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Le Plan d’Aménagement Directeur (PAD) de la Porte de Ninove vient de faire l’objet d’un avis négatif, voté à l’unanimité, par la Commission Régionale de Développement (CRD). Pour rappel, ce plan permettrait l’édification de trois tours (dont la plus haute pourrait atteindre 90 mètres) qui induirait une densification extrême : 30 000 m² de logements supplémentaires dans un quartier déjà très dense. Le tout alors que plusieurs projets d’ampleur sont en cours de développement à proximité  (Dépôt Design, Tour Brunfaut, ancienne imprimerie Hayez)

Dans son avis, la CRD  estime que le terrain devrait plutôt laisser la place à un équipement et à un espace public. Elle pointe également  le manque de prise en compte de la réalité socio-économique des quartiers avoisinants et le manque de vision globale et d’études cumulatives incluant les projets aux alentours. Sa position est claire : il ne faut pas construire de tours !

Durant l’enquête publique,  habitants et associations se sont fortement mobilisés : 400 avis rendus contre cet urbanisme rétrograde rappelant les heures les plus sombres de la « Bruxellisation »,

Ce projet de PAD ne répond en aucun cas aux énormes besoins sociaux des habitants et risquerait en outre d’engendrer et d’exacerber les problèmes de mobilité dans un quartier déjà saturé, notamment en ouvrant la porte à la création massive de parkings souterrains.

L’avis de la CRD est sans équivoque et rejoint la voix des habitants et des nombreuses instances qui ont désapprouvé le projet. Si le Gouvernement régional fait le choix d'aller à l'encontre de cet avis, ce sera, sans équivoque également, au seul bénéfice des promoteurs immobiliers.

L’équipe d'urbanisme du BRAL organise une nouvelle excursion. Nous traverserons la frontière pour du pain, du vin et la ville de demain

Du jeudi 6 au vendredi 7 février 2020, découvrez Paris avec le BRAL. Nous donnons la chance à 25 personnes de voir la Ville Lumière au travers des lunettes du BRAL. 

Les lunettes du BRAL…mais encore ?

  • De solides contenus sur les thèmes du BRAL tels que le plan climat, son impact sur la mobilité, les espaces verts urbains, la biodiversité et les boulevards périphériques
  • Des visites de lieux où la ville de demain prend forme
  • Un débat avec des autorités publiques et des citoyens
  • Une ambiance conviviale où chacun peut prendre la parole dans sa propre langue

Vous trouverez le programme provisoire en annexe.

Aspects pratiques

Pour le programme et l’encadrement pratique, nous demandons une contribution raisonnable pour couvrir les coûts : 200 euros pour les membres du BRAL et 250 euros pour les non-membres. Y compris : les billets de TGV, les repas d’une soir et une midi, le séjour, le déplacement en ville à vélo et les interlocuteurs.

  • Vous travaillez dans la presse et vous voulez nous joindre ? Contactez-nous via steyn@bral.brussels
  • Vous avez des questions spécifiques sur le voyage ? Adressez-vous à steyn@bral.brussels
  • Rencontrez-vous des problèmes pour payer en ligne ? Contactez-nous le plus vite possible via info@bral.brussels ou 02 217 56 33.

Une fois le montant payé et que vous avez reçu une confirmation, il ne reste plus qu’à se donner rendez-vous le jeudi 6 février à Bruxelles-Midi pour le TGV de 8h43 pour Paris. Rendez-vous avant l'escalator du TGV (8h15-8h30).

Le mouvement urbain pour Bruxelles, le BRAL, était ce samedi avec un stand photo au Salon de l’Auto 2020. Cette action faisait partie de la campagne #BoycottAutosalon. La campagne appelle à une meilleure réglementation de la publicité automobile.

BRAL a entamé la discussion avec les visiteurs du Salon de l'auto. Lors d'une mini-session photo, les visiteurs du Salon pouvaient rêver de leur nouvelle voiture. Ils ont pris place derrière le volant pour imaginer leur avenir automobile. Avec les montagnes ou la ville en arrière-plan, ils se sont imaginés dans une publicité pour voitures. Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est que cette séance photo était bidon. Les visiteurs n'ont pas reçu leur photo, mais un prospectus expliquant la campagne.

Cette séance de photos « truquée » mettait le parallèle avec la publicité pour les voitures, qui communique également une fausse image. Alors que la publicité brosse un tableau de conducteurs parcourant la ville sans encombres, les automobilistes roulent en réalité à une vitesse moyenne d'à peine 11 kilomètres à l'heure[1].  Les routes sur les affiches publicitaires sont toujours vides, mais un Belge passe en fait, en moyenne, 55 heures par an dans les embouteillages [2].  Et là où les publicités montrent des destinations de rêve, un conducteur respire en réalité une quantité incroyable d’air malsain[3] dans ces mêmes embouteillages. 

