). À cette fin, il met en place une coopération avec la société civile bruxelloise, les chercheurs, les parties prenantes...
- Le Gouvernement élabore un régime fiscal dans le but de capturer (une partie de) la plus-value des augmentations de prix dues uniquement à de nouvelles réglementations ou à un changement d'utilisation. Cette taxation sur les plus-values est investie dans la politique de logement social.
- La propriété foncière est un levier important pour le développement urbain. La Région, les communes et les institutions publiques conservent les terrains publics en leur possession et ne les vendent plus à des promoteurs privés. De cette manière, nous conservons la maitrise du foncier.
- Le Gouvernement est conscient de la nécessité d'améliorer la coopération et la coordination entre les différentes administrations pour planifier correctement notre ville. Nous pensons à Perspective.Brussels, Urban.Brussels, la société d’aménagement urbain (SAU) et les cellules de Bruxelles Mobilité, Bruxelles Environnement et la STIB qui s'occupent de la planification stratégique. Par conséquent, le Gouvernement donne un mandat clair au Comité régional de développement territorial pour former des équipes de projet transversales qui travailleront ensemble sur un projet, par exemple un PAD. Un point de contact pour le public sera désigné au sein de chaque équipe de projet.
Contenu Mémorandum RBC 2024-2029
Trop souvent, cependant, la participation et l'implication des citoyens se font encore à l'improviste, les Bruxellois étant interrogés sur leurs points de vue au cours de brèves « séances post-it ». La participation réelle fait défaut parce que les séances ne sont pas clairement annoncées et que le résultat est souvent déjà prédéterminé. La démocratie n'est donc pas évidente, il faut constamment chercher ce qui fonctionne et s'efforcer de faire mieux. Les conflits sont inévitables ; ils sont une partie essentielle de la ville.
La démocratie urbaine comporte de nombreux niveaux, impliquant un grand nombre de procédures et d'institutions. Nous présentons ici un certain nombre de questions relatives à la manière dont les Bruxellois ont leur mot à dire dans la politique urbaine sur les sujets qui tiennent à cœur au BRAL : la planification et la rénovation urbaine, la mobilité, l'environnement et le climat.
- La multiplicité des voix et l'action collective sont essentielles à une démocratie urbaine saine. Le Gouvernement apprécie et renforce le travail de la société civile bruxelloise dans son ensemble. Pour ce faire, il est nécessaire d'assurer la continuité du financement de la société civile. En particulier, nous attirons l'attention sur la société civile travaillant sur la planification urbaine et l'urbanisme, pour laquelle il n'y a pas eu de financement structurel depuis des années. Le Gouvernement utilise le cadre d'accréditation existant (ordonnance de 2008)1 pour permettre aux organisations de demander un financement.
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L'élaboration et la mise en œuvre des politiques nécessitent une collaboration et la cocréation avec l'ensemble de la société civile bruxelloise. Il existe de nombreuses organisations qui ont une connaissance approfondie du domaine et qui ont des années d'expérience dans le travail social et socioculturel collectif. Elles voient les opportunités et les talents dans les quartiers de Bruxelles et savent où se trouvent les obstacles potentiels. Le Gouvernement développe des stratégies sur l'énergie, la rénovation, la mobilité, le climat,... en collaboration avec ces organisations. La cocréation commence au début de la période d’application de la stratégie et n'est pas seulement invoquée pour réexaminer les décisions prises à mi-parcours du processus décisionnel.
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Les conseils consultatifs sont depuis longtemps une plateforme où diverses organisations représentatives informent les Gouvernements. Des conseils consultatifs forts sont également synonymes de recommandations avisées pour le Gouvernement, ce qui lui permet d'élaborer de meilleures politiques. Le Gouvernement tient compte des recommandations et envoie une réponse motivée aux conseils consultatifs afin de préciser ce qu'il advient de celles-ci.
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La Région a besoin d'un point d'information où tous les Bruxellois peuvent se rendre pour obtenir des informations sur le développement urbain à Bruxelles face au changement climatique. Aujourd'hui, toutes les informations sont encore trop dispersées entre les différentes institutions, ou restent dissimulées dans des documents complexes. C'est pourquoi le Gouvernement a mandaté la création de Monitoring.Brussels, un observatoire urbain pour collecter des informations sur Bruxelles et les rendre accessibles. Sur la base d'un dialogue avec le réseau bruxellois de chercheurs, d'experts, de la société civile, des administrations, etc., il détermine quelles sont les données essentielles à cet effet et comment elles peuvent être mises à jour régulièrement.
