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CONSTRUIRE OU NE PAS CONSTRUIRE?

Telle est l’une des questions dont nous débattrons à notre prochain BRAL-café autour du nouveau livre “Terres des Villes” de Livia Cahn, Chloé Deligne, Noémie Pons-Rotbardt, Nicolas Prignot, Alexis Zimmer, Benedikte Zitouni qui sera présenté par certain.e.s des auteur.e.s.

Depuis le Moyen Age, Bruxelles se construit au fil des besoins, des rapports sociaux et politiques et des possibilités. Aujourd’hui que logements sains, écoles, crèches, parcs, espaces publics, ne peuvent plus attendre de voir le jour, que les promoteurs réinvestissent la ville et que les terrains non bâtis disparaissent, les places sont chères, la pression foncière s’accentue. A Bruxelles, les 42 km² de terres non bâties de 1985 sont devenus 34 aujourd’hui. Et les sols de ces terres sont souvent pollués par les activités passées et présentes. Le débat sur leur devenir semble désespérément se cristalliser entre d’un côté les tenants de « terrains pour grenouilles et potagistes » et de l’autre les partisans des constructions nouvelles.

Que faire ?

Le lundi 15/10, avec nos membres, nous voulons débattre des pistes à suivre. Et la présentation du nouveau livre « Terres des villes. Enquêtes potagères de Bruxelles aux premières saisons du 21e siècle » par les auteur.e.s themselves en sera une merveilleuse occasion.

Dans ce livre, les auteur.e.s, Livia Cahn, Chloé Deligne, Noémie Pons-Rotbardt, Nicolas Prignot, Alexis Zimmer et Benedikte Zitouni, issu.e.s de différents horizons académiques et militants, ont problématisé la question des rapports à la terre dans l’urbanisation : une série de récits réels collectés dans les terres bruxelloises apportent quantité de matières pour penser, alimenter le débat et nos esprits.

Bienvenue pour goûter, écouter, voir et parler ensemble au sein du Belmundo et de son magnifique potager entretenu par l’ASBL Atelier Groot Eiland à Molenbeek.

  • Goûter prévu
  • Prix: gratuit
  • Inscriptions obligatoires ingrid[a]bral.brussels
  • Kids atelier potager (si assez d’enfants inscrits - nous contacter)

A partir du vendredi 28 septembre, il y aura des sessions hebdomadaires sur l'utilisation temporaire. Ces 6 événements, organisés par Brussels Academy, Toestand et BRAL, explorent la question: comment une utilisation temporaire peut-elle répondre aux besoins d'une ville et de sa population ?

Chaque session est accompagnée d'une visite, d'une présentation et d'un débat. Le dernier moment sera un débat final. On y cherche la réponse à la question : "Quel rôle peut-on donner à l'usage temporaire dans la planification urbain".

Nous vous invitons à participer à ces vendredi après-midi informatifs. Les événements sont gratuits, débutent à 14h30, se terminent à 16h30 et se déroulent dans différents lieux. Attention : l'inscription est obligatoire. Vous pouvez vous inscrire via ce lien.

Sur le site de Brussels Academy vous pouvez trouver toutes information concernant les dates, locations et orateurs.

La pollution de l'air inquiète de plus en plus de gens à Bruxelles. Au cours des deux dernières années, différents groupes de citoyens ont mesuré leur exposition à l'air pollué au cours de leurs activités quotidiennes. Mesurer, c'est savoir.  Venez écouter leurs histoires, leurs découvertes et leurs réflexions. Réfléchissez avec nous et discutez avec nous de ce que cela peut signifier pour notre lutte pour le droit à l'air pur ! Aircasting Brussels est une recherche-action de VUB Cosmopolis et BRAL soutenue par innoviris.

Élargissez votre regard lors d'une soirée en trois parties: un délicieux repas issu de la cuisine du monde, un documentaire et une discussion en présence d'une personne pouvant apporter un éclairage sur le sujet abordé.

Extra info: https://www.facebook.com/events/177094306505110/

Le 2 décembre, nous marcherons pour réclamer la justice climatique. Tous ensemble, allen samen, nous voulons faire partie de LA PLUS GRANDE MOBILISATION POUR LE CLIMAT jamais vu en Belgique: CLAIM THE CLIMATE !