La publicité dépeint toujours la réalité plus belle qu'elle ne l'est. Mais le secteur automobile promeut un modèle d'auto-mobilité qui se heurte de front avec les besoins de notre société. Le secteur ne nous vend pas seulement trop de voitures, mais promeut aussi des modèles trop lourds et qui roulent trop vite et imprudemment. Ce modèle a des conséquences tout aussi désastreuses pour notre société que les anciennes publicités sur le tabac. Nous n'en mentionnons que quelques-uns : un quart des enfants asthmatiques ont été affectés par la circulation automobile[4], les piétons ont deux à trois fois plus de risques d'être tués dans une collision avec un SUV[5] et le bruit de la circulation est, selon l'OMS, le deuxième facteur qui affecte le plus la santé sur notre continent[6]. Il est grand temps de changer les images publicitaires que le secteur diffuse, comme pour le tabac à l'époque.

Réglementer la publicité automobile pour des modes de vie plus sains

Le BRAL et ses partenaires demandent donc au futur gouvernement fédéral d'interdire la publicité sur les voitures ou du moins de la soumettre à des normes et des contrôles plus stricts. Suite à la loi interdisant la publicité pour le tabac, la coalition veut encourager la société à adopter un mode de vie plus sain. Avec un air qui ne rend pas les gens malades, avec plus d'espace public pour du vert et la détente, avec moins de pollution sonore.

CONTACT PRESSE

- NL : Tim Cassiers, BRAL, agent de mobilité, tim@bral.brussels, 0476 449 223
- FR : Florence Lepoudre, BRAL, agent de mobilité, florence@bral.brussels, 0472 78 07 72

[1] Source: 7 miles per hour in België in 2017 volgens de scorecard van INRIX, http://inrix.com/scorecard/

[2] Source: Vacature.com, https://www.vacature.com/nl-be/carriere/werkplek/belg-verliest-jaarlijks-55-uur-in-de-file

[3] Source: Test Achats : https://media1.test-achats.be/download/c9bd416023eb5945babedd4e4126b231b0626ef8/tmp81b5.pdf

[4] Source: https://www.demorgen.be/nieuws/kwart-van-kinderen-met-astma-heeft-aandoening-gekregen-door-verkeersuitstoot~b467321a/

[5] Bron: Het Laatste Nieuws, https://www.hln.be/auto/de-schaduwkant-van-de-populaire-suv-steeds-meer-dodelijke-ongevallen-met-voetgangers~a824040d/

[6] http://document.environnement.brussels/opac_css/elecfile/PROG_20190228_QuietBrussels_NL.pdf)

 

Ce lundi 27 janvier, les conseillers communaux de la Ville de Bruxelles se réunissaient pour faire le point sur le projet NEO, un projet immobilier sur le plateau du Heysel qui inclut notamment le plus grand centre commercial de Belgique. Quelle ne fut pas la surprise des associations et habitants d’apprendre que, contrairement à un conseil communal classique, la séance se ferait à huis clos. L’argument avancé : y seront évoquées des clauses contractuelles qui ne peuvent légalement être rendues publiques. Le projet engage pourtant plusieurs centaines de millions d’argent public !

Le projet NEO démarré depuis plus de 10 ans n’a jamais brillé par la transparence de sa procédure. Déjà en 2009, les associations environnementales montaient au créneau pour dénoncer cet état de fait[1]. L’imbroglio du dossier et les rapports de forces en interne entre les différents partenaires privés et publics du projet expliquent la cacophonie de ceux qui communiquent sur celui-ci vers l’extérieur. Ainsi, en septembre 2019, face aux incertitudes sur NEO 2 et son centre de congrès, Philippe Close, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, fait savoir que « Le projet de NEO 2 va être mis entre parenthèses le temps d’ouvrir tout  le dossier du Heysel ». Un mois plus tard, en plein salon de l’immobilier au Mapic à Cannes, se voulant rassurant vis-à-vis des investisseurs, Ville et Région font savoir que les permis pour NEO 1 et son centre commercial sont sur le point d’être délivrés. 

Un géant aux pieds d’argile

  1. Les habitants et associations qui suivent de près le projet s’en étonnent au regard des obstacles qui s’amoncellent devant NEO 1. Le Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) permettant le projet a déjà été annulé une première fois par le Conseil d’État et est sur le point de l’être à nouveau. Personne n’est dupe quant au fait que le projet de Plan d’aménagement directeur (PAD) sur la zone poursuit avec comme premier objectif de passer outre l’avis du Conseil d’État[2].
  2. L’administration flamande a refusé en septembre 2019 d’accorder le permis nécessaire à la voirie de liaison entre le plateau du Heysel et le Ring, une solution de mobilité insuffisante mais indispensable à la réalisation du projet tant celui-ci devrait entraîner une augmentation très conséquente de la circulation automobile dans la zone. Les initiateurs du projet peinent à trouver une alternative de connexion efficace.
  3. Le choix de maintenir et de rénover le stade Roi Baudouin, suite à l’échec du projet de nouveau stade sur le parking C, a en outre pour conséquence que les logements et le centre commercial de NEO 1 auront leur nez sur celui-ci posant des questions liées à la sécurité et à la gestion des nuisances sonores.
  4. Enfin le modèle du mall commercial a fait son temps et ne fait plus recette comme le montre la baisse inéluctable du nombre de visiteurs des centres commerciaux. Raison pour laquelle la Déclaration de politique régionale 2019-2024 prévoit un moratoire pour les centres commerciaux !
  5. Or c’est bien ce projet mal emmanché qui constitue la base du montage financier et immobilier des différentes phases de NEO. C’est la rente tirée du terrain mis à disposition par la Ville de Bruxelles au profit d’Unibail pour réaliser le centre commercial qui est censée financer en partie NEO 2[3] et son centre de congrès aujourd’hui compromis en raison du besoin urgent de rénovation des Palais des expositions.