Contenu Mémorandum RBC 2024-2029
Le matin, l'ARAU nous guidera le long de la zone piétonne. L'après-midi, nous voulons nous plonger avec vous dans les résultats d'une étude étudiante sur l'hypercentre. Nous voulons réfléchir avec vous à l'évolution et à l'avenir du commerce et des institutions culturelles dans cette zone. Privatisation de l'espace, "hamburgerisation" et espaces culturels dans le centre-ville sont quelques-uns des thèmes qui nous guideront. Le résultat sera une cartographie partagée/contestée qui servira de base à des discussions ultérieures avec les politiciens et les acteurs locaux. Nous clôturerons la journée par un débat sur ce thème avec Fabian Maingain (Ville de Bruxelles), Marion Alecian ('ARAU), Benjamin Wayens (L'Institut de Gestion de l'Environnement et d'Aménagement du Territoire (ULB-IGEAT)).
1. Promenade (FR) 10h-12h30
Cet événement fait partie de la Bruxelles2030 Summer Assembly.
Point de départ : Bourse, Point d'arrivée : De Brouckère
Guidée par l'ARAU
« Le piétonnier » a pris sa place dans le centre-ville et dans le langage courant des Bruxellois. Pour beaucoup il s’agit d’une réussite ; d’un « égout à bagnoles » on est passé à un espace public « apaisé » : le débat est clos… La transformation de cette partie de la ville est pourtant loin d’être achevée : preuve en est la multiplication de projets immobiliers, représentant des centaines de milliers de mètres carrés et près d’un milliard d’investissements (d’après le bourgmestre Philippe Close).
Quels pourraient être les impacts de ces nombreux projets immobiliers en matière de logement, de commerce, de tourisme ? Les risques de dérives sont réels : gentrification, prolifération de l’horeca, surtourisme, privatisations d’espaces publics… Comment la Ville de Bruxelles et la Région entendent-elles cadrer ces transformations ou, au contraire, encourager les tendances définies par le secteur privé ?
Inscrivez-vous ici : https://brussels2030.be/announcement/walk-lab-29-06/
2. Atelier (NL/FR) 14h-17h
Cet événement fait partie de la Bruxelles2030 Summer Assembly.
Lieu: Gemeenschapscentrum De Markten (Spiegelzaal), Vieux Marché aux Grains 5, 1000 Bruxelles
Une collaboration entre l’ARAU, Brussels Studies Institute et le BRAL
On entend souvent parler de l'hamburgerisation du piétonnier et de l'extension abusive des terrasses réduisant la qualité et la quantité d'espace public. Qu'en est-il vraiment ? Quelles sont les "pépites", ces joyaux commerciaux d'un autre temps, qui persistent sur le piétonnier et ses environs malgré la transformation radicale de ces espaces ? L'hypercentre est-il un espace capable d'accueillir des infrastructures culturelles avec une offre dirigée vers l'ensemble des bruxellois·es ?
Pour répondre à ces questions (et à d’autres), partons cartographier une partie du centre-ville avec une approche sensible et subjective. On se mettra ensuite autour de la table pour mettre en commun nos observations et nos ressentis. Les résultats de cette cartographie partagée seront également discutés lors du débat organisé en soirée et servira de base pour des travaux ultérieurs.
Inscrivez-vous ici : https://brussels2030.be/announcement/walk-lab-29-06/
3. Débat (NL/FR) 19h-21h30
Lieu: Gemeenschapscentrum De Markten (Spiegelzaal), Vieux Marché aux Grains 5, 1000 Bruxelles
Une collaboration entre l’ARAU et le BRAL
Vous êtes invités à participer à un débat basé sur la promenade et l'atelier sur le commerce et les institutions culturelles dans l'hyper-centre et sur diverses analyses du centre-ville. Avec Fabian Maingain (Echevin de l'Economie, de l'Emploi, de la Smart City et de la Simplification administrative de la ville de Bruxelles), Marion Alecian (directrice de l'ARAU) et Benjamin Wayens (professeur et chercheur à l’ULB-IGEAT), Julie Huntz (suivi des politiques bruxelloises UNIZO).