ORGANISEZ-VOUS! Préparez votre vélo, nettoyez votre canoë, planifiez votre trajet de train, venez avec tous vos tantes et oncles, ami(e)s et voisins! Et surtout: ENREGISTREZ VOTRE TRAJET.

 

Mais comment assainir l'air de Bruxelles ? Quelles mesures les différents partis politiques proposent-ils pour résoudre cette crise ? Avant les régionales de 2019, il n’est pas trop tôt de dévoiler les plans de chaque parti.

Appel d’air : de l’Europe aux communes en passant par la Région bruxelloise ! OMS, EEA, de nouvelles études sur les réalités de l'air vicié et ses conséquences néfastes sont publiés quotidiennement. Des mouvements citoyens de plus en plus larges et diversifiés urgent pour une réponse politique. Ça tombe bien, les politiques se présentent dans 6 mois devant l’électeur et briguent les compétences utiles : environnement, mobilité, énergie, fiscalité, santé… Parce que l'air sain est l'affaire de tous, ce sujet ne dépend pas de la couleur politique d’un parti. Il faut y répondre. 

Focus régional

C’est une politique réfléchie et courageuse qui fera la différence. Les partis politiques ont la parole pour cet événement #BXLdemandsCleanAir. Ils sont officiellement invités à répondre à un questionnaire engageant. Et les citoyens-experts vont évaluer les lignes des partis lors de ce grand oral… en public ! Quelles mesures seront proposées ? et lesquelles iront assez loin? Sur la base de leurs expérience et de leur exigence engagée, ils évaluent les ambitions et l'efficacité des futures politiques air.  L’échange sera modéré par Kris Hendrikx (BRUZZ) et Sabine Ringelheim (BX1).

#BXLdemandsCleanAir n'est pas un débat politique sur la politique actuelle. Les mouvements citoyens #filtercaféfiltré @bruxselair @cleanairbxl etc. appellent avec impatience le coup d’envoi d’une politique des solutions pour la prochaine législature. Air, mobilité,  santé : les Bruxellois veulent vivre bien, mieux, développer leur vie de famille dans une ville saine et juste.

Cet événement est la troisième session de lobbying citoyen 2.0 pour un air plus sain. Il fait suite aux échanges précédents entre experts-citoyens et parlementaires de tous les groupes politiques bruxellois : un speed dating avait eu lieu le 26 juin, et un coaching le 25septembre.

#BXLdemandsCleanir est une organisation de BRAL en collaboration avec Cosmopolis - VUB

BRAL est membre de la Coalition Climat. La Coalition Climat est une ASBL qui rassemble plus de 70 associations autour de la justice climatique. Ensemble, nous défendons les intérêts climatiques auprès des décideurs politiques afin que des mesures structurelles puissent enfin être prises pour sauver notre planète.

Le 2 décembre 2018, cette coalition et Climate Express organiseront une marche nationale sur le climat “Claim the Climate”. BRAL participe à cette manifestation. Parce que cela devrait être la plus grande marche de protestation jamais organisée (pour le climat), nous demandons à nos membres et sympathisants d'en faire autant ! Vous pouvez faire de nombreuses choses :

  • Personnalisez votre profil facebook avec le logo Claim the Climate -> https://goo.gl/nNbjMW
  • Partagez l'événement facebook -> https://goo.gl/ycwXe5
  • Marchez avec nous ! Plus d'informations sur le point de départ BRAL suivront bientôt.
  • Nous recherchons des stewards et de l’aide pour distribuer des flyers. Voulez-vous vous inscrire ? Veuillez envoyer un courriel à christiaan@bral.brussels

Il est grand temps que la Belgique tienne les promesses faites en 2014 lors de la signature de l'Accord de Paris. Le jour du début du nouveau sommet sur le climat COP24 à Katowice, nous voulons utiliser cette protestation pour réveiller notre gouvernement. Plus il y a d'âmes, plus il y a de bruit et plus le message est clair !

On se retrouve là-bas! 