Ce nouvel élément, ajouté à la décision de maintenir le stade Roi Baudouin, implique de revoir entièrement les projets de réaménagement du Heysel.

Les interpellations parlementaires se multiplient pour demander une réévaluation de l’ensemble du projet et obtenir plus de transparence sur les engagements pris, les montants dépensés ou engagés pour un projet dont la valeur globale dépasse le milliard d’euros[4]. Si l’on peut apprécier en conséquence qu’une séance du conseil communal de la Ville de Bruxelles se tienne sur ces questions, il est par contre inacceptable que celle-ci se fasse à l’abri du regard des citoyens au nom du caractère privé des clauses contractuelles. Les habitants et associations avaient préparé pour l’occasion une liste de questions que vous trouverez ci-jointe. Ils apprécieraient en obtenir réponse rapidement. Par exemple, lors du prochain conseil communal.

Contacts :

  • Comité Triangle Houba-Sobieski-Heysel - Philippe Lemoine : 0496/12 50 88
  • IEB : Claire Scohier, 0473/66 75 05
  • BRAL : Steyn Van Assche,  0498/13 25 86
  • BBL : Erik Grietens, 0474/40 63 94
  • ARAU : Jean-Michel Bleus  02/219 33 45
  • UNIZO Vlaams-Brabant & Brussel : Anton Van Assche, 0478/44 41 19
  • CSC : Benoît Dassy   0498/51 39 15

[1]Lire : IEB, le Bral et BBL appellent à plus de transparence et de concertation, 26 octobre 2009 : https://www.ieb.be/Les-federations-environnementales
[2]Voir le communiqué des comités et associations du 16 juillet 2019 : https://www.ieb.be/NEO-un-handicap-pour-la-ville-et-la-democratie
[3]Sur l’annuité de 20 millions d’EUR à verser pendant 20 ans à l’opérateur privé de NEO 2, 7,5 millions d’EUR sont censés provenir de NEO 1.  
4]A la louche : 320 millions d’EUR pour NEO 1, 400 millions d’EUR pour le centre de congrès, 200 millions d’EUR pour la rénovation de Brussels Expo, auxquels il faut ajouter les fonds déjà dépensés et les frais connexes qui ne manqueront pas d’advenir. 

Photo: Paula Bouffioux

Matongé a beaucoup à offrir. Plusieurs collectifs érigent donc un monument à Matongé. Ils sont soutenus par le BRAL, représenté par l'irrésistible Kinch.

Tant de personnes, tant de rêves

Le monument célèbre les qualités des habitants de Matongé et leurs rêves pour le quartier. Le monument est le résultat d'une co-création et valorise donc aussi la collaboration entre les habitants, les visiteurs et les commerçants du quartier.

Le monument se compose d'une exposition de photos (photographes:  Paula Bouffioux et Marie Lhoir) intitulée "Matongé, des visages porteurs de rêves", d'une installation vidéo et d'une sculpture. Cela forme un ensemble mobile, réalisé par l’asbl Gilbard. Wabela Mansia (Abel), participant à notre projet à Matongé et ébéniste de formation, aide à réaliser la structure du monument dans l'espace public. La statue est créé par le collectif monument et les artistes Rhode Makoumbou et Marc Somville. La statue symbolise la diversité et les atouts du Matongé.

Le monument sera exposé pendant plusieurs semaines dans la galerie Porte de Namur. Après cela, le monument sera visible autre part dans le quartier.

Le monument n'a pas encore de nom définitif. Aidez-nous à chercher un nom ! Remplissez ici votre suggestion avant mars 2020 !

Avec une grande fête, nous inaugurerons le monument. La date exacte reste encore un secret, mais une chose est sûre : nous vous proposons une ambiance conviviale, du spectacle par les jeunes de Ponts XL et de la musique de Radio Publik (Un nouveau collectif ‘Radio Communautaire Afro-subsaharienne à Bruxelles’ qui est une Webradio citoyenne, participative et indépendante). Il y aura aussi un discours de l'échevin de la Culture d'Ixelles, Ken Ndiaye. Et bien sûr, un bon en-cas et une boisson !