Inscrivez-vous ici : https://bral.brussels/nl/civicrm/event/register?reset=1&id=77
Nous nous réjouissons de vous accueillir pour une partie ou la totalité de la journée !
En juillet, participez au grand recensement des papillons de jardin de Natagora. Cette opération annuelle est un plaisir pour les yeux, et une source précieuse d'informations pour la science.
Toutes les infos : https://papillons.natagora.be.
BRAL: Hoe zijn The Shifters ontstaan en waarom?
Jérémy: The Shifters zijn ontstaan in 2014 als ondersteunende organisatie van The Shift Project, opgestart in 2010 in Frankrijk door Jean-Marc Jancovici, een Franse ingenieur bekend voor zijn strip “Le Monde sans fin”[1]. In 2014 zijn De Shifters een vzw geworden. In 2019 waren er in Frankrijk 1000 leden. In België zijn we in de feiten ontstaan in 2017 en werden in 2021 een vzw. Het is in dat jaar dat we ook een beetje ontploft zijn. We organiseerden bijna elke maand een kennismakingsavond met The Shifters en daar ontvingen we vaak 20-tal nieuwe mensen. We zitten nu aan 250 leden in België en 20.000 leden wereldwijd.
De missie van The Shifters is drievoudig:
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De ideeën en het werk van The Shift Project verspreiden, vooral door dit aan te passen aan de Belgische context. Dit bestaat voornamelijk uit het voorstellen van feuilles de route, sectorale draaiboeken om te decarboniseren, vergezeld van voorstellen voor wetswijzigingen om plannen en programma's in overeenstemming te brengen met energie- en klimaatkwesties.
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Sensibiliseren en vormingen geven rond klimaatverandering, die je in staat stellen te handelen volgens je eigen kunnen, in de privé- en de publieke sfeer
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Een gemeenschap bouwen en activeren van mensen, apolitiek, die zich verenigen rond ons gemeenschappelijk doel, de transitie naar een postkoolstofsamenleving.
BRAL: Hoe werken jullie?
Perrine: The Shifters heeft als doel concrete acties te realiseren om te decarboniseren. We maakten bijvoorbeeld een koolstofrapport van het richtplan van aanleg Mediapark. We sensibiliseren verschillende soorten publiek. Zo organiseren we algemene en specifieke vormingen over de klimaatverandering en de acties die mensen kunnen ondernemen. We animeren ook workshops waarin de deelnemers “klimaatfresco’s” maken in 3 uur tijd - een fresco met daarop de oorzaken en gevolgen van klimaatverandering. De moderator van The Shifters helpt de deelnemers te graven in hun kennis en stuurt ook bij waar nodig. De collectieve intelligentie van de groep stuwt ons vooruit, met het IPCC als leidraad.
We lobbyen ook bij de overheid. We organiseerden de petitie om een koolstofrapport te vragen bij grote stadsprojecten en we verkregen daarover ook een burgerhoorzitting in het parlement. Maar om eerlijk te zijn heeft de parlementaire opvolging van deze demarche ons ontgoocheld. We hebben veel energie gestoken in campagne voeren, mensen te informeren, op voorhand uit te wisselen met de parlementariërs, onze boodschap te verspreiden via andere organisaties, … Het was merkelijk de eerste keer dat iemand de drempel haalde voor zulke hoorzitting. We kregen zelfs geen geschreven verslag van het parlement over onze hoorzitting! We zijn ook gaan praten met de regionale politieke partijen. Hoewel de partijen die we spraken, ons gelijk gaven en het idee goed vonden, merkten we weinig omzetting naar de praktijk. In het parlement bleef het voorstel geblokkeerd bij goede intenties.
Jérémy: We willen focussen op hoe we de meeste impact kunnen hebben. We zetten ons in het midden van de driehoek burgers-overheid-bedrijven. Langs de kant van verkozenen gaan we met hen in gesprek over onze voorstellen voor wetswijzigingen. Binnenkort brengen we voor hen een analyse uit over het decarboniseren van de mobiliteit in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en de nodige evoluties binnen het gewestelijk mobiliteitsplan, Good Move.
Recent mikken we op nog een ander publiek: we gaan nu ook rechtstreeks in gesprek met bedrijven en we proberen een publiek te bereiken dat we nog niet bereikten, dat nog niet veel weet over de klimaatkwestie, om het thema van rechtvaardigheid in het transitie-debat te trekken. Dat is een verhaal dat we schrijven met het patronaat, de werknemers en de vakbonden. We konden al een eerste keer experimenteren met een concreet bedrijf, wat we binnenkort zullen voorstellen.