Bruxelles. 44000 ménages en liste d’attente d’un logement social. Une ville qui devient produit d’investissement. Et sur tous ses sols si convoités, des histoires humaines et non humaines se tissent encore. Retour sur le Bralcafé du 15/10…

“Construire ou ne pas construire” les terres non bâties de Bruxelles ?

Telle fut la question d’ouverture du Bralcafé de ce 15/10, à l’occasion de la présentation du livre Terre des villes, enquêtes potagères aux premières saisons du 21ème siècle par quatre de ses auteur.e.s. Noémie, Livia, Benedikte, et Chloé. Voici ce que nous en avons retenu.

A question binaire réponse…

Bien sûr la question est binaire, mais c’est elle qui cristallise trop souvent les débats au détour de l’un ou l’autre terrain à bâtir encore vert et coloré de légumes de saison… Quand il est déjà trop tard ! Précise Benedikte. C’est à dire une fois le cercle vicieux des « alternatives infernales » entre deux maux déjà installé : vous voulez garder vos potagers ? C’est cela ou du logement social ( l’expression « alternative infernale » est reprise de la philosophe belge I.Stengers).

Malheureusement donc, face à la question, aucune réponse « toute cuite ». Et pour cause, c’est justement la complexité qui germe au sein des terres bruxelloises en échappant à toute case.

Oui mais, oui mais, où va-t-on trouver alors les arguments forts qui feront enfin valoir ce qui existe déjà sur les sols et qu’une construction s’apprête à détruire ? Entendra-t-on dire. Parlons-en.

Une panoplie d’outils régionaux bien prometteurs

Des arguments, il y en a. En guise d’introduction, le BRAL a par exemple présenté la panoplie d’outils dont la Région, au travers de Bruxelles Environnement (l’administration en charge de gérer l’environnement à Bruxelles), s’est peu à peu dotée pour défendre la « nature » sous divers aspects. Citons :

  • Le statut de réserves naturelles (Natura 2000, grâce à l’Europe), de zones vertes ou agricoles, de parc intramuros ; ou de « groene rand » tout autour en Flandre
  • La « promenade » et et le « maillage » verts encore en chantier
  • Des connexions vertes et une « zone de verdurisation » au centre ville (si si !) grâce au nouveau  Plan Régional de Développement durable
  • et en vrac, d’autres outils ambitieux mais à ce jour plus incitatifs que vraiment contraignants : un « plan nature », une « charte arbres », un « coefficient de biotope par parcelle », l’accompagnement d’initiatives locales de quartiers durables,…

Une belle évolution est donc à l’œuvre, et le « vert » prend de plus en plus de poids sur les autres couleurs à intégrer dans les projet d’urbanisme. Une affaire réglée ? Pas sûr.

Les projets poussent comme de mauvaises herbes

Pourtant des bâtiments continuent à pousser à travers (presque) tout. Rien qu’en bordure de forêt de Soignes, une voix du débat nous parle de 7 projets en cours de réflexion ou concrétisation dans une zone pourtant protégée. Çà et là, Bruxelles Environnement et les pouvoirs publics échouent encore à protéger ces bouts de terre. Manque de coordination entre acteurs publics, de vue d’ensemble, d’une identification juste claire et partagée des richesses qu’il s’agit de supprimer, au niveau micro et macro. Le constat est simple : les protections ne valent pas grand-chose sous le règne de la tactique du fait accompli.

Après cette introduction et tous ces plans certes bien intentionnés, place à d’autres points de vues, hors du champ urbanistique, celui des auteurs. Place à la présentation du livre.

Un livre qui tombe à point.

Et pour le coup, le panel d’auteur.e.s est pluridisciplinaire : sociologue, philosophes, architecte paysagistes, anthropologue….Tout terrain et atypique, fait de récits et d’énigmes, leur livre part au ras des sols bruxellois pour s’élever au travers de quantité de dimensions potagères à un niveau tout à fait académique : les terres sont problématisées. Notons-le, il est l’aboutissement d’un projet Anticipate soutenu par Innoviris, le programme régional de financement de la recherche qui cherche à formuler des hypothèses pour le futur de Bruxelles.

D’emblée celles-ci signalent que tout ne se joue pas dans des cartes urbanistiques, dont de toutes façons la fabrication et la lecture sont loin d’être accessibles à tous.