Le monument est l'apothéose du projet Connecteurs, faisant partie du CitizenDev. Ce projet a reçu le soutien d'Innoviris. 

Le BRAL était à Paris le 6 et le 7 février. Avec une vingtaine de personnes de Bruxelles, nous avons exploré la ville de demain. C’était chouette, mais bien sûr, ce n’était pas une voyage de plaisanterie. Avec un programme bien rempli jusqu’au bout, nous laissons maintenant place à la réflexion. Nous ferons une analyse approfondie avec les participants.

Voici déjà les photos de Kinch en avant-goût du compte rendu. Participant et photographe Guy Bourgeois a déjà écrit ses impressions sur son blog.  Au fait, saviez-vous que vous pouvez également nous suivre sur Instagram et Facebook ?

Le Salon de l'auto sonne le début d’un flot incessant de publicités (à la limite mensongères) suscitant rêves et envies pour des véhicules neufs.

Ne serait-il pas à la fois rationnel et moral que la publicité pour la voiture soit régulée par les autorités publiques ? Peuvent-elles tergiverser sur cette question alors que la pollution de l’air met gravement en danger la santé des citoyens, que l’urgence climatique est déclarée et que la sécurité des usagers actifs (piétons, cycliste,…) décline ?

16 organisations soutiennent la campagne du Boycot Salon de l'Auto. Dès la première heure, BRAL y participe, nous demandons de signez la pétition.

Nous demandons aux autorités compétentes de tout mettre en œuvre pour réguler dans un délai court la promotion des automobiles.
L’objectif visé est la suppression de toute publicité pour les voitures.
Un premier pas consisterait à interdire toute publicité pour les véhicules dont les émissions de polluants, le poids, la puissance et la vitesse sont excessifs et dont la forme de la face avant est dangereuse pour les autres usagers de la route.

Cette pétition ne vise pas l’interdiction des voitures. La voiture a son utilité indéniable dans des situations précises. Mais la promotion à outrance de l’autosolisme a atteint ses limites et on ne peut désormais nier ses conséquences graves sur les individus comme sur la société. S’il va de soi qu’une forte diminution du nombre de voitures est nécessaire pour lutter contre ses effets néfastes, ceci demandera des adaptations profondes, le développement d’alternatives, et une réorientation politique majeure. Mais ces adaptations sont extrêmement difficiles à concevoir et mettre en place tant que notre imaginaire collectif est soumis à un matraquage publicitaire permanent. La première étape est donc de réguler la source du problème afin de faire évoluer les mentalités et rendre à la voiture à sa juste place : un outil au service de la société, et non l’inverse.

Découvrez nos revendications - Signez la pétition.

Les plans directeurs d’aménagement font sensation. Les habitants s'inquiètent des plans mégalomanes, de l'emprise des promoteurs sur la ville et du manque de consultation.

Hourra pour plus de débat public

Le débat démocratique sur les PADs s’ouvre de plus en plus. Regardez par exemple le débat sur BX1, les journaux ou les réseaux sociaux. Ceci est positif. Ce que nous retenons du débat :

  • Les enquêtes publiques des PAD sont terminées, on attende aujourd’hui de voir comment le gouvernement prendra en compte les soucis des citoyens et des associations. Comme les gens de Bruxelles continuent à mettre la pression et ouvrent de plus en plus le débat, nous pouvons espérer que ces soucis seront entendus.
  • Ceci est surtout le cas pour le Port de Ninove
  • Nous remarquons une ouverture pour étaler les plans dans le temps, laisser plus de temps entre les plans. Malheureusement, ceci est trop tard pour les plans qui sont déjà passé en enquête publique… (2 x 4 PADs PAD Loi, PAD Josaphat & PAD Heyvaert, PAD DeltaHerrmann-Debroux, PAD Weststation, PAD Ninoofsepoort, PAD Mediapark et PAD Max.) Ceci a poussé de nombreux citoyens et associations à la tâche presque impossible de parcourir des centaines et des centaines de pages de plans en un mois. Et cela pour des plans qui détermineront Bruxelles pour les dix prochaines années et plus.

Dévélopper ? Oui, mais sous conditions

Nous soulignons que Bruxelles doit se développer, mais seulement si c’est durable, solidaire et démocratique. Pour ceci, il faut un changement de paradigme à Bruxelles, à savoir de la démographie au changement climatique.

Ce que nous demandons :

Plus précisément sur les logements sociaux :

  • Des projets privés avec plus de 1000m² de logements doivent contenir 15% de logements sociaux.
  • Des projets privés avec plus de 10.000m² de logements doivent contenir 25% logements sociaux.