Onze strategie evolueerde ook. We merkten namelijk dat er wel beleidsdoelen zijn vastgesteld, maar er bestaan eigenlijk heel weinig draaiboeken of wegwijzers die helpen bepalen hoe die doelen te bereiken. Naast thematische projecten zoals Education4Climate die een academie voor leerkrachten rond energie en klimaat wil opzetten, werkten we ook feuilles de route, draaiboeken, uit die bedrijven en verkozenen kunnen gebruiken. Sectoren waarin zo’n draaiboeken ontbreken, zijn gezondheid, cultuur, en nog een grote werf: de digitale sector. Dit is voor ons een belangrijke evolutie, want vroeger organiseerden we ons eerder rond “kleine” thematische projecten zoals het koolstofrapport van het RPA Mediapark.
BRAL: Dat klinkt als veel werk.
Jérémy: Dat klopt, we blijven nog steeds vrijwilligers, niemand is bezoldigd in onze vzw. We kenden wel wat groeipijnen, bijvoorbeeld toen er een bepaalde periode twintig mensen per maand zich wilden aansluiten. We hebben ook hard gewerkt aan ons intern functioneren en kennisdelen. Het klimaat is een gevoelig thema en maakt veel emoties los. Hoewel ieder zijn eigen motivatie heeft, proberen we toch vanuit een gemeenschappelijke visie dingen in beweging te zetten.
Perrine: Nu we zo gegroeid zijn, zetten we ook meer in op het vormen (capaciter) van de mensen die we bereiken. We proberen onze leden te informeren over thema’s zoals levenscyclusanalyses, hoe het beleid in Brussel in elkaar zit, de Europese wetgeving rond klimaat, … We vragen daar niets voor terug. Het gaat er vooral om de kennis te delen die we intern opbouwden. En het werkt: op zo’n avond zijn er vaak vijftig mensen aanwezig.
BRAL: Werken jullie nog steeds rond renoveren?
Perrine: Het ideale blijft nog steeds om te renoveren, maar je moet het ook wel geval per geval bekijken. Anderzijds merken we dat de reglementering rond het certificaat dat de energieprestatie van gebouwen meet (EPB, 'Energieprestatie en Binnenklimaat’) een kans gemist heeft om, naast de uitstoot van een gebouw te bestuderen, ook alle koolstof- en broeikasgassen in te calculeren die nodig zijn om het materiaal te maken. Een huis kan misschien goed geïsoleerd zijn dankzij polyurethaan (PUR) isolatiemateriaal, maar dat materiaal op zich is niet milieuvriendelijk. We gaan ijveren om die component toch nog te integreren in het EPB-verhaal. Ook gasketels zijn volgens ons niet de heilige graal, daar moeten we toch ook van weggeraken.
BRAL: Bedankt voor dit gesprek, nog veel succes in de toekomst!
Meer info: https://www.theshifters.org
[1] Het stripalbum gaat over de ontmoeting en dialoog tussen Jancovici, die de rol van gids opneemt, en Blain, de tweede auteur die de openhartige speelt. Ze hebben het over energie: het gebruik ervan doorheen de geschiedenis, fossiele energie en de impact van de mens op zijn omgeving en vooral dan het klimaat. Bron: Wikipedia, geraadpleegd op 27/06/2023, https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Monde_sans_fin.
Les plans d'élargissement des autorités flammandes ont été traduits en un plan de mise en œuvre spatiale, pour lequel l'enquête publique se termine aujourd'hui. BBL, BRAL, NDM, Fietsersbond, Greenpeace, Natuurpunt, Dryade vzw, Vogelbescherming, IEB, ARAU, GRACQ soutiennent que ce scénario attirera plus de trafic, causant ainsi plus d'émissions de CO2, un air plus mauvais et une négligence des forêts environnantes. C'est pourquoi ils déposent aujourd'hui des objections aux projets du gouvernement flamand.
"Il semble que la Flandre ne voit dans le béton supplémentaire qu'une solution pour le périphérique de Bruxelles. Il est incompréhensible que le scénario alternatif d'une taxe kilométrique et d'un transfert modal ambitieux n'ait pas été étudié en profondeur", déclare Marie Desrousseaux, experte en politique de mobilité au Bond Beter Leefmilieu.