« À chaque territoire son plan, mais si je vois le PRAS, il montre autant ce qui est important que ce qui ne l’est pas » dit la sociologue Benedikte.

« On ne connaît jamais un territoire, il en cache toujours un autre. »

Des pistes tous azimuts

Les auteur.e.s ont donc choisi la forme du récit aux états des lieux plus classiques, formatés et mesurables pour coller au plus près des réalités multiples et complexes. Multiples et nuancées sont donc aussi les pistes émergeant du livre -et du bralcafé- pour envisager le sort des terres arables, arbres, terres polluées, histoires humaines et animales, logements ancrés ou à venir dans un lieu «  sans nier ce qui y existe déjà ».

Innovantes, improbables, laborieuses, ou l’évidence même ramenée sous forme de piqûres de rappel, en voici quelques-unes…

la nature c’est une richesse de relations

La « nature » n’est pas qu’une couleur mise sur carte, c’est avant tout un ensemble de relations, une « communauté de pratiques sur un territoire donné ». Alors, quelles relations veut-on y voir ou justement ne pas y voir ? Sur ce terrain connu du BRAL, profitons-en pour enfoncer le clou : toutes les parties doivent être impliquées dans les débats en amont des projets de ville. Habitants, usagers, acteurs, mais aussi parfois des institutions elles-mêmes ! …Qui entre elles gagneraient parfois à mieux communiquer : Bruxelles Environnement et les autres acteurs du territoire régional par exemple. 

Construire c’est toujours détruire

  • On construit ou détruit tour à tour potagers, récits, bâtiments, friches, mémoires, relations sociales, savoir-faires,… au nom de bien des choses, parfois de la nature même ! Alors si construire est toujours occasionner une perte, le tout est d’y faire face. A ce propos, les auteur.e.s recommandent la lecture d’un livre qui relate la destructions de polders près d’Anvers justement au nom de la nature : Dit is mijn hof
  • Et donc, que construit-on et que détruit-on par le même coup ? Quand c’est le vivant qui est en jeu -un usage, l’histoire d’un usage, une espèce animale…, il peut échapper au savoir. Chloé explique que l’on a par exemple mesuré autant d’abeilles sur un potager que sur une surface similaire de réserve naturelle, mais pas les mêmes espèces. Vu sous un certain angle, une zone quelconque du PRAS peut donc rivaliser avec une réserve naturelle pour protéger le vivant, mais qu’en est-il réellement ?…

Patrimoine

Le classement de la nature comme patrimoine n’est pas la panacée non plus contre la frénésie de certains projets de construction, et la notion de patrimoine immatériel lié à un lieu a été évoquée par Chloé comme nouvelle piste, une piste qui émergerait notammant sur le plateau de l’Avijl, sous la forme d’un statut innovant de protection qui conditionnerait l’avenir d’un lieu aux usages qui s’y ancrent. Mais alors, à partir de quand un usage est-il assez « fort » pour pouvoir justifier cette protection ? Et pour combien de temps, à quel prix, un usage peut-il alors se maintenir dans le temps ? Patience, intercalée dans un numéro de « Bruxelles en mouvements », le bimensuel d’Inter-Environnement Bruxelles, apparaîtra bientôt la prochaine « non-carte », une carte travaillée par les auteurs et un.e graphiste en mêlant un peu de subjectivité parmi les données sur un territoire donné. Le plateau Avijl sera l’occasion d’y aborder ce point précis.

Des cartes et des chiffres pour résister

La carte interactive et évolutive des potagers bruxellois du forum des jardiniers a été montrée. Livia, anthropologue, en a souligné la douce ironie : l’outil, plus souvent au service de pratiques dominatrices, est ici détourné pour servir la résistance. Carte données et chiffre-clés permettent pourtant d’affirmer que malgré la mode apparente des potagers, une proportion importante d’entre eux a disparu depuis 2011 ou que 8 km² ont été « bétonnés » à Bruxelles depuis 1985.