Nous espérons que tous les acteurs concernés au sein du gouvernement de Bruxelles seront d'accord avec une telle vision. Si le gouvernement suit nos conseils, nous pensons qu'il peut répondre à de nombreuses préoccupations légitimes des citoyens et des associations. Enfin, nous supposons - par bonne volonté - que toutes les procédures nécessaires, telles que les évaluations d'impact environnemental, seront correctement suivies. Et que le lien avec d'autres plans, tels que ceux pour un réseau vert et bleu, ne sera pas oublié. À long terme, cela permettra d'éviter de nombreux problèmes. 

Voulez-vous en savoir plus, voici nos PADspecials 1, 2 et 3.

Le logement pour les gens, pas pour le profit !

Rejoignez la mobilisation dans le cadre de l'appel international pour une journée d'action pour le droit au logement le 28 mars 2020!
Plus d'infos sur la journée > http://www.housing-action-day.be/fr
 

Aujourd’hui, en Belgique, des milliers de personnes dorment dans la rue. Des milliers de personnes n’arrivent pas à payer leur loyer. Des milliers de personnes vivent dans un logement insalubre, ou trop petit, et des milliers d’autres ont PEUR de ne pas trouver à se loger ou à se reloger dans des conditions décentes. Souvent, nous nous sentons seul·e·s et désarmé·e·s devant les difficultés liées au logement, nous avons honte, et pourtant il s’agit bien là d’un problème collectif. Rejoignez-nous et mobilisons-nous pour notre droit au logement !

Le logement est un droit fondamental, nous exigeons qu’il soit reconnu comme tel. Il devrait être considéré comme un des piliers de la sécurité sociale au même titre que la santé et l’éducation. La marchandisation de nos lieux de vie nous prive de ce droit et nous sommes là pour le défendre. Rejoignez-nous et mobilisons-nous pour notre droit au logement !

Rejoignez l'alliance belge d’associations et de collectifs actifs dans la santé, la lutte contre la pauvreté, le droit à la ville et le droit au logement le 28 mars 2020.

Update Corona: 

D'ici au 28 mars (et particulièrement le 28 mars), nous vous encourageons à organiser des actions décentralisées, chacun·e à son échelle (jusqu'à l'action individuelle à la maison). En voici quelques exemples:

  • Accrochez des affiches / banderoles à vos fenêtres / balcons.
  • Envoyez des contributions (témoignages, coups de gueule, réflexions, revendications...)
  • Ouvrez votre imaginaire et proposez une action virtuelle décentralisée

Communiquez-les-nous sous les formes qui vous conviennent (photos, vidéos, audios, écrits, dessins... ou une combinaison de ces formes):

Rejoignez-nous et mobilisons-nous pour notre droit au logement !

Le BRAL croit en une ville où il fait bon vivre. « Tout le monde peut se permettre un logement décent et adéquat. Le droit à l’habitat l'emporte sur le droit à la propriété privée », on peut lire dans notre vision sur Bruxelles. Nous approuvons donc les 6 demandes de la plate-forme :

  • une plus grande participation,
  • plus de logements sociaux,
  • la fin des logements vides,
  • un développement rural et urbain solidaire et écologique,
  • plus d'encadrement des loyers et
  • un foyer digne pour tous.

Avec, entre autres :

Met: RBDH - BBRoW / Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l'Habitat, Inter-Environnement Bruxelles (IEB), Brussels Platform Armoede, Ligue des droits humains, Toestand, FéBUL - BFUH / Fédération Bruxelloise Unie pour le Logement, Hôtel Flambeau, 123, Une Maison en Plus, Bruxelles Laïque

 

Partout à Bruxelles, des citoyens s’unissent pour rendre la vie en ville plus agréable et plus durable. Ils s’entraident, fabriquent et réparent des objets, créent des services ou gèrent des biens et lieux accessibles au public. Ils proposent ainsi une alternative à l’économie de surconsommation et d’accumulation de possessions. Le BRAL et Centre Vidéo de Bruxelles met en lumière ces initiatives Selfcity.

Les Amazones solidaires

La participation citoyenne est-elle avant tout une affaire de et pour la classe moyenne blanche aisée de Bruxelles ? Think again ! Il n'est pas nécessaire d'avoir un diplôme pour créer un collectif. Vous n'avez même pas besoin des papiers pour créer du bien-être pour les gens qui vous entourent. Ce dont vous avez besoin, c'est de bonne volonté et de persévérance. C'est ce qu’ont les Amazon solidaires : elles coudent, réparent des vêtements et cuisinent pour le quartier pour un petit prix. Grâce à la chaleur humaine et aux réunions hebdomadaires, les Amazones peuvent affronter la difficulté quotidienne de ne pas avoir de papiers. (1000 Bruxelles).

Vidéos Selfcity

Le BRAL, le Centre Vidéo de Bruxelles et les collectifs de citoyens Jouwaiii, LETS Brussels et Amazones Solidaires ont réalisé trois courts métrages participatifs sur la force et l'importance sociale des initiatives citoyennes à BXL. Il porte à 7 la série des films Selfcity. Des vidéos des Casseuses de Crise, du PaletActif, de Buurtpensioen 1000 Brussel et de Corvia ont été diffusées précédemment. Ces films montrent que des Bruxellois d'origines et de situations socio-économiques différentes assurent un développement durable pour tous en travaillant ensemble.