"La Flandre transfère le fardeau aux citoyens bruxellois. Les enfants de l'école des Prés Verts, avenue de l'Arbre Ballon, respireront chaque jour un paquet de poussières extra-fines. La pollution sonore augmentera également dans les environs immédiats du Ring", a réagi Lieselotte Gevens de Bral.
"Nous demandons au gouvernement flamand de réaliser un transfert modal ambitieux, également dans le Vlaamse Rand. Le problème des embouteillages ne sera pas résolu par la construction de nouvelles voies en plus des investissements actuels dans les transports publics et les infrastructures cyclables", répond Matthias Vermael de Netwerk Duurzame Mobiliteit.
"Nous savons depuis longtemps que l'augmentation du nombre de voies ne fait qu'attirer plus de trafic et ne résout donc pas les embouteillages. Il est incompréhensible que les études n'aient pas tenu compte de cet effet dans leurs calculs. Le plan de la Région flamande est en contradiction avec la stratégie de la Région bruxelloise visant à réduire l'utilisation de la voiture", a poursuivi Damien Delaunois d'Inter-Environnement Bruxelles.
"La forêt de Laarbeek, comme d'autres forêts proches, sera encore plus affectée par l'azote. Mais son impact n'a pas été suffisamment examiné dans le rapport d'impact environnemental. Même pour d'autres espaces naturels, comme la forêt de Floordam, les dégâts causés par les émissions supplémentaires d'azote semblent inévitables et irréparables. Cette étude d'impact insuffisante rend le scénario choisi par le gouvernement flamand juridiquement fragile", affirme Dries Verhaeghe de l'association Dryade vzw.
Le Palais du Midi est aujourd'hui menacé de démolition, et avec lui toute la dynamique du quartier Stalingrad-Lemonnier. Face à cette menace de destruction, des habitants, des commerçants et des associations locales et régionales se mobilisent.
Le Palais du Midi, ce sont 35 commerces, 37 clubs sportifs avec près de 3.000 affiliés ou encore 1.200 élèves de la Haute École Francisco Ferrer. Au-delà de ces chiffres, le Palais du Midi, c’est surtout un lieu de vie, un lieu de rencontre où se tissent des liens sociaux. Le Palais du Midi, c’est le cœur d’un quartier populaire qui lutte pour sa survie depuis près de 4 ans. Le Palais du Midi, c’est aussi un condensé d’histoires urbaines et d’évolutions architecturales hors du commun, banalisées par nos responsables politiques car méconnues et qui doivent impérativement être reconsidérées.
L’objectif du collectif NOTRE PALAIS / ONS PALEIS c’est de donner une voix aux dynamiques sociales et au patrimoine urbain qui s’étendent sur près d’un hectare, de les rendre visibles et de les maintenir. Le collectif vous expliquera pourquoi il est essentiel de sauvegarder le Palais du Midi et donc de refuser les opérations de déménagement des activités présentes, actuellement pilotées par la Ville de Bruxelles. Des représentants du collectif détailleront les actions qui seront prochainement menées : officialisation du dépôt d’une demande de classement, inscription à la liste des sites en danger d’Europa Nostra, interpellations citoyennes, rassemblements, etc.
Contacts :
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ARAU : Marion Alecian 0472542917
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BRAL : Raf Pauly 0487319420
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IEB: Isabelle Marchal 0485 79 72 73
Le collectif NOTRE PALAIS / ONS PALEIS est en pleine croissance ! A ce jour il est composé de : Habitant·es du quartier • Associations des commerçants Stalingrad et Lemonnier • Association des commerçants du Palais du Midi • Promo Jeunes asbl • Royal IV Brussels asbl • ARAU • BRAL • Convivence • CBAI • Inter-Environnement Bruxelles • La Fonderie • Union des Locataires Marolienne • MOC Bruxelles • Pavé dans les Marolles • Save Tram 55... et bien d’autres à suivre/venir !