Coopératives, commons, intelligence collective

  • Les débats autour de l’avenir des potagers s’arrêtent parfois sur des clivages idéologiques ou identitaires. L’intelligence collective est une voie royale pour construire une identité au-delà des stéréotypes, de ces identités que l’on s’assigne l’un à l’autre et qui paralysent un débat :  « tu n’es qu’un bobo / un anarchiste / un marginal / un vieux / un nouveau venu / (à vous de compléter !) »
  • Coopératives et commons, rien de tel pour permettre à une collectivité de s’approprier et/ou gérer des terres ensemble, à l’exemple de l’initiative Terre en Vue ou, plus proche, de Commons Josaphat.
  • Surtout : s’il faut construire, il faut avant tout arrêter de laisser la main à de gros investisseurs privés… privilégions la maîtrise publique, collective, des ressources, et, ajoutons Christophe Mercier au débat : pourquoi ne pas commencer par densifier les terres déjà bâties ou imperméabilisées ? Comme il le dit dans son tout récent livre écrit avec son père Jacques Mercier.

Guerre

Un participant a évoqué le rôle de la guerre dans le rapport au territoire. Quand on a faim, on cultive, et pour manger! Aujourd’hui, nous avons certes gagné la paix et combattu la faim, mais le supermarché supplante le potager ! Pourtant les potagers bruxellois, ce sont aussi certains jardins ouvriers qui existent encore dans les coulisses du paysage…

« Nature » et relations inter-espèces

Dernier point. Au fil des pages, le livre nous emmène dans un rapport plus sensible et personnel avec la « nature ». Ce qui nous ramène aux guillemets utilisés et à l’un des points de départ des auteurs : qu’entend-on finalement par « nature » ? Cette chose utilitaire ou bien du vivant autre mais semblable à nous car plein de valeurs et d’inconnues? Peut-être nos pistes passent-elles aussi par là ? A la conférence inaugurale de l’expo A Forest en cours à l’ISELP, Paul Sztulman signale l’émergence un peu partout d’une conscience grandissante des continuités entre humains et autres vivants – animaux, végétaux, biotopes. Et de travaux qui nous apprennent que les plantes pensent, parlent, ressentent, socialisent aussi… Comme en écho, nous entendons Chloé, historienne, et plus loin encore l’anthropologue Philippe Descola : le concept de nature et la dualité nature/culture sont une invention de l’Occident. Ou ce slogan des militants à la COP 21 en 2015 « Nous sommes la Nature qui se défend » qui résonne sur l’une des pages du livre.

Bref…

Pour respecter le vivant, des plans et l’urbanisme hérités du modernisme sont indéniablement nécessaires, mais loin d’être suffisants. Toute suggestion complémentaire mérite l’intérêt. Bien plus même. Beaucoup d’intérêt, et carrément un gros changement de mentalités. Les terres de Bruxelles nous appellent à être vécues autant qu’étudiées pour que se construise leur avenir … à hauteur d’oiseau, au ras du sol, et à tous les niveaux et dimensions qui s’étagent entre les deux.

Récits à suivre….

 

 

 

Avec le film "Plannen voor plaats", Nic Balthazar et Leo Van Broeck, le Bouwmeester flamand, emmènent le spectateur dans un voyage en Flandre, à la recherche de projets d'aménagement de l'espace originaux et d'idées neuves quant à l'organisation de notre cadre de vie. Le film présentent des solutions alternatives d'habitats, de constructions, de développements et de mobilité. Afin qu'un maximum de personnes - décideurs, citoyens et experts - continuent dans cet exercice de réflexion.

Bruxelles regorge de cultures différentes. Cette diversité pourrait enrichir nos vies mais il arrive parfois qu’elle nous éloigne par la peur de l’inconnu. Le collectif JOUWAIII voudrait rassembler les gens autour des jeux pour renforcer les liens entre les populations.

Jouwaiii, qu’est-ce que c’est ?

Notre objectif est de créer une plateforme de rencontres, d’échange et de partage culturel par le biais des jeux africains traditionnels. D’un côté, nous voudrions sauvegarder la richesse de ce patrimoine et mettre en valeur ces jeux traditionnels  dont la fonction initiale était de créer des liens sociaux.

De l’autre, nous souhaitons renforcer la cohésion sociale entre les citoyens.  