La plateforme citoyenne Bas les PAD publie une déclaration dans laquelle elle précise qu'il est urgent de stopper d'une part le double processus de dérégulation du cadre réglementaire de l'aménagement du territoire en Région de Bruxelles-Capitale ; et d'autre part l'affaiblissement du débat public qui nous ramènent aux erreurs urbanistiques de la « Bruxellisation » d'il y a 50 ans.  En conséquence, Bas les PAD demande d'abord l'adoption d'un moratoire sur les PAD dans l'attente d'une évaluation du dispositif soumise à débat public.

Genèse

Face à la démesure des PAD, de par leur nombre et leurs prescriptions urbanistiques, les initiatives prises progressivement par les comités de quartiers pour se faire entendre auprès des instantes publiques ont mené aujourd'hui plus de 30 comités de quartiers du tout Bruxelles à se rassembler dans la plateforme Bas les PAD. Ils ont rapidement été rejoints par des associations et fédérations actives dans les domaines de l'environnement, de l'aménagement du territoire, du développement durable et du logement en Région bruxelloise.

Prolifération de projets urbanistiques démesurés

Bas les PAD s'alarme de la récente prolifération de projets urbanistiques inadaptés et démesurés.

Lors de la dernière révision du CoBAT (Code Bruxellois de l'aménagement du territoire), la Région s'est dotée d'un nouvel outil, le Plan d'Aménagement Directeur plus connu sous l'abréviation de PAD. Sur une zone déterminée par le gouvernement, il aura pour effet d'abroger tout règlement et plan en vigueur, bâtis démocratiquement depuis longue date,  qui lui seraient contraires.

Trois constats

Bas les PAD a analysé les huit Plans d'Aménagement Directeurs en cours ayant déjà fait l'objet d'une enquête publique. Trois constats s'en dégagent (lire la déclaration pour les détails) :

 1.    Les PAD participent à la déstructuration du cadre réglementaire dans son ensemble,
 2.    Les PAD participent à l'affaiblissement du débat public,
 3.    Les PAD sont l'expression d'une vision dépassée de l'aménagement du territoire urbain.

Moratoire

Bas les PAD demande d'abord l'adoption d'un moratoire sur les PAD dans l'attente d'une évaluation du dispositif soumise au débat public !

A Propos de Bas les PAD

La plateforme s'est donné pour mission de :

•      Coordonner les actions de ses membres contre la déstructuration de l'édifice réglementaire et en faveur d'une meilleure et plus large participation ;
•      Revitaliser un débat public afin de sortir de l'imbroglio dans lequel il se trouve embourbé ;
•     Interpeller au sujet d'outils urbanistiques qui ouvrent la porte aux spéculations des grands acteurs financiers aux dépens des habitants bruxellois ;
•      Inciter à améliorer le COBAT en y intégrant notamment des processus d'évaluation et de participation plus performants ;
•      Exiger le maintien dans des mains publiques, voire développer un foncier public trop rare à Bruxelles.

Soutiens

Bas les PAD est soutenu par : l'ARAU, le mouvement urbain BRAL, Inter-Environnement Bruxelles (IEB), NATAGORA Bruxelles, le comité de l’Hippodrome de Boisfort, La Plaine, Wolu-Inter-Quartiers (WIQ) et l'Association de Comités de Quartier Ucclois (ACQU), les amis de la Forêt de Soignes, …

Contact :

info@baslespad.brussels - tél. 0473 667 505

Van BRAL kan je het volgende lezen over de RPA’s:

A Paris, on voit grand : logement abordables, logements chers, densité, opérations d’urbanisme, ambitions climatiques, grand Paris ! Mais au-delà des grands mots et des grands chiffres, qu’avons-nous vu ?

A Paris, on voit grand

Quand on aménage une friche ferroviaire à Paris, c’est tout de suite près de 50 hectares en quelques années de chantier, avec des bâtiments à 10-20 étages et 50% de logement social. La capitale française avec sa centralisation des moyens et des pouvoirs et sa gouvernance progressiste séduit par son image.

Aficionados de la friche Josaphat, rêveurs de la ville de demain, accrochez-vous bien… BRAL s’est rendu sur les lieux avec une délégation bruxelloise.  Et au-delà des grands mots et des grands chiffres, qu’avons-nous vu ?

Rêve et réalité aux Grands Voisins

Le projet des “Grands Voisins” est admiré jusqu’à l’étranger comme expérience d’urbanisme transitoire et inclusif à grande échelle. L’occupation temporaire fut initiée en 2012 dans un ancien hôpital -un site de 60.000m²- par l’association Aurore, en partenariat avec l’association Yes we camp et la coopérative Plateau Urbain. Tandis qu’Aurore a un rôle historique et central dans le quartier parmi divers publics précaires, les deux autres offrent des compétences en créativité, expérimentation, recherche et mise en réseau avec d’autres occupations.