Le Palais du Midi, ce sont 35 commerces, 37 clubs sportifs avec près de 3.000 affiliés ou encore 1.200 élèves de la Haute École Francisco Ferrer. Au-delà de ces chiffres, le Palais du Midi, c’est surtout un lieu de vie, un lieu de rencontre où se tissent des liens sociaux. Le Palais du Midi, c’est le cœur d’un quartier populaire qui lutte pour sa survie depuis près de 4 ans. Le Palais du Midi, c’est aussi un condensé d’histoires urbaines et d’évolutions architecturales hors du commun, banalisées par nos responsables politiques car méconnues et qui doivent impérativement être reconsidérées.
L’objectif du collectif NOTRE PALAIS / ONS PALEIS c’est de donner une voix aux dynamiques sociales et au patrimoine urbain qui s’étendent sur près d’un hectare, de les rendre visibles et de les maintenir. Le collectif vous expliquera pourquoi il est essentiel de sauvegarder le Palais du Midi et donc de refuser les opérations de déménagement des activités présentes, actuellement pilotées par la Ville de Bruxelles. Des représentants du collectif détailleront les actions qui seront prochainement menées : officialisation du dépôt d’une demande de classement, inscription à la liste des sites en danger d’Europa Nostra, interpellations citoyennes, rassemblements, etc.
NEO et ses soubresauts
Malgré plus de dix ans de critiques généralisées, le Gouvernement a sorti une nouvelle proposition de son chapeau pour cette quatrième tentative. La modification du Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS), qui est actuellement en enquête publique, n’est « plus conçue comme le fondement légal suffisant à l’implantation et à l’autorisation » de NEO. Elle ne sert plus qu’à « faire évoluer le périmètre considéré vers un quartier mixte assurant le rôle international de Bruxelles ». De cette manière, le Gouvernement repousse l’étude des scénarios de mobilité à un temps futur lors de l’établissement d’un Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS).
On apprécie le courage de la Région qui ainsi se dédouane de la responsabilité du projet et le fait reposer sur un outil communal tout en rappelant néanmoins que sa vocation est supra-locale, voire internationale.
Un aimant à voiture
Le centre commercial NEO augmentera significativement, par la force des choses, la congestion dans les quartiers avoisinants. On annonce une augmentation de la congestion de 50 %. La Région n’est jamais parvenue à développer un scénario de mobilité juridiquement fiable, défaillance justifiant par trois fois l’annulation des tentatives de modification précédentes. La délivrance par l’administration flamande du permis d’urbanisme pour une voie de liaison souterraine reliant le Ring de Bruxelles et le plateau du Heysel change peu de choses à l’affaire.
En pleine crise climatique, sociale et économique, le Gouvernement régional bruxellois est occupé à porter un projet presque uniquement orienté pour la circulation automobile. Nécessitant le réaménagement de plusieurs voiries censées desservir les quartiers, leurs habitants et les Palais des expositions pour les réaffecter à une circulation automobile de transit importante. Il est donc en train de saboter son propre plan de mobilité.
Les centres commerciaux nuisent gravement aux commerces locaux
L’absence d’articulation avec les autres outils de planification régionaux ne se limite pas qu’à la mobilité. La révision générale du PRAS en cours est censée le mettre en phase avec les évolutions de la Région. Dans ce cadre, toutes les instances martèlent l’impératif de renforcer et développer l’offre commerciale de proximité. Sur le terrain, on constate tout le contraire : ouverture de Docks Bruxsel au Pont Van Praet qui a déjà fragilisé la chalandise du centre-ville et poursuite de deux gros projets, Broeklin (ancien Uplace) à Machelen et bientôt NEO au Heysel. Un maillage commercial contre-productif selon le Rapport sur les Incidences Environnementale (RIE) : « Certains segments en tireront profit, d’autres en pâtiront ».1
L’arrêté mis à l’enquête tente de rassurer et évoque qu’une vacance inférieure à 10% est un signe de bonne vitalité commerciale et le seuil critique serait à 20%. UNIZO, membre de la Plateforme, fournit une interprétation divergente et estime qu’une économie est saine pour un taux d’inoccupation inférieur à 6%. 20% est un seuil désastreux pour l’économie locale.
Une procédure discriminante illégale
Rappelons enfin que la modification partielle du PRAS a été mise à l’enquête publique avant que l’arrêté destiné à fixer les nouvelles périodes de vacances d’été ait été publié au Moniteur belge et a démarré dans l’illégalité. L’arrêté fait en outre le choix de s’aligner sur les vacances francophones qui démarrent une semaine plus tard que celles des néerlandophones. Un choix moins contraignant pour l’administration mais aussi moins démocratique pour les habitants !