La concrétisation de ce projet prendra vie lors du Festival JOUWAIII qui verra le jour les 4 et 5 mai 2019, dans la lignée de la Journée Internationale du Vivre ensemble en Paix.

19 pays africains ont déjà répondu présents et chacun proposera au minimum un jeu de table pour adultes et un jeu pour enfants. L’idée est d’organiser une série d’ateliers en amont du Festival afin de sensibiliser des groupes qui pourront venir jouer publiquement le Jour J. Ces ateliers permettront aussi de donner un avant-goût du Festival, de mobiliser des publics et de diffuser l’information à grande échelle.

Nous avons déjà pas mal avancé avec le financement, mais il nous manque toujours un montant important! C’est pourquoi on a besoin de vous pour faire du Festival un succès!

Pourquoi avons nous besoin de cet argent?

  • Pour mettre en place les ateliers de sensibilisation aux jeux avant le festival.
  • Pour Payer les animateurs des séances de jeu qui sont connaisseurs.
  • Commander les jeux en Afrique  qui seront utilisés avant le festival pour les ateliers, pendant le festival et après pour  la petite ludothèque des jeux africains
  • Ces jeux serviront pour les pensionnaires  des maisons de repos et écoles et animation des rues.
  • Réalisation d’un outil pédagogique des jeux car chaque jeu à un aspect social très important.

Et qu'est ce que vous obtenez en retour?

10€ = Une invitation à la soirée jeu de growfunders dans le cadre du festival + une boisson

25€ = 2 invitations à la soirée jeu de growfunders + 2 boissons + 1 sac Jouwaiii

50€ = Jeu de société “Awalé” + une invitation à la soirée jeu de growfunders dans le cadre du festival

Les journées sont font plus courtes et les nuits plus longues. L’arôme de vin chaud et de gaufres chaudes envahissent les rues de Bruxelles. Certains adorent ce moment de l’année, d’autres n’en pensent pas moins. Mais peu importe, pour beaucoup d’entre nous, c’est LE TEMPS DES CADEAUX ! (Super !) Mais que peut-on offrir de durable à cet oncle qui a déjà tout ? Et au collègue qu’on a pioché au secret santa ? Au BRAL, on a quelques idées et on les partage avec grande joie !

Tous ensemble pour une meilleure Bruxelles

Première idée: une affiliation au BRAL, pour une valeur de 25€. En tant qu’organisation citoyenne, nos membres sont notre force.

BRAL se bat pour une Bruxelles solidaire, saine et respectueuse de l’environnement. De la mobilité à l’urbanisme, nous plaçons les Bruxellois au cœur de notre action. Comment ? Nous les soutenons grâce à nos connaissances et mettons en lumière leurs initiatives. Ensemble, nous défendons nos intérêts auprès des pouvoirs publics. Autour de la table quand c’est possible, sur les barricades si il le faut. Nous sommes critiques mais constructifs, un brin rebelles mais toujours nuancés.

Si vous optez pour une affiliation au BRAL, qu’offrez-vous concrètement ?

  • Un abonnement à toutes nos publications.
  • Un accès à nos équipements (salle de réunion,..).
  • Un soutien dans l’organisation d’évènements qui ont pour but d’embellir Bruxelles.
  • Une place dans un grand groupe de personnes qui aiment Bruxelles.
  • Une invitation à tous nos évènements.
  • Et pour la fin de l’année, nous offrons temporairement un pack de livres à nos nouveaux membres.

Et surtout, un BRAL plus fort. Car au plus nous comptons de membres, au plus nous nous faisons entendre !

Si tu as envie d’offrir un cadeau au BRAL, c’est possible sous la forme d’un don. Notre victoire dans la dossier Uplace et le soutien au mouvement autour de la qualité de l’air n’aurait pas été possible sans ces dons. Ces cadeaux sont donc cruciaux pour notre mouvement et nous les recevons avec joie et gratitude !

Information: https://bral.brussels/fr/pagina/devenez-membre

Un toit pour tous les Bruxellois

Un grand nombre de Bruxellois se trouvent sur la liste d’attente pour un logement. D’autres arrivent à peine à boucler les fins de mois suite aux couts élevés du logement. Les logements sociaux que la ville met à disposition sont rares et difficile d’accès. Community Land Trust Bruxelles s’attaque à ce problème. Une affiliation à leur association augmente les chances pour chacun d’accéder à un logement. Cet engagement permet aussi de décider comment la Bruxelles de demain sera construite.