L’occupation démarra avec de l’hébergement d’urgence pour développer peu à peu aussi des ateliers en magasins pour de l’entreprenariat artisanal ainsi qu’un volet culturel ouvert au public. Dans la pratique ce n’est pas toujours facile de mêler des personnes de différentes origines sociales. Les personnes en hébergement d’urgence ne trouvent pas aisément leur chemin vers les magasins, le café tendance ou les activités culturelles. L’introduction d’une monnaie complémentaire et la présence d’un “gestionnaire de quartier” permanent visent à y remédier.

Les trois volets seront grosso modo maintenus après travaux car oui, ici développeur comme occupants semblent voir le bénéfice de cette recherche empirique : à quoi se prêtent les espaces ? Quelles activités fonctionnent et pour quels publics ? Avec quel entretien et quel impact sur l’emploi local ? Selon quelles conditions ? L’aménageur publique, Paris & Métropole Aménagement (P&Ma, voir plus bas), à l’écoute, ne s’arrête pas au programme bâti - 50 % de logements sociaux, 20 % d’ “intermédiaires locatifs”, 30% de “privés” ; de l’hébergement d’urgence et une pluralité d’espaces pour activités économiques stimulant un dynamisme local (dont certains à loyer réduit). L’agence va essayer de continuer ou de soutenir quelques initiatives des usagers temporaires.

Selon Céline de Yes We Camp, qui nous a guidé, P&Ma n’a pas tout de suite été convaincu des espaces d’ateliers. L’usage temporaire a prouvé que cela fonctionnait. « Est-il juste une manière de tester la rentabilité d’un projet? » Demande-t-on. En d’autres mots : l’expérience débouche-t-elle sur une hausse des prix immobiliers? Selon Céline non. Les prix qui sont demandés aujourd’hui ne diffèrent pas significativement de ceux pratiqués dans les quartiers alentours.

Habiter à Paris ? Parlons-en !

A Paris, on teste donc actuellement le concept de “mixité de palier”, mixant dans l’immeuble des logements sociaux, privés ou intermédiaires locatifs. NB: les logements intermédiaires de Paris restent dans le giron public car ils sont locatifs, et le plafond de revenus annuels autorisé est plus bas que celui qui limite l’accès à nos fameux “logements moyens” Citydev. Peut-on en prendre de la graine, Bruxelles ?

Sur l’un des lots, on teste aussi des variantes du modèle Community Land Trust (CLT, j’achète ma maison, pas le terrain !) dont les initiatives se regroupent sous le nom d’Organisme Foncier Solidaire. Sur les Grands Voisins, quelques dizaines de logements sociaux, intermédiaires et privés, sont ainsi prévus. La vente des logements privés contribue à compenser le prix d’achat du terrain. Bruxellois, notez ceci : le dispositif participatif/communautaire prévu semblait faire partie des arguments de vente pour les futurs habitants plus aisés ! Sans vouloir en faire un outil de branding, nous observons que chez nous, la participation est parfois évoquée par les développeurs comme un frein au processus de vente...

La ZAC Clichy-Batignolles

Paris, septième ville plus dense au monde (21.000 habitants au m²), et on se permet encore d’y densifier certaines zones… mais avec plus de logements sociaux ! On en a construit pour 63.000 habitants ces 20 dernières années, permettant de loger aujourd’hui 23% de la population parisienne.

A titre de comparaison, la densité de la région bruxelloise est actuellement de 7.440 habitants au km², mais elle varie fortement d'une commune à l'autre. Les municipalités de la première couronne ont une concentration, avec Saint-Josse comme point culminant avec 27 300 habitants au km². Quant à la périphérie, moins dense,  c'est Watermael-Boitsfort qui l'emporte: 1 960 habitants au km².

Le projet de Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Clichy-Batignolles, mené par P&Ma sur un terrain public acheté à la SNCF qui profitera bientôt de l’arrivée d’un métro, comprend à nouveau 50% ! Les 3500 nouveaux logements répartis en immeubles montant jusqu’à 16-17 étages, appliquent de fait la même clé de répartition qu’aux Grands Voisins. Bémol : les 30% d’appartements “privés” sont donc au prix du marché, qui semble “bien” se porter dans ce quartier … 12.000 euros du mètre carré !

Ici les prix vertigineux du logement en viennent à susciter un solde migratoire de plus en plus négatif, et l’ouverture massive d’habitations touristiques (du genre Airbnb) n’aide en rien. Leçon pour Bruxelles : s’il faut construire du logement, c’est bien et surtout du logement abordable.