La Plateforme et le comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel réitèrent leurs demandes :
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L’annulation de l’enquête publique en cours et son report après l’été ou, a minima, son extension afin de respecter le prescrit légal actuel ;
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Une plus grande transparence sur les engagements pris, les montants dépensés ou engagés pour un projet dont la valeur globale dépasse le milliard d’euros ! ;
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Une réévaluation de l’ensemble du projet en concertation avec les habitants et les acteurs socio-économiques ;
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Un réaménagement du plateau du Heysel pensé de façon démocratique et équilibrée, au profit de l’intérêt général.
Signataires
ARAU • Bond Beter Leef Milieu • BRAL • CSC Bruxelles • Inter-Environnement Bruxelles (IEB) • UCM • Unizo • Comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel
Contacts de presse:
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IEB : Claire Scohier, 0473 66 75 05
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BRAL : Benjamin Delori, 0471 47 42 72
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BBL : Erik Grietens, 0474 40 63 94
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ARAU : Jean-Michel Bleus, 02 219 33 45
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UNIZO : Julie Huntz, 0477 952670
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CSC : Celie Huybens, 0493 04 70 08
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UCM : Sophie Heuskin, 0494 30 26 31
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Le Comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel : Félix Vandemeulebroek, 0479 57 49 73
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C'était sans compter sur un groupe de Bruxellois attachés au patrimoine et à la gare du Nord. Ils et elles se sont uni.e.s et ont lutté. En organisant un cortège, visant à ramener un banc en bois dans la gare. Avec des photos, des dessins, un poème, une affiche, des messages, des discussions...
Et surtout, en proposant avec BRAL une demande de classement de la gare.
Le 22 juin 2023, le gouvernement bruxellois a accédé à la demande en inscrivant la gare sur la liste de sauvegarde. Les bancs resteront ! Quoi de mieux pour fêter cette victoire que d'y faire un tour, tous ensemble ? Si vous regardez bien, vous reconnaîtrez deux membres de notre conseil d'administration.
Les banques qui ont déjà disparu reviendront-elles aussi ?
“Ce ne sera pas facile : certaines ont déjà été vendues, d'autres sont en dépôt dans l'attente d'une décision. Qui sait, peut-être y en a-t-il encore en réserve? Rien n'est impossible, et il serait dommage de se retrouver avec une demi-solution,” écrivait l’activiste Pieter Fannes sur Twitter.
Merci à Arnaud Ghys pour les belles photos !
Le sol joue-t-il un rôle ou n'est-il qu'un morceau du monde sur lequel nous construisons, excavons et drainons, ou sur lequel nous marchons, faisons du vélo, conduisons, ... sans le regarder ?
S'il est question de sol, c'est surtout de sol pollué. De ce qui n'y a pas sa place et qui doit donc être nettoyé. Le sol vivant, élément essentiel de notre cadre de vie, fait l'objet de beaucoup moins de réflexions. C'est du moins ce que nous pensions. Super Terram nous a appris combien il y a de personnes et d'initiatives pour lesquelles le sol est important. Ce "bottin" volumineux en est le reflet, il montre la multitude d'idées qui existent.
Qu'est-ce que le sol nous apprend sur les limites de notre mode d'urbanisme ? Où « négocions-nous » avec la nature qui nous entoure, et qu'est-ce que cela signifie en pratique lorsque l'on veut changer un morceau de ville ?
Super Terram est un projet de recherche et une expérience collective visant à déterminer jusqu'où nous pouvons aller pour traduire les connaissances sur la relation entre l'homme et le sol dans les institutions et les pratiques qui font la ville. Cette réflexion est importante et a des répercussions très concrètes dans la ville. Il suffit de penser à l'évolution du site Josaphat, où un morceau de nature s'est développé de manière inattendue, où un quartier de la ville s'est développé de manière inattendue, où un quartier de la ville a été créé.
Le développement non planifié .... A-t-il encore sa place dans la ville d'aujourd'hui ? Et qu'en est-il d'un site comme Schaerbeek-Formation, où nous avons la possibilité de concevoir des développements économiques de concert avec un sol vivant ?
Ce type de questions et de réflexions montre aussi immédiatement que la fin de Super Terram tel qu'il a existé jusqu'à présent ne signifie pas la fin du travail autour d'un sol vivant dans la ville.
Raf Pauly
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