Information: https://cltb.be/fr/comme-personne/

Aux petits soins pour notre terre nourricière

La coopérative Terre-en-Vue achète des terres agricoles et assure de cette manière une utilisation juste de notre terre nourricière. L’association se bat contre la privatisation des terres agricoles et remet les circuits courts au premier plan. Manger localement est une des manières de répondre au changement climatique. En outre, ce cadeau aide les plus petits agriculteurs à tenir le coup.

Information: https://terre-en-vue.be/presentation/l-association/article/l-association

Une bibliothèque d’outils

Quelqu’un a demandé une perceuse, une raboteuse ou un nouveau tournevis ? Un abonnement Tournevie est la cadeau idéal ! Cette bibliothèque d’outillage a tout en magasin pour le bricoleur. Ce cadeau donne aussi accès à leurs ateliers et à une de leurs formations.

Information: https://www.tournevie.be/francais

Ce ne sont évidemment que quelques idées parmi une longue liste de possibilité. Des sites web comme https://www.growfunding.be/fr/bxl sont une autre bonne source d’inspiration. Ce qui importe, c'est qu'à l'heure des cadeaux, on offre des cadeaux qui ont du sens. Pour diminuer les montagnes de déchets, pour soutenir les gens qui ont moins. Mais en premier lieu, pour rendre notre globe un peu meilleur. Ce qui ne veut pas dire que tu ne peux pas acheter cette Nintendo switch pour ton filleul. Il s'agit surtout de ne pas se casser la tête s'il l'a déjà.

Le  BRAL vous souhaite à tous une excellente fin d'année !

En 2016, le BRAL s’est penché sur l’aménagement urbain à Bruxelles dans son ouvrage BXL Plant. Aujourd’hui, en 2018, nous répétons l’exercice. Dans cette nouvelle publication, nous nous intéressons à nouveau à la manière dont l’espace bruxellois est « ordonné » ainsi qu’aux services publics impliqués. Ces dernières années, la façon dont le gouvernement bruxellois planifie la ville a connu un véritable bouleversement. Les cartes de certaines institutions ont été redistribuées et les administrations qui ont éclôt après ce remaniement ont été dotées de nouveaux outils de travail.

Qu’est-ce qui a changé ? Qu’est-ce qui peut être amélioré ? Toutes ces réformes ont-elles bénéficié à la transparence et à l’ouverture ? Quel regard un groupe de riverains jette-t-il sur la planification dans notre ville ? Et pourquoi le BRAL frappe-t-il une deuxième fois sur le clou d’une meilleure collaboration public-public ?

Ensemble avec le maître architecte Kristiaan Borret, le collectif Green Connections et l’architecte paysagiste Bas Smets, nous nous sommes mis en quête de réponses.

Nous avons ficelé le tout dans une nouvelle publication. Pour l’obtenir, il suffit de passer nous voir au bureau (place du Samedi 13 – 1000 Bruxelles). Ou d’envoyer un e-mail à l’adresse info@bral.brussels et vous la recevrez ensuite rapidement dans votre boîte aux lettres. BXL Plant II est une publication bilingue, mais tous les articles sont disponibles sur le site aussi bien en français qu’en néerlandais. Il en existe enfin une superbe version en ligne que vous trouverez ci-dessous.

1. Introduction

2. Les maîtres et le maître architecte, carte blanche Kristiaan Borret

3. l’ Aménagement du territoire reste difficile à gérer

            Un petit nouveau sur la scène: urban.brussels

            Rapport intermédiaire

4. Utilisation temporaire : un nouveau terrain de jeu pour le spécialiste du marketing ou l’endroit parfait pour tenter des expériences sans s’inquiéter ?

5. La saga Poincaré,  interview avec Green Connections

6. Le roi PAD aux commandes de notre avenir

7. La captation de plus-value pour les nuls ,  interview avec Griet Lievois 

8. A la recherche d’un Urbanisme Biosphérique avec Bas Smets