Et Clichy-Batignolles c’est aussi…

...un quartier sélectionné par l’UE pour expérimenter ce que c’est d’être “énergétiquement intelligent”. La nouveauté est la mise en avant d’un solide monitoring par P&Ma. Après avoir mis en lumière l’écart (grand) entre consommations théoriques et consommations réelles, il s’attache actuellement à chercher avec partenaires et habitants, les causes et les corrections à apporter au système. Ici, sans ce monitoring, pas d’éco-quartier qui vaille.

C’est aussi un parc de 10 hectares aménagé de manière assez sauvage qui offre un contraste apaisant avec les hauteurs autour… même s’il est déjà fort saturé à certains horaires. Il permet que la densité habitée de la ZAC ne score pas plus haut que la moyenne parisienne.

Au-delà des logements, l’ensemble comprend des bureaux, des équipements et une série de commerces dans les socles. Dommage que là comme dans d’autres nouveaux aménagements visités dont la ZAC Claude-Bernard, nous voyions beaucoup de grandes enseignes et peu de commerces de proximité ou d’activités productives.

Petit sondage parmi notre délégation bruxelloise après la visite : qui se voit habiter la ZAC Clichy-Batignolles? Eh bien, les tendances pour et contre sont ex-aequo : exactement la moitié d’entre nous s’y envisageait volontiers, contrairement à l’autre.

Qui paie quoi ?

Paris & Métropole Aménagement (P&Ma) est une société publique locale. P&Ma achète (cher) des terrains pour des grands projets, dépollue et installe infrastructures et équipements publics. Elle fait ses recettes en vendant les parcelles avec un “droit à construire” au tarif calibré selon le type de logement. Au final, un équilibre financier fragile pour la Ville de Paris donc, qui doit sans doutes beaucoup à la très haute densité du projet[1].

En d’autres mots : Paris choisit d’offrir des logements sociaux grâce à de plus hautes densités, plus rentables. Quand le gouvernement Bruxellois fait le choix d’une haute densité comme dans certains Plans d’Aménagement Directeurs, il peut aussi s’inspirer de la formule parisienne ’50-30-20’. Même si la solution n’est pas de forcer exagérément la densité pour créer du logement social. Il ne s’agit que d’un élément parmi d’autres enjeux tels que la crise climatique et la perte de biodiversité[2].

Permis de verduriser ...une ville déjà bien pleine

A Paris, il fut aussi question de verduriser. La ville travaille dessus avec plusieurs mesures. Il faut au moins une rue piétonne et végétalisée par arrondissement. Il y a de forêts linéaires le long d’un périphérique en voie d’apaisement. La ville impose aussi d’impressionnants dispositifs de participation. Il y a le permis de végétalisation qui autorise les citoyens à verduriser leurs rues. Il y a l’institution des conseils de quartiers qui côtoie désormais celle fort médiatisée des budgets participatifs.

L’omniprésence du bâti, de patrimoine historique (qui peut compliquer la mise en œuvre des projets urbains) et de sous-sols construits (limitant les envies de pleine terre comme les places de la Bastille et de la Nation par exemple) peuvent laisser perplexe l’objectif, pourtant louable, d’atteindre 40% de surfaces perméables et végétales d’ici 2050.

Les maîtres d'œuvre du réaménagement des places de la Bastille et de la Nation nous montrent, cartes en main, les nombreuses contraintes auxquelles ils sont confrontés. Néanmoins, cette dernière place peut certainement être un exemple pour ‘notre’ Montgomery. Il était une fois un rond-point mortel similaire, envahi par les voitures. Aujourd'hui, il y a des gens qui se promènent ou s'allongent sur les voies piétonnes centrales.

En bref …

Bruxelles peut s’inspirer du volontarisme écologique et social de Paris : construire 50% de sociaux + 20% intermédiaires dans les grands projets publics, faire un grand projet d’occupation temporaire qui a vraiment une dimension d’urbanisme transitoire et inclusif, verduriser 1 rue par arrondissement avec des citoyens, et plus encore …

Mais Bruxelles doit le faire à sa manière. A Bruxelles les procédures administratives beaucoup plus décentralisées se traduisent par de la lenteur des interventions à plus petite échelle et des initiatives « bottom-up » très actives. Et le tissu urbain, quant à lui, pose la question de la densité différemment…

A lire aussi : notre plaidoyer (en néerlandais) pour un urbanisme transitoire à Josaphat, dans la même veine que l’expérience des Grands Voisins : https://bral.brussels/nl/artikel/josaphat-tijd-voor-transitiegebruik

Et nos autres compte-rendus sur la mobilité et le climat à Paris, bientôt disponibles sur notre site et dans notre BRALNEWS !

Marie Couteaux
Steyn Van Assche
Piet Van Meerbeek

[1] Guylain Mercier de P&Ma évoque à ce propos un autre de leurs projets, plus récent, appelé “Gare des Mines” : le défi climatique depuis lors ajouté à celui de la démographie aurait amené P&Ma à le rendre moins dense, et donc encore plus critique sur le plan financier. A Paris comme à Bruxelles, même combat ?

[2] Lisez aussi nos articles sur les PADs ici !